Dans le jardin des Eppes
Charlie : Les braqueurs de banque ont leur habitudes...une fois qu'ils ont une méthode qui fonctionne, ils s'y tiennent...le jour, l'armement, le déguisement, la zone d'action resteront encore et toujours les mêmes. Tout comme ces poissons, si on y consacre le temps qu'il faut, on peut établir un modèle de comportement pour chacun d'entre eux.
Larry : Vous, les mathématiciens, vous adorez établir ce genre de modèle, n'est-ce pas ? Tu as réussit à tirer quelque chose de tous ces braquages de banques à répétition ?
Charlie : Une équation...pour le FBI qui prédit où et quand les braqueurs en question vont remettre ça. J'ai dit à mon frère que c'était pour aujourd'hui.
Devant la Arroyd Séco Banque
Don à la radio : Curtis ? T'as quelque chose ?
Curtis à la radio: Rien du tout.
Don à la radio : Keith ?
Keith à la radio : Rien.
Dans le jardin des Eppes
Charlie: A l'un de ces deux endroits...ils ont dévalisés 16 banques en 8 mois, le FBI les a surnommés "les gentlemen cambrioleurs" car ils sont polis et très gentils, ils n'ont pas d'arme et ne menacent personne. Ils disent "s'il vous plait", "merci" et tiennent même la porte aux autres clients de la banque. En utilisant à la fois les probabilités, la modélisation et l'analyse statistique, j'ai déterminé le lieu de la prochaine attaque de banque.
Devant la Central Los Angeles saving Banque
David à la radio à la terrasse d'un café : Il est 13h30, si ils se pointent dans le créneau horaire que Charlie à prévu ce serait vraiment incroyable.
Terry dans la voiture à la radio : Tu m'étonnes !
Don devant l'autre banque à la radio : Vous voulez de l'incroyable ? A l'université, je jouais au base-ball. Charlie devinait le nombre de mes foulées selon ma position.
Dans le jardin des Eppes
Larry : Charles, je ne doute pas de ta capacité à prévoir les mouvements des poissons et des hommes...mais j'aimerai faire un petit réajustement...comme ça...entre collègues.
Charlie : Je t'écoute
Larry : Ne jamais confondre la capacité à faire des prévisions avec le pouvoir de tout contrôler.
Charlie : Je crois que je connais la différence.
Larry : Ou entre être jeune et brillant et être imbu de soi-même.
Charlie : Réfléchi une seconde, ces gentlemen cambrioleurs ou dieu sait quoi ignorent ce qui peux leur arriver...mon équation le sait.
Devant la Central Los Angeles Banque
David à la radio : Cible en vue.
Don à la radio : Tu peux les identifier ?
David à la radio : Deux hommes de race blanche, la quarantaine, lunettes noires et casquette.
Don à la radio : J'arrive...tout le monde en place...allez, allez, allez.
David à la radio : Equipe 2, Baker, tu les as ?
Baker dans la banque à la radio : Je les ai.
Terry à la radio : Equipe 3 ?
Equipe 3 à la radio : On arrive.
David à la radio : Tout le monde sait ce qu'il a à faire.
Baker dans la banque à la radio : L'individu n°1 demande à un employé de lui remettre la caisse...ils se dirigent vers la sortie.
Don à la radio, conduisant vers la banque : David ? T'en es où ?
David à la radio : Ils vont sortir, on doit intervenir!
Don à la radio : Allez-y !
Terry : FBI !
David : FBI !
Agent Mc Night : FBI !
Coups de feu, l'agent Mc Night est touché.
Terry à la radio : David ? Combien de tireurs ?
Don à la radio : Toutes les unités...mais qu'est-ce qui se passe ?
Terry à la radio : Ils ont ouverts le feu, il y a plusieurs tireurs...un agent a été touché...
Générique de début
Devant la banque
Don aux passants: Couchez-vous...à terre... ne restez pas là.
Baker dans la banque : Reculez, reculez!
Don : Reculez !
Don à Terry : Ca va ?...Couvres-moi !
Don à David : Où on en est ?
David : Un agent a été touché.
Don : Je vais essayer de le ramener...tu me couvres avec ça, d'accord ?
David : D'accord ! Une seconde.
Don lançe son arme à David.
Dans la cuisine des Eppes
Voix off à la télé : ...Nous sommes en direct du centre de Los Angeles...
Larry : J'ai aussi une jeune chercheuse qui a un petit peu de mal avec les références d'un article alors si tu pouvais me recommander un ou deux étudiants.
Charlie : Une petite seconde...je veux en savoir plus, ta chercheuse, c'est la rousse, celle qui vient en patins à roulettes.
Larry : Oui, c'est elle, une théoricienne extrêmement brillante...
Charlie : Laisses tomber les étudiants, je m'en occupe.
Voix off à la télévision : ...plusieurs passants ont été blessés au cours de cette fusillade qui oppose les agents fédéraux et les auteurs présumés du cambriolage...je distingue actuellement plusieurs personnes couchées sur le sol...
Charlie quitte la cuisine en courant.
Devant la banque
Don à David : T'es prêt ?
David : Fonces !
Don met l'agent blessé à l'abri...fait signe aux autres qu'il est mort.
