Appel radio
FBI : -« On a un corps de sexe féminin sur un chantier de construction près de Hill Street. »
Chaine de radio de la ville : -« Toujours aucun progrès dans l’enquête sur la série de viols qui frappent durement les quartiers sud. »
Arrivés de Don et Terry sur les lieux.
Don : -« Alors ! Qu’est-ce qu’on a ? »
Terry : -« C’est la première fois que le violeur tue. Elle s’appelait Rachel Habbot, 29 ans, serveuse. Sa colocataire avait signalé sa disparition il y a deux jours. Oh et le nouveau est là. Celui qui a été nommé par le sous directeur. Don ! David Sinclair ! »
David : -« Elle a téléphoné à son travail pour signaler qu’elle avait des problèmes de voiture. Elle devait appeler une dépanneuse. Aucune trace de son appel nulle part. »
Un agent (donnant un gant à Don) : -« Monsieur ! Tenez ! »
Don : -« Merci ! »
L’agent : -« Pas de blessures ou de traces de strangulation ! Elle a du mourir étouffée. La coloration de la peau indique qu’elle était déjà morte quand on l’a laissé ici. »
Au bureau du FBI.
Femme : -« La brûlure a été faite avec le même instrument que pour les douze précédentes victimes du violeur. Du métal, chauffé à 300° degrés et appliqué 3 secondes environ sur la peau. »
David : -« Comme s’il ne lui suffisait pas de les violer, il faut qu’il les brûle ! »
Terry : -« Pour affirmer sa possession ! Toutes ses femmes lui appartiennent ! »
David : -« Pour reprendre les thermes du psy, après douze viols pourquoi choisir de tuer Rachel Habbot ? »
Terry : -« La mort est la possession ultime ! Tuer est l’appropriation définitive ! »
Don : -« Sa violence s’accroit à chacune de ses agressions. Il améliore le processus. »
A la morgue.
Don : -« Comme du ruban adhésif ou un sac plastique ! »
Médecin légiste : -« Aucune trace d’adhésif ! Quelque chose d’hermétique ! Probablement un sac plastique oui ! Il y a des marques sur ses poignets causées par une corde assez fine. De profondes écorchures faites très peu de temps avant le décès."
Don : -« Elle s’est débattue quand elle a commencé à manquer d’air ! »
Par téléphone.
Femme : -« J’ai des informations sur le violeur ! »
Homme : -« L’école de ma fille est à 3 kilomètres de l’endroit où il a agressé cette femme ! »
FBI : -« Bureau du FBI, je vous écoute ! »
Reporter : -« Aucun progrès dans l’enquête sur la série de viols qui frappent durement le quartier sud de la ville. »
Au bureau du FBI.
Don : -« Il faut retrouver la voiture ! La victime a été agressée quand elle est tombée en panne ! La police scientifique a besoin d’indices ! »
Terry : -« Modèle de série de 1981 immatriculée en Californie 2BAI 222. La police de toute la région est à sa recherche. »
Don : -« Aller au travail ! Merci ! David ! Je veux que vous supervisiez les recherches ! »
David : -« Entendu ! »
Don : -« Terry ! Il va falloir retourner voir Karen Silber ! »
David : -« Pourquoi Karen Silber ? »
Terry : -« C’est la victime n°12. Il y a des incohérences dans son témoignage. J’prends les affaires ! »
Don (à David) : -« Retrouvez nous cette voiture ! »
Terry : -« Il va courir en parler à Merrick dès qu’on aura quitté le parking ! »
Don : -« C’est une affaire importante. Le sous-directeur doit s’assurer que personne ne lui cache rien ! »
Terry : -« En dix ans de carrière à tes côtés, je n’t’ai jamais vu le faire. Même quand tu aurais du ! »
Don : -« Ca peut servir un assistant ! Réjouissons-nous ! »
A l’hôpital.
Don : -« Navré de devoirs vous interroger de nouveau mais vous comprenez les données de l’affaire ont changé ! On y va ? »
Terry : -« Il vous a dit qu’il vous observait ? Qu’il connaissait vos habitudes ? »
Karen : -« Non, il n’a rien dit ! Il s’est conduit comme si je n’avais aucune existence en dehors de c’qu’il était entrain de me faire ! »
Don : -« Et vous ! Vous essayez de ne pas devenir folle ! Et je crois que vous n’avez pas vu son visage ! »
Karen : -« Il m’avait bandé les yeux ! »
Don : -« Vous vous souvenez peut-être de ses mains ? Etaient-elles rugueuse ou rêche ou bien … »
Karen : -« Non ! Mais elles étaient puissantes ! Avec une odeur de cigarette. Elles sentaient comme s’il avait fumé juste avant ! »
Don : -« Voilà un détail dont vous n’aviez pas parlé ? Si on passait en revu ce que vous aviez fait avant ! Ca nous permettrait peut-être d’y voir un peu plus clair ! »
Karen : -« Je n’en ai aucun souvenir. J’ai essayé de me souvenir mais je n’y arrive pas. S’il vous plait, je vais me marier le mois prochain, mon fiancé … vous vous rendez compte de c’que c’est pour lui, pour nous deux ! »
Don : -« Karen ! Aidez-moi à stopper ce dingue ! Et la marque ? Les quatre petites croix ? A-t-il dit quelque chose sur ce qu’elles signifieraient pour lui ? »
Karen : -« Non ! Ecoutez ! Si je savais quoi que ce soit pour vous être utile, je vous le dirai ! »
Au bureau du FBI.
