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#113 : Chasse à l'homme

 

Don fait équipe avec son ancien partenaire de la division pénitencière du FBI, après qu’un accident  de bus ait permis à un violent criminel de s’échapper. On craint qu’il ne cherche à se venger des témoins qui l’ont envoyé derrière les barreaux.

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Titre VO
Man Hunt

Titre VF
Chasse à l'homme

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113 - CHASSE A L’HOMME.

  


Dans une prison.


          Plusieurs prisonniers sont menottés et montent dans un fourgon, prêts à être transférés ailleurs. Sur la route, le fourgon rencontre une dépanneuse et un pick-up. Le pick-up dépasse le fourgon alors que la dépanneuse ralentit. Le fourgon dévie alors et part dans un vol plané pour s’écraser plusieurs mètres plus loin. Deux des prisonniers abattent les gardiens et s’enfuient en prenant le pick-up et l’homme en otage qui s’était arrêté.

 


Plus tard, sur les lieux de l’accident.


          Don et Charlie arrivent sur les lieux. David est déjà sur place et leur explique la situation. Don et David continuent de discuter alors que Charlie se dirige vers le fourgon où se trouve une policière. Ils parlent mathématiques jusqu’à ce que Don arrive pour raccompagner son frère chez lui.

 


Générique de début.

 


Au bureau du FBI.


          Les agents revoient les casiers judiciaires des deux détenus qui se sont échappés. Un homme arrive alors mais Don le connait, il se nomme Billy Cooper et est spécialiste des détenus en cavale. Il leur fait donc un topo de ce qu’il sait. Don donne se instructions à toute l’équipe.

 


A l’hôpital.


          Un des médecins de l’hôpital et témoin du meurtre qu’à commis l’un des deux détenus. Don va donc la voir pour lui parler du système de protection des témoins. Mais la jeune femme ne veut pas revivre ce qu’elle a déjà vécu et refuse ce que lui propose Don. Elle accepte simplement que des policiers veillent sur elle, à son travail et à son domicile.

 


Chez les Eppes.


          La jeune policière, l’agent Morris, et Charlie sont dans le salon et travaille avec les données qu’ils ont sur l’affaire de Don lorsque Allan et Larry entrent. Ils lui posent évidement tout un tas de questions  ce qui donne à réfléchir à Charlie.

 


Devant une maison.


          David et Billy sont dans leur voiture et surveille une maison qui est habité par l’ex-petite amie d’un des détenus et espèrent qu’il va venir la voir. Les deux hommes en profitent pour faire connaissance. La jeune femme sort de chez elle pour jeter ses poubelles. Dès qu’elle n’est plus là, David et Billy vont fouiller dedans. David est appelé et les deux hommes doivent y aller.

 


Loin de la ville.


          Le pick-up a été retrouvé. Don et David discutent de la voiture lorsqu’un homme arrive. Il est de la brigade des stups et recherche le propriétaire. Les deux hommes ne s’entendent absolument pas. Don lui demande de ne pas se mettre en travers de sa route. Don dit à David qu’il ne veut pas voir ses hommes ici.

 


Chez les Eppes.


          Charlie et Larry sont à l’arrière de la maison et discute tout en faisant un schéma de l’accident avec de vraies objets (brouette, skate-board). Don arrive alors et leur demande ce qu’ils sont entrain de faire. Charlie lui explique alors leur découverte car ils ont compris ce qui s’était passé. Son frère lui annonce que ce n’était pas un accident mais un coup monté.

 


Au bureau du FBI.


          Charlie, grâce au rétroprojecteur, explique ses recherches à Don et Billy qui l’écoute attentivement et lui pose des questions. Il leur montre un schéma de sa découverte.

 


Dans un entrepôt.


          Don et Billy interrogent le patron de la boite d’où vient la dépanneuse. L’homme ne connait pas celui qui conduisait le véhicule.  Ils arrivent alors à hauteur de la dépanneuse et en ouvrant la porte, il découvre le conducteur mort.

 


Au bureau du FBI.


           Don et Billy arrivent et David vient à leur rencontre. Il a la bonne identité du chauffeur de la dépanneuse qui a un long casier judicaire. Il a prit une balle. Ils se dirigent ensuite tous les trois dans une salle où Charlie travaille sur ses équations. Il leur explique sa façon de procéder à l’aide d’un tableau et de cartes. Ils sont appelés à la maison de la fille car le détenu est chez elle.

 


Devant la maison de la fille.


          Don et Billy sont cachés et discutent de leur façon de procéder. Les deux policiers entre alors dans la maison et trouve une arme qu’ils ramassent et qui se trouve ne pas être celle qui a servi à tuer dans le car et l’homme de la dépanneuse.

 


Au bureau du FBI.


          Le détenu est interrogé par Billy et Don. Ils veulent savoir où se trouve l’autre détenu. Ils apprennent que l’autre détenu savait ce qui allait se passer et qu’il est sorti pour tuer quelqu’un. David arrive alors pour leur annoncer que le détenu a été vu dans une rue.

 


Devant un bar.


          Billy demande confirmation à un homme et revient vers Don et David. Il prévoit d’attendre la fermeture du bar pour intervenir mais sont contrains d’y aller plus tôt car des coups de feu sont tirés de l’intérieur. Plus tard, il apprend que l’agent des stups était à l’intérieur et que c’est lui qui a tiré. Don s’énerve et David est obligé de l’éloigner.

 


Au bureau du FBI.


         Les agents sont sur les nerfs à cause de l’agent qui a tout fait foirer.       Ils attendent qu’un nouveau tuyau leur tombe dans les bras pour coincer Mcdowd. Billy prend la tête à Don qui s’éloigne.

 


Sur le campus.


          Charlie travaille dans sa salle de classe lorsque Larry entre. Il sent de la frustration dans la pièce émanant de Charlie et lui propose de sortir mais il ne peut pas car il doit résoudre le problème. Charlie explique la situation à son ami et c’est ensemble qu’ils vont réfléchir à l’affaire de Don. Charlie est découragé mais avec son ami, ils ont soudainement une idée.

 


A l’hôpital.


          Don va voir la médecin qui est protégé par le FBI afin que Mcdowd ne la tue pas. Il lui annonce qu’ils ne l’ont toujours pas attrapé et qu’ils ont des raisons de penser qu’il va s’attaquer à elle. Elle finit par accepter la protection et sort avec Don. Ils l’emmènent ailleurs.

 


Sur le campus.


          Charlie donne un cours de bas niveau pour les personnes ayant du mal avec les maths. Il a mit au point un exercice très simple. Alan est dans la salle. C’est pour lui la seule manière de comprendre son fils. Don et Billy arrivent pour la fin du cours et sont surprit de voir Alan dans la pièce. Ils sortent de la salle avec Charlie. Alan les quitte alors que les trois hommes.
         Ils sont tous les trois dans le bureau de Charlie qui leur explique ce qu’il a trouvé. Ils s’aperçoivent que Mcdowd est entrain de tourner en rond et qu’il chasse.

 


En ville.


          Billy et Don se rendent dans un entrepôt qui sert à un gang. Lorsqu’ils arrivent sur les lieux, ils découvrent plusieurs corps sans vie baignant dans une grosse marre de sang.

 


Au bureau du FBI.


          Billy et Don sont dans un bureau et n’arrivent pas à comprendre la tuerie. Ils revoient alors ensemble ce qu’ils ont et ce qu’ils savent sur l’enquête. Ils cherchent à comprendre d’où peut venir une fuite et ils comprennent que le gardien y est pour quelque chose.

 


En ville.


          Billy et Don interroge le gardien. Ils apprennent que c’est l’agent Reed qui a commandité l’évasion sous peine de fabriquer des preuves et de faire inculper le jeune frère du gardien.

 


Au bureau du FBI.


          Les agents commencent à y voir clair et recherche l’agent des stups pour l’arrêter. Ils pensent que Mcdowd sait par l’intermédiaire de Reed où se trouve le témoin. Ils filent donc à la résidence sécurisée.

 


En ville.


          Les agents sont vite arrivés sur place et inspectent les étages de la résidence à la recherche de Mcdowd. Ils découvrent un agent blessé puis entendent des cris. Don trouve Mcdowd avec le témoin, Karen. Il la lâche et Don poursuit Mcdowd. Il s’enfuit sur le toit mais Don et Billy parviennent à l’arrêter. Le témoin est donc sauvé et hors de danger.
         Ils parviennent ensuite à savoir où se trouve Reed et l’arrête à son tour en pleine rue devant tous les passants.
         Plus tard, devant le siège du FBI, Don dit au revoir à son ami qui lui propose de revenir travailler avec lui car ils font du super boulot mais Don ne veut pas quitter son travail et encore moins sa famille maintenant qu’il s’entend mieux avec eux.

 


Chez les Eppes.


          Charlie est entrain de travailler dans le salon pendant qu’il joue en même temps aux échecs contre son père et son frère. Ils le déstabilisent en lui parlant sans arrêt. Celui-ci leur dit qu’ils ont trichés. Don est appelé à repartir pour le bureau alors qu’Alan se lève pour aller chercher un jeu qu’apprécie moins Charlie : le scrabble.

 


Générique de fin.

Episode 13 Chasse à l'homme

 

Prison Fédérale de Nidvale

 

Six détenus menottés, sortent de la prison pour monter dans un bus. Raynor, le gardien de la prison fait l'appel des prisonniers quand ils passent devant lui.
Raynor : Brown?
Brown : Oui.
Raynor : Lewis?
Lewis : Yo!

Raynor : Nichols?

Nichols : J'suis là.
Raynor : Williams?

Williams : Yo!

Raynor : McDowd?

McDowd passe devant le gardien sans rien dire et monte dans le bus.

Raynor : Brice?

Brice : Yo!

Chauffeur : Allez vous assoir.

Raynor (laissant ses consignes à ses collègues chargés du transfert) : Ils sont tous là, six prisonniers installés et sécurisés pour le transfert.

Raynor signe la feuille de transfert et la donne à son collègue avant de fermer la porte de la cage à l'intérieur du bus.
Raynor (sortant du bus) : Bon voyage messieux!

Le bus sort de la prison et s'engage sur la route.

Le gardien a l'intérieur de la cage regarde un magazine avec des photos de bateaux.

Gardien (montrant une photo au chauffeur): T'as vu ça? Un 7 mètres 60. Sur un bateau comme ça tu va à Catalina ou même à Mexico si le coeur t'en dit.

Chauffeur : Ouais.
Lewis : On est bientôt arrivé?
Le gardien et le chauffeur rient.

Un camion roule doucement devant le bus. Un pick-up derrière s'impatiente, klaxonne et double le bus par la droite.
Chauffeur(au conducteur du pick-up) : Eh! T'es pas tout seul.

Le camion devant freine, le chauffeur du bus freine aussi et perd le contrôle. Le bus se renverse sur le coté, glisse sur la chaussée et s'arrête.

Le chauffeur du pick-up et du camion s'arrêtent et descendent de leurs véhicules. Ils s'approchent du bus quand deux coups de feu à l'intérieur du bus retentissent.

La porte arrière du bus s'ouvre et deux détenus sortent. Ils s'approchent du conducteur du pick-up.
McDowd (au chauffeur) : Eh senor? C'est ton camion?

Le chauffeur acquiesce.
McDowd(braquant son arme) : Montes dedans. Tu nous emmène faire un tour.

Le chauffeur monte, les deux détenus entrent chacun d'un coté de la voiture et s'enfuient.

Plus tard, Don et Charlie arrivent sur les lieux.
David(à Don ) : Désolé d'avoir gâcher ton jour de congé.
Don : C'est pas grave. Alors, qu'est-ce qu'on a?

David : Y'en a deux dans la nature et on a un témoin de l'accident. Le bus s'est couché et une minute après, il y a eu des coups de feu. Deux hommes sont sortis, se sont emparés d'un pick-up et ils sont partis vers l'ouest.

Don : Il m'a semblé entendre qu'un membre de l'escorte a été abattu?

David : Oui, un Marshall.
Don : On sait quoi des deux hommes?
David (donnant des dossiers à Don ): J'ai leur dossier. (s'arrêtant devant le corps de l'officier )Voilà le Marshall.

Près du bus accidenté, Charlie examine les croquis qu'une femme policier, l'officier Morris, fait de l'accident.
Charlie : "V" ça doit être pour la vitesse.
Morris : Oui, après que le bus se soit couché.

Charlie : Et "F" c'est le coefficient de freinage.
Morris : Oui. Vous êtes là pour la reconstitution?
Charlie : Pardon?
Morris : Oui. Pour l'accident.

Charlier : Non, je suis professeur de mathématiques et consultant au FBI.

Morris : Waouw! Professeur! Vous enseignez où?
Charlie : A la fac de sciences.
Morris : Mon ex y a étudié la physique et maintenant il fait les reconstitution d'accidents pour une assurance...On s'est connu sur un carambolage...Quoi qu'il en soit (souriant en serrant la main de Charlie) ravie de vous connaitre.
Charlie(souriant) : Moi aussi.

Morris(partant ) : Excusez-moi.
Charlie retrouve Don.


Don(au téléphone) : Prévenez tout le monde et lancez un avis de recherche auprès de toutes les brigades...Très bien, j'arrive.