Don : Ils couvrent leur retraite...attention! Terry! C'est bon...prêt...on y va !
David tue un homme
Don au braqueur : Les mains en l'air ! Vite ! J'ai dit les mains en l'air !
Terry au braqueur : On ne bouge plus, pas un geste.
Don au braqueur: La radio pose la à terre ! Poses cette radio !
Explosion d'une voiture, le suspect en profite pour s'enfuir.
Don à la radio : A toutes les unités, suspects en fuite à bord d'une berline grise imma... Quoi? Ils sont sur notre fréquence, ils piratent notre système, ils font de fausses annonces.
Voix off à la radio : ...appel d'urgence, demande de renfort immédiat...
Don à la radio : Sécurisez le périmètre...
Voyant un suspect s'enfuir.
Don : Il est parti par là, allez, allez !
Don et Terry courent à la poursuite d'un suspect, ils passent à côté du cadavre d'un homme qui a été égorgé. Une bagarre éclate entre le suspect et Don, le suspect prend l'arme de Don et lui tire dessus blessant Don au bras, Terry tire sur le suspect qui s'enfuit en faisant tomber une étagère sur Don.
Terry : Don, ça va ?
Don : Il a pris mon arme...de ce côté.
Terry : Tu n'as rien ?
Don : De ce côté, je te dis...où il est passé, comment on a pu le rater.
Don et Terry trouve une sorte de bout de plastique par terre.
Charlie arrive sur les lieux du braquage.
Officier à Terry : On a vérifié les identités de toutes les personnes présentent sur les lieux dès que le périmètre a été bouclé, ils ont certainement du filer avant...
Agent à Charlie : Arrêtez, Monsieur, vous ne pouvez pas...
Terry : Si, si, c'est bon, vous pouvez laisser passer.
Agent : Bon, allez-y.
Charlie avance au milieu des débris de verre, des douilles, des gens blessés...
Terry : Charlie?...Charlie?...Charlie?
Charlie : Où est Don?
Terry : Il est là-bas
Terry et Charlie arrivent près de l'ambulance où Don fait soigner son bras.
Terry à Don : Ca va ?
Don : Ca va...Charlie, qu'est-ce que tu fais là...c'est rien, je t'assure, tout va bien.
Charlie : Ils n'étaient pas violents, ils opéraient seulement à deux, 16 cambriolages du même type et maintenant...
Don : D'abord, jamais personne n'avait essayé de les arrêter jusqu'à présent... et ensuite, ils n'étaient pas seuls, ils avaient 4 hommes en renfort.
Terry : D'accord, mais on ne pouvait pas le savoir avant d'intervenir.
Ambulancier : C'est bon vous pouvez y aller.
Don : Surtout pas un mot de tout ça à papa...Charlie ? Tu ne dis rien à papa ! Je m'en occupe, d'accord...je compte sur toi.
Dans les bureaux du FBI
Don: "Les gentlemen cambrioleurs" ! tu parles, ces mecs là étaient préparés comme pour une guerre.
David : On est en train de visionner les bandes de vidéo-surveillance des autres braquages pour voir si les mêmes complices étaient sur les lieux des précédentes attaques.
Don : Pour moi, il ne fait aucun doute que les autres ont toujours été là pour couvrir leur fuite...
Terry : Prêts à tuer sans hésitations.
Don : D'après ce que j'ai compris, durant ces cinq dernières années, ce bureau n'a perdu qu'un agent dans une fusillade...Les parents de Mc Night arrivent de Denver ce soir...j'irai les voir à leur hôtel, j'ai pas la moindre idée de ce qu'on doit dire à des parents dont le fils a été tué...Bon, allez, David, qu'est-ce qu'on a ?
David : On pense que leur groupe est constitué d'au moins 6 individus. D'après leur armement, l'usage qu'ils font des explosifs, des faux appels radio, tout les hommes qui sont à l'extérieur sont très expérimentés et surentrainés.
Terry : Le tireur abattu par David avait son permis sur lui...Malcom Stapelton, 36 ans, concepteur de jeux vidéo.
David : Comment un type sans casier peut finir en face d'agents fédéraux avec un fusil à pompe?
Don : C'est la question qu'on doit se poser, on doit en apprendre un peu plus sur lui, c'est la première chose à faire.
Terry : Je me mets au travail.
Don : On peut supposer qu'avec une telle préparation, ils n'hésiteront pas à attaquer une autre banque. De même, si on cherche ailleurs, l'équation de Charlie reste notre meilleure piste.
Terry : Il avait prévu l'attaque d'aujourd'hui, il devrait réussir à prévoir la prochaine.
Au bureau du FBI, devant le tableau rempli d'équations
Don : Charlie ? Tu as entendu ce que je viens de dire ?
Charlie : Je réfléchi...Tu comprends (Charlie se racle la gorge) On se retrouve face à des données complètement différentes, donc mon hypothèse de départ n'est plus valable.
Terry : Non, même incomplète, elle reste bonne, elle nous a permis de prévoir l'attaque d'aujourd'hui.
Charlie : Oui! Mais de nouveaux facteurs sont à prendre en compte. Mon équation concernait deux hommes sans armes. Ces données sont fausses, donc nos hypothèses sont éronées.