David (à Merrick) : -« La dernière victime a été découverte près dans chantier près de Hill Street, étouffée. »
Merrick : -« Hill Street ! »
David : -« Oui c’est ça ! Et la dernière agression a eu lieu … »
Don (se raclant la gorge) : -« Monsieur Merrick ! »
Merrick : -« L’agent Sinclair me tenait au courant du dossier ! »
David : -« Ouai ! »
Don : -« Bien ! »
Merrick : -« Y’a du nouveau avec Karen Silber ? »
Don : -« Elle nous cache encore quelque chose mais on n’va pas la lâcher ! »
Merrick : -« Et pour les appels à témoin ? »
Don : -« On a eu plus de 20 000 appels et on reçoit 200 emails par jour. On y travaille ! »
Merrick : -« Et la voiture ? »
Don (regardant David qui baisse la tête) : -« On la cherche ! »
Merrick : -« Ben continuez ! »
Don (à David) : -« Du nouveau ? »
David : -« Rien ! »
Terry (à Don, une fois seuls) : -« Merrick se sent menacé parce que tu gères le dossier. Il a besoin de croire que c’est lui qui supervise l’enquête ! »
Don : -« Il ne fait que son travail en s’assurant que je fais le mien. J’n’suis pas à la hauteur ? »
Terry : -« Si ! Tu manques juste un peu de sommeil, c’est tout ! »
Don : -« Il faut absolument qu’on trouve une piste et je n’sais même pas par où commencer ! »
Dans les rues de la ville.
Amita : -« 21 secondes 07, 109, 918km/h. Dire que tu n’as même pas ton permis de conduire ! »
Charlie : -« Jamais ni Stanford ni le MHT feront mieux ! »
Larry : -« Professeur Charles Edouard Eppes ! »
Charlie : -« Larry ! Aide-moi ! »
Larry (regardant le véhicule) : -« Alors c’est cette chose qui te détourne de moi, ton vieil ami, ton collègue, a qui ont va donner le prix Nobel pour sa théorie de la super gravité multidimensionnelle ? »
Charlie : -« Tu sais que d’une certaine façon ce projet est issu de ta théorie ! »
Larry : -« Quoi ! Cette sorte de gros Kart ! »
Charlie : -« Gros kart ! C’est tout sauf un gros kart ! C’est un véhicule expérimental à gravité extrême. Sa carrosserie servira d’hypothèse de travail pour la prochaine génération de voitures de compétition ! »
Larry : -« D’accord ! Tu as amélioré la vitesse de ses engins mais comment je fais moi pour trouver les modèles mathématiques fondamentaux dont j’ai besoin pour redéfinir toute la jeunesse du cosmos ! »
Amita : -« Si certains physiciens élaborent leurs propres modèles Ed Wilton, Richard Fellman ! »
Larry : -« Oh ben ça, c’est cruel ! Moi, j’ai bien connu Fellman et j’pense souvent à lui. Tiens, grande question ! Pourquoi se souvient-on si souvent du passé et si peu de l’avenir ? »
Charlie : -« Ca mérite réflexion ! Lundi, je suis disponible, je passerai développer les équations pour toi ! »
Chez les Eppes.
Allan : -« Charlie ? »
Don : -« Hum de la potée ! On doit être vendredi ! »
Allan : -« Don ! Mais qu’est-ce qui t’arrive ? »
Don : -« J’n’ai pas le temps de rentrer chez moi ! J’peux prendre une douche et t’emprunter une chemise ? »
Allan : -« Bien sûr ! Fais comme chez toi ! Et dis à ton frère que le dîner est prêt !»
Don : -« Ouai P’pa ! »
Allan : -« Tu restes manger avec nous ? »
Don : -« Non, j’n’ai pas le temps, j’dois retourner travailler ! »
Charlie : -« Bonsoir ! »
Don : -« Bonsoir ! »
Charlie : -« Qu’est-ce que tu fais là ? Qu’est-ce qui se passe ? »
Don : -« Je suis venu m’assurer que tu n’abusais pas trop de papa ! »
Charlie : -« Attends, tu rigoles ! Qu’est-ce qu’il ferait sans moi ? »
Quelques instants plus tard.
Don (surprenant son frère dans ses dossiers) : -« Charlie ! Mais où est-ce que tu te crois ? »
Charlie : -« Lieu du crime ! C’est quoi comme crime ? »
Don : -« Touche pas à ça ! Ce sont des dossiers confidentiels ! »
Allan : -« Ca va ! Il s’est contenté d’examiner le plan ! J’me suis assuré qu’il ne fourrait pas son nez ailleurs ! »
Don : -« Encore heureux !"
Charlie : -« Il y a eu treize crimes dans un périmètre bien défini ! Tes hommes sont capables d’analyser cette répartition ? »
Don : -« Oui ! On appelle ça l’analyse prédictive. On est pionnier en la matière. Moi, je l’ai apprise à Contico. Mais ça ne donne rien avec les psychopathes. On n’peut pas prévoir le lieu de la prochaine agression ! »
Charlie : -« Pourtant j’t’avais aidé sur ton histoire de fraudes fiscales et aussi sur un déli d’initié. »
Don : -« Oui mais là c’est différent ! C’n’est pas une histoire de chiffres ! »
Charlie : -« Tout est une histoire de chiffres ! Don ! Attends une seconde ! Tu peux venir voir un truc ! Y’en a pour 2 secondes ! »
Don : -« Ecoute Charlie … »
Charlie : -« Oui, j’t’assure que ce sera pas long ! Tu vas comprendre ! Viens voir et écoute-moi bien ! Tu vois l’arroseur automatique ? Tu le vois ? »
Don : -« Oui, je le vois très bien ! »
Charlie : -« Et tu vois les gouttes d’eau ? »
Don : -« Oui, je vois les gouttes d’eau ! »
Charlie : -« Aucune formule de mathématique ne peut prédire où va tomber la prochaine goutte d’eau. Il y a trop de variables ! En revanche, si j’ignore où se trouve l’arroseur, selon la répartition des gouttes, je peux retrouver son emplacement exact. Il ne s’agit pas de prévoir où aura lieu la prochaine agression mais de trouver ce que les lieux de chaque agressions ont en commun. Leurs points d’origines ! »
Don : -« Tu es entrain de me dire que tu pourrais localiser le tueur ? »
Charlie : -« Oui ! »
Quelques instants après.