Don raccroche.
Charlie : Tu rentres?
Don : Oui. Je te ramène.

Charlie(voyant les dossier des fugitifs) : Ce sont eux?
Don : Oui.
Charlie : L'un des deux est condamné à perpétuité sans remise de peine.
Don : Oui, il n'a plus rien à perdre.

Générique de début.

 

Aux bureaux du FBI

 

David et Don exposent les dossiers des deux fugitifs à tout l'équipe.


David : Premier fugitif, Vincent Williams. Jusqu'à ce matin, il purgeait une peine de huit ans pour incendie volontaire.

Don : Fugitif numéro 2, Timothy McDowd. Tueur à gages pour le compte de trafiquants de drogue de Los Angeles. Il a exécuté un agent fédéral sous couverture il y a un an et demi devant une femme qui est venue témoigner contre lui au procès. La sécurité de cette femme est notre priorité.

David : La police diffuse leurs photos. On vérifie tous les appels qu'on reçoit mais jusqu'à présent sans résultats.
Don : Aucun d'entre eux n'a de permis de conduire ou de carte d'identité donc je ne pense pas qu'ils essayeront de prendre un avion, mais on surveille les aéroports.
Cooper (entrant dans la pièce par une porte dans le dos de Don) : Tout ce que tu veux qu'ils sont toujours dans le coin?

Don (souriant) : Oh! Salut! (serrant Cooper dans ses bras) Comment tu vas?(à son équipe) Je vous présente l'agent Billy Cooper spécialiste des détenus en cavale.

Equipe : Bonjour.
Don passe la parole à Cooper.
Cooper : Bien, ces types vont aller aux endroits qu'ils leur sont familiers, où ils se sentent chez eux. Comme ils sont tous les deux de Los Angeles, je pense qu'ils vont y rester.

David : Moi je trouve qu'il serait plus malin de s'en éloigner pour échapper aux recherches.
Cooper : C'est vrai, mais ils sont pas très malins, sinon ils iraient pas en prison.

Don : Ce qui ne les empêchent pas d'être dangereux. Lisez leurs dossiers, familles, amis, anciens complices, c'est grâce à ça qu'on les retrouvera. Allez, au travail, on les trouve, on les coffre.

Toute l'équipe quitte la pièce.
Don(souriant, à Cooper) : Je suis content de te voir.
Cooper : T'as l'air en forme.

David: Vous vous connaissez si je comprends bien?

Don : Ouais, moi aussi j'ai traqué les prisonniers évadés. (désignant Cooper) On faisait équipe.
Cooper : Pour connaitre un homme, il faut passer une semaine avec lui sur le parking d'une station service.

Don, David et Cooper rient.
David (serrant la main de Cooper) : Souvenirs, souvenirs! David Sinclair.

Cooper : Enchanté! Alors, comment on procède?

Don : Vous vous occupez de Williams et moi de McDowd.

Cooper acquiesce.
David : Et pour le témoin qui l'a fait plonger?

Don : Je vais aller lui parler du programme de protection.

 

Dans la clinique où travaille le Docteur Karen Fisher

Don arrive et retrouve le policier chargé de la surveillance du Docteur Fischer.

Don (à l'officier) : Où est-elle?
Officier(désignant une salle de soin) : Là.

Don (frappant à la porte et entrant) : Docteur Fischer?

Karen: Vous devez d'abord passer à la réception pour que je puisse vous recevoir.

Don (sortant sa plaque) : Excusez-moi, je travaille au FBI. Je m'appelle Don Eppes, je peux vous parler?

Karen : Ah! Oui. (à l'infirmier présent dans la pièce)prévenez-moi si ça évolue.
Infirmier : Oui.

Dans le couloir

Don : Vous êtes au courant?
Karen: Oui! J'avais espéré ne plus jamais entendre parler de McDowd.
Don : Je peux vous assurer que nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour le retrouver.
Karen: Je sais. Tout ça est tellement familier.
Don : Oui. Je peux imaginer ce que vous êtes en train de vivre...
Karen: Vous croyez? ...Il a tué quelqu'un de sang froid sous mes yeux. Le jour où j'ai témoigné...il s'est tourné vers moi et...il m'a sourit en...passant son doigt sur sa gorge.

Don : Vous avez fait preuve d'un très grand courage. Il a été condamné à perpétuité. Comme il vous a menacé, il vaudrait mieux prendre des mesures de sécurité radicales...

Karen: Non! Je ne veux plus revivre cette expérience. Désolée, c'est au-dessus de mes forces.

Don : Ecoutez-moi! Ca ne sera pas pour très longtemps car dans ce genre d'affaires, on les retrouvent toujours très vite...

Karen: Mes patients! Je ne peux pas les abandonner.

Don : Docteur! Je suis persuadé que quelqu'un pourra s'en occuper.
Karen: Quand j'ai été mise sous protection, j'ai perdu six mois de ma vie...Je ne cherche pas à être téméraire, mais qu'est-ce qui vous fait penser qu'il risque de s'en prendre à moi aujourd'hui?

Don : Et bien...rien de particulier...mais...
Karen: Bien! J'ai du travail qui m'attends.

Don perplexe, réfléchit un instant.
Don : Je vais vous laisser un homme ici...ici et à votre domicile. J'insiste Docteur.

Karen: Très bien.

Le téléphone de Don sonne.
Don : Excusez-moi. Je vous remercie

Karen: Au revoir.
Don (décrochant): Eppes! Oui, j'arrive.

 

Au domicile des Eppes

 

Charlie travaille avec l'agent Morris sur les croquis de reconstitution de l'accident.

Morris : Pour moi, c'est incompréhensible.
Charlie : Ah oui?

Morris : Est-ce qu'on a ces traces de pneus à cet endroit?

Alan et Larry entrent.

Alan : Charlie, tu es là?
Charlie : Oui. (désignant la jeune femme) Je te présente l'officier Morris de la Sécurité Routière. Voici mon père et le Docteur Fleinhart.
Alan (souriant): Ah non, pitié, ne me dit pas que tu as eu une contravention?
Charlie (souriant aussi) : Si!

Morris : A vrai dire, votre fils m'aide dans une enquête sur un accident. On essaie d'en déterminer la cause.
Larry (serrant la main de la jeune femme) : Bonjour.

Alan : Tu es consultant à la sécurité routière maintenant?

Charlie : C'est l'enquête de Don.
Larry : A quel genre d'accident s'intéresse le FBI?

Morris : Un bus de transfert de détenus.
Alan : Celui qu'on a vu aux infos? (Charlie acquiesce) Dont deux détenus se sont évadés? Don s'occupe de ça?

Charlie : Oui. Pourquoi?
Alan : Oh, pour rien. Ton frère a traquer les fugitifs pendant un temps, alors...alors, rien.
Larry (regardant les croquis de reconstitution) : En fait, il s'agit tout simplement de mécanique newtonienne. On l'enseigne aux étudiants de première année. En quoi ces équations simplissimes suscitent ton intérêt?

Charlie : Et bien la confluence de tellement de facteurs non-inérants en même temps, au même endroit, c'est...une approche assez fascinante de l'inférence bayésienne qu'on appliquerait à une série de faits.

Alan : Pour autant que je sache, quand il arrive un accident, c'est que quelqu'un a commis une erreur, par vrai?

Morris : C'est ce qu'on essaie de découvrir.

Charlie : La réponse n'est pas si simple. Je veux dire...les coïncidences sont une réalité mathématique. Statistiquement, des évènements improbables se produisent...comme la genèse de notre planète.
Larry : Oui. Pour moi, je suis d'accord pour dire que ce qui a produit la vie sur notre planète était statistiquement improbable, mais étant donné l'immensité du cosmos, sans parler des possibilités infinies de l'énergie...je suivrais Einstein et je dirais..."rien n'arrive jamais par accident".

Charlie reste perplexe.

 

Devant la maison de la copine de Williams

 

David et Cooper planquent dans une voiture.
David : Williams est en prison depuis deux ans, vous croyez vraiment qu'il va se précipiter chez son ex.?

Cooper : Première règle de la chasse à l'homme, "trouvez la femme".

David: Elle vit peut-être avec quelqu'un d'autre?

Cooper(montrant un dossier ) :J'ai son dossier de prisonnier. Il a utilisé son crédit de téléphone pour la joindre...Vous travaillez avec Don depuis longtemps?

David : Non, pas très. Un an à peine.

Cooper : Je me souviens qu'il est revenu à Los Angeles parce que sa mère était malade. Comment va t-elle?
David : Elle est morte.

Cooper : C'est le mauvais côté de ce boulot, on se coupe de tout le monde.

David : Pourtant, ça vous plait on dirait?

Cooper : Ouais! La traque, on a ça dans la peau, je crois...Eppes était super doué.

David(souriant) : Super doué?

Cooper (souriant) : Une fois, on s'est planqué deux semaines dans un cimetière. On a attendu un fugitif près de la tombe de sa femme. On l'a alpagué quand il est venu lui amener une douzaine de roses.

David et Cooper rient tous les deux.
David : Elle est morte quand il était en prison?

Cooper : Non, juste avant qu'on l'y mette...C'est lui qui l'a tué.

Une femme sort de la maison.
Cooper : Oh! On dirait que ça bouge.

La jeune femme descend les escaliers et dépose un sac d'ordure dans la poubelle.

Cooper ouvre la poubelle.
David : Les poubelles sont dans sa propriété. Légalement, on n'a pas le droit de faire ça.

Cooper (fouillant dans le sac) : Sauf si y'a pas de procès en vue, ce qui est le cas. On n'a pas a s'en faire pour les avocats sur ce coup là.

David(tendant des gants en latex) : Tenez, mettez ça.

Cooper(sortant un sac de la poubelle) : La belle est allée faire les boutiques.
David : De la lingerie. Elle a du avoir de ses nouvelles.

Le téléphone de David sonne.
Cooper(refermant la poubelle) : Et voilà, on n'a plus qu'a attendre maintenant.
David (au téléphone) : Sinclair. Où ça?

 

Dans une ruelle où le pick-up est garé

 

David : Ils ont retrouvé le pick-up volé. L'immatriculation nous a donné le nom du propriétaire, Alberto Diaz, un jardinier d'Alberta. On a appelé chez lui et à son bureau. Pas moyen de la joindre.

Don : Essaie de savoir si on a signalé des vols de voiture dans le quartier. Ils ont surement changé de véhicule.

David : Entendu.

Des hommes viennent à la rencontre de Don.
Reed : Vous avez déjà une piste?
Don : Vous êtes?
Reed : Dany Reed, de la brigade des stups.

Don : Enchanté. Agent Don Eppes FBI.
Reed : Eh! J'avais reconnu le costume.

Don : En quoi ça vous concerne?

Reed : McDowd! Je bossais sur un règlement de compte entre dealers quand le FBI est venu me le souffler sous le nez.

Don : Ah oui? Nous vous sommes reconnaissant de votre coopération.

Reed : Je vous en prie. Et, maintenant qu'il est dehors, c'est une proie rêvée?

Don (n'appréciant pas la plaisanterie) : Reed, ma priorité c'est d'appréhender un fugitif, la votre?
Reed : La mienne c'est de tout faire pour que l'Etat lui colle une injection dans le bras. Les fédéraux ont déjà eu leur chance, c'est pas vrai?

Don : Et on l'a mis en prison à vie.
Reed : Oh! Il faudra pas que j'oublie de le rappeler à la veuve du Marshall.
Don : Ne soyez pas en travers de ma route.

Le téléphone de Don sonne. Il ne répond pas.

Reed : Pas de danger Eppes!

Don : On est bien d'accord?

Reed : Tout à fait d'accord.
Don :Parfait.(décrochant le téléphone) Eppes. Oui Charlie, d'accord.
Les inspecteurs des stups quittent les lieux sous le regard suspicieux de Don.
Don (à David ) : Je ne veux pas voir ces mecs là ici.

 

Dans le jardin de la maison des Eppes

 

Charlie tente de recréer les conditions de l'accident du bus avec un skate-board, une brouette et un semeur à gazon. Larry le retrouve.

 

Larry(aidant Charlie à placer un mètre sur le sol) : Je peux comprendre la fascination exercée par des équations cinétiques rédigées par une très jolie femme officier de police...mais, pourquoi tout ce matériel?

Charlie(plaçant les divers objets) : Ce que tu as dis sur la confluence du cosmos m'a donné une idée.

Larry : Désormais, je ne parlerais jamais plus de la théorie quantique

Charlie : La vitesse initiale du bus des prisonniers était un peu plus élevée que celui du camion, donc l'écart entre les deux se réduisait lentement...d'environ 60cm par seconde.

Larry : D'accord, et c'est là qu'est arrivé le skate-board?

Charlie(plaçant le skate-board à droite de la brouette) : Le pick-up en fait. Le pick-up est arrivé à droite du bus des détenus, il roulait plus vite que le bus. 20km/h de plus et à ce moment là, l'écart entre le bus et le camion devant lui était au moins de...(regardant ses notes) c'est ça, de 25mètres.

