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Saison 1 épisode 7: l'art et la manière.
Don : On aimerait bien t'aider Ray, mais ça ne relève pas d'une enquête fédérale.
Ray : On a les vidéo-surveillance de 4 boutiques sur les 6. On n'y voit pas grand chose, on va avoir besoin de vous.
Don : Mais pour quoi faire, la police a de très bons labos vidéos.
Ray : Ouais, mais le FBI a ton frère, le prof de maths.
Don: Mon frère?
Ray : L'un de nos technicien a entendu parler d'un programme d'optimisation vidéo sur lequel il bosse à la fac. On s'est dit qu'on pourrait en profiter.
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bureau du FBI
Charlie : J'ai mis au point une équation permettant à l'ordinateur de combler les vides en extrapolant à partir des informations contenues dans les pixels qui sont autour. En fait, cette équation ressemble à ça.
Charlie montre son équation tandis que tous les agents sont concentrés sur l'écran vidéo.
Charlie : Vous vous en tapez complètement de mon équation?
Terry : On ne saurait pas l'apprécier à sa juste valeur. (à Amita) Ca va prendre combien de temps?
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Devant l'immeuble des Hughs
Charlie et Don sortent en emportant des reproductions de Margo.
Don : On est là pour rassembler des preuves, pas pour disserter sur notre enquête, d'accord?
Charlie : Pauvre homme, il avait l'air boulversé.
Don : Oui, mais c'est un suspect potentiel.
Charlie : Y'a un truc qui te tracasse?
Don : Non, y'a rien qui me tracasse!
Charlie : On dirait que y'a un truc qui te tracasse.
Don : Mais non! J'te dis que y'a rien qui me tracasse!
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Pendant que Don cherche avec les autres agents, Charlie coordonne avec Kim les recherches au siège du FBI.
Charlie (au téléphone avec Don) : Tu peux lâcher San Bernardino et te concentrer sur les quartiers sud de Foothill et ouest de Mont Vernon. D'accord? Ouais, c'est ça...Salut (raccrochant)
Kim : Charlie, j'aimerais comprendre se que vous faites.
Charlie : C'est un algorithme prédictif.
Kim : Ca ne m'aide pas vraiment.
Charlie : Les billets partent du point 0-0 (prenant une poignée de trombones) Ca, c'est les faussaires.(les jetant par terre) Nous, on commence par là, au point X-Y. (ramassant les trombones un par un) Chaque fois qu'on localise un billet, on a une meilleure idée de leurs dispersion. Une meilleure idée aussi de là où on doit chercher pour en trouver d'autres.
Kim : Je vois...On ne va pas aller en chercher dans l'autre pièce...
Charlie : Ou certainement pas sur le plafond de celle-ci ou sur le parking.
Kim : Plus on trouve de billets dans un endroit donné, plus on est proche des faux-monnayeurs?
Charlie : Il n'y a pas que le nombre de billets. Je leur assigne une valeur en fonction des achats effectués...Comme par exemple, deux ou trois billets retrouvé chez un vendeur de pneus sont moins significatifs qu'un seul retrouvé chez l'épicier du coin. On peut traverser, voir sortir de la ville pour s'acheter des pneus.
Kim : En revanche, on achète sa bouteille de lait ou ses cigarettes près de chez soi.
Charlie : Nous sommes bien d'accord.
Kim : Oui! Vous ressemblez à votre frère.
Charlie : Vous trouvez? La plupart des gens pensent le contraire.
Kim : C'est vrai que vos centres d'intérêts diffèrent...mais, votre approche des choses, un petit tiers d'exubérance pour deux tiers d'obsession, c'est quelque chose que vous avez en commun. Lorsque Don et moi avons décidé de vivre ensemble, on a rangé séparément nos CD, parce que moi, je les remets n'importe où, alors que lui sait exactement où est chaque chanson sur chaque CD à tout moment!
Charlie : Vous avez vécu avec Don?
Kim : A Albuquerque...Vous ne le saviez pas?...Il...
Charlie : A cette époque, on avait très peu de contacts, il me l'a surement dit, mais...enfin, vous savez ce que c'est...Je n'ai pas fait le rapprochement entre vous aujourd'hui et la Kim de l'époque.
Kim : Oh, ce n'est rien. Je connais Don.
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Au siège du FBI
Charlie retrouve Don
Charlie : J'arrête pas de me demander tout le temps si j'ai correctement évaluer la fluidité des échanges.
Don : Charlie, ah non, non, pas ça! Arrêtes de tout remettre en question. Plus on est proches de ta grille d'analyse, plus on trouve de billets. Soit patient. Trouves-toi un coin tranquille et laisses-nous faire notre boulot.
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Devant l'imprimerie de Martin Blanchard
Terry : C'est à croire que toutes les imprimeries de Los Angeles sont tenues par d'anciens faussaires.
David(voyant une pancarte disant que le propriétaire revient dans 5 minutes) : Le gardien a dit que Blanchard serait là. Il aime travailler la nuit.
Terry : C'est moi ou y'a quelque chose entre Don et Kim Hall?
David hausse les épaules.
Terry : Tu éludes les questions en haussant les épaules, hein, tu vois?
David : Je déteste quand tu joues au profiler avec moi, d'accord?
Terry : Tu continues.
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Dans l'appartement de Don
Don regarde un film parlant de baseball en buvant une bière. Quelqu'un frappe à la porte.
Charlie : Don?
Don : Charlie?
Don se lève et va ouvrir.
Don : Tout va bien?
Charlie (entrant les bras chargés d'une boite) : Salut, j'ai retrouvé ton carton et je me suis dis que...
Don : T'allais me le ramener à deux heures du mat.
Charlie : C'est ça.
Don : Une seconde, tu l'as ouvert? T'as fouillé dedans? T'es incroyable comme mec! Quand on étaient petits, déjà tu fouillais dans mes affaires.
[...]
Don : Charlie, je voulais t'en parler... mais, qu'est-ce que tu voulais que je te dise...On vivait dans deux mondes différents...Tu vois ce que je veux dire? Et puis maman est tombée malade...Je sais plus.
Charlie : Je comprends.
Don : Ah oui?
Charlie : Oui. Je suis d'accord, on vit pas dans le même monde, toi et moi.
Don : Je sais pas si on peut encore dire ça?
Charlie : C'est vrai?
Don : Ben oui! On se quittes plus...
Charlie : Ouais, et d'ailleurs, grâce à toi, j'apprends des tas de choses.
Don : Merci!