Don : -« Les déplacements d’un criminel en série sont définis par ses besoins. Il observe ses victimes potentielles. Pour ne pas se faire repérer, il fréquente les lieux publics, les parcs, les rues où il y a peu de circulation dans l’attente d’un isolement propice. »
Charlie : -« Endroit isolé, forte probabilité d’agression. »
Allan : -« Je peux éteindre la télévision si ça vous dérange ! »
Don : -« Non ! Tout va bien ! T’inquiètes pas ! »
Charlie : -« Ensuite ! Quoi d’autres ? »
Don : -« Ensuite ! Les agresseurs en série frappent dans un large périmètre mais opère rarement près de chez eux. Pour eux, c’est comme une zone tampon. Au début la zone de tampon varie mais quand ils prennent de l’assurance, elle tend à se stabiliser ! »
Charlie : -« Ils ont des constantes de comportement ! »
Don : -« Tout à fait ! Il y a aussi le facteur distance, plus la violence du crime sera forte plus il s’éloignera pour le commettre ! Tu n’devrais pas regarder ça ! »
Charlie : -« Comment on évalue cette violence ? »
Don : -« Par la nature et l’étendue des blessures et par la durée de l’acte en lui-même qui fait partie intégrante du rituel. J’ai classé les agressions en fonction de leurs intensités. »
Charlie : -« Oh c’est génial ! Avec ça, j’ai assez de données pour commencer à l’exprimer en équation. Tu m’laisses une minute ? »
Don : -« Bien sûr ! »
Charlie (se mettant au boulot): -« C’est partie ! »
Don (à son père qui regarde un match de baseball à la télévision) : -« Qui est à la frappe ? »
Allan : -« Shawn Green ! »
Don : -« Oh super ! Quatrième lancé, il est mort ! »
Charlie : -« Statistiquement, il est impossible de prévoir la sortie d’un frappeur ! »
Don : -« Moi, j’te dis qu’il va frapper en chandelle et que la balle va sortir ! »
Allan (discrètement à l’aîné) : -« C’est la rediffusion du match d’hier ! »
Don (chuchotant) : -« Ouai, je sais, j’ai lu les commentaires du match dans le journal ! »
Allan (regardant son cadet sans rien lui dire) : -« Ohhhhh !!! »Ce qu’a dit Don se produit alors à la télévision et ils sautent de joie."
Charlie (surprit) : -« Waouh ! Attends, ça c’n’est pas normal ! »
Don : -« On n’peut rien te cacher ! »
Allan est mort de rire en arrière plan."
Don : -« On s’calme papa ! »
Au bureau du FBI.
Terry : -« Tu parles d’une nouvelle façon d’identifier un agresseur ? »
Don : -« C’est ça ! »
Terry : -« Ou plus exactement de le localiser ! »
Don : -« A condition que Charlie réussisse à déterminer un périmètre assez restreins ! »
Terry : -« Tu crois qu’il en est capable ? »
Don : -« Tu sais, il est parfois vraiment pénible mais c’est un grand mathématicien ! Si ça marche, on aura un tout nouveau système d’investigation pour les crimes en série (à un gardien) Bonjour ! »
Agent : -« Bonjour monsieur ! »
Terry : -« En tout cas, je suis impressionnée ! »
David : -« Agent Eppes ! La fille assassinée, Rachel Habbot, … »
Don : -« Y a du nouveau ? »
David : -« Oui, on a trouvé de fines particules de champignons dans ses poumons. Inhalés peu de temps avant le décès ! Elles viennent d’être identifiées. C’est de la truffe ! Celle qu’on utilise en cuisine ! »
Don : -« Alors ! Il est possible que le sac en plastique avec lequel le tueur l’a étouffé ait contenu des truffes ? »
David : -« Pff ! Y’a plus de deux cent boutiques où on peut en acheté ici … »
Terry : -« Sans compter internet. C’est bon, j’m’en charge ! »
Don : -« Toujours pas de voiture ? »
David : -« Non, toujours rien ! »
Don : -« Je sais que vous devez votre nomination au sous-directeur mais on a à faire à un tueur de femmes ! Quelles sont vos priorités David ? »
David : -« Monsieur ! Ma seule priorité est de vous assister sur ce dossier. J’ai mit toutes les juridictions en alerte depuis San Diego jusqu’à Seattle ! On n’a toujours aucune trace de cette voiture ! »
Don : -« D’accord ! Votre attention s’il vous plait ! On doit reconstituer l’emploi du temps du dernier jour de Rachel Habbot ! Où était-elle ? Où allait-elle ? Puisqu’elle avait des problèmes de voiture, elle a peut être décidé de la déposer chez un garagiste. Elle a pu aller au cinéma, faire des courses ! Chaque parking doit être vérifié. Enquêtez auprès des personnes sur place ! Est-elle tombée en panne sur l’autoroute ? Où bien en ville ? Est-ce qu’elle a abandonné son véhicule ? Contactez la fourrière et si certains d’entre vous l’ont déjà fait et bien s’il vous plait, recommencez ! »
Sur le campus.
