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#307 : Suivre le courant

Titre en VO: Blackout

1ère diffusion dans le pays d'origine :
03/11/2006 (États-Unis)

1ère diffusion en France :
13/07/2007.

Réalisateur :
Scott Lautanen.

Scénariste :
Andrew Dettmann.

Synopsis :

         Alors que Don se rapproche de Liz, autre agent spécial, Los Angeles est plongée dans le noir. Une centrale électrique a été attaquée et un homme est mort dans l'attentat. Le FBI découvre alors que c'est la seconde coupure de courant en deux jours. Charlie tente de prévoir où aura lieu la prochaine attaque, en pensant que celle-ci aura un impact plus important, mais ses prédictions s'avèrent fausses. En effet, une troisième centrale est attaquée, mais la coupure n'atteint qu'une partie minime de la ville...

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Titre VO
Blackout

Titre VF
Suivre le courant

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307: Suivre le courant

 

Appartement de Liz :
Liz rentre dans son appartement suivie de Don. Il commence à discuter de la soirée gâchée de Liz et sauvée grâce à Don. Liz avait un rendez-vous avec un homme rencontré sur internet mais celui-ci lui a posé un lapin. Don embrasse Liz et ils se dirigent vers la chambre.

Centrale électrique :
Un technicien répare un poste électrique qui est défaillant. Une voiture arrive à toute vitesse et fonce tout droit sur le poste électrique ce qui provoque un disfonctionnement du poste électrique qui se met à faire des étincelles et la mort du technicien électrocuté. Suite à cet accident toute la ville est plongée dans le noir.

Appartement de Liz :
Don et Liz sont dérangés dans leur nuit d’amour par le portable de Don qui sonne. Celui-ci répond et apprend qu’il y a eu un mort dans une centrale électrique. Liz lui dit qu’elle l’attend jusqu'à minuit et qu’après il sera trop tard.

Scène de crime :
Don arrive sur les lieux du crime. Il y retrouve David qui lui montre le corps et la voiture. Don découvre que personne ne conduisait la voiture : il n’y a pas de corps à l’intérieur mais la pédale d’accélérateur a été coincée avec une barre en fer.

Bureau du FBI :
Don, Colby et Megan font des recherches sur l’identité de la victime. Ils découvrent que la victime venait  d’être embauchée après avoir quitté son ancien travail car il ne voulait pas prendre partie à une grève. Ils pensent que cet homme aurait pu être tué à cause de ça.

Maison des Eppes :
Charlie et Colby essayent de fabriquer un objet lorsqu’Alan rentre dans la pièce. Ils commencent à parler de l’objet. Don arrive et découvre qu’il n’y a plus d’électricité.



Générique


Bureaux du FBI :
Don, Colby et Megan interrogent l’épouse de la victime. Elle leur apprend que sons mari avait reçu de nombreuses menaces par téléphone et qu’un autre poste électrique est tombé en panne deux jours plus tôt. L’épouse s’en va et Charlie arrive. Megan lui apprend qu’un autre poste est tombé en panne et il décide d’essayer de prévoir quel sera le prochain poste à tomber en panne à l’aide d’une analyse de débit. Charlie part et rencontre Liz qui arrive. Elle se dirige vers Don et lui dit qu’elle est juste passée afin de lui rendre ses lunettes qu’il avait oublié la veille chez elle. Elle lui dit également qu’elle ne serait pas contre une nouvelle soirée.

Bureau de Charlie :
Charlie se trouve dans son bureau et essaye de déterminer quel sera le prochain poste électrique a être attaqué. Pendant que Charlie travaille Larry lit un livre. Amita arrive et ils commencent à parler de la vie de Larry lorsqu’il était étudiant. Charlie trouve quel poste sera attaqué.

Quelque part proche d’un poste électrique :
David et Colby se trouvent dans leur voiture qui est garée en haut d’une colline. D’ici ils ont une vue sur l’ensemble de la ville et sur le poste électrique désigné par Charlie. Ils commencent à discuter de la relation entre Megan et Larry. Colby semble jaloux de cette relation. Quelques instants plus tard ils entendent des bruits électriques et une partie de la ville est plongée dans le noir. Ils se rendent au poste électrique afin de voir s’il a été attaqué et il s’avère que celui-ci est intact et que Charlie s’est trompé.

Scène de Crime :
David et Colby arrivent sur la scène de crime où Megan et Larry sont présents. Il découvre un corps qui est celui d’un ancien prisonnier.

Bureaux du FBI :
Charlie, Don et Colby se trouvent aux bureaux du FBI et font des recherches pour savoir qui est la victime. Colby découvre qu’il s’agit d’un ancien prisonnier arrêté pour vente de drogue. Quelques instants plus tard David entre dans la pièce un dossier à la main. Il s’agit du récapitulatif des appels téléphoniques de la victime. David a découvert que la victime avait appelé plusieurs fois le même numéro qui est celui d’un ancien détenu ayant fréquenté la même prison que la victime et arrêté pour manipulation de marché.

Bureau de Charlie :
Charlie se trouve dans son bureau et essaye de comprendre son erreur. Amita arrive et l’aide.

Maison des Eppes :
Don se trouve chez lui et cherche un dossier qu’il a oublié. Alan rentre dans la maison et cherche à savoir comment se passe la relation de son fils avec Robbin. Don est mal à l’aise et cherche à éviter cette conversation. Finalement Alan lui avoue qu’il est au courant pour lui et Liz. Son portable sonne et  le sauve de sa conversation avec son père. C’est David qui l’informe que l’ingénieur vient d’utiliser sa carte de crédit dans un bar. Don envoies Megan et David au bar.

Bar :
Megan et David montrent une photo de l’ingénieur et interrogent le barman. Celui-ci déclare que la personne qui a payé n’est pas la même que sur la photo. Il montre un gamin en train de boire avec ses amis. David s’approche de lui et il prend la fuite mais il est rattrapé par Colby qui le plaque contre un mur et lui demande où il a trouvé la carte.