Don : Bon! Très bien, alors tu prends les nouveaux facteurs et tu élabores une nouvelle équation!
Charlie : Tu crois peut-être que c'est facile, mais ça ne l'est pas...parce qu'il y a un autre facteur dont on doit tenir compte.
Don : Quoi comme facteur ?
Charlie : Le principe d'incertitude de Heisenberg. Heisenberg a remarqué que le fait d'observer une situation a une incidence sur le fait observé...en d'autres termes, on change ce qu'on regarde...Comme par exemple quand on observe un électron, on ne peut réaliser aucune mesure sans modifier sa trajectoire même de façon infime. Tout acte d'observation implique une interaction entre ces formes d'énergie, comme la lumière...c'est ce qui modifie la nature de l'électron en modifiant sa trajectoire...
Don : Oh là! Tu sais, j'ai jamais été calé en physique, alors dis-moi seulement ce que ça change pour notre affaire.
Charlie : Don, tu as observé les cambrioleurs, ils le savent, ça va modifier leur comportement.
Terry : Soit, ils vont changer de stratégie, mais on reprend pas tout à zéro, on sait suffisamment de chose sur eux pour envisager des solutions.
Charlie : Oui, sûrement...mais, je ne peux pas vous aider...j'en suis incapable...
Terry : Tout va bien Charlie ?
Charlie grimaçant en se tenant le ventre.
Charlie : C'est rien, c'est mon estomac qui me joue des tours.
Terry : Ca arrive à des tas d'entre nous un jour comme aujourd'hui.
Charlie : Ah bon! Pourtant, j'étais le seul à vomir mes tripes tout à l'heure.
Don : Oh !Viens voir mon pt'it frère!...Regardes-moi Charlie...c'est vrai...ce que tu as vu aujourd'hui était horrible...je sais ce que tu endures, il faut du temps pour évacuer tout ça...alors, voilà ce que tu vas faire...Je veux que tu rentres à la maison...
Charlie tente d'effacer une partie de son équation au tableau, mais Don lui prend le bras.
Don : Non! Non! Donnes-moi ça Charlie. Rentres à la maison et repose-toi...Allez, file, tu nous appelle quand tu as trouvé quelque chose.
Charlie sort doucement.
Terry : Surtout, tu n'hésites pas si tu as besoin de parler à quelqu'un.
Don : Charlie ?
Charlie se retourne.
Don : Je compte sur toi, frangin.
Charlie s'en va.
Couloirs des bureaux du FBI
Agent 1 : Y'a du nouveau, regardez
L'agent montre un résultat à Don.
Don : L'explosif est du C4, creusez de ce côté là.
L'agent repart.
Don à Terry: Ca donne quoi les faux appels radio ?
Terry : Ils étaient deux avec des portables et des brouilleurs, on fait des empreintes vocales.
Don à Agent 2 : On a trouvé des similitudes avec d'autres attaques de banques ?
Agent 2 : Non, il n'y a pas de similitudes.
Don : Il va falloir vérifier aussi les fourgons blindés, les bijouteries, les galeries d'art...ils ont bien pu commencer par ça avant de se tourner vers les banques...va falloir aussi que je me tape tous les fichiers...
Terry : T'as vu sa tête ?
Don : Oui, comme je te vois.
Expert scientifique : Agent Eppes, la pièce à conviction que vous avez trouvé, on sait ce que c'est.
Don : Excellent.
Au labo
Expert : Il s'agit d'un masque ultra-fin en plastique qui s'enlève en une seconde et qu'ensuite on chiffonne et qu'on jette.
Don : Je vois...un micro-masque, la CIA en utilise pour ses opérations d'infiltration.
Terry : Ce qui explique de quelle façon il s'est volatilisé.
Expert : Ca modifie la forme du visage, du nez, ça rend méconnaissable.
Don : Plus la peine d'éplucher les fichiers.
Terry : Je me charge de trouver d'où il provient;
Don à l'expert : Merci.
Expert : Je vous en prie.
Dans le garage de la maison des Eppes
Charlie débarrasse le garage encombré et installe des tableaux noirs un peu partout où il écrit fébrilement des équations.
Larry : Charles ? Charles, euh, je suis passé à la fac et Amita m'a dit qu'on ne te verrai pas sur le campus demain...alors, tu te souviens sûrement que tu fais une intervention dans mon séminaire de maîtrise...
Charlie : Larry, je suis en plein dans l'élaboration d'une formulation cohérente, alors ce n'est vraiment pas le meilleur moment pour me lancer dans une conversation avec qui que ce soit, c'est pas contre toi...
Larry : Non ! Non, ne crains rien, mais comme Amita a dit que tu avais dis que tu ne remettrai pas les pieds en cours avant quelques temps...je me disais que étant donné ton emploi du temps et comme les partiels approchent, ça me paraissait quelque peu irréaliste, si ce n'est...disons...totalement impossible.
Charlie : Peut-être, mais je suis sur le point de changer de niveau et donc je dois absolument développer ces algorithmes tant que je sais où je vais.
Devant la maison des Eppes
Don rentre à son tour, son père sort à sa rencontre.
Alan : Donnie!
Don : Bonsoir papa !
Alan : Tout va bien ?
Don : Oui, je te remercie, ça va.