Souvenir :
Don : -« Au début, la taille de la zone tampon varie ! Mais quand ils prennent de l’assurance, elle tend à se stabiliser ! Ils observent ses victimes potentielles dans l’attente d’un moment d’isolement propice ! »
Retour à la réalité.
Amita : -« Eh ! On est lundi ! Il est 14h30 ! You hou ! Lundi, après le déjeuner ! »
Charlie (se souvenant alors) : -« Oh Larry ! »
Plus tard.
Charlie (appelant) : -« Larry ! Larry ! Enfin, j’te trouve ! »
Larry : -« Je t’ai attendu ! »
Charlie : -« Désolé, j’étais entrain de bosser sur un autre truc. Je sais bien que je t’avais promis de mettre en équation tes formules. »
Larry : -« J’me suis demandé si j’avais pu me tromper d’heure, d’endroit, voir même de dimension. »
Charlie : -« Oh arrête ! Je développe une application pour le FBI et d’ailleurs, je crois que je vais avoir besoin de ton aide ! Le problème revient à définir le point d’origine de phénomènes autonomes résultants d’une dispersion semi-aléatoire ! »
Larry : -« Il me semble qu’on est très loin des trajectoires orbitales ou des trous noirs ! »
Charlie : -« Pas tant que ça non ! »
Larry : -« Est-ce que tu connais Evariste Galois, un très brillant jeune mathématicien, pas du tout dans ton genre. Il s’est attaqué aux équations les plus difficiles de son époque mais seulement voilà, il s’est fait distraire. Il s’est laissé entraîner dans la politique et dans des aventures amoureuses ! »
Charlie : -« Je vois où tu veux en venir !"
Larry : -« Et à l’âge de 20 ans, il a été tué au cours d’un duel et jamais personne ne pourra savoir tout ce qu’il aurait pu accomplir en mathématiques ! »
Charlie : -« Je suis assez bon lorsqu’il s’agit d’éviter un duel ! »
Larry : -« Ce que j’essai de te faire comprendre Charlie, c’est qu’à presque 30 ans, tu es à ton apogée en tant que mathématicien ! Beaucoup d’entre eux donne le meilleur d’eux même durant une très courte période de leur vie qui peut aller de 5 à 8 ans au mieux. Alors il ne s’agit pas seulement de moi ou de ma théorie de la super gravité. Tu as de vraies compétences qui te permettent de faire avancer la modélisation de notre réalité. Alors je te demande très sérieusement de bien réfléchir ce à quoi tu vas consacrer ce temps dont tu disposes. »
Au bureau du FBI.
Charlie (à Amita): -« la, la, la ! Regarde où tu vas ! Bonjour ! »
Don : -« Ca va aller ! »
Charlie : -« Oui, oui, oui ! »
Don : -« T’es sur ? »
Charlie : -« Pas de souci ! Bonjour ! »
Merrick : -« Bonjour ! »
Charlie : -« Amita, tu veux bien afficher le premier plan ici s’il te plait? »
Amita (à Don) : -« Bonjour ! »
Don : -« Attendez ! J’vais vous aider ! »
Amita : -« Merci ! »
Don : -« Comment ça va ? »
Amita : -« Bien, merci ! Ravie de vous revoir ! »
Charlie : -« Bien ! Les zones qui apparaissent sur le plan ont été générées par une équation ! »
Amita (gênée) : -« Non ! Attends ! N’efface rien ! »
Terry : -« Non, non, ça va ! C’est un vieux dossier ! »
Charlie (écrivant sur un tableau): -« L’équation que je vais vous écrire, dans sa forme abrégée. Elle m’a permis de déterminer l’endroit où nous sommes presque certains de mettre la main sur notre agresseur ! »
Merrick : -« J’espère que vous avez son adresse ! »
Charlie : -« J’ai son lieux de résidence approximatif. En fait, j’ai utilisé la même modélisation que celle que les physiciens emploient pour localiser les trous noirs qu’on ne peut déceler par la façon dont ils agissent sur les objets célestes allants-tour qui eux sont visibles ! »
Merrick (sceptique) : -« Bien sur ! Les trous noirs ! »
Don : -« Il s’est servi des théories du FBI sur les tueurs en série ! »
Merrick : -« Bon ! Bon d’accord ! Très bien ! Continuez votre exposé professeur ! »
Charlie : -« Amita ! Tu veux bien afficher l’agrandissement ? Le premier point déterminant dont il faut tenir compte c’est que quand le criminel choisi le lieu ou l’endroit où il laissera le corps. Il le fait de façon à ce que ce choix semble être complètement aléatoire. Il ne veut pas que vous en profitiez pour découvrir son lieu de résidence, où les endroits qu’il fréquente. »
Don : -« Très juste ! »
Charlie : -« Vous savez ce qu’on va faire ? Une petite démonstration ! Alors si vous voulez bien m’aider à reculer ce bureau et a pousser un peu celui là ! Est-ce que 5 d’entre vous ? Un, deux, trois, quatre et cinq peuvent approcher s’il vous plait ! Et vous aussi ! Vous voulez bien vous répartir au hasard s’il vous plait ? Voilà dans cet espace ! »
Terry (se prêtant au jeu) : -« On se disperse ? »
Merrick : -« Comme ça ? »
Charlie : -« Oui ! Exactement ! Vous allez voir ! Regardez où vous êtes ! Chacun d’entre vous s’est positionné exactement à égale distance de ceux qui l’entoure ! Comme si votre disposition aléatoire s’était organisée malgré vous pour obéir à une règle ! »
Terry : -« Notre répartition est uniforme ! »
