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Nenette

Évasion

1° vague :  La matinée

La route vers le sud défile à grande vitesse, le bitume chauffe, et les deux passagers avant de la voiture sont obligés de porter des lunettes de soleil dû aux rayons de soleil qui viennent se coucher sur le pare brise, laissant leurs peaux profiter de cette chaleur estivale. Le conducteur paraît assez détendu contrairement à celui d'à côté qui se tortille dans tout les sens sans même qu'on sache pourquoi, pourtant la lecture qu'il fait devrait le détendre, mais rien n'y fait le livre des algorithmes qu'il lisait vient d'atterrir sur le tableau de bord violemment et le conducteur s'en inquiète.

Conducteur : -« Qu'est-ce que t'as encore Charlie à te tordre comme ça de partout ? »

Charlie (mettant ses mains entre les jambes) : -« Don, je suis désolé mais va falloir que tu t'arrêtes ! »

Don (énervé) : -« Hors de question !!! Déjà deux fois qu'on s'arrête, il nous reste seulement deux heures avant d'arriver à Miami. La première fois c'était parce MONSIEUR CHARLIE avait envie d'aller aux toilettes, et la deuxième c'était parce que t'avais faim et qu'on a dû s'arrêter pour acheter des chips que tu grignotes depuis trois plombes et que tu fous tes miettes pleins mon 4X4, alors s'arrêter une troisième fois, même pas en rêve ! »

En lui disant tout ça, il a pointer plusieurs fois son doigt dans la direction de son frère et regarder au dessus de ses lunettes de soleil ce qui signifiait pour Charlie, qu'il devait se faire tout petit. Pourtant il revient quand même à la charge, l'envie se faisant vraiment trop pressante.

Charlie (avec son air enfantin) : -« Mais ne dit-on pas jamais deux sans trois ! C'est prouvé tu sais Don, si on en croit la théorie de ... »

Don (le coupant) : -« Tsss, arrête ça de suite, on est en vacances, pas de théories sur chez pas qui ou je ne sais quoi. »

Charlie (insistant quand même) : -« Oui mais ... »

Don (coupant net) : -« Y a pas de « mais » qui tienne Charlie, je sais pourquoi tu essayes de m'embobiner l'esprit, et c'est non je ne m'arrêterai pas une troisième fois. C'est irrévocable ! »

Charlie fit grise mine tout en se retenant au mieux qu'il pouvait. Il pensait en lui-même que ça allait être les deux heures les plus longues de sa vie. Il avait soif, non pas la soif, ça donne encore plus envie, penser à autre chose alors. Amita. Voila une bonne pensée. Si elle était là ils se seraient déjà arrêter depuis longtemps, malheureusement elle n'avait pas pu venir avec eux à cause de sa grand-mère qui était malade et avait dû rester auprès d'elle, ce qu'il comprenait tout à fait. D'un seul coup il se sentit secoué légèrement ne comprenant pas d'où ça provenait.

Charlie : -« Qu'est-ce qu'il se passe ? »

Don (toujours énervé) : -« Si seulement je le savais ! »

Don préféra arrêter la voiture, car la fumée noire qui émanait de dessous le capot ne lui inspirait pas de continuer la route ainsi. Il sortit alors de la voiture pour voir ce qu'il se passait là-dessous. Charlie en fit de même, mais lui n'alla pas regarder sous le capot, mais sur le bord de la route pour se décharger de cette envie plus que pressante. Une fois finit, il rejoignit son frère qui était en train de bricoler son 4X4 avec des clés et tout le matériel possible.

Charlie : -« Alors t'as trouvé d'où vient cette fumée ? »

Don voulant se relever pour répondre à son frère, se cogna la tête contre le capot. Quelques jurons sortirent malencontreusement de sa bouche et il claqua alors une clé par terre.

Don (terriblement sur les nerfs) : « Nan je sais pas d'où ça vient ! Foutue bagnole ! Remarque ça doit bien t'arranger toi, comme ça t'as pu te soulager. »

Charlie le regarda et ne pu s'empêcher de rire comme un perdu. Don vira au rouge et commençait plus qu'a en avoir marre de son frère.

