Épisode Le chemin de la liberté S02E18 - Numb3rs Saison 2

LE CHEMIN DE LA LIBERTE

 

Dans Los Angeles

Une femme sort d’une banque, puis monte dans sa voiture aux plaques du corps diplomatique. Durant son trajet, elle regarde par la fenêtre le spectacle des différentes communautés sur le trottoir. Elle descend de la voiture tout en téléphonant et commence à monter un escalier qui mène à un jardin. Alors qu’elle continue sa conversation, elle est attirée dans le buisson où elle est tuée. On entend son correspondant l’appeler jusqu’au moment où l’agresseur écrase le téléphone, laissant une empreinte sanglante dessus.

 

Maison des Eppes

Don et Larry regardent un match de hockey sur glace en grignotant, tandis qu’Alan résout des problèmes de Sudoku. Charlie entreprend alors de faire à son père un cours sur ces jeux. Puis il lui dit qu’il pourrait résoudre plus vite son casse-tête à l’aide d’un programme. Lorsqu’Alan lui dit que le but d’un casse-tête est justement de perdre son temps à se détendre, son fils lui répond que certaines personnes se détendent en créant des programmes.

Larry demande alors à Charlie s’ils déjeunent toujours ensemble le lendemain et celui-ci lui dit qu’il doit annuler parce que Susan Berry est en ville et qu’ils ont rendez-vous. C’est une ancienne petite amie à lui, qui vit à Londres. Elle vient de sortir un livre sur l’extase et elle l’a invité à la séance de lecture.

Pendant qu’ils discutent, le téléphone de Don sonne et il s’éclipse en demandant à Charlie de saluer Susan pour lui et à Larry de lui raconter la fin du match. Alors que ce dernier s’enquiert de sa relation avec Susan, Charlie dit qu’il y a « prescription » : depuis longtemps leurs carrières les ont entraînés sur des chemins différents. Le physicien s’approche alors d’Alan, lui donne la solution de son Sudoku et se fait rabrouer par le père.

 

Lieux du crime

Don enfile ses gants tout en suivant Colby qui lui fait un topo sur l’affaire. La victime, Saïda Kafadji, était une avocate irakienne venue pour témoigner dans un documentaire sur les droits des femmes dans les pays musulmans. La jeune femme a été égorgée. Don, en examinant ses mains s’aperçoit qu’elle a essayé de résister. Colby pense que le crime était planifié pour l’empêcher de faire son documentaire.

A ce moment-là une femme exige en pleurant qu’on recouvre le corps, il s’agit de Nasreen Kafadji, cousine de la défunte qui vivait chez elle, dans la résidence jouxtant les jardins. Lorsque Don essaie de l’entraîner à l’écart, elle refuse en demandant avec insistance qu’on recouvre le corps, ce qu’elle a déjà fait plusieurs fois. Elle refuse de parler tant qu’on n’aura pas accédé à sa requête. Colby apprend à Don que c’est le chien d’un voisin qui a découvert le corps et que Nasreen élude toutes leurs questions depuis leur arrivée. Don lui demande de veiller à ce qu’elle reste chez elle avant d’ordonner qu’on recouvre le corps.

 

 GENERIQUE

 

Siège du F.B.I.

Megan apprend à Colby que la victime avait un permis de travail obtenu par un collectif de femmes. C’était une militante féministe qui avait été menacée de mort par des extrémistes religieux en Irak : une fatwa non officielle car promulguée par un groupe tellement extrémiste que même les ayatollah le désapprouvent, officiellement, ajoute Colby.

Ils entrent dans une pièce où Don est en train de visionner une interview de Saïda Kafadji en compagnie de Charlie et de l’agent Allawi du département des douanes et de l’immigration (DDI). Celui-ci indique que la victime s’occupait de femmes musulmanes sur le plan international et que, ses idées gagnant du terrain, elle devenait dangereuse. Saïda Kafadji se battait dans la presse, par articles interposés, avec un radical chiite : Mustapha Al Baabre. Charlie s’interroge sur le fait de l’assassiner aux Etats-Unis alors que ç’aurait été beaucoup plus facile en Irak. Allawi pense qu’elle a pu s’enfuir et qu’ils l’ont suivie et Megan qu’ils voulaient faire passer un message aux autres femmes : « l’occident n’est pas sûr pour une femme. » L’agent de la DDI leur parle du recteur d’une mosquée de Los Angeles qui a des liens très forts avec Al Baadre et les islamistes de Californie. Mais ils ne savent pas s’ils sont capables de meurtres.

Charlie intervient alors en déclarant qu’il peut peut-être trouver qui est susceptible de commettre un crime grâce à une modélisation de régression logique. A la demande de Don qui s’aperçoit qu’Allawi est perdu, Charlie développe son idée en faisant une analogie avec les éclairs. Il pourra quantifier les tendances à la violence, l’extrémisme religieux, la place de la femme dans la société et en les croisant  avec les données externes : loyauté envers le chef religieux, localisation géographique et pressions économiques, il peut savoir où il y a des risques de dérives. Il demande des données sur les islamistes radicaux vivant en Californie et ceux qui viennent d’arriver pour déceler s’il y a parmi eux une personne susceptible d’être leur tueur.

Don décide d’aller interroger Nasreen et demande à Allawi, qui parle arabe, de s’occuper du recteur. Megan décide de l’accompagner pour juger de la réaction de celui-ci face à une femme. Don approuve l’idée et déclare qu’il faut le mettre sous surveillance. Lorsqu’Allawi lui dit que la DDI le surveille depuis longtemps il lui demande de donner tous les éléments à Charlie. Puis il demande à Colby de s’occuper des empreintes de pas et du portable de la victime.

 

Domicile de Nasreen Kafadji

La jeune femme apprend à Don qu’elle est professeur de littérature orientale à la faculté. Puis elle lui demande de lui rendre le corps de sa cousine qui, selon les rites musulmans, doit être inhumée dans les deux jours suivant le décès. Il lui répond qu’ils sont obligés de faire d’abord une autopsie puis lui demande de raconter ce qu’elle sait sur elle.

Elle lui apprend que sa cousine n’avait peur de rien, que les menaces l’encourageaient plutôt dans sa lutte, et qu’elles ont grandi ensemble mais que sa propre famille a quitté l’Irak lors de la première guerre du Golfe. Elle ignore qui est responsable du meurtre car sa cousine a provoqué beaucoup de monde. Don lui demande alors des noms.

 

Mosquée

Tout en cheminant dans un couloir, Megan demande à Allawi de lui confirmer les liens qu’entretien le recteur avec l’Irak. Il lui précise qu’il s’agit de l’Irak mais aussi de l’Iran, de la Syrie… et que tous les islamistes fréquentent cette mosquée.

A ce moment-là le recteur arrive et salue Allawi en ignorant totalement Megan. Celle-ci s’impose en se présentant mais l’imam ne lui accorde qu’un bref regard avant de se tourner à nouveau vers Allawi sans plus se préoccuper d’elle.

Au cours d’un entretien tendu entre Megan et lui, le recteur nie avoir eu connaissance de la moindre menace sur Saïda Kafadji, puis il prend congé très sèchement.

 

Librairie de Los Angeles

Dans la rue menant à la librairie, Charlie est au téléphone avec Amita et déclare qu’il a trouvé que c’était un problème parfait à soumettre à des étudiants, mais qu’ils n’auraient accès à aucune information confidentielle. Elle lui propose de lui trouver des volontaires. Il la remercie et lui précise qu’il pense pouvoir la rejoindre dans une demi-heure. Puis il entre dans la librairie où se trouve Susan Berry.

Celle-ci est en train de faire la lecture d’un extrait de son livre, parlant du noyau Acumbas. Elle le repère et lui sourit tout en continuant sa lecture. Elle achève en demandant à ses auditeurs d’acheter son livre pour connaître l’extase. Puis elle s’éclipse une minute avant la séance de dédicace pour parler à Charlie. Après un échange de compliments qui cache sans doute bien d’autres choses, ils essaient de trouver un moyen de passer un moment ensemble : Susan semble débordée mais ils prévoient de se voir un moment le soir même. Charlie l’invite à manger chez lui le lendemain soir.

 

Siège du F.B.I.

A l’extérieur du bâtiment Colby rejoint Don et lui apprend que Saïda était en ligne avec une personne dans un motel lors de son agression, mais qu’ils n’en savent pas plus. Don lui demande d’enquêter sur les personnes dont Nasreen a fourni les noms. Colby lui apprend alors que qu’un couteau a été retrouvé dans une bouche d’égout à quelques mètres de la scène du crime. Il est en cours d’analyse mais tout laisse à penser qu’il s’agit de l’arme du crime. Or ce couteau et les bottes correspondant aux empreintes de pas relevées viennent d’un équipement militaire appartenant à l’armée américaine. L’agent précise qu’on peut aussi se procurer ce matériel dans les boutiques de surplus de l’armée car il  ne peut pas croire qu’un militaire américain ferait quelque chose comme ça.

 

Domicile de Nasreen Kafadji

Don demande à la jeune femme si sa cousine était en relation avec l’armée américaine. Celle-ci prétend n’en rien savoir car elle ignore comment sa cousine vivait en Irak. Don s’aperçoit qu’elle tente de louvoyer et l’agent l’accuse de cacher des informations pouvant mener à l’arrestation du meurtrier.

Puis il comprend qu’en fait elle a peur et lui promet d’assurer sa protection. Nasreen lui apprend alors que sa cousine s’occupait de procès d’anciens dignitaires à Bassora, aux côtés des troupes américaines. Elle lui a envoyé une lettre quelques semaines plus tôt disant qu’elle arriverait le 27 mars de Bassora en compagnie d’un soldat américain.

En apprenant cette information, Don appelle Colby qui arrive à la base militaire de Los Alamitos où travaille comme enquêteur l’un de ses anciens amis d’Afghanistan. Don lui demande alors de se renseigner sur le mystérieux accompagnateur de Saïda.

 

Base militaire de Los Alamitos

L’ami de Colby se moque de sa dégaine en lui disant que le kaki lui allait mieux, mais Colby répond qu’au moins il est au cœur de la civilisation. Puis il lui apprend que Saïda s’en prenait à à peu près tout le monde mais que son dossier est top secret, gardé par les services secrets de l’armée. Seule une demande officielle du F.B.I. permettra d’y avoir accès.

Colby lui dit alors qu’il a des doutes sur le meurtrier, surtout depuis qu’il a appris la nature du dossier de la jeune femme. Son ami consent alors à lui donner le nom des enquêteurs avec qui elle travaillait, prétextant ne rien pouvoir faire de plus.

 

Calsci, bureau de Charlie.

Un groupe d’étudiants, sous la surveillance d’Amita et Larry planche sur la recherche proposée par le mathématicien au F.B.I. Charlie commence à regrouper les résultats sous forme d’équation.

A ce moment-là Susan Berry entre : elle est venue avertir Charlie qu’elle va être plus occupée que prévu le soir et demande s’ils peuvent se voir sur le champ, ce à quoi il répond que ça va être compliqué. Charlie s’absente quelques secondes pour lui parler sous les yeux intéressés de Larry et quelque peu inquiets (jaloux peut-être ?) d’Amita. Larry précise à celle-ci que Charlie et Susan ont vécu ensemble presque deux ans.

Charlie revient et Larry lui demande s’il repart avec Susan. Il dit qu’il est prévu qu’ils se voient dans la soirée et Amita s’éloigne alors sans un mot. Il ajoute qu’il doit travailler sur les empreintes et Larry lui parle du travail d’un chercheur qui déterminait le poids, la taille et même les maladies des personnes en étudiant leurs empreintes.

 

Base de Los Alamitos

Au téléphone, Colby annonce à Megan qu’il va leur falloir présenter une requête officielle pour avoir accès au dossier de Saïda Kafadji. Il lui apprend que l’un des enquêteurs de l’armée, le lieutenant Joseph Karns a quitté l’Irak le même jour que Saïda et qu’il manque à l’appel depuis le meurtre.

 

Siège du F.B.I.

Colby et Megan font à Don un résumé des éléments qu’ils ont obtenus sur Joseph Karns. Celui-ci manque à l’appel et l’armée le cherche aussi. Les services secrets refusent de coopérer mais exigent de savoir de quels éléments disposent le F.B.I  Colby leur dit que son ami n’a désormais plus accès à rien.

Don demande à Megan d’aller interroger Alawi avant qu’on ne lui retire aussi son accès aux dossiers, et décide d’orienter les recherches vers les Irakiens vivant à Los Angeles pour savoir si l’un d’entre eux pourrait être impliqué dans l’un des dossiers de la victime. Colby demande alors s’ils ne pourraient pas faire faire la recherche par Charlie et s’inquiète de savoir où il est passé.

 

Maison des Eppes

Charlie et Susan viennent de partager un bon repas. Ils échangent des souvenirs, et Charlie parle à Susan de sa théorie de l’émergence cognitive, il lui demande comment elle travaille de son côté. Au moment où ils sont prêts à s’embrasser Alan, qui devait être absent toute la soirée, débarque. Après un moment d’intense gêne mutuelle, Alan monte dans sa chambre. Susan se moque gentiment de Charlie qui vit toujours avec son père.

 

Calsci

Larry étudie le dossier pour trouver des éléments sur le tueur. Il expose ses théories à Colby qui lui fait une démonstration de la manière dont le tueur a agressé la jeune femme. Puis il donne à Larry la taille et le poids du suspects et celui-ci lui apprend que ça ne correspond absolument pas aux empreintes relevées. N’arrivant pas à trouver où se situe l’anomalie il décide d’aller se baigner dans le jacuzzi. Colby en profite pour appeler Megan

 

Rues de Los Angeles

Megan attend Allawi devant une salle de concert. Elle lui fait part du fait que Saïda travaillait pour l’armée et lui demande s’il sait de quoi il s’agissait. Il émet l’hypothèse qu’elle s’occupait des crimes de guerre comme ceux commis par la garde républicaine, dont les membres se sont souvent réfugiés à l’étranger.

Elle s’enquiert ensuite des informations qu’elle aurait pu recueillir, qui auraient poussé l’armée à la faire taire. Il suppute alors qu’elle est tombée sur quelque chose qu’elle n’aurait pas dû voir et propose d’aller étudier les dossiers auxquels il a accès.

 

Calsci.

Larry se détend dans son jacuzzi. En observant une bouteille flotter, il a une idée qu’il vérifie en reprenant les deux moulages d’empreintes qu’il a apporté. Il s’écrie « Eureka » et court rejoindre Colby qui est au téléphone, ce qui ne l’empêche pas de lui faire part de sa théorie. Il a découvert que le meurtrier avait une jambe plus courte que l’autre. Donc cet homme ne peut pas être un militaire !

Dernière question cruciale : où Larry a-t-il donc laissé ses vêtements

 

Hôtel de Susan Berry

Charlie et Susan rentrent à l’hôtel. Ils s’embrassent et Charlie défait les cheveux de la jeune femme avant d’enlever sa veste et de la renverser sur le canapé. (et c’est tout ! à vous d’imaginer le reste selon votre degré de perversité)

 

Domicile de Nasreen Kafadji

Don arrive et, d’un ton pressant, apprend à Nasreen que l’accompagnateur de sa cousine s’appelle Joseph Karns et qu’il est lieutenant à la section des affaires criminelles. Il lui fait comprendre qu’il doit savoir absolument sur quoi elle enquêtait. Elle le fait alors entrer.

Accusateur il lui reproche de cacher quelque chose puisque, selon ses propres termes, sa cousine ne lui cachait rien : donc pourquoi n’avoir pas parlé de Joseph Karns ?

Elle lui apprend alors que Joseph Karns et sa cousine ont fait connaissance au cours d’une enquête et se sont mariés. Personne ne devait le savoir car Joseph n’était pas musulman et la famille Kafadji aurait désapprouvé. Saïda a donc pu être tuée pour une question d’honneur. En effet leur famille est très traditionaliste et a des tas de relations partout dans le monde.

 

Siège du F.B.I.

Megan affiche, sur le tableau, une photographie de Joseph Karns qu’ils n’ont toujours pas localisé. Ils pensent que c’était lui qui était en communication avec Saïda lorsqu’elle est morte. Charlie, horrifié, comprend qu’il a dû entendre sa femme se faire égorger.

Mais désormais ils savent qu’il n’est pas le tueur et qu’on a voulu le piéger. Le tueur était donc au courant de leur relation. Le meurtre est vraisemblablement dû soit à une fatwa soit à l’un des dossiers de Saïda.

Charlie demande qui avait intérêt à piéger le militaire : les agents penchent pour la famille ou quelqu’un qu’elle poursuivait. Donc ils ont trop de suspects. Charlie leur répond qu’il a passé au crible les noms soumis et en a tiré une liste de suspects potentiels. D’après lui ce n’est pas un crime religieux car les fondamentalistes ne cachent pas un forfait dont ils sont fiers puisque commis au nom de Dieu ; pour lui il s’agit plus vraisemblablement d’un criminel de guerre.

La liste de Charlie a quand même dix-huit noms.

Colby propose de laisser l’armée s’occuper de Joseph Karns. Charlie objecte alors que celui-ci veut vraisemblablement venger la mort de sa femme et qu’il a dû trouver un point de chute. Les agents comprennent qu’il a forcément un allié.

 

Domicile d’un ancien marine

Colby et un autre agent se présentent chez un ancien coéquipier de Karns, qui est désormais paraplégique. L’homme nie avoir vu son ami, et Colby essaie de le convaincre qu’il doit le voir parce qu’il sait qu’il est innocent et qu’il veut simplement l’empêcher de se venger. Tandis qu’ils discutent, Colby comprend que Joseph Karns est là à quelques éléments. Celui-ci s’enfuit par l’arrière. Colby se lance à sa poursuite et parvient à le maîtriser après une rude bagarre. (Marine contre marine, ça fait des étincelles !)

 

Siège du F.B.I. salle d’interrogatoire

Megan et Colby interroge Joseph Karns qui admet avoir assisté à distance au  meurtre de sa femme. D’après lui le famille de celle-ci pourrait être à l’origine du meurtre mais pas à cause de leur mariage qu’elle ignorait.

Mais Saïda a fait partie des victimes des jeux sexuels du fils de Saddam Hussein et de sa garde. Elle avait décidé de témoigner contre son violeur et cela aurait entaché l’honneur de la famille. C’est vraisemblablement l’homme qui l’a violée qui l’a assassinée.

Joseph Karns refuse de donner son identité : il veut se venger lui-même. Colby fait signe à Megan de sortir et elle obtempère. Colby arrive alors à convaincre l’homme qu’il a pris la mauvaise décision. Il lui dit qu’en travaillant avec l’équipe, il permettra l’arrestation du meurtrier et qu’en contrepartie le F.B.I. arrangera les choses avec l’armée. De toute façon sa désertion va l’envoyer en prison et pendant ce temps là le meurtrier va s’enfuir. Qu’aurait voulu Saïda ? Ce dernier argument convainc l’homme de parler. Il demande à Colby d’intercéder auprès de l’armée pour qu’il puisse assister aux funérailles de son épouse.

Il avoue alors qu’elle devait témoigner contre un garde républicain irakien : Karry Kassim dont le cousin, Samy est à Los Angeles. C’est lui le meurtrier.

 

Siège du F.B.I.

Don affiche sur l’écran des photographie de Samy Kassim. L’homme figure d’ailleurs sur la liste fournie par Charlie. C’est un criminel de guerre du parti Baas porté disparu depuis trois ans et impossible à localiser, d’après Allawi.

Le F.B.I. ayant des échantillons d’A.D.N. en provenance de la scène de crime, il est perdu si on le trouve. Colby pense qu’il se cache dans sa communauté. Allawi dit alors que vraisemblablement on ne sait pas qui il est, ce à quoi Megan rétorque que, dans le cas contraire, ils le protègent quand même.

Don propose de retourner voir l’imam mais Megan déclare qu’il ne donnera jamais Kassim. Sauf, dit Allawi, s’ils lui prouvent qu’il n’est pas un bon musulman. Don, se souvenant que Nasreen lui a dit qu’elle connaissait tout de Saïda, déduit qu’elle était au courant du viol et qu’elle peut donc aller en témoigner auprès de l’imam.

 

Siège du F.B.I., extérieur

Don et Nasreen montent les escaliers et la jeune femme confirme avoir eu connaissance du viol. Elle ajoute que celui-ci a jeté la disgrâce sur la famille. Elle pense que l’imam pourrait même en rejeter la responsabilité sur la victime et est certaine qu’il ne livrera jamais Kassim, en tout cas par sur les dires d’une femme.

Elle propose alors d’organiser une cérémonie à la mémoire de Saïda et de faire savoir que, durant celle-ci, elle dénoncera publiquement Kassim et le couvrira de honte en public. Don n’est pas convaincu et craint qu’elle ne s’expose. Elle réussit cependant à le convaincre.

 

Jardins de Calsci

Charlie raccompagne Susan jusqu’à sa voiture : elle repart en Angleterre. Il lui propose d’aller la voir plus souvent et notamment d’accepter de donner des conférences à Cambridge où il a une invitation permanente. Elle lui fait alors comprendre que ce qui s’est passé était très chouette mais que c’est terminé entre eux depuis longtemps, d’autant qu’elle a un homme dans sa vie. Puis elle monte dans sa voiture et repart.

 

Mosquée

Les agents du F.B.I. sont en surveillance autour du bâtiment. Colby distribue un portrait de Samy Kassim à chaque membre de l’équipe et précise à deux agents que leur priorité est de protéger Nasreen. Megan ajoute qu’ils doivent rester avec elle quoi qu’il se passe car Kassim peut avoir des complices. Don, lui, sert de chauffeur à Nasreen et annonce leur arrivée à son équipe. Il donne ses instructions à la jeune femme et la rassure.

Nasreen descend de voiture, protégée par deux agents, accueillie par des femmes qui lui présentent leur condoléances et lui offrent des fleurs. On voit un homme s’approcher en fendant la foule. Don s’inquiète de du nombre de personnes qui entourent Nasreen et donne l’ordre de les écarter mais avant que les agents ne le fassent deux coups de feu retentissent et la jeune femme s’effondre.

La foule se disperse en hurlant et l’imam fait entrer Nasreen soutenue par les agents tandis que Don les couvre.

Les autres agents cherchent le tireur des yeux : Megan le repère en montant sur le capot d’une voiture et elle tire, le tuant net.

Don se précipite vers Nasreen : la jeune femme n’est pas blessée car il avait eu la précaution de lui faire enfiler un gilet pare-balles. Elle lui dit alors qu’elle a décidé de retourner en Irak pour reprendre le combat de sa cousine et ils échangent un long regard.

 

Maison des Eppes

Don est perdu dans ses pensées devant la télévision. Son père arrive avec des petits trucs à grignoter et lui demande ce qui s’est passé : l’agent est tout à fait incapable de lui répondre. Alan lui demande alors ce qui le préoccupe et Don rétorque qu’il veut regarder son match tranquille.

A ce moment-là Charlie les rejoint et leur apprend le départ de Susan. Son père lui dit alors de trouver une excuse pour aller en Angleterre parce que « cette fille vaut largement le détour ». Mais Charlie explique qu’elle ne l’intéresse pas vraiment. Les deux hommes s’indignent alors en lui demandant ce qu’il lui faut puisqu’il délaisse deux femmes superbes. Don, perfide, émet l’hypothèse qu’il ne veut personne ne plus beau que lui-même dans son lit.

Pour détourner la conversation Charlie demande qui gagne et Don répond que ce n’est pas eux. Alan leur annonce alors que le lendemain il a un rendez-vous mais il refuse de leur dire avec qui car ils ont la poisse avec les femmes. Don se défend d’avoir la guigne et son frère se moque en lui disant qu’il n’est pas très sollicité pourtant. Alan exige de savoir quand il aura des petits enfants et l’aîné lui dit alors qu’il n’est pas si facile de faire des rencontres dans son boulot. Ce qui lui attire une remarque moqueuse de son frère.

 

FIN