Charlie : -« Il est extrêmement difficile de réaliser consciemment une dispersion aléatoire. Celui que vous chercher est comme vous. Sa dispersion obéit à une règle ! »
Terry : -« Ce qu’il a voulu éviter s’est produit contre son gré ! »
Charlie : -« C’est ça ! Ces lieux sont organisés autour d’un endroit non visible de ce plan mais déterminant dans la tête de l’agresseur. Autrement dit, sa résidence. Notre équation nous donne la probabilité qu’à chaque zone d’héberger votre meurtrier. La jaune étant la plus forte ! »
Terry : -« C’est drôle, j’avais pensé à Silver Lake ! »
Charlie : -« j’ai estimé à 87% les chances qu’il vive ici ! »
Merrick : -« C’est vrai que je n’suis pas doué en mathématiques mais tout ça n’a absolument aucun sens pour moi. »
Charlie (attrapant un ticket de jeu dans la poche de Merrick) : -« Ca a pourtant plus de sens que ce truc là ! »
Merrick : -« Si on achète pas de billets, on n’a aucune chance de gagner ! »
Charlie : -« Oh c’est sur ! Seulement les chances pour que celui-ci soit le billet gagnant sont d’une sur 41 millions. Ce qui veut dire que si vous acheter 20 billets, chaque semaine, vous gagnerez le gros lot une fois tous les 40 mille ans. »
Merrick : -« Vraiment ? »
Charlie : -« Oui ! Calcul de probabilité classique ! »
David : -« Agent Eppes ! On a trouvé la voiture ! Elle est dans un parking à l’Ouest d’Hollywood ! »
Don : -« On y va ! Test ta théorie. Vérifie si ça marche avec des affaires résolues ! Miller ! File lui des vieux dossiers pour qu’il bosse ! »
Charlie (à Merrick) : -« Vous jouez au craps ? »
Au parking en ville.
Agent : -« Agent Eppes ! Par ici ! »
Don : -« David ! Occupez-vous de la voiture ! »
David : -« Tout de suite ! »
Agent : -« Venez-voir ! »
Don : -« Qu’est-ce qu’on a ? »
Agent : -« Quelqu’un a fait le guet ici ? On n’sait si ça a un lien avec Rachel Habbot mais on a retrouvé des mégots, des canettes de soda. D’après leurs états, ils sont là depuis peu de temps ! »
Don : -« Vous avez fait une recherche d’ADN ? »
Agent : -« C’est en cours ! »
Terry : -« Pourquoi attendre ici ? Il ignorerait qu’elle tomberait en panne ! »
David : -« On n’a pas trafiqué la voiture. Les bougies sont encrassées. Panne d’allumage classique. »
Don : -« Dans quelle rue habite Karen Silber, l’infirmière ? Fountain Street non ? Quelle est son adresse déjà ? »
Terry : -« 634 Fountain Street ! »
Don : -« Appel là immédiatement ! Elle vit juste en face de ce parking. Il observait Karen Silber et là, il a entendu quelqu’un qui n’arrivait pas à démarrer, Rachel Habbot. Vue formidable ! Proie potentielle ! Mais il n’était pas là pour elle, il était à l’afflux de Karen Silber ! »
Terry : -« Elle n’est pas venue travailler et on n’sait pas où elle est ! »
Don : -« Allons-y ! »
Terry : -« Appelez des renforts ! »
Agent : -« Prévenez le central ! Vite ! »
Devant la maison de Karen Silber.
Don : -« FBI ! Karen ! »
David : -« Karen Silber ! FBI ! »
Don : -« Karen ! »
Terry : -« La fenêtre est ouverte ! »
Don : -« On entre ! On y va ! Aller !"
David : -« C’est bon ! J’inspecte les autres pièces ! »
Au bureau du FBI.
Charlie : -« Tueur en série ! Boston, 1992, le tueur habitait la zone à forte probabilité. Violeur en série ! Portland, 1983, appréhendé dans la zone à forte probabilité. »
Journaliste (à la télé) : -« Ce soir, tout le sud de la ville est sous le choc depuis la réapparition du violeur de Los Angeles, Karen Silber a été retrouvée morte chez elle … »
Merrick : -« Est-ce qu’on a mit les autres victimes sous protection ? »
Don : -« C’est fait ! »
Merrick : -« Et selon vous, il va continuer de s’en prendre à ses anciennes victimes ? »
Don : -« Non ! Il est bien trop malin ! »
Terry : -« Il est très rare qu’un violeur s’en prenne deux fois à la même personne ! »
Don : -« Il avait sans doute l’intention de la tuer dès la première fois mais elle a réussi à se défendre ! »
Terry : -« Alors il est revenu finir ce qu’il avait commencé ! »
Merrick : -« Mais ça n’nous mène nulle part ! Vous avez un plan d’action ? »
Journaliste (à la télévision) : -« Le corps sans vie de Karen Silber marqué une nouvelle fois au fer rouge par le violeur de Los Angeles ! »
Plus tard.
Don : -« Charlie a étudié 5 affaires de crimes en série. Son équation a fait mouche dans 4 d’entre elles. »
Merrick : -« Et il a fait les calculs pour ce dossier ? »
Don : -« La zone se situe autour de Silver Lake, une cinquantaine d’hommes y résident ! Si on fait vite on peut avoir leur ADN d’ici environ … »
Terry : -« 72 heures grand maximum ! »
Merrick : -« Le procureur ne fera rien sur la foi d’une équation ! Vous allez devoirs chercher l’ADN dans tout ce qu’ils jetteront ! »
Don : -« Mégots, gobelets de café, chewing-gum, tout est prévu ! »
Merrick : -« Tant mieux ! »
Don : -« Aller on y va ! »
Pendant les analyses.