Larry : Si je te suis bien, c'était amplement suffisant pour permettre au pick-up de le doubler sans risques.
Charlie : Sauf que...soudainement, cet écart s'est réduit...Le pick-up s'est rabattu juste devant le bus,(saisissant la brouette et lui faisant reproduire les mouvements du bus) l'obligeant à faire un écart et à mordre sur le bas-côté, les roues ont décollé et le bus s'est couché sur le côté.

Larry :Qu'est-ce qui explique que l'écart se soit réduit si vite entre le camion et le bus?

Charlie : Deux possibilités. La première, le bus a augmenté sa vitesse d'un coup.

Larry : Non! Etant donné la masse de ce genre de véhicule, c'est tout à fait improbable...
Charlie : Ou alors...le camion devant le bus a réduit sa vitesse...au moment critique, obligeant le pick-up à couper la route du bus.
Larry : Oui, c'est ça! (prenant le semeur à gazon)Le camion a ralenti.

La voiture de Don se gare dans l'allée.

Charlie : Y'a aucun doute.
Larry : Donc, il s'agit...
Charlie : D'une chaine de Markov!

Larry : Exactement!

Don (arrivant) : Messieux! (voyant la brouette renversée) Qu'est-ce que c'est que ça?

Charlie : On essaie de comprendre un truc qui n'a pas de sens.

Don : D'habitude, c'est que tu fais le mieux non? Ben c'est quoi? Où est le problème?

Larry : Apparemment, ça viendrait de la semeuse.

Don reste perplexe.
Charlie : C'est le camion la semeuse.

Don : Oui, bon. Et alors?

Charlie : C'était pas un accident. C'était un coup monté.

 

Aux bureaux du FBI

 

Charlie explique à Don et Cooper, à l'aide d'une reconstitution sur l'écran, comment c'est déroulé l'accident.

Charlie : Ces divers facteurs et ces évènements, depuis la vitesse initiale du bus jusqu'au moment où il se couche, tout cela crée ce qu'on appelle une "chaîne de Markov".
Cooper : Une chaîne de quoi?
Charlie : "Une chaîne de Markov". Une suite de variables aléatoires dont l'estimation à un instant donné dépend de la variable de ces données à l'instant précédent.(Cooper se passe une main sur le visage) Ce qui détermine une "chaîne de Markov". C'est ce qu'on appelle la probabilité transitionnelle et pour cet accident, ça explique que le bus a été précisément à cet endroit au moment où le camion bloquait la file de droite et où le pick-up à du se rabattre devant le bus.

Don : Comment tu sais que ce n'est pas un accident?

Charlie : Parce que la forme de Bayse et les axiomes de Kolmogorov le prouvent.
Cooper : T'es sûr que c'est ton frère Don?

Don regarde Cooper en souriant.
Charlie : Si le camion avait maintenu sa vitesse initiale et bien, le pick-up aurait largement eu la place de se rabattre en toute sécurité...mais, au contraire, le camion a ralenti juste à ce moment là, au moment où le pick-up s'est rabattu, obligeant le bus a faire un écart...et à se coucher.
Don : Donc le conducteur du pick-up et celui de camion étaient dans le coup?

Cooper : Celui du pick-up a disparu.
Don : Il faut retrouver celui du camion(se levant pour partir)Joli travail Charlie.
Charlie : Merci!

 

A l'entreprise de transport d'où vient le camion

 

Don et Cooper retrouvent le Directeur de l'entreprise. Ils sortent du bureau pour se diriger vers le camion qui était sur l'accident.

 

Directeur : Vous pouvez répéter le nom du chauffeur?

Cooper : Chris Dunlap.

Directeur : On a aussi des intérimaires mais ce nom ne me dit rien du tout.

Don : Il a été interrogé sur les lieux de l'accident et il conduisait un de vos camions.

Directeur : Personne n'est sorti hier. On a un problème avec la municipalité. Aucun de mes camions n'a roulé depuis 3 jours.

Cooper : Le numéro du camion en question est 203.

Directeur : Vous avez du vous tromper de compagnie.
Don : Non, c'est impossible.

Directeur : Non! Et bien si vous le dites. (désignant un camion)Tenez le voilà, c'est celui-là.

Don : Tous vos camions ont un mouchard non?

Directeur : On est obligés, c'est la loi.

Don ouvre la porte de la cabine du camion et découvre un corps.
Directeur (surpris) : Hou! Bon sang!

Don (touchant le corps): Il est froid.

Cooper : On n'a plus à avoir besoin du mouchard.
Don (au Directeur) : Ne restez pas là.


Aux bureaux du FBI

 

David (à Don qui arrive avec Cooper) :Don, regardes. Le chauffeur assassiné ne s'appelait pas Dunlap mais Brian Zane. Il avait un casier long comme le bras. Le légiste a retiré de sa poitrine une balle de 10mm et j'ai aussi du nouveau sur le jardinier enlevé.

Don : Il est toujours en vie?
David : Assez pour prendre un avion pour le Mexique le soir de l'accident.

Don : Tu rigoles?

Cooper : Aucune chance de l'interroger.
Don : Pourquoi se donnent-ils tant de mal pour qu'il ne reste aucune traces de leur passage?
David : Williams n'a pas le profil ni les appuis nécessaires pour un truc pareil.

Don : Oui! Ca, c'est McDowd.

David : Tu t'inquiètes pour le témoin?
Don : Oui!

David (indiquant un bureau) : Charlie est là.

Ils retrouvent tous Charlie.
Don (entrant) : Ca va? Qu'est-ce que tu fais?
Charlie : J'analyse toutes les données que vous avez. Je m'intéresse à votre méthodologie pour traquer les fugitifs.

David : Je lui ai expliqué comment on procédait...On s'intéressait aux amis, à la famille, aux anciens complices...
Don : Et ça donne quoi?

Charlie : Et bien, je me cantonne aux informations sur les endroits où Williams et McDowd auraient été aperçus...Et aux crimes avec violence depuis leur évasion qui peuvent avoir un rapport avec eux.

Cooper : Vous prétendez faire ce que je fais avec des chiffres sur un tableau?

Charlie : Et bien...vous me corrigez si je me trompe(se levant pour se diriger vers une carte de la ville) mais l'idée principale c'est de déterminer quels sont les endroits qui statistiquement ont une forte probabilité d'être visités par vos fugitifs. Les zones où se trouvent leurs familles, celles où vivent leurs anciens amis...enfin, les zones à forte probabilité...les autres en ayant une faible.

Cooper hausse les sourcils perplexe.
Charlie : Et bien, c'est exactement ce que je fais avec mes équations. Il ne s'agit pas de remplacer le travail que vous faites sur le terrain...mais, de vous éviter un certains nombres d'aller et venues.

Le téléphone de David sonne.

David (au téléphone) :Agent Sinclair.

Cooper (à Charlie) : Oh, ça c'est pas de refus Charlie.

David(au téléphone): Merci. (raccrochant) Williams vient d'arriver chez son ex.

Cooper : Tout ce que tu veux qu'elle porte de la lingerie.

Don (à David) : Envoie un groupe d'intervention, je t'appelle de là-bas.

 

 

Devant la maison de la copine de Williams

 

 

Toute une équipe encercle la maison.

Don (à Cooper ) : Williams est arrivé il y a une heure par derrière.
Cooper : Y'a une heure? Il est sûrement en train de s'en payer une bonne tranche maintenant.

Don : La porte est vérouillée.
Cooper : Les taulards aiment pas qu'on les dérangent.

Don : J'appelle le groupe d'intervention.

Cooper : Quoi? Tu rigoles? Tu veux nous gâcher le plaisir ou quoi? Tu leur dis juste d'assurer nos arrière et toi et moi, on rentre et on se fait le fugitif!

Don (tenté) : Tu crois?

Cooper : T'es prêt?

Don : On y va!

 

Williams est au lit avec sa petite amie. Don et Cooper entrent en force par la porte, braquant leurs armes sur les occupants de la maison.

 

Don : FBI!

Cooper : FBI!

Williams et sa petite amie se lèvent précipitamment et se rendent.
Don : Personne ne bouge, pas un geste!

Cooper : On ne bouge plus! Mettez les mains en l'air.

Don : Les deux mains! (ramassant une arme) J'ai un calibre 5.5.

Williams se met à genoux.

Cooper : C'est pas celui du bus.
Don : Ni celui qui a tué le chauffeur du camion. (à Williams) Allez debout. Tournez-vous, les mains derrière le dos, paumes à l'extérieur.

 

Aux bureaux du FBI

 

Cooper et Don interrogent Williams

Cooper : Huit ans pour incendie volontaire, libéré sur parole dans 4...t'avais fais la moitié du chemin.

Don : Plus maintenant Cooper, plus avec le meurtre d'un gardien!

Williams : Le meurtre? Attendez, j'ai tué personne!

Don : Le Marshall abattu dans le bus! Il était père de 2 enfants.
Williams : Je l'ai pas tué, c'est McDowd.
Cooper : En voilà une surprise Williams, surtout quand McDowd est pas là.

Williams : Eh! Je savais même pas ce qui allait se passer avant que ça arrive et McDowd m'a dit de faire comme si j'étais blessé. Les gardes sont venus nous secourir et j'ai vu McDowd leur tirer dessus.

Don : Il savait que le bus aurait un accident?
Williams : Apparemment oui, il le savait.
Cooper : Apparemment tu dis? Et apparemment, il savait quoi d'autre?
Don : On a le cadavre d'un Marshall Fédéral sur les bras. Tu veux vraiment payer pour lui?

Williams : McDowd doit tuer quelqu'un.
Don : Qui?

Williams : Il ne me l'a pas dit, mais c'est pour ça qu'il s'est évadé.

 

David (entrant dans la salle d'interrogatoire): La police a reçu un appel, McDowd a été vu il y a 40 minutes dans la rue Alvarado.
Don : On y va.

 

 

Dans la rue Alvarado

 

Cooper interroge le barman d'un bar de la rue.

Cooper (au barman) : Vous en êtes sûr? (l'homme acquiesce) Vous êtes sûr que c'est lui qui est à l'intérieur?(l'homme acquiesce de nouveau). Ca va.

Cooper donne un billet à l'homme et rejoint Don et David dans une voiture.

 

Cooper : C'est bon, il est là. Dans l'arrière-salle, l'entrée à droite.
Don : Et ils sont combien là-dedans?
Cooper : 15 plus le patron du bar.

Don (par radio aux autres policiers) : A toutes les unités, il est là. Notre homme se trouve dans l'arrière-salle, en entrant à droite. On ne bouge pas, je le répète, on ne bouge pas.

David : On a combien d'hommes derrière?

Cooper : Deux officiers de police en civil.

David (regardant sa montre) :Le bar doit fermer dans une heure. Y'aura moins de clients si ça dégénère.

Don : Ouais! C'est vrai.(à la radio) A toutes les unités, on attend encore, on maintient la surveillance, je répète, on maintient la surveillance.

Policier (à la radio): Bien reçu.

 

Des coups de feu se font entendre à l'intérieur du bar.

David : C'est quoi ça?
Cooper : Une fusillade!

Don : Coups de feu,on fonce, allez, allez!

Les trois hommes sortent de la voiture et se précipitent, armes au poing, vers le bar. Les clients sortent en courant.

Don (entrant) :FBI, personne ne bouge.
Cooper : Il a du filer par l'arrière.

Les trois agents sortent par la porte arrière et se retrouvent nez à nez avec les policiers.
Policier : Eh doucement!

Don : Où il est, par où il est passé?
Reed (arrivant) : J'en sais rien, il s'est enfui.
Don : Comment ça,"il s'est enfui"?

Reed : Je suis entré, McDowd a sorti son arme. J'ai été obligé d'ouvrir le feu.

Don (s'énervant) : Vous êtes entré? Mais j'avais dis de maintenir la surveillance!

Reed : J'ai rien entendu.
Don (plaquant Reed contre un grillage) : On le tenait espèce d'abruti!

David (retenant Don) : Don!

Reed : On devait pas être sur la bonne fréquence!

Don (lâchant Reed) : S'il fait quoi que se soit, vous m'entendez, vous en serez responsable.

 

Aux bureaux du FBI

 

David (au téléphone) : Ok, merci.

Il raccroche.

Don (faisant les cents pas): Du nouveau?
David : Pas pour l'instant. Tu sais bien comment ça fonctionne. Ca n'avance pas toujours aussi vite qu'on le veut.

Don : Ca avançait très bien jusqu'à ce que cet imbécile de Reed flanque tout par terre.

David : Je me suis renseigné sur lui. Il a la réputation de prendre les choses un peu trop à la légère.

Cooper : Quelques fois, ça ne peut pas faire de mal. (à Don) Si on allait secouer un peu quelques uns de ses amis, toi et moi? Histoire de leur faire comprendre qu'on ne les lâcheras pas tant qu'on ne l'aura pas retrouvé.

Don ouvre la bouche mais ne répond pas.
David : Secouer quelques uns de ses amis? Vous croyez réussir à les impressionner plus que McDowd ne l'a déjà fait?

Cooper : C'est toujours mieux que de ne rien faire.

David : Les informateurs font leur travail. Don, on nous a dit qu'il était dans ce bar, on aura un autre tuyau.

Don ne dit rien.
Cooper : Non, mais je rêves? C'est comme ça que tu bosses maintenant?

Don : Lâches-moi Coop. J'ai un témoin à protéger, je ne veux courir aucun risque.