Quelque part en ville :
Colby, David, Megan et le gamin arrivent en voiture. Le gamin leur montre dans quelle voiture il a trouvé la carte. Megan ouvre la portière et découvre le corps d’un homme. Il s’agit de celui de l’ingénieur tué par balle.

Bureaux du FBI :
Les agents découvrent qu’ils ont fait fausse route depuis le début et essayent de déterminer l’objectif de l’ingénieur. Charlie a découvert un point commun entre les trois postes électriques. Lorsqu’on les superpose sur une carte ils couvrent tous les trois une même zone qui correspond au quartier des affaires de la ville. Megan et Don cherchent maintenant à déterminer ce que veut dissimuler l’ingénieur en provoquant des pannes électriques dans le quartier des affaires. Megan se souvient qu’elle a trouvé un carnet dans la voiture de l’ingénieur et le donne à Charlie. Le carnet est couvert d’écritures mathématiques. Lorsque Megan quitte la salle, Don commence une discussion avec son frère pour savoir pourquoi il a parlé de sa relation avec Liz à son père.

Bureau de Charlie :
Charlie n’arrive pas à comprendre pourquoi l’ingénieur a attaqué uniquement ces trois postes électriques et non aussi d’autres postes plus proches du quartier des affaire. Larry lui suggère l’idée d’une approche exclusive.

Rue devant les bureaux du FBI :
Liz est en train de discuter avec un agent. Celui-ci s’en va lorsque Don arrive. Liz lui apprend qu’il a laissé passer sa chance avec elle car le suspect quelle a arrêté lors de l’enquête précédente a décidé de coopérer. Elle doit donc partir pour le surveiller.

Bureaux du FBI :
Colby et Megan travaillent sur l’affaire. Charlie rentre dans la pièce avec sa carte et leur apprend qu’il a trouvé quel endroit l’ingénieur voulait plonger dans le noir. Il s’agit du bâtiment de détention fédérale. Les agents découvrent que l’ingénieur préparait une évasion.

 

A suivre.

307: Suivre le courant

 

 

[Liz entre dans son appartement suivie de Don]

Liz : Je te dois une fière chandelle Eppes.
Don : Ha wai ?
Liz : tu as sauvé ma soirée. Sans toi ça aurait été un désastre.
Don : C’est dingue qu’on puisse poser un lapin à une fille comme toi.
Liz : Ca pourrait rester entre toi et moi ? Si les collègues apprennent que j’ai besoin d’un site de rencontres j’en prends pour plusieurs années de vannes ignobles.
Don (se rapprochant de Liz) : Cela dit je te dis que moi aussi ça m’étonne.
Liz : Si tu m’enlèves ma plaque et mon arme il reste une fille comme les autres. Sauf que si tu essaies de mes les enlever y’a des chances que je te tue.
Don : Tu es loin d’être une fille comme les autres.
Liz : Merci pour le dîner.
[Don embrasse Liz]
Liz : T’es sûr de ce que tu fais ? T’as une vie tranquille, rangée avec ta petite amie assistante du procureur…
Don : Wai… T’as peut être raison… Wai
[Ils s’embrassent de nouveaux et se retrouvent sur le lit]

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[Un homme travaille dans une usine électrique. Son téléphone sonne, il décroche.]
Technicien : Salut…
Interlocuteur : …
Technicien :  Heu non désolé je vais rentrer tard.
Interlocuteur : …
Technicien : A quelle heure j’en sais rien je te dis tard.
[Le Technicien reçoit des étincelles provenant de la machine défaillante qu’il répare ce qu’il lui fait lâcher son téléphone.]
Interlocuteur : …
Technicien : Oui, non non ça va c’est rien. Le téléphone m’a échappé des mains, il faut que je te laisse.
Interlocuteur : …
Technicien : D’accord m’attend pas.
[Le technicien entend le bruit d’une voiture s’approchant de son lieu de travail. La voiture se dirige droit dans les machines électriques et les percute ce qui provoque un disfonctionnement au niveau des machines et la mort du technicien électrocuté. Cet incident a pour effet de couper l’électricité dans toute la ville.]


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[Liz et Don sont dérangés dans leur nuit d’amour par le téléphone de Don qui sonne]
Liz : Oh non…
Don : C’est le mien.
[Il décroche son portable.]
Don : Agent Eppes.
Interlocuteur : …
Don : Oui. Bon d’accord j’arrive.
[Il raccroche]
Liz : Tu me déshabilles et ensuite tu t’enfuis comme un voleur ?
Don : Oui. Quelqu’un vient de saboter une centrale électrique. La sécurité intérieure est sur les lieux. (se rhabillant) Tu veux que je revienne ?
Liz : Je dois me lever de bonne heure…
Don : Tu te lèves de bonne heure ? A quelle heure ?
[Il embrasse Liz.]
Liz : Je ferme les portes à minuit.
Don : D’accord.

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[Don arrive sur la scène de crime.]
David : Les pompiers ne signalent aucun incendie. La compagnie d’électricité a fait couper la centrale. Si c’est du terrorisme ce sont des amateurs. Seules quelques milliers de personnes ont passé la soirée dans le noir.
Don : C’est peut être la préparation d’une attaque à plus grande échelle.
[Ils se dirigent vers le corps.]
David : Oui. Voilà le technicien, il faisait la maintenance de routine.
Don : Et le conducteur ?
David : Il a du sortir de la voiture juste avant la collision.
Don (inspectant le véhicule) : Dis donc regardes un peu ça…  
David : Quelqu’un a coincé une planche sur la pédale d’accélérateur ?
Don : Oui elle était bien callée elle ne risquait pas de bouger.
David : Donc personne ne conduisait.