Don : -« Alors ça donne quoi ? »
Plus tard.
Terry : -« Toujours rien ? »
Plus tard encore.
Don : -« On en est seulement à 16. On se secoue les gars ! Du nerf ! Du nerf ! » Et encore plus tard.
Don : -« C’n’est pas lui ! Bien ! Ca, c’est le numéro 34. Où on en est avec les autres ? Ca avance ? »
Terry : -« Les tests ADN ne se font pas tout seul ! »
David : -« Le labo a besoin de 24 heures ! »
Don : -« Pourtant il est là, quelque part ! Tout comme sa prochaine victime ! »
Chez les Eppes.
Allan : -« Alors ! Tu m’l’as présente ta p’tite amie ? »
Charlie : -« C’n’est pas la première fois que tu la vois et c’n’est pas ma petite amie. Je suis son directeur de thèse ! »
Allan : -« Ah ! Ce qui implique que tu ne dois pas sortir avec elle ! »
Charlie : -« Oui, c’est ça ! C’est contraire au règlement ! »
Allan : -« Oublie le règlement ! Qu’est-ce qui compte le plus : étudier ou aimer ? J’espère qu’aucun règlement n’empêche le père de son directeur de thèse de l’inviter à dîner ? »
Charlie : -« Bien sur que non ! Vas-y te gêne pas ! »
Amita : -« Merci ! »
Allan : -« De rien ! »
Amita : -« Je suis déjà promise à un homme monsieur Eppes ! »
Allan : -« Quoi ! »
Amita : -« Mes parents ont arrangé mon mariage avec un ami de la famille. Un charmant banquier de Goa ! »
Charlie : -« Vraiment ! Tu vas te marier ! »
Amita : -« Ca va pas non ! Il est insupportable ! »
Allan : -« Alors ? »
Charlie : -« Arrête un peu de nous tourner autour comme ça ! On a encore beaucoup de travail ! »
Allan : -« J’croyais qu’t’avais résolu le problème de ton frère ! »
Charlie : -« Plus c’est complexe et plus on doit tout revérifier ! »
Allan : -« Ton frère et toi avez quelque chose en commun ! Dans certains domaines vous êtes extrêmement rigoureux et d’en d’autres, vous êtes complètement dépassés »
Au bureau du FBI.
Don (au téléphone): -« Bien ! Non, non, ça ne m’éclaire pas du tout, je … j’entends rien, une seconde, … »
Charlie : -« Don ! Y’a un problème avec … »
Don (toujours au téléphone): -« Quinze minutes suffisent à nous le faire rater et nous coller une nouvelle victime sur les bras. Peut-on avoir au moins les résultats des tests ADN ? »
Charlie : -« Don ! »
Don (au téléphone) : -« Oui … Ca nous aiderai beaucoup … merci ! (à son frère) Tu as bien dit qu’on avait un problème ? »
Charlie : -« J’ai fait un test pour vérifier la validité de la théorie. J’ai reprit la démonstration à l’envers comme quand on revoit un film en commençant par la fin. En partant de la zone a forte probabilité, on doit trouver les emplacements des viols ! Ca ne fonctionne pas ! »
Don : -« On a 40 de nos agents qui bossent la dessus depuis 2 jours et tu m’annonces que tu t’es trompé ! »
Charlie : -« J’me suis pas trompé ! Ce sont tes données qui ne collent pas ! »
Don : -« Tous ce qu’il y a dans ce dossier a été vérifié et revérifié ! »
Charlie : -« C’qui colle pas, c’est l’emplacement de la douzième agression. De deux choses l’une, soit c’est vous qui avez mal compris ou alors c’est elle qui a menti ! »
Don : -« Comment tu peux dire ça ? »
Charlie : -« Parce que c’est évident ! Tous les lieux d’agression obéissent à la même loi de répartition sauf l’endroit où Karen Silber a été agressée pour la première fois, c’est en dehors de la zone définie par les autres emplacements ! Y’a qu’à regarder les chiffres ! Tu vois ! 86%, 75%, 81% et là, seulement 2%, c’n’est pas normal ! »
Don : -« Elle nous cachait quelque chose, c’est possible que ce soit ça ! »
Charlie : -« Les chiffres ne mentent pas ! »
A l’hôpital.
Don : -« Pourquoi aurait-elle menti sur le lieux de son agression ? »
Infirmière : -« Elle revoyait son ex-petit-ami. Elle avait promis à son fiancé de ne plus le revoir … mais en réalité, ils étaient restés … comment dire …en contact ! »
Terry : -« Donc si le violeur l’a agressé près de chez son ex …"
Don : -« Elle a menti de peur que son fiancé ne découvre où elle se trouve ! IL nous faut l’adresse de cet ex-petit-ami ! »
Infirmière : -« D’accord !"
Plus tard au téléphone.
Don : -« Charlie ! J’ai un nouvel emplacement pour le viol de Karen. Probablement à Los Félis entre Hill Hurst et Franklin."
Charlie : -« Super ! Je refais les calculs ce qui devrait délimiter une zone mieux définie."
Au bureau du FBI.