 

Dans le bureau de Charlie à l'Université

 

Larry ouvre la porte, Charlie est en plein travail sur des équations.

Larry : Je ressens un niveau croissant de frustration dans cette pièce. Je pense que tu devrais sortir et prendre l'air, laisser le problème décanter un peu.

Charlie : Ca ne m'aidera pas à résoudre la question centrale.

Larry : Tu peux me dire ce que c'est?

Charlie (énervé) : J'essaie de modéliser les déplacements de McDowd.

Larry : McDowd? L'un des fugitifs, c'est ça?

Charlie (montrant une carte) : Les points jaunes sont les crimes non-résolus qui se sont produit depuis l'accident du bus et qui pourraient avoir été commis par McDowd...mais, ce ne sont pas eux le problème. Le problème ce sont les points bleus...Les endroits où les informateurs de la police ou du FBI prétendent l'avoir vu. Chacun d'entre eux correspond à un lieu et à une heure donnée, mais il y en a des centaines!

Larry : Le problème, c'est la surabondance de données.

Charlie : Le problème ce sont les données fausses : dates fantaisistes, lieux improbables (montrant des points précis) à 9heures du matin, McDowd est signalé à trois endroits différents, à des kilomètres les uns des autres.

Larry : Donc, des gens animés de bonnes intentions entravent les recherches à tord et à travers.
Charlie : A moins que ce type puisse être à trois endroits à la fois.

Larry : Oui, ça c'est pas totalement impossible. La théorie quantique affirme...(Charlie se prend la tête dans les mains)Ouais! Dans le cadre de cette discussion, je te concède ce point.

Charlie fixe Larry.
Larry : Pourquoi tu me regardes comme ça?

Charlie : Parce que...on est sur la bonne voie...McDowd ne peut pas être partout à la fois, cependant, si on fait une analyse de toutes ces incompatibilités...
Larry : D'accord, d'accord. Tu vas utiliser la formule de Bayse sur l'ensemble des données...
Charlie : Pour déterminer parmi ces données, celles qui ont la plus forte probabilité d'être les plus authentiques.

A la clinique où travaille Karen Fisher

 

Don (arrivant) : Docteur Fisher?

Karen(souriante) : Agent Eppes! Vous ne vous reposez jamais?
Don : Quoi? C'est vous qui dites ça?
Karen : C'est vrai. Mais moi, j'ai fini ma journée. (riant) Vous êtes passé prendre de mes nouvelles?
Don : Non.
Karen (inquiète) : Quoi? Qu'est-ce qui se passe? Qu'est-ce qu'il y a?
Don : On va devoir vous mettre sous protection.
Karen : Je croyais qu'on avait déjà eu cette conversation et que j'avais été très claire...
Don : Karen! Vous aviez demandé si on avait des motifs d'inquiétude, c'est le cas. L'homme qui s'est échappé avec McDowd, nous a dit qu'il avait l'intention de tuer quelqu'un.

Karen : Mais...le policier m'a dit que vous l'aviez retrouvé...et que...

Don : C'est vrai...
Karen : ...Ce n'était plus que...

Don : ...Je suis désolé, je ne sais pas quoi vous dire Karen. On le tenait mais il s'est enfui. Vous ne courrez aucun risque parce que nous vous protégerons, mais vous devez me faire confiance. D'accord? S'il vous plait? Tout comme vos patients vous font confiance.

Karen (après un temps de réflexion) : Bon, très bien.

 

Don emmène Karen à l'abri accompagné de deux agents.

 

 

Dans la salle de cours de Charlie

 

Charlie(devant ses étudiants) : La plupart des gens pensent qu'ils peuvent faire confiance à leur instinct...alors que les maths nous suggèrent que notre instinct n'est pas toujours très fondé. (sortant des cartons blancs et des gros "X" rouges) Nous allons jouer à un petit jeu. J'aimerais que vous fassiez comme s'il s'agissait d'un jeu télévisé(posant les 3 cartons blancs sur des pupitres) où je serais votre gentil animateur. Donc, derrière une de ces cartes se trouve un très belle automobile,(Alan se trouve parmi les étudiants) alors que derrière les deux autres, il y a une chèvre.

Les étudiants rient.
Charlie : Une chèvre.Bien...Il me faut un volontaire.
De nombreuses mains se lèvent.

Charlie : Quel enthousiasme, merci! (désignant une jeune fille) Julie, choisissez une de ces cartes sans oublié que le but est de trouver la voiture...pas la chèvre.

Julie : Je prends celle du milieu.

Charlie (posant un "X" sur celle du milieu) : Celle du milieu. Quelles sont les chances pour que cette carte soit la carte gagnante?

Julie : Une sur trois.

Charlie : Trois choix, une voiture. Une chance sur trois, c'est simple...et c'est là que ça se complique. Attention, je vais retourner une des cartes que vous n'avez pas choisit(retournant une carte avec une chèvre), donc, il nous reste encore deux cartes à retourner. Maintenant, avec ce que vous savez, voulez-vous modifier votre choix?... ou pour parler de ce qui fait l'objet de ce cours...est-ce pertinent? Est-ce que changer votre choix augmentera vos chances de gagner?

Julie : Non, parce qu'avec deux cartes, ça fait 50/50.
Charlie : Bien. Qui est d'accord avec elle?

Tout le monde lève la main.
Charlie : Ca, c'est ce que vous dit votre instinct, mais vous avez tord. Changer de carte à ce stade du jeu reviendrait à doubler vos chances de gagner la voiture.

Personne ne semble comprendre.
Julie : Comment ça?

Charlie : Et bien, nous avions commencé avec 2 chèvres, il est donc probable que votre choix est été une chèvre...vous aviez combien de chance de choisir une chèvre?

Julie : ...Euh, deux chances sur trois?

Charlie : Oui! (désignant la première carte choisie)Il y a donc plus de chance que ce soit une chèvre, plutôt que ce soit la voiture, et il y a plus de chance que (désignant la carte restante) derrière cette carte, il y ai la voiture...Donc, modifier votre choix, vous offre deux chances sur trois (retournant cette première carte où se trouve la voiture) comme c'était le cas au début du jeu.

Les étudiants rient.

Charlie : Très bien! Vous avez gagné la voiture Julie, félicitations!

 

Don et Cooper entrent dans la salle de cours.

 

Charlie(les voyant entrer) : Voilà, je crois que nous sommes arrivés au terme de ce cours. Bien, essayez de jouer chez vous, augmentez raisonnablement le nombre de cartes et regardez ce qui se passe. A la semaine prochaine, merci.

 

Les étudiants quittent le cours. Alan se dirige vers Don.

 

Don : Bonjour papa. Qu'est-ce que tu fais là?
Alan : Moi? Et bien, j'aime bien suivre ses "cours de mathématiques pour les nuls", (souriant)c'est le seul moment où j'arrive à comprendre ce qu'il dit.

Don (désignant Cooper): Je te présente Billy Cooper, un agent avec qui je travaille.

Alan et Cooper se serrent la main.
Alan : On s'est déjà rencontré?

Cooper : Ah oui, je crois.
Don : Je ne me souviens plus dans...
Alan : Vous avez déjà travaillé avec Don, c'est ça?

Cooper : Ouais, y'a longtemps.

Alan(après un temps de réflexion) : Don? Je peux te voir une minute?

Don : Bien sûr!(à Cooper) Je reviens.
Cooper : Je t'en prie.
Alan et Don sortent dans le couloir.
Alan (énervé) : Tu peux me dire ce que tu fais? Qu'est-ce qui se passe?
Don (étonné) : Mais de quoi tu parles?

Alan : Ca fait une éternité qu'on s'est pas vu.
Don : Je travaille!

Alan : Oui, je sais, Charlie m'en a parlé. Il parait que tu as repris la chasse à l'homme?

Don : Oh, là, arrêtes s'il te plait! Il ne s'agit...
Alan : Pardon?

Don :...Que d'un seul dossier.
Alan : Je crois me souvenir de t'avoir entendu dire ça. Que c'était pour une seule affaire et je me souviens que c'était moche pour toi et pour moi...
Don : Papa, attend.

Alan : ...Tu disparaissais complètement. On savait même pas où tu étais.

Don : Papa!

Alan : ...Est-ce que tu te rends compte qu'en traquant un fugitif nuit et jour, c'est peut-être toi que tu cherches à fuir?

Charlie (arrivant) : Salut, c'est gentil d'être venu.

Don : Ouais, on était dans le coin.
Charlie(à Alan) : Alors? Comment t'as trouvé?

Alan : J'ai adoré!

Charlie : Ah oui? Tu t'es pas ennuyé?

Alan: Ennuyé? Ah non, tu plaisantes, maintenant, je gagnerai la chèvre...ou la voiture, si j'ai de la chance.

Charlie rit mais pas Don.
Alan : Peu importe. Vous avez sûrement des tas de choses importantes à vous dire alors je vous attends ce soir...(regardant Don)et tous les deux!

 

Don (à Charlie, une fois Alan partit) : Alors, t'en es où?

 

Dans le bureau de Charlie

 

Charlie montre à Don et Cooper la carte avec les indications sur les lieux où se trouvait McDowd.

 

Charlie : Voici la carte du FBI où sont consigné tous les témoignages visuels et tous les coups de fil signalant la présence de McDowd durant les 36 dernières heures.

Don (désignant une autre carte avec des point rouges et bleus) : Et celle-là, c'est quoi?

Charlie : Je l'ai établi avec mes algorithmes. J'ai essayé de trier les informations valables par rapport aux autres, en tout cas, d'isoler celles qui ont la plus forte probabilité d'être valable.

Cooper : Et alors, ça donne quoi?
Charlie: On peut suivre tous les déplacements de McDowd. Regardez, tous ces points visualisent les endroits mais aussi les heures. Si on suit la chronologie, (désignant divers endroits sur la carte)on peut le suivre de là, à là...à là.

Don : Bon, on sait où il est allé et où il se dirige.

Charlie : C'est exactement ça. Le problème c'est que ses déplacements ne se cantonnent pas à son territoire habituel.

Don (regardant attentivement la carte) : A première vue, on dirait qu'il tourne en rond.

Charlie : En fait, il s'agit bien de cercles concentriques, on pourrait croire...
Cooper : ...Qu'il est en train de chasser.

Charlie : C'est un schéma similaire aux carnivores qui chassent de grandes proies.

Don : On peut avoir ce schéma? Je voudrais voir ses déplacements, uniquement liés à la chasse.

Cooper : Tu cherches la clinique?
Don : Le domicile du témoin.

Charlie (enlevant les points bleus) : Si on élimine les mouvements qui ne correspondent pas à ce schéma, ses déplacements, se concentrent autour de cette zone,(montrant un endroit précis) juste là.

Don : C'est le territoire des Zee-boys.
Charlie : Les Zee-boys?
Don : Un gang asiatique, trafic de drogues, vente d'armes, organisé et dangereux.

Cooper : Mais cette zone n'a rien à voir avec le témoin. Il cherche qui?

Don : Le chef de ce gang s'appelle Roméo Choi, une crapule de première, les stups essayent de le coincer mais ils n'ont pas de preuves.

Don (remarquant un point précis sur la carte) : Attends une minute.
Cooper : Quoi? Qu'est-ce qu'y y'a?

Don(pointant un bâtiment) : Ici, il y a un entrepôt de marchandises qui leur sert de couverture.

Cooper : Tu crois que sa cible c'est Choi?

Don : C'est possible.

A l'entrepôt

 

Don et Cooper avancent armes au poing.

Cooper : Tu disais que les stups essayaient de le coincer?

Don : Ouais, mais chaque fois, ils se heurtent à un mur.

Cooper : Tu sens cette odeur?

Don : Ouais, on s'est servi d'une arme.

Cooper (découvrant trois corps): Ouais, et pas qu'une fois.

Don (touchant l'un des hommes) : Il est encore chaud.

Cooper : Si c'est McDowd qui a fait le coup...
Don :... On l'a vraiment raté de peu.

 

Aux bureaux du FBI

 

Cooper : J'ai épluché tout ce qu'on a sur McDowd et Choi et j'ai trouvé aucun lien.

Don : Il doit y en avoir un! C'était lui sa cible.
Cooper : Elimination pure et simple! Peut-être que McDowd veut contrôler le marché de Choi, tout simplement.
Don : C'est un gang très structuré, on s'en improvise pas le chef comme ça.

Cooper : D'accord! Donc McDowd devait travailler pour quelqu'un vu que c'est un tueur à gages.

Don : D'accord! Alors, on reprend au début...On a un bus qui se renverse, un jardinier et un chauffeur dans le coup. Selon moi, ils ne doivent pas être les seuls. Quelqu'un savait que McDowd serait transféré, c'est une certitude.

Cooper : Ceux qui avaient cette info sont forcément des gars à l'intérieur et la liste est longue...personnel de la prison, plus tous les gardiens.
Don (épluchant le rapport de transfert) : Selon ce rapport, McDowd et Williams étaient au quatrième rang, Williams d'un côté et McDowd en face de l'autre côté de l'allée. (essayant une simulation avec les chaises du bureau) Tiens, mets-toi là. On dit que tu es McDowd.

Cooper : A quoi tu penses?