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[Bureaux du FBI.]
Don : Désolé de vous avoir appelé si tôt en tout cas merci d’être venu.
Colby : Y’a pas de souci les heures sup sont les bienvenues.
Megan : Mais on ne touche pas d’heures sup Granger.
Colby : Moai je sais c‘est dommage parce qu’elles auraient été les bienvenues. (En tendant un dossier à Don) Voilà tout ce que l’on sait sur la victime : Randy Sylse, 31 ans, marié, deux enfants.
Don : Il travaillait depuis longtemps pour cette compagnie ?
Colby : Il ne travaillait pas pour eux, enfin pas officiellement. Ce poste électrique appartient à Raynaud énergie et ils sont en plein conflit avec le personnel et le syndicat est en grève depuis six semaines.
Megan : C’est un briseur de grève ?
Colby : Ouai.
Megan : Le syndicat a du apprécier. Voilà un bon mobile.
[David arrive dans la salle avec un dossier dans les mains.]
David : J’ai des infos sur le quatre-quatre qui a été utilisé. Ca ne nous apprend pas grand-chose d’intéressant.
Don : Il a été volé ?
David : Ouai dans le secteur d’éco parc en début d’après midi.
Megan : Eco parc ? Ca commence à faire loin de la scène de crime.
Colby : Donc quelqu’un vole la voiture parcourt 30 km et fonce dans la centrale électrique. Comment est il renté chez lui ?
David : Alors maintenant on cherche plusieurs personnes ?
Colby : Oui il nous faut une liste des syndicalistes de cette compagnie.
Megan : Oui et qu’on voit lesquels d’entre eux sont domiciliés à éco parc.
[Colby et David sortent de la salle.]    
Don : Je vais voir si la sécurité intérieure n’a pas capté de conversations entre terroristes au sujet de l’incident.
[Don regarde sa montre.]
Megan : T’es attendu quelque part ?
Don : Plus maintenant.

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[Larry et Charlie essayent de fabriquer un objet dans la maison des Eppes.]
Larry : Non voyons tu as trop serré le ressort.
Charlie : Il n’est pas trop serré tu n’avais pas assez de place pour  …
Larry (lui coupant la parole) : Ca ne va pas regardes …
Charlie (en le frappant) : Ne touches pas à mon ressort !
Charlie : Arrêtes je suis ton professeur !
Alan : Arrêtez les garçons sinon je vous reprends vos jouets.
Charlie : Ce n’est pas un jouet papa c’est un ascenseur électrostatique sophistiqué.
Alan (s’approchant de l’objet) : Comment ça marche ?
Larry : Nous avons eu une âpre discussion pour savoir si c’était du à l’effet de Biefeld-Brown, une décharge de Corona ou à une simple diélectrophorèse.
Alan : Et bien je n’aurais pas aimé être là pendant le débat.
Larry : Vous riez mais c’est une sérieuse controverse. Voyons voir ce qui se passe quand on alimente le circuit.
[Larry appuis sur un bouton et l’ascenseur s’envole dans les airs.]
Alan : Waw mais c’est incroyable ce truc ! Tant que vous ne ferez pas ça avec ma voiture j’appellerai ça un jouet !
[Don rentre dans la maison et pose sa veste.]
Don : Salut. Vous avez sorti les bougies ? Y’a eu une coupure ici aussi ?
Alan : Ouai y’a eu une panne générale toute à l’heure.
Don : Y’a quelqu’un qui a fait sauter un poste électrique à Mishan Isle.
Alan : Mishan Isle ? Mais comment on pourrait être affecté par la panne d’un poste situé aussi loin ?
Charlie : Ils ont appliqué ce que l’on appelle la règle de n moins  un.
Larry : L’opérateur coupe tout simplement le courant jusqu’à ce que l’on répare la panne.
Charlie : Ce qu’il faut savoir sur l’électricité c’est que c’est très difficile de la stocker il faut qu’elle soit consommée quelques millisecondes après qu’elle ait été générée.
Larry : Et oui ce qui veut dire que les fournisseurs d’électricité doivent à chaque instant adapter la production à la consommation.
Charlie : Donc cette panne qui s’est produite sur un poste de Mishan Isle risquait de provoquer une surcharge sur les autres secteurs.
Alan : Donc l’opérateur a déconnecté toutes les grandes zones pour rétablir l’équilibre c’est ça ?
Charlie : Oui.
Don : Et s’ils ne le font pas c’est quoi le risque ?
Larry : Et bien dans le pire des cas des défaillances en cascades.
Charlie : C’est comme dans ce jeu tu sais le jeu avec la tour de briques en bois sauf que là on aurait de postes électriques qui remplaceraient les briques.
[Des images du jeu apparaissent en même temps que Charlie parle.]
Il y aurait de très nombreuses briques que l’on peut enlever sans que ça ait un effet sur l’ensemble du système. En revanche si tu enlève la mauvaise brique ou dans cette affaire le poste électrique effectivement tout le système peut très bien s’écrouler.
Don : Quoi tu veux dire comme cette … cette panne qui a paralysé l’Est du pays il y a trois ans ?
Charlie : Oui 50 000 000 de personnes se sont retrouvées dans le noir à cause de la panne d’un seul commutateur.
Alan : Vous croyez que celui qui a fait ça voulait que la même chose se reproduise ?
Larry : Et bien si c’est le cas ce serait plutôt étonnant qu’il en reste là.

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[Générique du début.]