Don : -« Oh là ! Doucement ! Doucement ! Qu’est-ce qui se passe ? »
David : -« On a eu les derniers résultats. Sur les 52 hommes vivants dans la zone, aucun ADN ne correspond ! »
Don : -« Attendez … »
Terry : -« Karen Silber nous a menti sur le lieu de son agression ! »
Don : -« On vient de le découvrir et on sait où ça s’est passé. Charlie est entrain d’établir la nouvelle zone. Il nous l’envoie ! (décroche son téléphone qui sonnait) Oui Charlie ! »
Charlie : -« Cette fois ça colle ! Le nouvel emplacement correspond. J’ai une nouvelle zone plus fiable de 87 à 97%. »
Don : -« D’accord ! Vas-y on t’écoute ! »
Charlie (à Amita) : -« Il veut la zone ! »
Amita : -« Ipérionne entre Melrose et Delmarre ! »
Charlie : -« Ipérionne au départ de Melrose jusqu’à Delmarre ! »
Don : -« Ipérionne entre Melrose et Delmarre ! »
Charlie : -« Maratonne entre Lucille et Robinson ! »
Don : -« Maratonne entre Lucille et Robinson ! »
Charlie : -« Robinson entre Maratonne et Winslow ! »
Don : -« Robinson entre Maratonne et Winslow et je suis Winslow au départ de edgcliff jusqu’à MitchellTorenna, c’est ça ? »
Charlie : -« Avec de meilleurs données, j’ai affiné mes calculs et délimité une zone d’à peine 20 résidents. Et comme ça, ça va te permettre de rentabiliser au mieux les forces réparties dans la zone à forte probabilité et … »
Don : -« Charlie ! Tu nous donnes la même zone en plus petit ! »
Charlie : -« C’est ça donc encore plus précise ! »
Don : -« On a déjà testé l’ADN de tous les résidents ! »
Charlie : -« Quoi ! Ca n’peut pas ! Non, c’est … il doit … Vous êtes surement passé à côté. Ou alors … oui … ou alors … vous avez testé celui qu’il ne fallait pas … ou … non, il vit dans cette zone et vous l’avez pas encore trouvé ! »
Don : -« Tu entends c’que j’te dis ! On a testé tous les résidents males à l’intérieur de la zone ! »
Charlie : -« Donc ça veut dire que vous l’avez manqué ! »
Don : -« Tu nous as bien dit qu’on avait un taux de probabilité de … »
Charlie : -« 96% ! Tu sais c’que ça représente ? J’ai modélisé des théories microsinétiques avec moins que ça ! »
Don : -« Ouai mais là, ça ne donne rien ! Rien du tout ! Navré Charlie ! »
Au bureau de Charlie.
Amita : -« Charlie (temps de silence) : -« Si on allait prendre l’air ? Je t’offre un café … Charlie ! »
Charlie : -« Tu n’vois pas que je réfléchis ! »
Au bureau du FBI.
Don : -« Ca y est ! Il vient de me retirer l’affaire ! »
Terry : -« Pourtant si quelqu’un était de taille à la résoudre, c’était bien toi ! »
Don : -« Peut-être mais je n’ai rien trouvé ! »
Terry : -« Tu as fait tout c’que tu pouvais Don ! Toutes les pistes qu’on a suivi n’ont rien données ! »
Don : -« Ouai et j’ai dois aller informer Dewinter, c’est lui qui reprend le dossier ! »
Terry : -« J’vais le faire ! »
Don : -« Merci ! »
Dans un cybercafé, jeux.
Charlie : -« Larry ! Il y a un truc qui cloche et j’n’arrive pas à trouver quoi ! Ca m’fait perdre tous mes moyens »
Larry : -« Non sans blague ! Aurais-tu essayé de résoudre un problème de comportement humain par une équation qui t’explose en pleine tête ? »
Charlie : -« C’est à peu près ça ! »
Larry : -« Je vois ! Ecoute-moi bien mon cher Charles. Tu es un mathématicien donc tu recherches avant tout la solution élégante. Le comportement est à peu près tout c’qu’on veut sauf élégant … Tu vois notre univers aussi regorge de toutes sortes de bizarrerie imprévisibles et inouïes. Alors tu devrais peut être formuler une équation qui serait … disons … moins élégante, plus complexe, moins précises, plus descriptives. Elle sera sans doute moins belle mais certainement bien plus probante … Et tu sais … quand on travaille sur le comportement humain, on n’échappe pas à la souffrance ni à la déception alors demande-toi si ça en vaut vraiment la peine ! »
Chez les Eppes.
Charlie : -« C’est dingue, j’n’arrive pas à trouver l’erreur ! »
Don : -« Qu’est-ce qu’on a raté ? C’est quoi le problème ? Et comment faire pour le résoudre ? Parce qu’il faut le résoudre ! »
Charlie : -« On doit retenter le coup ! »
Don : -« Non ! »
Charlie : -« Au moins une fois ! »
Don : -« Non Charlie ! C’est terminé ! »
Charlie : -« Bon, je sais que ce n’sera pas facile de convaincre ta hiérarchie mais on lâcha pas à la première tentative … »
Don : -« Charlie ! »
Charlie : -« Qui dit nouvelle méthode de calcul dit nouvelle enquête ! »
Don : -« Charlie ! Charlie ! On m’a retiré l’affaire ! C’est fini ! »
Charlie : -« Pourquoi ? »
Don : -« Parce mon supérieur à jugé qu’il fallait changer d’approche ! »
Allan : -« Et si c’n’était pas les maths le problème ! »
Charlie : -« Qu’est-ce que tu entends par là ? »
Allan : -« Et bien, tu dis que tu n’arrives pas à trouver l’erreur, c’est bien ça ? Alors c’est peut être pas une erreur mathématique ! »
Charlie : -« Qu’est-ce que tu veux que ce soit ? »
Don : -« Attends il a peut être raison ! Le truc de l’arroseur, c’est totalement cohérant ! Qu’on puisse remonter des lieux des crimes jusqu’au domicile du criminel c’est parfaitement cohérant ! Mais peut-être qu’on n’a pas appréhendé le tueur dans sa globalité. »
Charlie : -« C'est-à-dire que je devrais tenir compte de ses activités non criminelles ? »
Don : -« Je sais pas ais il fait peut-être pas tenir compte uniquement de l’endroit où il vit. Regarde ! Si tu appliques l’équation à moi, tu n’trouves pas mon appartement parce que j’y suis très peu, c’est dans mon bureau que je passe ma vie ! »
Charlie : -« Ce qui veut dire qu’il y a deux points d’origine ! Son domicile et son lieu de travail ! »
Don : -« Exactement ! »
Charlie : -« Je peux développer une équation à deux zones de forte probabilité. Comment n’y ai-je pas pensé avant ? Don ! »
Don : -« Ah non c’est … »
Charlie : -« Papa ! Très brillante théorie ! »
Au bureau du FBI.