Don (tapant sur l'épaule de son frère) : -« Qu'est-ce qui te fait marrer comme ça hein pauvre imbécile ? »

Charlie (rigolant) : -« T'as plein de cambouis sur le nez ! »

Don (s'essuyant) : -« Oh, bon je vais appeler une dépanneuse, on peut pas rester comme ça. Regardant son téléphone. J'ai pas de réseau, c'est quoi ce bordel, c'est un trou perdu ici ou quoi ? »

Charlie (étonné) : -« Je sais pas mais moi non plus j'ai pas de réseau. Je crois bien qu'il va falloir qu'on marche pour trouver une borne S.O.S. »

Don : -« Hors de question que je laisse ma voiture toute seule ici ! »

Charlie : -« Pourtant on n'a pas le choix. La voiture est H.S. à cause de je ne sais quoi, on n'a pas de réseau, et on est attendus dans moins deux heures dans un superbe hôtel à Miami, alors on va marcher jusqu'à ce qu'on trouve une borne de secours ou une voiture qui veuille bien nous indiquer s'il y a un garage près d'ici. »

Don (fronçant les sourcils) : -« Depuis quand tu sais prendre de bonnes décisions. Amita t'as mis au pas on dirait ! »

Charlie (grimaçant) : -« Ah ah très drôle ! Prends ta veste et en route au lieu de raconter des bêtises. »

Don (faisant un signe de main sur sa tête) : -« Oui chef ! »

Ils se mirent donc en route avec leurs vestes sur le dos, prenant bien soin avant d'avoir fermée la voiture.

 

2° vague : L'après midi.

Cela faisait maintenant une heure trente que Don et Charlie marchaient sans trop savoir où ils allaient. Don regarda le cadran sa montre, 15h30. Charlie, quand à lui, s'arrêta sur le bord de la route vraiment fatigué. Lui, qui n'était pas habitué aux exercices physique comme Don, avait plus de mal à supporter cette longue marche obligatoire, et ce soleil qui cognait si fort, le faisant transpirer à grosses gouttes.

Don (râlant un peu) : -« C'est pas le moment de s'asseoir Charlie ! Faut qu'on trouve cette foutue borne S.O.S, je tiens à ce que ma voiture soit réparée au plus vite. »

Charlie (s'essuyant le front) : -« J'ai chaud. J'ai rien dans le ventre et j'ai horriblement soif, alors tu permets que je m'asseye cinq minutes pour reposer mes jambes. »

Don (levant les yeux aux ciels) : -« T'es vraiment une chochotte. Heureusement que tu n'es que consultant dans mon service et pas agent, sinon je te virerai à la première occasion. Même pas foutu de faire une petite marche. »

Charlie (se relevant) : -« Une petite marche ! Tu rigoles j'espère ! Ça fait deux heures qu'on marche pour rien, car y a même pas une voiture qui est passée pendant tout ce temps. Même pas une maison à l'horizon ! »

Don : -« Ça fait 1h30 qu'on marche et non deux heures et puis d'abord ... »

Il s'arrêta de parler et dirigea son regard au loin comme si quelque chose venait de l'interpeller. Charlie s'étonna du regard de son frère et lui tapota l'épaule pour savoir ce qu'il se passait.

Charlie : -« Oh Don tu te sens bien ? »

Don (un léger sourire aux lèvres) : -« Aucune maison à l'horizon hein ! »

Il lui fit un signe de main montrant une vielle maison au loin en brique rouge. Charlie en fut complètement étonné et heureux à la fois d'avoir enfin pu trouver une maison où ils allaient pouvoir demander de l'aide.

Charlie (croisant les mains) : -« Merci mon dieu de nous aider ainsi. »

Quand il regarda en direction de Don, il s'aperçut que son frère courait déjà vers la maison. Il fut obliger de courir aussi pour le rattraper. Ils arrivèrent quelques minutes plus tard devant le parvis de la porte. Don frappa à la porte et c'est une jolie petite fille blonde qui leur ouvrit. Don, ne sachant quoi dire à cette petite fille, c'est Charlie qui prit la parole en se baissant à sa hauteur.

Charlie : -« Bonjour, est-ce que tes parents sont là ? »

Elle appela alors ses parents qui arrivèrent aussitôt.

La mère : -« Bonjour ! On peut vous aider ? »

Don : -« Oui ! Notre voiture est tombée en panne et on se demandait si on pouvait utiliser votre téléphone quelques minutes pour appeler une dépanneuse.

Le père (souriant) : -« Bien sûr ! Je vous en prie. »

Ils entrèrent donc dans la maison et le père de famille montra à Don où se trouvait le téléphone.

Charlie : « Merci de votre gentillesse. »

Les parents sourirent à Charlie, mais derrière les deux frères Eppes, un homme assez grand et robuste d'environ une vingtaine d'années s'approcha d'eux et les assommèrent d'un coup sec sur la tête avec une batte de base ball. Ils tombèrent de tout leur long au sol, avant d'être attachés à des chaises avec de la grosse corde.