Alan prend son fils par le bras où il a été blessé et Don a un mouvement de recul.
Don : Attention ! Ouh là ! C'est rien, j'ai un peu mal au bras, rien de grave, juste une éraflure.
Alan : Et d'où elle vient cette éraflure ?
Don : Et bien, d'une balle si tu veux le savoir !
Alan : D'une balle !
Don : S'il te plait, écoutes-moi, détends-toi, tout va bien, on a fait une intervention qui a mal tournée, on a perdu un agent, d'accord, trois autres personnes sont mortes...tu sais où est Charlie ?
Alan : Il est dans le garage avec Larry, il est boulversé, maintenant je comprend pourquoi.
Don : Mais qu'est-ce qu'il fait dans le garage?
Alan : Il bosse sur son problème, tu sais bien.
Don : Non.
Alan : Son problème sans solution !
Don : Son "p" est égal à "np"?
Alan : Mais oui! C'est ça.
Don entrant dans la maison : Mais, c'est pas vrai !
Alan : Mais où est-ce que tu vas .
Don : Il faut que je lui parle, j'ai besoin d'une équation.
Alan : Attention!
Dans le garage
Larry : Ce problème a toujours été considéré comme insoluble.
Charlie : Les personnes qui ne sont pas parvenues à le résoudre peuvent le penser, mais comme nous le savons tous, le principe du jeu du démineur est un problême de type "np complet" donc, je suis persuadé qu'on peut trouver la réponse.
Don : Quand tu parles du jeu du démineur, c'est celui sur ordinateur ?
Charlie : C'est ça ! Mais, si on me parle tout le temps, je vais perdre le fil de mon raisonnement alors maintenant, on se tait, on ne discute plus parce que je dois continuer à ...à approfondir mes recherches en ce qui concerne cette ligne de sommets adjacents...
Don : Ne fais pas ça ! Je t'en supplie! Charlie!
Charlie : Faire quoi ? Hein! Continue ! Vas-y ! Dis-moi un peu ce que je fais ! Comment tu peux savoir ce que je fais?
Don : Détrompes-toi, je le sais très bien...en revanche, en ce qui te concerne, j'en doute.
Larry s'éclipsant : Parfait, je crois que je vais aller contempler le bassin de poissons rouges.
Don : Charlie, tu nous as aidé à coincer ces types déjà une fois, tu peux le refaire...s'il te plait.
Charlie : Pour que cette fois, ils te descendent ?
Don : Mais non! Ecoutes, je suis très touché que tu t'inquiètes pour moi, mais ça n'arrivera pas...
Charlie : Statistiquement, tu es un homme mort ! Tu comprends ce que ça veut dire, un type t'as mis en joug avec son flingue et il a tiré, le fait que tu ai survécu est une anomalie qui a de fortes chances d'être rectifiée si vous vous revoyez...
Don : Ecoutes-moi, nous avons très peu d'indices, alors si toi tu peux prévoir si ces types vont s'en prendre à une autre banque, ce sera notre seule chance !
Charlie : Mais, tu dois essayer de comprendre...que parfois...je ne choisi pas sur quoi je travaille, je ne suis pas un cheminement de pensée juste parce que je veux le suivre...ou...parce que c'est nécessaire...je dois travailler sur ce que...sur ce que j'ai dans la tête...et aujourd'hui, c'est ça que j'ai dans la tête.
Charlie continue sans relâche d'écrire sur ses tableaux.
Dans les bureaux du FBI
Terry : Voici le permis de conduire que l'homme abattu par David avait sur lui, celui de Malcom Stapelton, d'accord.
Don prenant le permis : Et alors ?
Terry : Voici la copie du permis de Stapelton qu'on vient de recevoir.
Don : Donc, si le permis du braqueurs était faux qui est-il ?
Terry désignant le permis original : Les voisins ont formellement identifié ce Stapelton...si on allait faire un tour à son ancienne adresse ?
Don : Ouais ! Excellente idée !
Terry : Allons-y
Terry et Don prennent leurs affaires.
Terry : Au fait, comment va Charlie ?
Don : Je sais pas trop, il bosse sur une très célèbre équation insoluble, ce qui n'est pas vraiment bon signe...
Terry : C'est toujours mieux que l'alcool ou les clubs de striptiseuses.
Don : Très juste.
Dans l'immeuble de Malcom Stapelton
Terry à une voisine : Vous êtes sûre que ce n'est pas Malcom Stapelton ?
Terry présente une photo du braqueur qui a été tué.
Voisine : Certaine, ça c'est le frère de Malcom, qu'est-ce qui lui est arrivé?
Don : Il a été impliqué dans un accident, son frère, il s'appelle comment ?
Voisine : Bill...Stapelton, il est venu il y a quelques mois, me dire que Malcom avait refait sa vie et qu'il ne reviendrait pas.
Terry : Est-ce que Malcom vous avait parlé de son frère, ou évoqué son besoin de changer de vie?
Voisine : Non ! Il a même pas dit "au revoir"
Don : Parfait, merci Madame.
Terry : Merci.
La voisine referme la porte, Terry et Don ressortent de l'immeuble.
Terry : Donc, notre homme serait le frère d'un type qui est fils unique?
Don : C'est ça !
Terry : Par où on commence ?