Charlie : -« La nouvelle équation par de la nouvelle répartition des crimes pour retrouver leurs deux origines, donc deux zones à fortes probabilités aux caractéristiques différentes. »
Don : -« D’accord ! »
Charlie : -« On a toujours l’ancienne zone, dans un quartier résidentiel, et la nouvelle, dans une zone industrielle ! »
Don : -« Domicile et lieu de travail. Domicile, rien. Ce serait bien d’avoir un agrandissement de l’autre. »
Charlie : -« Il arrive ! Théoriquement, si tu trouves ton criminel dans cette zone, celle du lieu de travail, il devrait y avoir un lien avec l’ancienne ! »
Don : -« Assez de théorie, on passe à la pratique (au téléphone) Ici, l’agent Eppes du bureau de Los Angeles ! Lancez une recherche sur les entreprises de la zone industrielle Vernon à Los Angeles en Californie. »
Plus tard.
Don : -« Laurence Daughtery, Bruce Dorr, Brian Callahan, Peter Carlucci. (A des agents qui arrivent) A salut les gars, regardez ça, on a défini une nouvelle zone. »
Charlie : -« Qui complète la première ! »
Don : -« J’ai la liste de tous les employés de la nouvelle zone aux fichiers du FBI et concernant les délinquants sexuels. Ca se limite à 8 hommes ! Adam Klanzani, 77 ans, trop vieux ! John Darstaff, pédophile, rien à voir ! Victor Tommani, sorti de prison y a à peine 2 mois ! A ça c’est mieux ! »
Charlie : -« Tu l’as trouvé ? »
Don : -« Roland Haldane, il a une entreprise de location de matériels pour les soirées. Arrêté pour tentative de viol il y a 12 ans. »
Terry : -« Bonjour tous le monde ! »
Don : -« Bonjour Terry ! Attention, on tient peut-être quelque chose ! Miller ! »
Miller : -« Ouai ! »
Terry : -« Qu’est-ce que vous faites ? »
Don : -« Tu vas aller faire un tour chez lui ! On y va les gars, j’t’expliquerai en route ! »
Terry : -« J’peux savoir c’qui se passe ! »
Don : -« On s’bouge les gars ! Aller ! »
Entrepôt en ville.
Terry (raccrochant son téléphone) : -« Le suspect n’est pas rentré chez lui ! »
Don : -« Ca doit être sa camionnette ! (sortit de la voiture) Terry ! Vois si tu peux trouver quelque chose ! »
Après avoir frappé à une porte.
Homme : -« Une seconde ! »
Don : -« Haldane ? »
Homme : -« Ouai c’est moi ! »
Don : -« Agent fédéral Eppes ! Voici l’agent fédéral Sinclair ! Nous effectuons un complément d’enquête ! On peut entrer ? »
Haldane : -« Bien sûr ! Entrez ! (après un moment) Trafic de dvd pirates dans l’un des entrepôts de la zone, vous les fédéraux, vous n’rigolez pas avec ça !»
Don : -« Euh non ! Pas trop ! Vous faites la cuisine ? »
Haldane : -« J’suis aussi traiteur à l’occasion ! »
Don : -« Tout seul ? »
Haldane : -« J’n’ai pas d’employé, c’est moi qui fait tout … C’est pour la crème brûlée ! »
Plus tard !
Don : -« David ! Attention … Lâchez ce couteau immédiatement où je tire … Lâchez ce couteau … Lâchez-le … Lâchez c’couteau … Arrêtez … Lâchez-le»
Terry (ayant trouvé la victime suffoquant) : -« Chut ! Chut ! Chut ! Aller c’est fini ! C’est fini maintenant ! (au téléphone) Une ambulance s’il vous plait ! »
Don (hurlant) : -« Terry ! »
Terry : -« Don ! »
Don : -« Terry ! »
Terry : -« Don ! On est de ce côté ! Elle est en vie, j’viens d’appeler une ambulance, elle arrive !»
Don : -« Tu n’as rien ? »
Terry : -« Tout va bien ? »
Don : -« Ouai, ça va ! (A David) et toi, ça va ? »
David : -« Ouai … J’vous remercie ! »
Don : -« De rien ! »
A l’extérieur.
Don : -« On ignore depuis combien de temps il la détenait. On en saura plus d’ici quelques heures ! (voyant son frère arriver) Eh Charlie ! »
Terry : -« Je reste avec la victime ! »
Don : -« Ah ! Viens voir ! Y’a un truc qu’il faut que tu vois ! Haldane habite à Century City mais il a déménagé il y a seulement 3 semaines et regarde où il habitait ! »
Charlie : -« A Silver Lake ! »
Don : -« C’est pour ça qu’on l’a pas trouvé dans l’ancienne zone ! »
Charlie : -« Il y vivait avant de déménager ! »
Don : -« Elle était génial ton équation Charlie … On y va ! »
Charlie : -« Tout est une histoire de chiffre ! »