Le père : -« Bien joué Steve ! Deux pour le prix d'un c'est génial. On va se régaler à les torturer !!! »

Toute cette famille observa alors les deux frères en attendant qu'ils reprennent leurs esprits.

 

3° vague : La soirée.

Une table, des chaises, mais aussi tout un attirail de couteaux, pinces, clés de garage ... Don reprit ses esprits le premier. Il avait un sacré mal de tête et la vue légèrement trouble. Il regarda son frère qu'il vit encore inconscient. Il balaya la pièce du regard mais ne vit personne aux alentours.

Don (se débattant) : -« Charlie ! Charlie réveille-toi ! »

Entendant la voix de son frère très lointaine, Charlie se réveilla difficilement. Sa tête basculait et du sang coulait jusqu'à sa nuque.

Charlie (abasourdi) : -« Don ! Pourquoi ils nous ont attachés ? Qu'est-ce qu'ils vont faire de nous ? »

Don (essayant de se détacher) : -« Je sais pas. Je crois qu'on est tombé sur la famille Adams. Faut qu'on se sorte de là vite fait, parce que vu ce qu'il y a sur la table, ils ont certainement pas l'intention de nous offrir le dîner. »

Charlie : -« Comment on va se sortir de là ? »

Le père (entrant dans la pièce) : -« Vous ne sortez pas ! Vous nous avez offert par le bon dieu. Vous êtes nos offrandes. Vous n'irez nulle part. »

Don : -« Laissez nous partir ! Relâchez au moins mon frère, je vous en supplie »

La mère (caressant la joue de Charlie) : -« Certainement pas, c'est lui l'ange descendu du ciel. »

Don comprit alors qu'ils avaient affaire à des catholiques extrémistes qui ne reculeraient devant rien. Le père prit une pince et arracha un ongle à Don. Le pauvre hurla de douleur. Quand au fils, lui, il s'approcha de Charlie avec un couteau, et lui scalpa une mèche de cheveux ainsi qu'un morceau du cuir chevelu. Il saignait abondamment et essayait de retenir ses cris de douleur. La famille, quand à elle, riait perversement.

Don (grimaçant de douleur) : -« Ça vous fait rire de torturer des gens sans défense !? »

Le fils : -« Oui beaucoup ! Cependant nous allons vous laisser mariner dans votre sang le temps que nous nous ravitaillons l'estomac. »

Ils laissèrent donc Don et Charlie pieds et poings liés aux chaises avec leurs blessures. Don qui était en meilleur état physique que Charlie tenta de se détacher. Après des efforts considérés, il y arriva et se détacha les pieds pour aller libérer son frère qui était presque inconscient.

Don (tapotant les joues de son frère) : -« Charlie ! Hey Charlie ! Mon vieux reprend tes esprits, ce n'est pas le moment de flancher. Faut se tirer d'ici en vitesse ! »

Charlie (dans le vague) : -« Comment t'as réussi à te détacher ? »

Don, qui défaisait les liens de son frère, sortit alors un revolver qui était attaché autour de sa cheville.

Don (arme en main) : -« Je te rappelle que je suis un agent du FBI Charlie. »

Charlie (se tenant la tête) : -« Mais d'où tu sors cette arme ? Je croyais qu'on n'avait dit pas de travail pendant les vacances ! »

Don : -« Oui bah au final c'est plutôt bien que je l'ai prise. »

Ils se dirigèrent vers la porte de sortie quand tout à coup la fillette se mit en travers de leur chemin. Don, par réflexe, pointa son arme vers la petite qui se mit à crier. Le restant de la famille accourut dans la pièce. Don les braqua tous alors avec son arme et on pouvait voir de la peur dans leurs regards. Charlie, lui, se trouvait derrière son frère et n'osait bouger ou même dire un mot.

Don : -« Charlie appelle la police. »

Il s'exécuta aussitôt. Le père tenta de bouger pour attraper un couteau mais Don l'en dissuada.

Don : -« Je te jure que si tu bouges encore d'un pouce, j'hésiterai pas une seconde à tirer !!! »

Le père comprit alors que Don serait capable de tout et se résigna donc à tenter quelque chose. Quelques minutes plus tard, la police arriva et arrêta cette famille folle furieuse. Quand à Don et Charlie, c'est en ambulance qu'ils repartirent presque sains et saufs de cette escapade vacancière.

 

 

Ecrit par nenette 
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