Don (plaçant une autre chaise à la droite de Cooper) : Là, c'est Willilams...On a supposé qu'ils s'étaient libérés avec les clefs du garde.

Cooper : Oui, après l'avoir tué.

Don : Bon (s'asseyant devant Cooper à la place que devait avoir le Marshall) Tu es McDowd et moi le garde.

Cooper (essayant de toucher Don avec les mains attachées): Impossible d'atteindre ton arme.
Don : A moins que tu ai déjà les mains libres.

 

A la prison de Nidvale

 

Don et Cooper rencontrent le garde Raynor qui a installé les prisonniers dans le bus.

Don(à Raynor) : C'est votre signature?

Raynor : Oui, pourquoi?

Don : Il y est mentionné six prisonniers installés et sécurisés pour le transfert.
Raynor : Exact.

Cooper : Ils ne l'étaient pas tous, en tout cas, pas McDowd.

Raynor(quittant les lieux) : Je vois pas du tout de quoi vous voulez parler.

Don (le rattrapant, énervé): On veut parler du fait que McDowd ai pu s'emparer de l'arme du Marshall et l'abattre, voilà exactement de quoi on parle!

Cooper(plus calme) : Le seul problème, c'est que McDowd aurait du être enchaîné à ce moment là.

Raynor: La chaîne s'est peut-être rompue...pendant l'accident?
Don : Et bien non! On a vérifié et ce que je n'arrive pas à comprendre...J'ai consulté votre dossier, c'est qu'après 15 années exemplaires, vous aidiez un type comme McDowd?

Cooper : C'est quoi votre truc? Le fric? Ou alors, on a menacé votre vie?

Don : Peu importe, vous serez accusé de complicité de meurtre et vous savez très bien de quoi je parle. On a besoin de votre coopération. Vous parlez et moi je ferais le nécessaire. Le procureur sera mis au courant...
Cooper :...Ou alors, vous vous retrouverez au milieu de vos petits protégés?

Raynor réfléchit en soupirant.
Raynor : Il a arrêté mon petit frère!

Don(surpris) : Qui a arrêté votre frère?

Raynor : Il a fabriqué les preuves. Trafic de drogue...Mais qui ils vont croire? S'il veut envoyer mon petit frère en prison, il peut.

Don : Attendez!

Raynor : Y'en a eu d'autres avant lui.

Don : Attendez, ne mélangeons pas tout. De qui vous parlez Raynor?

Raynor : Je vous parle d'un policier...Le Lieutenant Reed.

Don et Cooper restent sans voix.

Aux bureaux du FBI

 

Don : Donc Reed libère McDowd, McDowd tue Choi...
Cooper : Y'a forcément un lien entre les deux.

David (arrivant) : Je l'ai! Choi informait la brigade des stups depuis 6 semaines.
Don : En voilà une nouvelle! Choi un informateur?
David : Eh oui, et apparemment, Choi a mentionné Reed plusieurs fois dans ses comptes rendus. Les Narcotiques ont commencé une enquête sur lui.

Cooper : Reed a su que Choi le balançait et a embauché McDowd pour le tuer!

Don : Il faisait une enquête sur McDowd, c'est évident qu'il le connait bien.

Cooper : Mais qu'est-ce qu'il lui a offert en échange de Choi?

David: La liberté? C'est pas suffisant?

Don : Non! Reed est plus malin. Il avait sûrement une garantie pour l'obliger à tuer.

Cooper : Il a raison. Une fois libre, il aurait pu disparaître.

Don : C'est Karen...le témoin!

Cooper : Tu l'a mise à l'abri!

Don : Reed fait sûrement parti de la brigade d'intervention...
David : Alors il a accès aux fichiers des fédéraux!

Don : Il faut aller à la résidence sécurisée!

 

 

Dans l'immeuble où Karen est cachée

 

Don et Cooper entrent et trouvent un garde à terre, inconscient. Cooper lui prend le pouls.


Cooper : Il est encore en vie. (à la radio) Un agent a été touché...

Un bruit de lutte se fait entendre.

Don(partant d'un côté) : Tu vas par là.

 

Don et Cooper se séparent.

Dans les escaliers, McDowd tire Karen par le bras, la jeune femme résiste.


McDowd : Je t'ai dit d'avancer!

Karen : Non!

Don (arrivant dans les escaliers) : FBI! Laissez-la partir McDowd!

Karen (criant) : Aidez-moi!

McDowd tire à plusieurs reprisent sur Don, le manque. Don tire à son tour et McDowd lâche Karen et s'enfuit.
Don (rejoignant Karen) : Dans la chambre et fermez la porte.

Don continue de monter les escaliers à la poursuite de McDowd.
Don (à la radio) : Coop, il monte sur le toit.

 

Sur le toit, Cooper arrive par un côté tandis que Don poursuit McDowd échangeant plusieurs coups de feu. McDowd arrive sur Cooper découvert, braque son arme sur lui. Don arrive dans le dos de McDowd et pose son arme sur sa nuque.

 

Don : Tu bouges et je t'éclate la tête, compris?

McDowd : Tu peux y aller, je suis déjà mort.

 

Don le frappe au visage, McDowd tombe par terre et Don lui passe les menottes.


Cooper : Il aurait pu tomber du toit et ça aurait évité des insomnies à ton joli témoin.

Don : Tu changeras jamais. Ramasses plutôt son arme.

 

En bas de l'immeuble, Karen est en discussion avec un policier.

 

Karen : Merci.

Policier : Oh, ne vous inquiétez pas, y'en a juste pour deux minutes.

Don(arrivant, au policier): C'est bon.

Le policier s'en va.
Don (à Karen): Comment ça va?

Karen : Ca va! Ca va très bien.
Don : Vous êtes sûre?

Karen : Oui! Et vous?

Don (souriant) : Ca va merci.
Karen (remarquant une éraflure sur le bras de Don) : Vous devriez faire soigner ça.

Don : Oui, c'est vrai. (souriant)Vous ne connaitriez pas un docteur par hasard?

Karen (riant) : Ca se pourrait!

Cooper (arrivant) : Don, on a repéré Reed.

Don (à Cooper): D'accord. (à Karen)Je dois y aller, on va vous ramener chez vous. (au policier présent avant) Siegel! (Don désigne Karen).
Policier : Oui, je m'en occupe.

Karen(à Don qui s'en va) : Au revoir! Eh agent Eppes! (Don se retourne) Merci!

Don (souriant) : De rien.

 

Devant un restaurant

 

Reed sort avec un plat à emporter.

 

Don (arrivant arme au poing): Ne bougez plus, lâchez votre sac, les mains en l'air vite, les mains en l'air!

Reed (souriant en se rendant): Oh, ça va! Qui est-ce qu'ils vont croire? Un criminel en fuite ou un super flic?

Cooper : Tout ce que tu veux sur le criminel!

Don : Vos mains!(passant les menottes) Tournez-vous. En route.

 

Au pied de l'immeuble du FBI

 

Cooper met ses affaires dans sa voiture.


Don (arrivant) :Ca y est, tu pars?

Cooper : Je vais à Phoenix essayer de retrouver un junkie.
Don : Tu peux pas rester ici? Tu pourrais demander un poste dans le secteur?

Cooper : Et puis quoi encore? M'installer?

Don (riant) : Tu sais, c'est pas mal, tu devrais essayer.

Cooper : Ca te manque pas?

Don : Non! Pas vraiment.

Cooper : La montée d'adrénaline quand on sait qu'on va bientôt les coincer?...quand ils ont deux heures d'avance et qu'on gagne du terrain?

Don (souriant) : Oh! Peut-être un peu...Ouais, mais ne plus voir ma famille, perdre le contact avec tout le monde, ça non...Je sais pas, je crois...que je suis bien comme ça.

Cooper : Super! (souriant) Je suis content pour toi.

Don et Cooper se serrent la main. Don accompagne Cooper vers sa portière.

Don : Eh! Pas de folies?
Cooper : T'inquiètes!

 

Dans la maison des Eppes

 

 

Charlie travaille, Don et Alan sont assis en face de lui, une partie d'échec est engagée entre Charlie et Alan.

 

Don (à l'oreille d'Alan) : Il faut lui parler sans arrêt pour l'empêcher de se concentrer.

Alan (à Don) : Oui, bon, alors je commence.

Alan bouge sa tour.

Alan : Ca va? On ne te dérange pas trop Charlie?

Charlie ne répond pas et continue d'écrire.
Don : Charlie?

Charlie relève enfin la tête.
Alan : Tu travailles et tu joues aux échecs en même temps?

Charlie : Moi? Moi, ça va. C'est pas pour moi qu'il faut s'inquiéter.

Alan : Oh!
Don : C'est ce qu'on va voir.

Charlie : Messieux, la victoire n'est pas tout.

Don : Ah bon? Et depuis quand tu dis...
Alan(à Don) : Laisses-le.
Don : ...que la "victoire n'est pas tout"?

Charlie(bougeant une pièce) : Depuis que vous ne gagnez jamais!

Alan : Ah, s'il te plait. Peu importe qui gagne, l'important c'est de s'amuser, d'être ensemble, de discuter et de se retrouver face à face.

 

Alan bouge à son tour une pièce.


Alan : A ton tour Charlie.
Don (regardant les travaux de Charlie et remarquant une faute d'orthographe) : Au fait, "anomalie", ça s'écrit "ie" et pas "y"!

Charlie : Quoi?
Don : Vas-y! A toi de jouer.

Charlie : Ah, lâchez-moi un peu tout les deux! Je l'utilise tout le temps ce mot (bougeant une pièce) Je sais parfaitement comment ça s'écrit "anomalie".

Alan : Tu sais peut-être l'utiliser mais tu sais pas l'écrire. C'est "lie" et non pas "ly". (avançant une pièce) Allez, encore à toi.

Charlie rit.
Alan : Allez joues!

Charlie : Je sais pas écrire le mot "anomalie"? Je rêve?
Don (sérieux) : Non, Charlie!

Charlie(à Don) : Prends le dictionnaire, allez, prends le dictionnaire.

Alan (à Don) : Je crois que ça vaut mieux.
Don (se levant) : D'accord.

Charlie : Vous savez combien de fois je l'utilise chaque jour? Et tous les jours?
Alan : Non, mais ce que je sais, c'est que c'est encore à toi de jouer.

Charlie (jouant rapidement un coup) : A moi donc.Tiens!

Alan : Trop bon!

Charlie (énervé) : Je le voie ce mot, y'a aucune chance...
Don (posant le dictionnaire sur la table à la page "anomalie"): Tu vois, ça s'écrit "ie".

Charlie(septique) : Il sort d'où ton dico?

Don et Alan rient.
Alan : S'il te plait Charlie.
Charlie : J'arrive pas à le croire.
Don : Il faudra bien t'y faire et tu sais quoi?
Charlie : Quoi?
Alan(bougeant sa dame) : Echec et mat!

Don (souriant) : Echec et mat!

Charlie : Ah je vois, vous vous êtes ligué contre moi, tout ça s'était exprès pour faire diversion, c'est ça?
Alan : Charlie, s'il te plait. Les échecs, c'est pas seulement déplacer des pièces.

Charlie(vexé) : Si tu veux le savoir, pour moi, c'est terminé, j'arrête de jouer.

Le téléphone de Don sonne.

Alan : Charlie, ce n'est qu'un jeu!

Don (au téléphone) : D'accord, j'arrive dans 20 minutes. (raccrochant à Alan et Charlie) Désolé, juste après la victoire c'est moche, mais je dois y aller.

Charlie : Mais, tu viens seulement de quitter ton bureau.
Don (se levant): Oui, mais je dois y aller.

Alan : C'est sûr que quand il faut y aller, faut y aller.

Don (sortant) : Bon, je vous rappelle. On peut peut-être aller manger quelque part?

Alan (déçu) : D'accord.
Charlie : Ne t'en fais pas, je m'occupe de l'ancêtre pendant ce temps.

Don : D'accord, à plus tard.

Don ferme la porte.

Alan : "L'ancêtre"?

Charlie : C'était un terme d'affection mon cher père.

Alan : Et bien, prépares-toi au pire mon petit, parce que "l'ancêtre" va t'écraser.

Charlie : Ah oui? Tu vas encore tricher?
Alan : Non, je vais chercher la boite de Scrabble.

Charlie(palissant) : Tu sais... je crois qu'il manque deux lettres!

 

Générique de fin

Episode 13 Manhunt

 

Federal Prison Nidvale

 

Six inmates handcuffed, out of prison to get on a bus. Raynor, the prison guard called the roll of prisoners when they pass him.
Raynor: Brown?
Brown: Yes.
Raynor Lewis?
Lewis: Yo!

Raynor: Nichols?

Nichols: I'm here.
Raynor: Williams?

Williams: Yo!

Raynor: McDowd?

McDowd, past the guard without a word and get on the bus.

Raynor: Brice?

Brice: Yo!

Driver: Go and sit.

Raynor (left instructions to his colleagues in charge of the transfer): They are all there, six prisoners installed and secured to the transfer.

Raynor sign the transfer sheet and give it to her colleague before closing the door of the cage inside the bus.
Raynor (leaving the bus): Bon Voyage gents!

The bus leaves the prison and committed on the road.