Don : Je me dis que si Malcom n'a pas dit au revoir, c'est peut-être qu'il n'est pas parti ?
Terry : Allons voir le gardien.
Dans les sous-sols de l'immeuble
Don s'approchant d'une cloison : D'après le gardien, des ouvriers sont venus faire des travaux que le propriétaire n'a jamais demandé...Terry ? Regardes-cette cloison...elle a l'air comme neuve.
Ils percent un trou dans la cloison.
Don : Bon, je vais regarder...Oh! T'as vu ça ?
Terry braquant sa torche sur une forme emballée dans du plastique : On dirait qu'on a retrouvé Malcom Stapelton.
Au bureau du FBI
Don à David : On a retrouvé un cadavre dont les empreintes sont celles de Malcom Stapelton...
Terry : L'homme que tu as abattu a tué Stapelton et a volé son identité.
David : Bien, j'aimerais entendre le rapport du médecin légiste.
Don : On y va.
A la morgue
Légiste : Malcom Stapelton s'est vidé de tout son sang après qu'on lui a tranché la carotide, le tueur savait ce qu'il faisait...
Don examinant les photos de la blessure : Comment ça ?
Légiste : Il se trouve que la plupart des gens ignorent comment, on tranche une gorge, ils basculent la tête en arrière ( le médecin joint le geste à la parole) mais, dans cette position, la trachée protège les vaisseaux sanguins les plus importants, si on tire la tête sur le côté, les artères sont exposées, l'entaille a été faite de haut en bas par l'agresseur, ce qui diminue le risque d'éclaboussures...l'arme du crime est une lame de couteau extrèmement fine et très aiguisée.
David : Le tueur aurait une formation médicale ?
Légiste : Plutôt une expérience du combat, je dirais.
Don : L'une des victimes du braquage, celle de la chaufferie, avait la gorge tranchée exactement comme ça.
Légiste : Oui, la blessure est presque similaire, mais il y a autre chose...regardez...(le légiste montre de nouvelles photos)...des brûlures à l'électricité, cet homme a été torturé avant d'être assassiné.
Don : Ce sont des tueurs efficaces, des tortionnaires et ils savent coordonner leur retraite.
David : Ce serait des militaires ?
Don : Voir des membres des forces spéciales.
Le téléphone de Don sonne.
Légiste : Je serais assez d'accord.
Don au téléphone : Eppes...On arrive tout de suite.
Don : Nos "gentlemen" ont braqués une autre banque, on y va.Au légiste : Au revoir, merci.
Devant la nouvelle banque
Terry : Les deux mêmes hommes, le même mode opératoire, ils voulaient du liquide et n'avaient pas d'armes et quand le sous-directeur les a suivit à l'extérieur, il l'ont tué.
Don : Ils ne respectent plus les deux semaines entre deux braquages.
Le téléphone du sous-directeur sonne à côté de son cadavre. Don décroche.
Don au téléphone : Allo? ...euh...si je pense que vous avez fait le bon numéro...Madame, je m'appelle Don Eppes, je travaille au FBI, il y a eu un accident...vous êtes chez vous ?...Vous pourriez nous y attendre, on va venir vous voir...Quelle est votre adresse ?
Dans les bureaux du FBI
Don et Terry visionnent la cassette de vidéo-surveillance de la banque, un des braqueurs montre bien en évidence un révolver.
Don : C'est mon arme!
Terry : Technique classique de psychologie : hanter l'adversaire pour l'empêcher de réfléchir posément.
Don : On devrait oublier l'armée conventionnelle et se concentrer sur les forces spéciales, les Marines, les commandos...
Terry : Je suis d'accord...tu as communiqué les nouvelles données à Charlie ?
Don : Non, il a lâché l'affaire, il est sur son problème insoluble nuit et jour...la dernière fois qu'il a fait ça, c'est quand ma mère est tombée malade.
Terry : Ils étaient très proches ?
Don : Oui ! Mais, à son retour à la maison après sa chimio, il s'est enfermé dans le garage et il a refusé de la revoir...
Terry : A quoi tu penses ?
Don : Il peut pas passer sa vie dans le garage.
Dans la maison des Eppes
Terry et Alan regardent Don et Charlie dans le jardin.
Alan : Vous savez que Don et Charlie ont obtenu leurs diplômes le même jour ?
Terry acceptant un verre d'eau: Merci...oui, Don me l'a dit...plusieurs fois.
Alan : Ouais, y'a de quoi attiser cette fameuse rivalité fraternelle.
Terry : Je pense oui...avoir un enfant comme Charlie a du modifier l'équilibre de votre famille...Quel âge avait-il quand vous avez compris qu'il était surdoué ?
Alan : Il avait trois ans...il multipliait de tête des nombres à 4 chiffres...Dès l'âge de 4 ans, il a eu des professeurs particuliers...Ma femme...enfin, sa mère et moi, nous avons beaucoup investit dans son éducation...Quand à Don, il a fallu qu'il apprenne à se débrouiller tout seul.
Terry : Je crois qu'il se débrouille pas mal, mais peut-être pas aussi bien qu'il le croit.
Alan : Peut-être...ça lui est très difficile de demander de l'aide et quasiment impossible si c'est à Charlie.