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[Colby, Megan et l’épouse de la victime se trouvent dans un bureau du FBI.]
Epouse : Je l’ai eu au téléphone quelques minutes avant. J’étais heureuse, mariée et tout à coup je suis toute seule.
Megan : Vous devriez vous assoir.
Epouse (en pleurant) : Je suis désolée.
[Elle s’assoit.]
J’ai l’impression d’être en train de perdre la tête. Je n’arrive pas à réaliser.
Colby : Madame Syles nous savons que votre mari travaillait pour Reynaud depuis quelques semaines.
Epouse : Oui depuis la grève. Son salaire était bien mieux que dans son précédant emploi.
Colby : Mais savez vous s’il a reçu de quelconques menaces pour avoir forcé le piquet de grève ?
Epouse (en pleurant) : Il a tout fait pour que je ne le sache pas mais … Il a reçu des coups de téléphone. Je l’ai entendu. C’est pour ça qu’il a commencé à travailler la nuit. Il pensait qu’il y aurait moins de risque qu’on le prenne à parti. Vous croyez qu’il s’est fait tué parce qu’il voulait gagner sa vie ?
Megan : Nous n’en sommes pas encore sûrs mais l’émotion amène les gens à des actes radicaux quand ils voient leurs moyens de subsistance renient en question.
Epouse : Quelqu’un devait faire le travail, sinon tout le monde se serait retrouvé dans le noir comme ce poste qui est tombé en panne il ya deux jours pas celui où était Roby il a dit que c’était du à une mauvaise maintenance.
[Colby et Megan échangent un regard de surprise.]
Megan : Heu … Un poste est tombé en panne il y a deux jours ?
Epouse : A Bolet.

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[Bureau du FBI. L’épouse de la victime est partie. Megan se dirige vers Don.]
Megan : Il y a de cela deux soirées Reynaud Energie a eu une autre panne de courant sur un poste.
Don : Non sans blague !
Megan : Oui sans blague. Ils l’ont amputé à l’usure et ils disent que la grève les empêche de mettre en œuvre le programme de renouvellement.
Don : Je ne crois pas à la coïncidence une seule seconde.
[Charlie arrive.]
Charlie : Pourquoi pas la coïncidence est une valeur mathématique parfaitement acceptable.
Don : Quoi ? Deux pannes deux soirs de suite ça doit être lié ?
Megan : Si c’est le cas ça veut dire que Randy Syles n’était pas visé hier soir.
Charlie : Donc  ils en auraient après les postes électriques.
Megan : Ca n’élimine pas la thèse des grévistes parce que les pannes de courant font de la mauvaise publicité à la compagnie d’électricité.
Don : Non mais ça ça m’est égal. Ils risquent de faire griller tout le réseau non ?
Charlie : Des défaillances en cassades.
Megan : Mais pour faire ça ils ont besoin de faire sauter tous les postes électriques ?
Charlie : Non seulement le bon. S’ils cherchent vraiment à déclencher une défaillance en cascade alors je crois que je devrai pouvoir prédire où ils attaqueront la prochaine fois.
Don : Et comment tu va faire ?
Charlie : Avec une analyse de débit. Il faut que tu me trouve la production d’électricité moyenne de Reynaud en temps normal.
Megan : Je suis dessus.
Charlie : L’analyse de débit nous indiquera quels postes électriques sont les plus fragiles et lesquels sont les plus susceptibles de subir une attaque.
[Il attrape sa veste et commence à partir.]
Don : On va te trouver ça.
[Liz arrive et croise Charlie.]
Liz : Salut Charlie.
[Elle passe devant Don sans le saluer.]
Don : Salut, ça va ?
Liz : T’as oublié ça hier soir.
[Elle lui tend ses lunettes qu’il avait oublié et ils se dirigent vers un endroit tranquille pour parler.]
Don : Haa … C’était une bonne soirée.
Liz : Oui.
Don : Tu sais je suis désolé…
Liz : T’as pas à t’expliquer.
Don : Non non non on a fini longtemps après minuit alors je …
Liz : C’est gentil de me dire ça Don mais vraiment je suis seulement venu te rendre tes lunettes.
Don : D’accord.
Liz : J’ai une réunion là haut. Maintenant je t’assure.
Don : Super. Très bien merci.
Liz : Je voudrai que tu comprennes bien Eppes. Je n’aurais rien contre une reprise de la rencontre.
Don : Je m’assurerai que la pluie n’interrompe pas le match alors. A plus tard.
Liz : C’est ça.
[Chacun part de son côté. Don se dirige vers Megan.]
Megan : C’était rapide comme visite.
Don : Heu oui. Elle est passée me rendre mes lunettes.
Megan : Tout va bien entre toi et Robin ?
Don : Heu oui il faut que j’appelle Reynaud Energie.
Megan : Hum hum.

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[Bureau de Charlie. Celui est en train de faire un calcul mathématique pendant que Larry joue ave un objet.]
Charlie : Regardes un peu la quantité d’énergie que nous consommons c’est à peine croyable.
Larry : Oui et regardes la paperasse qui y est associée, écrasante.
[Amita rentre dans la salle.]
Amita : Vous êtes encore là ? Mais qu’est ce que vous faites ?
Charlie : Nous asseyons de déterminer quel poste électrique nous attaquerions pour déclencher une panne électrique en Californie.
Amita : Vous n’allez pas proposer ça comme sujet d’exams ?
Charlie : Non on a déjà un.
Larry : Ha est ce que je vous ai raconté cette fois où pendant mes études j’ai brillamment tenté de vivre sans électricité ?
Charlie : Y’avait déjà l’électricité quand tu étais étudiant ?
Amita : Ha ha
Larry : Heu oui je te remercie pour ta remarque.
Amita : Attendez pourquoi vouloir vivre sans courant ? C’était un hommage à Thoreau et à son livre « Walden ou la Vie dans les bois » ?
Larry : Non c’était pour une fille avec laquelle je sortais, Sandra Dar Winkel, oui elle s’appelait vraiment comme ça. C’était il a tout de même quelques années ça se passait pendant le choc pétrolier.
Charlie : Le premier !
Amita : Ha ha.
Larry : Encore une fois Charles je te remercie pour ta remarque enfin bref elle croyait que le fait de nous couper du réseau électrique serait une prise de position, un acte militant. Et bien sur tout ce que je voyais c’est que ça m’aiderait
Amita (le coupant) : A coucher avec elle ?
Larry : Ha c’est un peu cru mais c’est à peu près ça oui.
Amita : Et alors ?
Larry : Et bien c’était sans compter sur mon obsession pour l’hygiène dentaire.
Charlie : Elle t’a surpris un soir en train de te servir de ta brosse à dents électrique.
Larry : C’était un hydropulseur en fait mais ça a eu le même résultat. Ainsi a prit fin ma relation avec Sandra Dar Winkel.
Charlie : Ca y’est ! Je crois que j’ai trouvé. Si je voulais créer une défaillance en cascade sur le réseau (il entoure un nombre sur son tableau) voici sans doute le poste que je choisirai de faire sauter.