The guard inside the cage looking at a magazine with pictures of boats.

Goalkeeper (a photo showing the driver): Did you see that? A 7-meter 60. On a boat like that you go to Catalina and Mexico even if you feel like it.

Driver: Yeah.
Lewis: We soon arrived?
The guard and the driver laugh.

A truck rolled slowly in front of the bus. A pick-up behind impatient, honking and doubles the bus on the right.
Driver (the driver of the pick-up): Hey! You're not alone.

The truck front brakes, the bus driver brakes too and lost control. The bus flipped onto its side, sliding on the floor and stops.

The driver of the pickup and the truck stop and get out of their vehicles. They approached the bus when two gunshots inside the ring bus.

The back of the bus door opens and two out prisoners. They approached the driver of the pickup.
McDowd (the driver): Oh, senor? It's your truck?

The driver nods.
McDowd (pointing his weapon): Montes inside. You took us for a ride.

The driver goes, the two held each fall to one side of the car and fled.

Later, Don and Charlie arrive at the scene.
David (Don): Sorry for ruining your day off.
Don: That's okay. So what do we have?

David: It Hits both in nature and was a witness to the accident. The bus went down and a minute later, there were gunshots. Two men got out, seized a pick-up and they went west.

Don: I thought I heard a member of the escort was killed?

David: Yes, Marshall.
Don: You know what the two men?
David (giving records to Don): I have their record. (stopping before the body of the officer) is the Marshall.

Near the bus crashed, Charlie examines sketches a woman police officer, Officer Morris, because of the accident.
Charlie: "V" it must be for speed.
Morris: Yes, after the bus is lying.

Charlie: And "F" is the braking coefficient.
Morris: Yes. You're there for the recovery?
Charlie: Excuse me?
Morris: Yes. For the accident.

Charlier: No, I am a mathematics teacher and consultant to the FBI.

Morris Waouw! Teacher! Where you teach?
Charlie: At the Faculty of Science.
Morris: My ex has studied physics and now it is the accident reconstruction for insurance ... We met on a pile ... Anyway (smiling, shaking hands with Charlie) delighted you know.
Charlie (smiling): Me too.

Morris (part): Excuse me.
Charlie finds Don.


Don (on phone): Tell the whole world and start a search from all brigades ... Well, I come.

Don hangs up.
Charlie: You come home?
Don: Yes. I'm back.

Charlie (seeing the issue of fugitives): They are?
Don: Yes.
Charlie: One of them is sentenced to life without parole.
Don: Yes, it has nothing to lose.

Opening credits.

 

Offices of the FBI

 

David and Don expose cases of two fugitives to the whole team.


David: First fugitive Vincent Williams. Until this morning, he was serving a sentence of eight years for arson.

Don: Fugitive Number 2, Timothy McDowd. Hitman on behalf of drug traffickers in Los Angeles. He executed a federal undercover agent a year ago and a half before a woman who came to testify against him at trial. The safety of this woman is our priority.

David: The police broadcast their pictures. We check all the calls we receive, but so far without results.
Don: None of them has a driver's license or identity card so I do not think they try to fly, but are monitored airports.
Cooper (entering the room through a door in the back of Don): Whatever you want they are still around?

Don (smiling): Oh! Hi! (Cooper shaking in his arms) How are you? (his team) I present to you the agent Billy Cooper specialist prisoners on the run.

Team: Hello.
Don the floor at Cooper.
Cooper: Well, these guys will go to places that are familiar to them, where they feel at home. As they are both from Los Angeles, I think they will stay there.

David: But I think it would be smart to move away to avoid detection.
Cooper: Yes, but they are not very smart or they would go to jail.

Don: That does not prevent them from being dangerous. Read their records, families, friends, former associates, thanks to it we will find them. Come on, at work, they are found, they are safe.

Any team leaves the room.
Don (smiling, Cooper): I am glad to see you.
Cooper: You look in shape.

David: You know if I understand correctly?

Don: Yeah, I also tracked down the escaped prisoners. (pointing Cooper) is teamed.
Cooper: To know a man must spend a week with him in the parking lot of a gas station.

Don, David and Cooper laugh.
David (shaking hands with Cooper): Memories, memories! David Sinclair.

Cooper: Delighted! So how do we proceed?

Don: You take care of Williams and me McDowd.

Cooper agrees.
David: And the witness who did take the plunge?

Don: I'm going to speak of the protection program.

 

In the clinic where the doctor works Karen Fisher

Don arrives and finds the officer responsible for supervision of Dr Fischer.

Don (the officer): Where is she?
Officer (designating a treatment room): Here.

Don (knocking on the door and entering): Dr. Fischer?

Karen: You have to go to the reception so I can see you.

Don (leaving his plate): Excuse me, I work for the FBI. My name is Don Eppes, I can talk?

Karen: Oh! Yes. (the nurse in the room) tell me if it develops.
Nurse: Yes.

In the corridor

Don: You know?
Karen: Yes! I had hoped never to hear from McDowd.
Don: I can assure you that we do everything we can to find him.
Karen: I know. It's all so familiar.
Don: Yes. I can imagine what you are going through ...
Karen: You think? ... He killed somebody in cold blood in my eyes. The day I testified ... he turned to me and ... he smiled ... ran his finger across his throat.

Don: You have shown great courage. He was sentenced to life imprisonment. As you threatened, it would be better to take drastic security measures ...

Karen: No! I do not want to relive the experience. Sorry, it is beyond my strength.

Don: Listen to me! It will not be for very long because in such cases, they are always found very quickly ...

Karen: My patients! I can not abandon them.

Don: Doctor! I'm sure someone will occupy it.
Karen: When I was put under protection, I lost six months of my life ... I do not want to be reckless, but what makes you think he might take it me today?

Don: Well ... nothing special ... but ...
Karen: Well! I expect that work.

Don puzzled, thought for a moment.
Don: I'll let a man here ... and here at home. I insist Doctor.

Karen: Very good.

Don's phone rang.
Don: Excuse me. Thank you

Karen: Bye.
Don (winning) Eppes! Yes, I'm coming.

 

At home Eppes

 

Charlie is working with Constable Morris on the sketches of accident reconstruction.

Morris: For me it is incomprehensible.
Charlie: Yeah?

Morris: Is there such a tire tracks at this location?

Alan and Larry come.

Alan: Charlie, are you there?
Charlie: Yes. (indicating the woman) I introduce the officer Morris Road Safety. Here my father and Dr. Fleinhart.
Alan (smiling): Oh no, sorry, do not tell me you had a ticket?
Charlie (also smiling): Yes!

Morris: Indeed, your son helps in the investigation of an accident. Attempts to determine the cause.
Larry (shaking hands with the young woman): Hello.

Alan: You are a consultant to road safety now?

Charlie: That the investigation of Don.
Larry: What kind of accident is interested the FBI?

Morris: A bus transfer of detainees.
Alan: If you saw on the news? (Charlie nods) Of which two inmates escaped? Don takes care of that?

Charlie: Yes. Why?
Alan: Oh, nothing. Your brother track down fugitives for a while, then ... then, nothing.
Larry (looking at sketches of recovery): Basically, it is simply Newtonian mechanics. He teaches freshmen. How do these equations-simple arouse your interest?

Charlie: Well, the confluence of so many factors not ineris same time, same place, an approach is ... quite fascinating that Bayesian inference applied to a set of facts.

Alan: As far as I know when an accident happens is that someone has committed an error, right?

Morris: That's what we try to discover.

Charlie: The answer is not so simple. I mean ... the coincidences are a mathematical reality. Statistically improbable events occur ... as the genesis of our planet.
Larry: Yes. For me, I agree that what has produced life on our planet was statistically unlikely, but given the vastness of the cosmos, not to mention the endless possibilities of energy ... I would follow Einstein and I say ... "nothing ever happens by accident."

Charlie is perplexed.

 

Before the house of the girlfriend of Williams

 

David Cooper and planquent in a car.
David Williams is in jail for two years, you really think he will rush to his ex.?

Cooper: First rule of hunting rights, "are women.

David: She may live with someone else?

Cooper (showing a folder): I have his record as a prisoner. He used his credit phone to join ... You work with Don for a long time?

David: No, not quite. Barely a year.

Cooper: I remember that he returned to Los Angeles because his mother was ill. How is she?
David: She's dead.

Cooper: That's the downside of this job, it cuts across the world.

David: But it seems you like it?

Cooper: Yeah! Stalking, it's in the skin, I think ... Eppes was super talented.

David (smiling): Super talented?

Cooper (smiling): Once we had stashed two weeks in a cemetery. We waited a fugitive near the grave of his wife. It was alpagué when he came to bring him a dozen roses.

David Cooper and both laugh.
David: She died when he was in prison?

Cooper: No, just before we put it there ... It was he who killed him.

A woman leaves the house.
Cooper: Oh! Looks like it moves.

The young woman down the stairs and deposited a bag of trash in the trash.

Cooper opens the trash.
David: The bins are on his property. Legally, you have no right to do that.

Cooper (rummaging in the bag): Unless there's no trial in sight, as is the case. We did not have to worry about lawyers on this one here.

David (tending latex gloves): Here, put it.

Cooper (pulling a bag of trash): The fine went shopping.
David De la lingerie. She has heard from him.

David's phone rings.
Cooper (closing the trash): And now, we have to wait now.
David (on phone): Sinclair. Where?

 

In an alley where the pickup was parked

 

David: They found the stolen pickup. The registration gave us the name of the owner, Alberto Diaz, a gardener of Alberta. We called his home and his office. No way to attach it.

Don: Find out if there have been reports of car thefts in the neighborhood. They probably changed their vehicle.

David Heard.

Men come to meet Don.
Reed: You already have a track?
Don: You are?
Reed Danny Reed of the Narcotics Squad.

Don: Delighted. FBI Agent Don Eppes.
Reed: Oh! I recognized the dress.

Don: How it affects you?

Reed McDowd! I was working on a settlement of accounts between drug dealers when the FBI came to me in the nose blowing.

Don: Oh yeah? We appreciate your cooperation.

Reed: I pray you. And now he is outside, is a perfect prey?

Don (not appreciating the joke): Reed, my priority is to apprehend a fugitive yours?
Reed Mine is to do everything possible to state that he sticks a needle in the arm. The feds have already had their chance, it is not true?

Don: And they put him in prison for life.
Reed: Oh! We must not forget to remind the widow of Marshall.
Don: Do not get in my way.

Don's phone rang. He did not respond.

Reed: No danger Eppes!

Don: We're all agreed?

Reed: Absolutely agree.
Don: Fine. (Picking up the phone) Eppes. Yes Charlie, okay.
The inspectors stups leave the premises under the suspicious gaze of Don.
Don (David): I do not see these guys is here.

 

In the garden of the house of Eppes

 

Charlie tries to recreate the conditions of the bus accident with a skate board, a wheelbarrow and a sower mowers. Larry is found.

 

Larry (Charlie helping to put a meter on the ground): I can understand the fascination of kinetic equations written by a beautiful woman police officer ... but why all this material?

Charlie (placing different objects): What you say about the confluence of the cosmos gave me an idea.

Larry: Now, I never spoke of quantum theory

Charlie: The initial speed of the bus of prisoners was a little higher than that of the truck, so the gap between the two was reduced slowly ... about 60cm per second.

Larry: Okay, and this is what happened to the skateboard?

Charlie (placing the skateboard right of the wheelbarrow): The pick-up in fact. The pickup came right bus inmates, he was traveling faster than the bus. 20km / h over and at that time, the gap between the bus and the truck before it was at least ... (looking at his notes) is that, of 25mètres.

Larry: If I am, it was amply sufficient to enable the pick-up the double safe.
Charlie: Except that ... suddenly, this gap has narrowed ... The pickup was pulled down in front of the bus (the wheelbarrow and seizing him by reproducing the movements of the bus) requiring it to make a gap and to bite on the side, the wheels were off and the bus rolled over on its side.

Larry: What explains the gap has narrowed so quickly between the truck and bus?

Charlie: Two possibilities. The first bus has increased its speed at once.

Larry: No! Given the mass of these vehicles is quite unlikely ...
Charlie: Or ... the truck in front of the bus reduces its speed ... at the critical moment, forcing the pickup to cut the bus route.
Larry: Yes, that's it! (taking the sower mowers) The truck slowed.

Don's car parks in the driveway.

Charlie: There's no doubt.
Larry: So, it is ...
Charlie: In a Markov chain!

Larry: Exactly!

Don (arriving): Messieux! (seeing the overturned wheelbarrow) What's that?

Charlie: We try to understand something that has no meaning.

Don: Usually it's because you do best right? Ben is what? Where is the problem?

Larry: Apparently it comes from the sower.

Don remains perplexed.
Charlie: This is the truck the sower.

Don: Yes, good. And then?

Charlie: It was no accident. It was a stunt.

 

Offices of the FBI

 

Charlie tells Don and Cooper, with a recovery on the screen, how it conducted the accident.

Charlie: The various factors and these events, since the initial speed of the bus until it goes down, all this creates what is called a "Markov chain".
Cooper: A string of what?
Charlie: "A Markov chain. A sequence of random variables whose estimated at a given time depends on the variable data at the previous instant. (Cooper spent a hand over his face) What determines a "Markov chain". This is called the transitional probability and for this accident, it explains why the bus was precisely at this point when the truck was blocking the right lane and where the pick-up to the fall back to the bus .