Dans le jardin des Eppes
Don : On pense qu'ils ont suivit un entrainement militaire, ils ont recommencé et un autre innocent a été tué, Charlie ?...s'il te plait...arrêtes de faire ça...tu te rends compte des enjeux que tout ça représente? Plus de morts, des effusions de sang...parce que si je dois y faire face tout seul, ça veut dire que mes hommes et moi, nous allons courir plus de risques...c'est ça que tu veux...
Charlie : Leur comportement a changé, je te l'avais dit.
Don s'énervant et empoignant Charlie : Alors, il obéit à une nouvelle équation, c'est comme ça que ça marche...tu incorpores les nouvelles données...( Don fait mal à Charlie en le serrant)excuses- moi, je suis désolé...j'ai besoin de ton aide..tu comprends ce que je dis?
Charlie : Je crois pas que je ...
Don : Je sais à quel point c'est dur pour toi, je comprends mais c'est dur pour tout le monde...c'est dingue, je sais pas comment j'en suis arrivé à avoir besoin de toi pour faire mon boulot, mais c'est le cas...si tu daignais sortir de ta précieuse jolie petite bulle pour une fois!
Don s'en va et laisse Charlie seul dans le jardin.
Plus tard, dans la maison des Eppes
Charlie regarde une photo de sa mère.
Charlie : Papa ? euh, je planche sur un problème "p=np" qu'on ne peut pas résoudre.
Alan : Il me semble que tu le sais depuis le début.
Charlie : Je pourrais y travailler sans fin...continuer à avancer toujours plus loin, sans jamais arriver au bout.
Alan : Il arrive qu'on veuille croire que rien ne fini jamais...mais c'est faux.
Charlie des sanglots dans la voix : Quand maman est tombée malade, j'ai travaillé sans relache sur cette équation.
Alan : Oui, je sais, je n'ai pas compris pourquoi, maintenant non plus d'ailleurs...et ça dépasse toujours ton frère que tu ai pu passer les trois derniers mois de la vie de ta mère enfermé dans le garage avec un problème de maths...et tu sais, ta mère, elle, avait tout compris, parce qu'elle savait comment fonctionne ton esprit.
Chez l'employeur de Malcom Stapelton
Patron : Oui, Malcom était un de nos meilleur programmeur, il travaillait sur nos logiciels de traçage.
Don : Ca concerne quoi ?
Patron : Les transactions financières, pour alimenter nos banques de données.
David : Dans quelles circonstances a t-il quitté votre entreprise ?
Patron : Il était en vacances, il a appelé pour nous dire qu'il démissionnait.
Don : Merci, nous reprendrons contact avec vous.
Patron : Je suis à votre disposition.
Dans la rue
Don : Bien, Stapelton avait accès aux banques de données financières, il a été torturé, puis assassiné et son identité a été ursurpée par l'un des membres d'un gang de braqueurs de banques, on en est là.
David : Ca peut pas être une coïncidence, sans compter qu'ils ont tout fait pour qu'on le croit toujours en vie.
Don : Ouais, pour éviter l'enquête pour meurtre, afin que personne ne sache qu'ils ont accès à ces données...
David : Sans doute parce qu'ils les utilisent pour trouver les banques qui ont le plus de liquidités en caisse...
Don : Pourtant, les butins sont très irréguliers : de 200.000 dollars lors d'une attaque à tout juste 100 dollars dans une autre.
Dans les bureaux du FBI
David : Don, voici le Capitaine Macnavish des forces delta.
Don : Comment allez-vous?
Capitaine: Bien merci.
David : Les empreintes de notre inconnu correspondent à un militaire.
Capitaine tendant un dossier à Don : Un ancien membre des forces delta, l'adjudant John Anthony Galbrese...Galbrese a quitté l'armée il y a 4 ans.
David : C'est l'homme que j'ai abattu.
Capitaine : Il était très lié avec un certain Robert Gordon Skidmore...je suis sûr que vous avez un dossier sur cet individu.
Un peu plus tard.
David tendant un dossier à Don : Robert Skidmore, attaque d'un convoi de transport de fonds sur une base militaire.
Don : C'est l'homme qui m'a pris mon arme.
David : Son associé était l'homme que j'ai descendu, Galbrese.
Don : Bien, ça nous fait deux noms, on doit reconstituer toute l'équipe.
David : C'est parti.
Dans le garage de la maison des Eppes
Charlie joue au démineur sur son ordinateur portable.
Larry : Bonsoir, ça m'a réconforté de savoir que tu n'étais plus obsédé par la question de "p" égal ou non "np"...mais dis-moi en quoi puis-je t'être utile ?
Charlie : J'ai échoué, je suis passé à côté de quelque chose d'essentiel, tous ces cambriolages possèdent une caractéristique hautement excentrique...
Larry : Oui, mais encore...
Charlie : Beaucoup d'entre eux ont eut lieu en moins de deux minutes, mais dans certains cas, les braqueurs ont trainés sur les lieux bien après avoir eu leur argent, pourquoi à ton avis ? Pourquoi auraient-ils attendu ?
Larry : Ca j'en sais rien, la fuite me semble toujours la plus appropriée quand on vient de dévaliser une banque.