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[Colby et David se trouvent dans une voiture qui est située en haut d’une colline. Cet emplacement leur permet d’observer le poste électrique qui sera le prochain à être attaqué selon Charlie. Une voiture se trouve juste à côté de la leur. A l’intérieur un couple s’embrasse.]

David : Tu vois quelque chose ?
Colby (en observant le poste avec des jumelles) : Non. Peut être que Charlie s’est trompé. Il n’y a pas la moindre activité.
[Il repose ses jumelles.]
David : Les maths indiquent pourtant que ce poste est la cible.
Colby : Tu crois que Megan viens parfois ici avec Fleinhardt ?
David : Oh c’est pas vrai tu vas arrêter de revenir la dessus sans arrêt ?!
Colby : Tu vois ce que je veux dire. C’est que ce type a une voiture de collection, qu’il n’a pas de chez lui. Il n’a pas beaucoup de choix s’il a envie d’avoir de l’intimité.
David : Mais t’es complètement obsédé Colby, arrête. Pourquoi tu n’arrives pas à accepter qu’ils sont biens l ‘un avec l‘autre ?
Colby : Mais avoues toi aussi tu penses que c’est un peu bizarre comme relation.
David : Je t’avoue que je n’y pense pas surtout.
Colby : Non sérieux ?
David : Oui je suis sérieux.
[Il y a des bruits d’électricité et en quelques secondes une partie de la ville est plongée dans le noir.]
David : Bon sang, regarde ça !
Colby : Ils ont du faire sauter un poste !
David : Celui là ?
[Ils sortent de la voiture afin d’avoir une meilleure vue du poste.]
Colby : Non il est intact.
David : Alors lequel ils ont fait sauter ?

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[Colby et David arrivent au poste électrique qui a été endommagé. La police locale, Megan et Larry sont présents.]
David : Comment ils ont fait ?
Colby : Apparemment ils ont jeté un morceau de barre d’armature par-dessus la grille et ça a crée un court-circuit.
David : Ca suffit pour faire tout sauter ?
Larry : Ca suffit amplement, oui. Une barre d’armature ?
Colby : Oui.
Larry : C’est de l’acier. C’est un excellant conducteur. Ca va fournir un chemin direct entre les hautes et les basses tensions et ça va provoquer une surtension qui a poussé le transformateur bien au delà de ses capacités et boom.
Megan : On était en train de diner et tout à coup les lumières se sont éteintes. Alors ?
David : Don est en train de briefer le Maire. 60 000 personnes se sont retrouvées dans le noir.
Larry : Ce n’est pas ici que Charles et moi avions prévu la prochaine attaque.
David : Non on était en train de surveiller celui de Mulholland.
Megan : Et c’est celui-là qu’ils ont fait sauter. La question c’est pourquoi ?
Colby : La vraie question c’est surtout qui. On peut rayer de notre liste de suspects le groupe auquel on pensait.
Megan : Tu veux dire le groupe de syndicalistes ?
Colby : Oui ce poste électrique appartient à une compagnie indépendante sans le moindre lien avec Raynaud Energie et ils n’étaient pas impliqués dans le conflit syndical.
David : Le terrorisme reprend donc la première place dans nos hypothèses.
[La voix d’un agent se fait entendre.]
Agent : S’il vous plaît on a trouvé un corps au Nord du périmètre.
Larry : Oh quelle horreur !
Megan (en lui tapotant sur l’épaule) : Aller viens.
Agent : Voilà la victime.
[Le corps d’un homme est accroché à un grillage servant à délimiter le périmètre du poste électrique.]
Megan : On y est.
Colby : La compagnie a dit qu’il n’y avait personne de service ici donc ça ne peut pas être un technicien.
Megan : Alors on vient de trouver un nouveau suspect.
David : Il a du escalader la clôture pour jeter la barre. Il la tenait encore quand le court-circuit s’est produit.
Larry : L’électricité cherche constamment de nouveaux endroits où aller. Elle a sauté du transformateur à cette clôture … Et de la clôture au corps de ce pauvre homme.
[Colby fouille les poches du cadavre.]
Colby : Il n’a aucune pièce d’identité sur lui. Il a les mains trop brûlées pour qu’on arrive à retrouver des empreintes.
Megan : Y’a des clefs de voiture, un téléphone ?
Colby : Rien du tout.
David (à l’agent) : Il avait déjà les poches retournées quand vous l’avez retrouvé ?
Agent : Oui. J’ai touché à rien.
Larry (outré) : C’est monstrueux on lui a fait les poches !
Colby : Un complice a du veiller à ce qu’on ne retrouve rien qui puisse aider à l’identifier.
Megan (s’approchant du corps) : Qu’est ce qu’il a sur la nuque ?
[Elle soulève le col de la chemise de l’homme et découvre un tatouage.]
Megan : Un tatouage de prisonnier : 4B27.
David : C’est un numéro de cellule. Il a du y faire un séjour.
Megan : Alors on va le prendre en photo et on va leur faxer. Quelqu’un va peut être le reconnaitre.

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[Bureaux du FBI. Des images de la victime se trouvent sur un écran.]
Colby : Alejandro Munios. Salvadorien, libéré d’Etchino il y a environ six mois après avoir purgé un peine de quatre and pour vente de drogue.
Don : Des liens avec des organisations terroristes ?
Colby : On cherche encore.
Don : A lors Charlie expliques moi pourquoi l’attaque a eu lieu à Silverley et pas à Muloland ?
Charlie : Et bien à mon avis on a commis une erreur. Souvenez-vous on est parti du principe qu’ils cherchaient à créer une défaillance en cascade.
Colby : Et tu ne crois plus que ce soit leur objectif ?
Charlie : Non.
Don : Donc on faisait fausse route sur le suspect et sur le mobile.
[David rentre dans la pièce un dossier à la main.]
David : Je crois que j’ai une pite sur l’identité de son complice.
[Il donne le dossier à Don.]
 Ses appels de portable. Ces trois derniers jours il a échangé plus d’une douzaine d’appel avec un seul correspondant. Le numéro est celui d’un certain Lail Delahu, un ingénieur en électricité. Un ancien membre du comité de contrôle du réseau électrique.
Charlie : Un ancien membre ?
David : C’est là que ça devient intéressant. Il a participé à l’élaboration d’une fausse pénurie d’énergie en 2001. Il s’est fait une fortune quand les prix ont explosés.
Colby : On l’a arrêté.
David : Oui et condamné pour ce que l’on appelle de la manipulation de marché. Il a purgé une peine de deux ans. Etchino tout comme Munios.
David : Ouai.
Don : Les pannes récentes ont déjà du certainement affecter les prix non ?
Colby : Alors tu crois que Delahu a reprit ses bonnes vieilles combines ?
David : Ca se tient. Ne faisant plus partie du milieu il a peut être trouvé un nouveau moyen de manipuler le marché.
Charlie : En faisant sauter des postes électriques ?
Colby : Ou en embauchant des anciens codétenus pour le faire à sa place.
Don : Bon je veux qu’on me surveille ce Donahu : maison, voiture, cartes de crédit enfin la totale.

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[Charlie se trouve dans son bureau et travaille au sujet des pannes d’électricité. Amita arrive.]
Amita : Salut Charlie.
Charlie : Salut.
Amita : Tu sais j’ai pensé à toi hier soir.
Charlie : C’est vrai ?
Amita : Oui je préparais un cours et j’ai trouvé un article intéressant sur la réflexivité synaptique.
(Elle lui tend un magasine.]
J’ai pensé que ça pourrait enrichir ta théorie de l’émergence cognitive.
Charlie : Merci.
Amita : Encore une analyse de débit ?
Charlie : Oui. Le FBI tient un nouveau suspect un ancien contrôleur électrique. Selon eux ces attentats sont une façon pour lui d’essayer d’agir sur le prix de l’électricité.
Amita : Puisque les pannes créent de brusques écarts entre l’offre et la demande des consommateurs alors oui en faisant les bons investissements et en ciblant bien les attaques ça parait faisable.   
Charlie : Oui si on cible bien les attaques c’est faisable mais seulement ce n’est pas le cas des gens qu’on cherche.  
Amita : Qu’est ce que tu veux dire ?
Charlie : Et bien si on a vraiment pour objectif d’influer sur le marché il y a un nombre important d’autres postes à neutraliser qui auraient beaucoup plus d’impact.
Amita : Pourquoi on t’il frappé là alors ?
Charlie : Je, je n’en sais rien. Comment savoir ? Je veux dire que jusque là tout ce qu’ils ont obtenus c’est quelques pannes localisées.
Amita : Attend Charlie. Ton analyse jusque là e été exclusivement axée sur l’objectif global systémique. D’abord la panne générale maintenant la manipulation de marché.
Charlie : Oui. C’et ça.
Amita : Donc tu traites les coupures comme si elles étaient des produits secondaires ?
Charlie : Imaginons qu’elles ne soient pas le produit secondaire mais l’objectif en soit.
Amita : On peut imaginer.

***************************************************************

[Maison des Eppes.]
Alan : Salut fiston ! Je ne savais pas que tu étais là.
Don : Oui j’ai oublié ça l’autre soir.
Alan : Au fait tu penses pouvoir venir diner ce soir ? A moins que tu ais un truc prévu avec Robbin.
Don : Rien de prévu non.
Alan : C’est vrai ? Je croyais t’avoir entendu parler d’un concert mais bon. Alors comment ça va vous deux ?
Don : Ca peut aller.
[Il quitte la pièce.]
Alan : Ca peut aller ? Qu’est qui y’a tu peux pas en parler ?
[Don enfile sa veste et fait mine de ne pas avoir entendu.]
Il faut une autorisation pour avoir des informations sur toi et Robbin ?
Don : Attend que soit ce que tu me fais ?
Alan : Ben je fais rien du tout moi.
Don : Et c’est quoi et interrogatoire alors ?
Alan : Bon écoutes, j’ai eu Charlie tout à l’heure …
Don : Ah !
Alan : Et il m’a dit qu’une femme était venue te voir au bureau, que ce n’était pas Robbin et qu’il lui a semblé assez évident qu’il y avait quelque chose entre vous.
Don : Et alors ?
Alan : Ecoutes Don tu te souviens quand tu me disais que tu voulais que ça dure toi et Robbin ? Ben je crois qu’on ne peut pas avoir une relation durable si on ne se donne pas entièrement.
Don : Je je ne veux pas avoir cette conversation. Ecoutes je ne suis pas Charlie et et …
[La sonnerie de on portable le coupe. Il décroche.]
Don : Eppes.
David : Don c’et à propos de Lail Delahu l’ingénieur. On surveillait ses cartes de crédits et il vient d’en utiliser une dans un bar sur sunset à l’angle de gardener.
Don : Je te laisse y aller. Emmène Megan et fonces ça ne peut pas attendre.
David : d’accord.
[Fin de la conversation téléphonique. Don se tourne vers son père et souffle.]
Don : Je fais de mon mieux tu sais.
Alan : Comment ? En te mettant à sortir avec d’autres filles ?
[Don se dirige vers la porte.]
Don : A plus tard.
[Il sort de la maison.]

***************************************************************

[Megan et David sont au bar où l’ingénieur a utilisé sa carte de crédit.]
Megan (elle tend une photo au barman) : Avez-vous vu cet homme ?
Barman : Je crois pas non.
David : C’est marrant parce que vous venez de débiter sa carte de crédit il y a moins de 20 minutes.
Barman : Son nom ?
David : Donahu. Lail Donahu.
Barman : Voilà Lail Donahu. C’est pas le gars sur votre photo. C’est le gamin là-bas. Il est en train de payer une tournée à ses copains.
[David se dirige vers le gamin mais celui-ci prend la fuite.]
David : On a un gamin en fuite. Porte de derrière.
Colby : OK.
[Colby attrape le gamin et le plaque contre un mur.]
Colby : Où est ce que tu vas comme ça hein ?
David : Où a tu trouvé cette carte petit ?



***************************************************************

[Colby, David, Megan et le gamin arrive en voiture dans un endroit inconnu de la ville. Des voitures sont garées.]
Colby : Alors c’est laquelle ?
Gamin : C’est celle-là.
Megan : Oh c’est pas vrai !
Gamin : C’est pas moi il était comme ça quand je l’ai trouvé !
[Megan ouvre la portière de la voiture. Un homme est mort sur le siège conducteur. Une balle lui a traversé la tête.]
Megan : C’est Donahu.
David : Nette et sans bavure. Une balle derrière l’oreille. Vous ne trouvez pas que ça fait un peu trop pro pour un clown pareil ?
Megan : Il devait déjà être mort quand il a prit la carte. On est tous d’accord que l’affaire n’implique plus seulement Donahu et les salvadoriens ?
Colby : Ca peut aussi impliquer des gens qui avaient investi dans sa combine.
David : On a trouvé Munios et on remonté jusqu’à Lail Delahu. Quelqu’un vient de faire en sorte qu’on ne remonte pas jusqu’à lui.
Megan : Oui mais reste à savoir qui est cette personne et jusqu’où on va remonter.

***************************************************************

[Charlie, Don et Megan arrivent aux bureaux du FBI. Charlie porte une carte avec lui.]
Charlie : Eh on a tous fait fausse route.
Don : Ca va Charlie du calme. On a retrouvé Donahu.
Charlie : Ah bon ? Est-ce que vous lui avez parlé ? Il vous a dit quelque chose ?
Megan : Non il s’est fait tué.
Don : Crois moi ça va plus loin que cette histoire d’arnaque.
Charlie : Désolé mais en fait ça n’a aucun rapport avec l’arnaque.
Megan : Alors à quoi c’est lié selon toi ?
Charlie : J’en sais rien mais le but c’est les pannes et rien d’autre. Les pannes  sont l’objectif. Rien ne semblait les relier au départ mais si on les confronte à la théorie des ensembles on voit ce qu’elles ont en commun. Venez voir.
[Charlie pose une carte sur la table.]
Charlie : Donc il y a trois postes électriques neutralisés et ça a provoqué une panne à chaque fois dans un secteur différent. Ceci est le secteur touché par la première coupure de courant provoquée par la défaillance du poste de Boileheats. Voici le secteur touché par la deuxième panne. Celle où un technicien de maintenance est mort. Et enfin voici la troisième.
Megan : Y’a un endroit où tous les secteurs se superposent ?
Charlie : Exact. Et au niveau statistique c’est très difficile à ignorer.
Don : Alors pourquoi provoquer des pannes trois soirs de suite ?
Charlie : Et bien ça devait être ça l’objectif de Donahu.
Megan : Couper le courant dans ce secteur.
Don : Mais à quoi ça pouvait lui servir ? A couvrir un braquage, à neutraliser un système d’alarme…
Megan : Oui y’a tout un tas de cibles rêvées dans le secteur. Y’a des banques, des musées … Le problème c’est qu’on ne nous a signalé aucun cambriolage.
Don : Charlie le secteur en question est presque tout le quartier des affaires. Y’aurait pas moyen d’être plus précis ?
Charlie : Je ne peux pas faire mieux avec ce que j’ai.
Megan : J’ai d’autres données pour vous. Regardez on a trouvé ce bloc-notes dans la voiture de Donahu et les pages sont couvertes de calculs.
Charlie : Des décompositions de Dantzig-Wolfe. Des stratégies de réduction de flux. C’est du haut niveau.
Don : Tu peux te servir de ça pour trouver quelle zone Donahu visait ?
Charlie : Oui oui je vais jeter un œil sur ces notes.
Megan : Et moi je vais chercher ses autres complices le meurtrier est peut être parmi eux.
[Megan quitte la salle. Charlie veut en faire de même mais est arrêté par son frère.]
Don : Attend une seconde. J’ai appris que tu avais eu une petite conversation avec papa.
Charlie (gêné) : Oh heu oui … heu je suis désolé. Mais Don j’ai cru que … enfin… Tu as raison j’ai été indélicat de lui dire pour toi et l’agent Warner. Oui .
Don : Tu l’as dit ?
Charlie : Oui. Seulement ces derniers temps ça avait l’air de tellement bien aller avec Robbin et tu as … tu avais l’air mieux dans ta peau.
Don : Dis pas des trucs comme ça quand tu sais pas Charlie, c’est très sympas de te faire du souci mais  … D’accord ?
Charlie : Ouai.
Don : C’est rien et préviens-moi si tu trouves un truc.
Charlie : D’accord.
[Charlie quitte la pièce.]



***************************************************************

[Charlie essayent de comprendre les calculs de l’ingénieur. Il est aidé par Larry.]


Charlie : Le problème c’est qu’aucune attaque des postes électrique n’a directement affectée le quartier des affaires. Ils en sont trop éloignés que ce soit à Boilheats, Mishan hils ou Silver Lake.
Larry : Non les pannes étaient du au mécanisme de sécurité. Les opérateurs ont eux-mêmes coupé le courant dans ces zones.
Charlie : Oui oui donc Donahu a conçu ces calculs pour qu’ils prédisent les réactions de l’opérateur. Je veux dire des réactions humaines à ces attaques. Mais tu imagines ? Sincèrement je trouve ça très impressionnant.
Larry : C’est impressionnant oui mais ça ne nous éclaire pas pour autant sur le but dans lequel ces attaques ont été menées.
Charlie : Non je sais. J’ai opéré toutes les permutations que je pouvais percevoir. J’ai tourné et tourné ces attaques dans tous les sens et je ne distingue toujours rien.
Larry : Revenons-en aux autres postes qui affectent le quartier des affaires.
Charlie : A quoi bon ? Il ne les a pas choisi.
Larry : C’est  là où je veux en venir. Pourquoi ne les a-t-il pas choisi ? Peut être parce qu’il n’en aurait pas résulté une panne de courant qui aurait affecté sa cible.
Charlie : Oui une approche exclusive. Procédons aux calculs sur les autres postes électriques et voyons quels secteurs auraient été oubliés.
Larry : En plus ça c’est une approche beaucoup plus puissante que celle que l’on utilise.



***************************************************************

[Liz et un homme discutent dans la rue qui se trouve devant les bureaux du FBI.]
Liz : Le mieux c’est que je passe voir ça tout à l’heure, d’accord ?
Homme : Pas de problème.
[Don arrive.]
Don : Salut les gars, ça va ?
Homme : Salut Don.
Don : Tu passes plus de deux jours dessuinte à Los Angeles ?! J’ai de la veine !
Liz : C’est trop tard Eppes t’as laissé passé ta chance avec moi.
Don : Je croyais qu’on s’était engagé à finir le match tous les deux ?!
Liz : Tu te souviens de notre vendeur de drogue qui truqué les courses de chevaux ?
Don : Oui c’est Tabakian.
Liz : Oui il a décidé de coopérer. Il nous aide à pincer les salvadoriens qui lui vendent de la came.
Don : C’est génial. Je suis content pour toi.
Liz : Oui. Ce qui me plait moins c’est que Tabakian et moi allons devoir vivre ensemble quelques temps. A la prison de San Diego. On le met à l’abbri là bas le temps qu’il raconte son histoire au procureur.
Don : Et quand est ce que tu pars ?
Liz : Tout à l’heure. Faut que j’y aille on prépare son transfert mais je t’appellerai à mon retour.
Don : Oui fais en sorte qu’il ne pleuve pas hahaha ! Mon frère peut tout faire avec les maths tu sais c’est un géni.
Liz : ha !
[Elle s’en va et laisse Don dans la rue.]



**************************************************************

[Megan et Colby travaillent sur l’affaire aux bureaux du FBI. Charlie rentre de nouveau dans la pièce avec sa carte.]
Charlie : Ca y est !
Megan : Tu as précisé le secteur ?
Charlie : Oui. Donc nous avons compté en tout 12 postes électriques dont une défaillance aurait provoqué de façon directe ou indirecte une panne de courant dans le quartier des affaires. En superposant les limites des secteurs apposés on a trouvé une zone cible initiale.
Megan : Mais cette zone s’étend sur des kilomètres, c’est trop vague.
Charlie : Oui je sais mais la délimitation des pannes de courant n’est que la première étape. La vraie solution c’est d’examiner les postes sur lesquels Donahu n’a pas lancé d’attaque. Il avait exclu les 9 autres parce qu’une coupure de courant qu’une défaillance aurait provoqué ne comprenait pas cette zone là.
Colby : Donc il voulait plonger dans le noir ce secteur. C’est à quelques minutes d’ici à pied.
Charlie : Il s’agit de l’immeuble Edouard Reis.
Megan : Le Reis Building ?
Charlie : C’est ça le Reis.
Colby : C’est là que se trouve le centre de détention fédérale.
Megan : Donahu était en train de mettre au point une évasion.
Charlie : Une évasion ?

***************************************************************


 [David et Don se rendent au centre de détention fédérale.]
Gardien : Allez les gars on avance, on avance.
Directeur : Je ne vois pas très bien quelles précautions on peut prendre face à une évasion. Si vous ne pouvez pas me dire quel prisonnier je suis censé surveiller.
Don : Oui l’enquête suit son cours. Dès qu’on aura un nom on vous le communiquera.
David : On peut revenir sur l’hypothèse de la panne de courant dont on parlait tout à l’heure ?
Directeur : Faut pas se voiler la face. Ici tout marche à l’électricité. Les portes des cellules ont des commandes électroniques, les serrures sont automatisées. Et on se repose beaucoup sur les caméras de surveillance.
Don : Qu’est ce qui se passe si vous êtes totalement privé de courant ?
Directeur : On est foutu. 45 gardiens, 2200 prisonniers mais c’est justement pour ça que le centre est équipé d’un système de secours.
Don : Ah oui ?
Directeur : On a 4 générateurs de 30 mégawatts alimenté au gasoil. Dès qu’il se produit une panne de secteur ils se mettent en marche automatiquement.
Don : Bon et où est ce qu’ils sont ?
Directeur : Deuxième sous-sol, parfaitement sécurisé. Totalement interdit aux détenus.

 

A suivre.

Kikavu ?

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