Don: How do you know this is not an accident?

Charlie: Because the shape of Bays and the Kolmogorov axioms of the show.
Cooper: You're sure it's your brother Don?

Don Cooper looks smiling.
Charlie: If the truck had continued its initial velocity, well, the pick-up would have been much room to fall back safely ... but on the contrary, the truck slowed to just this moment, when the pick-up was closed, forcing the bus to make a difference ... and lie.
Don: So the driver of the pickup and the truck were involved?

Cooper: The pick-up has disappeared.
Don: We must find the truck (rising to leave) Nice job Charlie.
Charlie: Thanks!

 

A transport company which has the truck

 

Don and Cooper found the Director of the company. They leave the office and headed toward the truck that was on accident.

 

Director: You can repeat the name of the driver?

Cooper: Chris Dunlap.

Director: It was also temporary, but that name tells me nothing.

Don: He was questioned at the scene of the accident and was driving one of your trucks.

Director: Nobody is released yesterday. We have a problem with the municipality. None of my trucks have rolled for 3 days.

Cooper: The number of the truck in question is 203.

Director: You've got you wrong company.
Don: No, it's impossible.

Director: No! Well if you say so. (designating a truck) Hold on there, it's this one.

Don: All your truck have not a spy?

Director: It is required, it is the law.

Don opens the door of the truck and discovered a body.
Director (surprised): Wow! Damn!

Don (affecting the body): It is cold.

Cooper: We no longer need the spy.
Don (the Director): Do not stay there.


Offices of the FBI

 

David (who arrived with Don Cooper): Don, look. The driver killed was not named but Dunlap Brian Zane. He had a record as long as your arm. The lawyer has withdrawn from his breast a 10mm ball and I also back on the gardener removed.

Don: He is still alive?
David: Enough to take a plane to Mexico the night of the accident.

Don: Are you kidding?

Cooper: No chance to question him.
Don: Why do they so badly for there remains no trace of their passage?
David Williams did not have the profile or the necessary support for such a thing.

Don: Yes! It is McDowd.

David: You are worrying about the witness?
Don: Yes!

David (indicating office): Charlie is there.

They all found Charlie.
Don (incoming): Ca va? What are you doing?
Charlie: I analyze all the data you have. I am interested in your methodology for tracking down fugitives.

David: I explained how we proceeded ... We were interested to friends, family, former associates ...
Don: And it gives what?

Charlie: Well, I was confined to information about where Williams and McDowd have been spotted ... And the violent crime since the escape that may be relevant to them.

Cooper: You pretend to do what I do with figures on a table?

Charlie: Well ... you correct me if I'm wrong (rising to head to a map of the city) but the main idea is to identify areas that statistically have a high probability of being visited by your fugitives. The areas where their families where they live their old friends ... well, areas with high probability ... the other having a low.

Cooper shrugs puzzled eyebrows.
Charlie: Well, that's exactly what I do with my equations. It does not replace the work you do on the ground ... but you avoid some numbers to go back and forth.

David's phone rings.

David (on phone): Agent Sinclair.

Cooper (Charlie) Oh, that's not Charlie refusal.

David (on phone): Thank you. (End) Williams has arrived at his ex.

Cooper: Anything you want her door lingerie.

Don (David): Sends an advocacy group, I call you from there.

 

Before the house of the girlfriend of Williams

 

 

An entire team surrounded the house.

Don (Cooper) Williams arrived there one hour behind.
Cooper: There's an hour? It is certainly being he will get a good slice now.

Don: The door is locked.
Cooper: The convict not like that bother them.

Don: I call on the intervention group.

Cooper: What? Are you kidding? You want us to spoil the fun or what? You tell them just to ensure our back and you and me, we go and it is the fugitive!

Don (tried): You think?

Cooper: You ready?

Don: Let's go!

 

Williams is in bed with his girlfriend. Don Cooper and come into force by the door brandishing guns at the occupants of the house.

 

Don FBI!

Cooper: FBI!

Williams and his girlfriend get up and go suddenly.
Don: Nobody move, not move!

Cooper: We do not move! Put your hands in the air.

Don: Both hands! (picking up a gun) I have a size 5.5.

Williams kneels.

Cooper: It's not the bus.
Don: Neither the one that killed the driver of the truck. (Williams) go up. Turn around, hands behind his back, palms out.

 

Offices of the FBI

 

Cooper and Don Williams interview

Cooper: Eight years for arson, released on parole in 4 ... had you do halfway.

Don: Not anymore Cooper over with the murder of a guard!

Williams: Murder? Wait, I killed someone!

Don: The Marshall killed in the bus! He was the father of 2 children.
Williams: I have not killed it McDowd.
Cooper: What a surprise Williams, especially when McDowd is not there.

Williams: Oh! I even know what would happen before it happens and McDowd told me to pretend I was hurt. The guards came to help us and I saw them shoot McDowd.

Don: He knew that the bus had an accident?
Williams: Apparently yes, he knew it.
Cooper: Apparently you say? And apparently he knew what else?
Don: It was the corpse of a Federal Marshall in the arm. You really want to pay for it?

Williams McDowd to kill someone.
Don: Who?

Williams: It does me no words, but that's why he escaped.

 

David (entering the interrogation room): The police received a call, McDowd has been seen there in 40 minutes Alvarado Street.
Don: Let's go.

 

 

Dans la rue Alvarado

 

Cooper asked the bartender for a bar in the street.

Cooper (the bartender): You're sure? (the man nods) You're sure it's him who is inside? (the man nods again). Ca va.

Cooper gives a ticket to the man and joins Don and David in a car.

 

Cooper: Okay, it's there. In the back room, the driveway.
Don: And how are they there?
Cooper: 15 plus the bar owner.

Don (by radio to other officers): All units, it is there. Our man is in the back room, coming right. We do not move, I repeat, we do not move.

David: It was how many men behind?

Cooper: Two police officers in plain clothes.

David (looking at his watch): The bar must close within an hour. Will there be fewer customers if it degenerates.

Don: Yeah! True. (Radio) All units are expected again, we keep monitoring, I repeat, we maintain surveillance.

Thriller (radio): Okay.

 

Shots were heard inside the bar.

David: What's that?
Cooper: A shootout!

Don: Gunfire, it darkens, go, go!

The three men leave the car and rushed, weapons in hand, toward the bar. Customers run out.

Don (incoming): FBI, nobody moves.
Cooper: He's spinning the rear.

The three officers leave through the back door and come face to face with the police.
Policeman: Well, gently!

Don: Where it is, where it went?
Reed (arriving): I know, he fled.
Don: What do you mean, "he fled?

Reed: I came, McDowd drew his gun. I was forced to open fire.

Don (getting worked up): You have entered? But I say keep monitoring!

Reed: I heard nothing.
Don (Reed slapping against a fence): It was the kind of idiot!

David (holding Don) Don!

Reed: It should not be on the right frequency!

Don (dropping Reed): If it's anything whatsoever, you understand, you are responsible.

 

Offices of the FBI

 

David (on phone): Ok, thank you.

He hangs up.

Don (pacing): Something new?
David: Not at this time. You know how it works. It still does not advance as quickly as desired.

Don: It progressed very well until that stupid Reed while flanked by earth.

David: I checked on him. He has a reputation for taking things too lightly.

Cooper: Sometimes, it can not hurt. (Don) If you would shake a little some of his friends, you and me? History to make them understand that we do not let go until you will not have solved.

Don opens his mouth but did not respond.
David: Shake some of his friends? You do manage to impress more than McDowd has not already done?

Cooper: It is always better than doing nothing.

David: The informants are doing their job. Don, we were told it was in this bar, it will be another pipe.

Don said nothing.
Cooper: No, but I dream? That's how you bump now?

Don: Let me Coop. I have a witness protection, I do not want any risk.

 

In the office of Charles University

 

Larry opened the door, Charlie is at work on equations.

Larry: I feel an increasing level of frustration in this room. I think you should go out and get some air, let the issue settle a bit.

Charlie: It does not help me to resolve the central issue.

Larry: Can you tell me this?

Charlie (irritated): I try to model the movement of McDowd.

Larry McDowd? One of the fugitives, right?

Charlie (showing a map): The yellow dots are the unresolved crimes that have occurred since the bus accident that could have been committed by McDowd ... but they are not themselves the problem. The problem is the blue dots ... The places where the informants of the police or the FBI claimed to have seen. Each of them corresponds to a place and time given, but there are hundreds!

Larry: The problem is the overabundance of data.

Charlie: The problem is the false information: dates fanciful, improbable places (showing specific points) at 9 am in the morning, McDowd is reported at three locations, miles away from each other.

Larry: So, people with good intentions hinder research and twists through.
Charlie: Unless this type could be three places at once.

Larry: Yes, that's not totally impossible. Quantum theory says ... (Charlie puts his head in his hands) Yeah! As part of this discussion, I'll concede this point.

Charlie sets Larry.
Larry: Why do you look at me like that?

Charlie: Because ... it is on track ... McDowd can not be everywhere at once, however, if we make an analysis of all these incompatibilities ...
Larry: Okay, okay. You'll use the formula Bayse on all data ...
Charlie: To determine which of these data, those with the highest probability of being the most authentic.

At the clinic where work Karen Fisher

 

Don (arriving): Dr. Fisher?

Karen (smiling): Agent Eppes! Do not you ever rest?
Don: What? You say that?
Karen: That's true. But I have finished my day. (laughing) You've been taken from me?
Don: No.
Karen (worried): What? What's happening? What up?
Don: We will have you put under protection.
Karen: I thought we had already had this conversation and I was very clear ...
Don: Karen! You asked if there were grounds for concern, it does. The man escaped with McDowd, said he intended to kill someone.

Karen: But ... the officer told me that you had found ... and that ...

Don : C'est vrai...
Karen: ... It was more than ...

Don: ... I'm sorry, I do not know what to tell you Karen. We held him but he fled. You run no risk because we will protect you, but you must trust me. Agree? Please? Just as your patients trust you.

Karen (after a pause for thought): Well, fine.

 

Don takes Karen to the shelter with two agents.

 

 

In the classroom Charlie

 

Charlie (to students): Most people think they can trust their instincts ... so that math we suggest that our instinct is not always justified. (leaving the white boxes and big red "X") We'll play a little game I want you to do as if it were a game show (posing the 3 white boxes on desks) where I'd be your friendly host. So, behind one of these cards is a very beautiful car (Alan is among the students) while behind the other two, there is a goat.

The students laughed.
Charlie: A chèvre.Bien ... I need a volunteer.
Many hands went up.

Charlie: What enthusiasm, thank you! (pointing to a young daughter) Julie, choose one of these cards without forgotten that the goal is to find the car ... not the goat.

Julie: I am the middle one.

Charlie (placing an "X" in the middle): The middle. What are the chances that the card is the winning card?

Julie: One in three.

Charlie: Three choices, one car. A three chance, it's simple ... and that's where it gets complicated. Attention, I'll return a card that you did not choose (returning a card with a goat), so we still have two cards to return. Now, with what you know, will you change your choice? ... or to talk about what the subject of this course ... is this relevant? Will change your choice will increase your chances of winning?

Julie: No, because with two cards, it is 50/50.
Charlie: Good. Who agrees with her?

Everyone raises a hand.
Charlie: It is what your instinct tells you, but you're wrong. Change map to this stage of the game would double your chances of winning the car.

Nobody seems to understand.
Julie: What?

Charlie : Et bien, nous avions commencé avec 2 chèvres, il est donc probable que votre choix est été une chèvre...vous aviez combien de chance de choisir une chèvre?

Julie: Uh ... two chances in three?

Charlie: Yes! (designating the first selected card) It is therefore more likely that either a goat, rather than either the car, and there is more chance that (denoting the remaining card) behind the card, he did the car .. . So, change your choice, offers two chances in three (returning the first map where the car) as was the case at the beginning of the game

The students laughed.

Charlie: Fine! You've won the car Julie, congratulations!

 

Don and Cooper enter the classroom.

 

Charlie (seeing them enter): Well, I think we have reached the end of this course. Well, try playing at home, raise a reasonable number of cards and see what happens. In the next week, thank you.

 

Students leave the course. Alan goes to Don.

 

Don: Hello Dad. What are you doing here?
Alan: I? Well, I like to follow his "math for dummies" (smiling) is the only time I can understand what he says.

Don (designating Cooper): I introduce Billy Cooper, an agent with whom I work.

Alan Cooper and shake hands.
Alan: It has already met?

Cooper: Oh yes, I think.
Don: I remember in ...
Alan: You've worked with Don, right?

Cooper: Yeah, there's a long time.

Alan (after a time of reflection): Don? I can see you a minute?

Don: Of course! (Cooper) I'll be back.
Cooper: I beg you.
Alan and Don go out into the hallway.
Alan (irritated): You can tell me what you do? What's happening?
Don (astonished): But what are you talking about?

Alan: It's been an eternity that has not seen.
Don: I work!

Alan: Yes, I know Charlie told me. It appears that you have taken the manhunt?

Don: Oh, there edges please! It is ...
Alan: Excuse me?