Charlie montrant son ordinateur à Larry : Regarde, tu connais ce jeu Larry? On doit neutraliser des mines sans en faire exploser aucune, chaque fois qu'on sélectionne un carré, une valeur numérique s'affiche, ce chiffre correspond au nombre de carré contenant une mine en contact avec le carré sélectionné, ce qui permet de prévoir l'emplacement des autres mines...plus le nombre de carrés sélectionnés est important, plus la prévision de l'emplacement des mines sera juste. Le mode de sélection utilisé par les braqueurs est similaire à celui qui permet de trouver les mines, ou si tu préfères, ces types se servent des banques qu'ils braquent pour déterminer celles qu'ils vont braquer.
Larry : Je me demande dans quel but les criminels suivraient le principe du jeu du démineur pour des banques?
Charlie : Ca je l'ignore !
Charlie fait exploser l'une des mines.
Dans les bureaux du FBI
Charlie arrive dans la pièce où travaillent Don, Terry et David. Don est au téléphone.
Terry : Don ?
Don : Oui ? Je te rappelle ( il raccroche). Salut Charlie.
Charlie : J'ai de nouvelles conclusions...je suis désolé de ne pas y être arrivé plus tôt.
Don : Mais non! c'est très bien, entres ! Comment t'as fait ? T'as développé une nouvelle équation ?
Charlie s'asseyant : Non, vous allez devoir réorienter complètement votre enquête !
Don : C'est à dire ?
Charlie : Dis-moi, qu'est-ce qui vaut encore plus que l'argent dans une banque ?
Terry : Des informations ? Des données financières ?
Charlie : Exactement ! Ton dossier n'est pas une affaire de braquage...tout ce qu'ils font laisse croire que c'est une attaque de banque classique...Mais, pendant que nos "gentlemen" font diversion avec le caissier, un troisième homme accède aux fichiers informatiques de la banque...La question est: Pourquoi ?
Avec les experts informatiques
Don : C'est le seul ordinateur auquel ils ont eu accès ?
Expert informatique 1 : Pour l'instant, on pense que oui.
David : Pourquoi, ils ne peuvent pas juste se contenter de pirater les données.
Expert informatique 2 : Depuis l'extérieur, c'est quasiment impossible, les données sont protégées par des coup-feu très efficaces.
Terry : Et de plus les braquages leur rapportent de quoi financer leurs besoins.
Charlie : Ce qui est primordial, c'est l'emplacement des données, lorsqu'ils y accèdent lors d'un braquage, ça les dirige vers une autre banque.
Expert informatique 1 : Ca y est, on y est !
Expert informatique 2 : C'est le logiciel d'analyse des données, ils y ont eu accès avec le mot de passe de Stapelton le jour du braquage?
Charlie regardant l'écran : Ce sont des sommes d'argent ?
Expert informatique 1 : Oui, je pense.
Charlie : Et des numéros de transfert ?
Expert informatique 1 : Exactement.
Terry :Ces numéros sont tous les mêmes, tout cet argent va dans la même banque !
Don : Quelle banque ?
Charlie : C'est un numéro de transfert spécial de la Réserve Fédérale, plus particulièrement de celle de San Franscisco zone de Los Angeles pour être précis.
Les experts informatiques regardent Charlie étonnés.
Don : Il nous aide souvent sur des dossiers financiers...
Charlie : Et je mémorise facilement les chiffres.
Plus tard, dans les bureaux du FBI
Don : Ce n'étaient que des diversions pour distraire notre attention!
Terry : C'est pour ça qu'ils ont torturé Stapelton, pour avoir son mot de passe.
David : Le même logiciel a été piraté dans chacune des banques braquées par Skidmore et sa bande.
Don : Quel est le rapport avec la Réserve Fédérale ?
David : Le logiciel piraté traite les transferts de billets usagés, les billets trop vieux, trop usés ou déchirés sont retirés de la circulation dans les agences bancaires, tous les deux ou trois mois, ils partent à la Réserve Fédérale et ensuite dans un endroit tenu secret où ils sont détruits.
Charlie : Et tout cet argent à détruire est comptabilisé par ce logiciel ce qui permet aux braqueurs de trouver les autres banques qui disposent du même...
Don : Et une fois qu'ils ont réuni suffisamment de données, ils attaqueront un camion de transport de fonds qui va vers la Réserve Fédérale.
David : Chaque convoi contient cent millions de dollars en billets non-répertoriés.
Le téléphone de Don sonne.
Don au téléphone : Eppes...très bien...oui, j'ai compris...(il raccroche) C'était la Réserve Fédérale de Los Angeles, ils ont programmé un transfert de billets usagés dans six heures, je veux savoir comment est assurée la sécurité, quel est leur itinéraire et le déroulement des opérations.
Dans le camion du FBI
Tous les agents se préparent, enfilent leur gilet pare-balle.
Charlie à Don : Ca va?
Don acquissant de la tête : Et toi ?
Charlie inquiet : Juste une chose, à ne pas oublier...Heisenberg et son principe d'incertitude.
Don : Ouais, resserres-moi ça s'il te plait.
Charlie aide Don à fermer son gilet pare-balle.
Don : C'est quoi déjà ?
Charlie : Tu te souviens quand je t'ai expliqué que le fait d'observer quelque chose produisait toujours une modification de cette chose. Ces hommes savent que vous les avez repérés et que vous allez essayer de les avoir.
Don donnant une accolade à son frère : Charlie, tout va bien...Heisenberg et moi, on gère la situation.
Don s'en va, Charlie le regarde partir d'un oeil inquiet.
A la Réserve Fédérale
Des agents chargent un camion des sacs sous l'oeil de Don. Mais c'est en fait, un camion avec Don et un 4X4 avec David et Terry qui partent de la Réserve Fédérale remplis de sacs.
Dans le 4X4
David : On va arriver à l'aéroport d'ici environ environ 20 minutes.
Terry : On y est presque.
Un camion freine juste devant eux, les obligeant à s'arrêter.
David : Mais qu'est-ce que...
Une voiture derrière les empêche de reculer.
Terry à la radio : Unité 1 code rouge! ...unité 1 à unité 2 répondez !
Dans le camion
Don à la radio : Unité 2 à unité 1 répondez...Unité 2 à unité 1?
Dans le 4X4
Terry : Unité 1 à unité 2, code rouge!
David arrive à passer entre le camion et une rambarde et s'engage sur une voie d'accès à un parking.
Terry : Unité 1 à unité 2 répondez!
David : Ils brouillent nos radios!
Une voiture bloque l'accès au 4X4 du FBI
Dans le camion
Don : Je n'ai pas de réponse
Agent : Qu'est-ce qu'on fait ?
Don : On s'en tient au plan.
Dans le 4X4
Terry : On sort!
Les agents du FBI sortent de la voiture et sont aussitôt mis en joug par les braqueurs.
Skidmore : Si vous tenez à la vie, lâchez vos armes.
Les agents posent leurs armes à terre et lèvent les mains, les braqueurs sortent les sacs du coffre et Skidmore éventre un des sacs avec un couteau, mais ce n'est que du papier à l'intérieur.
Skidmore : Où est l'argent ?
Terry : A la banque !
Agents du FBI : Lâchez-vos armes...à plat ventre
Mais, un des braqueurs sort un lance-roquettes.
Braqueur : Plus personne ne bouge.
Skidmore s'enfuit.
David à la radio : Equipe sur le pont, feu vert.
Un sniper du FBI descend le braqueur au lance-roquettes.
Terry récupérant son arme : Baissez votre arme !
David : A genoux !
Terry : Lâchez votre arme...Lâchez-là vite!
David : A genoux ! Mains au sol!
Terry : On met les mains sur la tête et on ne bouge plus.
Les braqueurs sont maitrisés sauf Skidmore qui se débarrasse de sa veste, en enfile une nouvelle et se dirige vers sa voiture, il veut démarrer mais Don apparait dans son rétroviseur, suivit par d'autres agents.
Don : FBI ! Ne bougez plus...ne bougez plus, les deux mains sur le volant, tout de suite...allez hop, les deux mains, j'ai dit!(Don récupère son arme) C'est à moi ça, sortez de la voiture! Sortez de la voiture...Sortez et à plat ventre ( à un agent) Billy! Menotes-le!
Dans la maison des Eppes
Charlie arrive dans la salle à manger avec un bol de soupe.
Charlie : C'est bon, papa, je vais y arriver, attention, voilà...Cueillère?
Don entrant : Salut !
Alan venant à la rencontre de Don : Ah Donnie! J'suis content de te voir.
Don : Vous êtes à table, ça tombe bien, je meurs de faim
Alan : Assieds-toi, y'a ce qui faut !
Charlie repartant vers la cuisine : Je t'en prie.
Don : Terry vous a appellez pour vous raconter?
Charlie : Ouais, elle a dit que tu avais arrêté tous les suspects...Un seul coup de feu a été tiré, c'est ça?
Alan : Comment tu t'y es pris ?
Don : On savait à peu près où ils allaient attaquer le convoi, j'avais prévu que le chef s'échapperait.
Alan : Très astucieux!
Don : C'est ce cher Heisenberg qui me l'a soufflé, comme Charlie l'avait suggéré.
Alan : Heisenberg ? Tu parles du physicien?
Don : C'est ça!
Alan à Charlie pendant que Don est dans la cuisine : Ton frère doit affroter de dangereux criminels armés jusqu'aux dents et toi tu le prépares en lui faisant un cours sur le mouvement des particules ?
Charlie : Ouais !
Alan : Ah ouais!
Charlie : Ca a marché non!
Alan : C'est vrai et c'est une réussite...Je peux vous dire que si votre mère vous voyait aujourd'hui, elle serait non seulement très heureuse, mais extrêmement fière.
Don et Charlie se regardent.
Don : Tu t'en sors de ton "p" égal ou non à "np"?
Charlie : "non p"...c'est fini, ça m'interresse plus.
Don : Ah bon?
Charlie : J'ai pleins d'autres problèmes à résoudre...Dont je pense pouvoir trouver la solution.
Don : Excellente nouvelle !
Don et Charlie trinquent, l'un avec une bouteille de bière, l'autre avec un verre d'eau, puis ils trinquent avec leur père.
Don : Y'à pas de moutarde ?
Alan : Ah, je savais que t'allais dire ça, il a oublié.
Don à Charlie : Alors ! A quoi tu penses?
Générique de fin