Don: ... That one folder.
Alan: I think I remember I heard you say that. That was for a single case and I remember it was ugly for you and me ...
Don: Dad waits.

Alan: ... You should disappear completely. We even know where you were.

Don: Papa!

Alan: ... Do you realize that tracking down a fugitive night and day, it may be that you're looking to flee?

Charlie (arriving): Hi, it's nice of you to come.

Don: Yeah, it was in the corner.
Charlie (Alan): So? How did you find?

Alan: I loved it!

Charlie: Yeah? You're not bored?

Alan: Bored? Oh no, you're joking, now I win the goat or the car ... if I'm lucky.

Charlie laughs but not Don.
Alan: Whatever. You probably have lots of important things to tell you so I'll wait for you tonight ... (looking Don) and both of them!

 

Don (Charlie, when Alan left): So, where are thee?

 

In the office of Charlie

 

Charlie shows Don Cooper and map with directions on where was McDowd.

 

Charlie: Here is the map of the FBI where are recorded all visual evidence and all the phone calls reporting the presence of McDowd during the last 36 hours.

Don (designating another map with red dots and blue): And this one is what?

Charlie: I have done with my algorithms. I tried to sort the valuable information in relation to others, in any case, to isolate those who are more likely to be valid.

Cooper: So, it gives what?
Charlie: You can track all movements McDowd. Look, all these points visualize places but also the hours. If we follow the chronology, (designating various locations on the map) can follow from there to here ... to there.

Don: Well, you know where it went and where it goes.

Charlie: That's exactly right. The problem is that his movement is not confined to its usual territory.

Don (looking closely at the map): At first glance, it looks like he runs in circles.

Charlie: Actually, it is indeed concentric circles, one might think ...
Cooper: ... he is chasing.

Charlie: This is an arrangement similar to carnivores that hunt large prey.

Don: You can get this pattern? I would like to see his movements, only related to hunt.

Cooper: Looking for the clinic?
Don: The home of the witness.

Charlie (removing the blue dots): If we eliminate the movements that do not fit this pattern, its displacement, are concentrated around this area (pointing to a specific location) right there.

Don: This is the territory of the Zee-boys.
Charlie: The Zee-boys?
Don: An Asian gang, drug trafficking, arms sales, organized and dangerous.

Cooper: But this area has nothing to do with the witness. It seeks that?

Don: The leader of this gang called Romeo Choi, a scoundrel of the first, the stupas are trying to catch him but they have no proof.

Don (noting a specific point on the map): Wait a minute.
Cooper: What? What there's what?

Don (pointing to a building): Here, there is a warehouse of goods that is their coverage.

Cooper: You think the target is Choi?

Don: It's possible.

A warehouse

 

Don and Cooper argue weapons in hand.

Cooper: You said that stups trying to trap?

Don: Yeah, but every time they face a wall.

Cooper: You smell that smell?

Don: Yeah, we used a weapon.

Cooper (discovering three body): Yeah, not once.

Don (touching one of the men): It is still hot.

Cooper: If it McDowd who did it ...
Don ... It was really just missed.

 

Offices of the FBI

 

Cooper: I peeled everything we have on McDowd and Choi and found no link.

Don: There must have one! It was her target.
Cooper: Elimination pure and simple! Maybe McDowd wants to control the market for Choi, simply.
Don: It's a very structured gang, it will not improvise the head like that.

Cooper: Okay! So McDowd was working for someone since it is a hitman.

Don: Okay! So it starts from the beginning ... There was a bus overturned, a gardener and a driver in the loop. I believe they should not be alone. Someone knew that McDowd be transferred, it is a certainty.

Cooper: Those who are necessarily the info guys inside and the list goes on ... prison staff, plus all the guards.
Don (peeling the transfer report): In this report, McDowd and Williams was fourth, Williams on one side and McDowd opposite across the aisle. (trying a simulation with the chairs of office) Well, put yourself there. They say you're McDowd.

Cooper: What do you think?

Don (placing another chair to the right of Cooper): There is Willilam ... It was assumed they were released with the keys to the guard.

Cooper: Yes, after the killing.

Don: Good (Cooper sitting in front of the place should have the Marshall) You're McDowd and I keep.

Cooper (Don trying to reach with hands tied): Unable to reach your weapon.
Don: Unless you already have your hands free.

 

A prison Nidvale

 

And Don Cooper Raynor meet the guard who installed the prisoners on the bus.

Don (to Raynor): This is your signature?

Raynor: Yes, why?

Don: It is mentioned six prisoners installed and secured to the transfer.
Raynor: Right.

Cooper: They were not all in any case not McDowd.

Raynor (leaving the scene): I do not see at all what you mean.

Don (the overtaking, irritated): You want to mention that McDowd I could grab the weapon of Marshall and shoot, that's exactly what we are talking about!

Cooper (calmer): The only problem is that McDowd should have been chained to that time.

Raynor: The chain may have broken during the accident ...?
Don: Well, no! We checked and I can not understand ... I checked your record is that after 15 years copies, you help a guy like McDowd?

Cooper: What is your thing? The money? Or, it threatened your life?

Don: Whatever, you'll be accused of complicity in murder and you know very well what I mean. We need your cooperation. You tell me and I'd do the necessary. The attorney will be familiar ...
Cooper: ... Or, you find among your children protected?

Raynor thinks with a sigh.
Raynor: It has stopped my little brother!

Don (surprised): Who stopped your brother?

Raynor: It has manufactured evidence. Drug Trafficking ... Who will they believe? If he wants to send my little brother in prison, he can.

Don: Wait!

Raynor: It Hits were others before him.

Don: Wait, do not mix everything. Who you talk Raynor?

Raynor: I'm talking about ... a policeman Lieutenant Reed.

Don Cooper and remain speechless.

Offices of the FBI

 

Don: So Reed releases McDowd, McDowd kills Choi ...
Cooper: There's necessarily a link between the two.

David (arriving): I! Choi informed the brigade stups for 6 weeks.
Don: What a news! Choi an informant?
David: Yes, and apparently, Choi said Reed several times in his reports. Narcotics began an investigation on him.

Cooper Reed knew Choi swung and McDowd hired to kill him!

Don: There was a survey McDowd, obviously he knows well.

Cooper: But what he offered in exchange for Choi?

David: Freedom? It is not enough?

Don: No! Reed is smarter. It was surely a guarantee to make him kill.

Cooper: He's right. Once free, he could disappear.

Don: This is Karen ... the witness!

Cooper: You had to shelter?

Don Reed is definitely part of the brigade intervention ...
David: So it has access to federal files!

Don: We must go to the residence secure!

 

 

In the building where Karen is hidden

 

Don Cooper and come and find a guard to the ground, unconscious. Cooper takes his pulse.


Cooper: He is still alive. (radio) One officer was hit ...

A noise control sounds.

Don (thus one side): You're there.

 

Don Cooper and separate.

On the stairs, McDowd takes Karen by the arm, the young woman resists.


McDowd: I told you to move!

Karen: No!

Don (coming down stairs): FBI! Let her go McDowd!

Karen (screaming): Help me!

McDowd takes several reprisent on-Don, lack. Don takes his turn and McDowd Karen loose and fled.
Don (Karen joining): In the room and close the door.

Don continues to climb the stairs in pursuit of McDowd.
Don (radio): Coop, he climbs on the roof.

 

On the roof, Cooper arrives on one side while Don continues McDowd exchanging several shots. McDowd arrives on Cooper found, pointed his gun at him. Don arrived in the back of McDowd and raises his gun at his neck.

 

Don: You move and I have fun head, understand?

McDowd: You can go there, I'm already dead.

 

Don struck in the face, McDowd falls to the ground and Don handcuffed.


Cooper: He could fall from the roof and it would have avoided insomnia at your pretty witness.

Don: You'll never change. Collect it rather his weapon.

 

At the bottom of the building, Karen is in discussion with a policeman.

 

Karen: Thanks.

Policeman: Oh, do not worry, y'en just for two minutes.

Don (arriving, the police officer): All right.

The officer leaves.
Don (Karen): How are you?

Karen: I'm fine! It's going very well.
Don: You sure?

Karen: Yes! And you?

Don (smiling): It will thank you.
Karen (noticing a scratch on the arm of Don): You should treat it.

Don: Yes, it's true. (smiling) you do not know a doctor by any chance?

Karen (laughing): It might!

Cooper (arriving): Don Reed was spotted.

Don (Cooper): Okay. (to Karen) I gotta go, we'll take you home. (the policeman before) Siegel! (Don refers Karen).
Policeman: Yes, I'll handle this.

Karen (Don who goes): Goodbye! Well Agent Eppes! (Don turns) Thanks!

Don (smiling): Nothing.

 

Before a restaurant

 

Reed leaves with a takeaway.

 

Don (arriving at gunpoint): Do not move, let go of your bag, hands in the air quickly, hands in the air!

Reed (smiling his way): Oh, all right! Who will they believe? A fleeing felon or a super cop?

Cooper: Anything you want on the criminal!

Don: Your hands! (From the handcuffs) Turn. En route.

 

At the foot of the FBI building

 

Cooper put his belongings in his car.


Don (arriving): Here it is, you go?

Cooper: I'm going to Phoenix to try to find a junkie.
Don: You can not stay here? You might get a position in the sector?

Cooper: And then what? Settle?

Don (laughing): You know, not bad, you should try.

Cooper: It's not you miss?

Don: No! Not really.

Cooper: The adrenaline rush when you know you will soon be caught? ... When they have two hours in advance and we gaining ground?

Don (smiling): Oh! Perhaps a bit ... Yeah, but not seeing my family lost contact with everyone, it's not ... I know, I think ... I am like that.

Cooper: Super! (smiling) I'm happy for you.

Don Cooper and shake hands. Don Cooper to accompany her door.

Don: Hey! No nonsense?
Cooper T'inquiètes!

 

In the house of Eppes

 

 

Charlie works, Don and Alan are sitting opposite him, a chess game is going on between Charlie and Alan.

 

Don (in Alan's ear): You need to talk constantly to prevent it from concentrating.

Alan (Don): Yes, well, then I begin.

Alan moves his turn.

Alan: Are you okay? It does not bother you too Charlie?

Charlie does not respond and continues to write.
Don: Charlie?

Charlie finally lifts his head.
Alan: You work and you play chess at the same time?

Charlie: Me? Me, I'm fine. It's not for me you should worry.

Alan: Oh!
Don: That's what we'll see.

Charlie Messieux, winning is not everything.

Don: Really? And when you say ...
Alan (Don): Leave it.
Don: ... that "victory is not everything?

Charlie (moving a part): Since you never win!

Alan: Oh, please. No matter who wins, the focus is on fun, being together, discuss and meet face to face.

 

Alan moves to turn a piece.


Alan: Your turn Charlie.
Don (looking at the work of Charlie and noticed a spelling error): In fact, "anomaly", you spell "ie" and not "there"!

Charlie: What?
Don: Go ahead! And ready to play.

Charlie: Oh, let me go a little while the two! I use it all the time that word (moving a piece) I know exactly how you spell "anomaly".

Alan: You know maybe use it but you know not to write. It's "lie" and not "ly". (arguing a play) Come on, even to you.

Charlie laughs.
Alan: Go cheeks!

Charlie: I know how to write the word "anomaly"? I dream?
Don (seriously): No, Charlie!

Charlie (Don): "Take the dictionary, go, take the dictionary.

Alan (Don): I think that's better.
Don (standing up): Okay.

Charlie: You know how often I use it every day? And every day?
Alan: No, but what I know is that it's still your turn.

Charlie (playing a quick shot): A donc.Tiens me!

Alan: Too good!

Charlie (irritated): I see him this word, there's no chance ...
Don (putting the dictionary on the table to the "anomaly"): You see, you spell "ie".

Charlie (tank): It sort of where your dico?

Don and Alan laugh.
Alan: Please do Charlie.
Charlie: I can not believe it.
Don: We will have to get used to them and you know what?
Charlie: What?
Alan (moving his lady): Checkmate!

Don (smiling): Checkmate!

Charlie: Oh I see, you are in league against me, all that was on purpose to create a diversion, right?
Alan: Charlie, please. Chess is not only moving parts.

Charlie (annoyed): If you want to know, for me it's over, I stop playing.

Don's phone rang.

Alan: Charlie, this is only a game!

Don (on phone): Okay, I arrive in 20 minutes. (clinging to Alan and Charlie) Sorry, just after the win is ugly, but I gotta go.

Charlie: But you just have to leave your desk.
Don (standing up): Yes, but I gotta go.

Alan: Sure, when you gotta go, gotta go.

Don (outgoing): Well, I remember. One can perhaps go eat somewhere?

Alan (disappointed): Okay.
Charlie: Do not worry, I'm the ancestor during this time.

Don: Okay, later.

Don closes the door.

Alan: "The ancestor?

Charlie: It was a term of endearment my dear father.

Alan: Well, prepare yourself for the worst dear, because "the ancestor" will crush you.

Charlie: Yeah? You're still cheating?
Alan: No, I'll get the box of Scrabble.

Charlie (turning pale): You know ... I think missing two letters!

 

Closing Credits

 

Kikavu ?

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choup37, 18.04.2024 à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !