Episode 5 saison 1 : Le Génie
Dans le jardin de la famille Burdick
Une petite fille fête ses 6 ans entourées de ses copains, les enfants jouent, rient. Un clown fait des animaux avec des ballons, tout le monde rit, mais le père a l'air soucieux.
Mme Burdick.: Qu'est-ce que tu as?
Ethan Burdick: Il faut vraiment que j'y retourne!
Mme Burdick : C'est le goûter d'anniversaire d'Emily, c'est très important!
Ethan: Elle ne s'apercevra même pas que je suis plus là.
Pendant que les enfants s'amusent dans le jardin, le père travaille dans son bureau, un casque avec de la musique classique sur les oreilles.
A la fin de l'après-midi, tous les enfants rentrent chez eux, accompagnés de leurs parents.
Clown (aux enfants qui partent) : Soyez bien sages! (à la mère d'Emily) chèque ou carte de crédit, c'est à vous de voir Mme Burdick.
Mme Burdick : Oui! Je vais chercher mon carnet de chèque.
Mme Burdick rentre dans la maison. Pendant ce temps, l'autre clown emmène Emily par la main devant les fenêtres du bureau de son père, complètement absorbé par son travail. Alors, que la mère revient, le clown se dirige avec la petite fille vers une camionette.
Mme Burdick : Eh, où est-ce que vous allez?
Le clown saisit Emily et la fait monter dans la voiture.
Emily (criant) : Maman!
Mme Burdick(courant vers la camionette) : Attendez! Emily non!
Le clown repousse la mère et ferme la porte. La camionette s'en va, laissant la mère seule au milieu de la rue.
Mme Burdick : Emily non! Etan!
La police et le FBI commencent leur travail chez les Burdick.
A l'intérieur de la maison
Terry(aux parents) : L'avis de recherche a été affiché sur tous les panneaux d'autoroute. Nous avons déjà reçu près de 300 appels, je vous promet qu'ils seront vérifiés un par un.
Ethan : Je comprend pas pourquoi...vous croyez qu'ils vont nous demander de l'argent?
David : On peut envisager la possibilité d'une demande de rançon.
Mme Burdick : Nous disposons d'à peine 3000 dollars d'économie...la maison est hypothéquée...
Terry : Nous n'avons pas encore assez d'informations pour connaitre le mobile.
David (sortant une feuille de sa poche): J'ai apporté ce formulaire pour vous aidez à vous souvenir de tous les gens qui sont venus ici ces 6 derniers mois...Baby-sitters, jardiniers...
Ethan : Il existe un formulaire pour ça?
Les parents tombent dans les bras l'un de l'autre.
Terry : David?
David : Oui.
Les deux agents sortent de la maison et laisse les parents seuls.
David : On a 36 délinquants sexuels répertoriés dans les 5 Kms à la ronde.
Terry : On va tous les convoquer! (à Don qui arrive) Salut!
Don : Salut! Ca donne quoi les clowns?
Terry : On rassemble toutes les photos et les vidéos du goûter pour les identifier.
Don : La mère les a recrutés par l'intermédiaire d'une agence, mais 2 jours avant le goûter, quelqu'un a appelé l'agence prétendant être Ethan Burdick et a décommandé les 2 clowns...En admettant que ce ne soit pas Ethan...
Terry : Celui qui a fait ça, savait pour le goûter et connaissait l'agence.
Don : La maman? Le papa? Peut-être les 2 ?
Terry : Non. Je les ai observé pendant l'interrogatoire. Aucun regard de conivence entre eux ou de signes d'une version élaborée entre eux. Si l'un deux est impliqué, l'autre ne le sait pas.
Don : Je veux voir le bureau du père. Où c'est ?
David : De ce côté.
Don(se dirigeant vers le bureau) : Merci.
Don entre dans le bureau, observe tous les papiers, les livres qui occupent la pièce avec 2 tableaux blancs remplis d'équations.
Dans le bureau Ethan Burdick, Charlie, appellé en renfort, examine les équations.
Charlie : C'est une théorie développée essentiellement à partir des nombres premiers, qui sont les nombres...
Don : Un nombre premier, je sais ce que c'est. C'est un nombre indivisible!
Charlie : Don ! C'est hyper ardu, c'est de la recherche très pointue.
Don : Il s'appelle Ethan Burdick, tu le connais?
Charlie : Non, jamais entendu parler...Pourtant, il suffit de survoler son travail pour voir que ses idées sur la bande critique sont vraiment très ...élégantes. Il a une approche des choses que je n'avais encore jamais vu.
Don : Tu survoles son travail et tu peux l'affirmer?
Charlie : Je dirais qu'Ethan Burdick est extrèmement brillant!
Don : Tellement brillant qu'il n'a même pas vu qu'on enlevait sa fille sous ses fenêtres. (observant Ethan qui raccroche son portable) à qui il parlait?
Ethan ( aux agents présents) : Je vous avais demandé de dire à vos hommes d'aller derrière la maison pour ne pas qu'on vous voit. Je vais vous demander de partir...je ne veux rien entendre de plus...fin de la discution.Je n'ai pas besoin de votre aide
Don (s'approchant) : Oh, Oh! Monsieur! Adressez vous à moi!
Ethan : Je n'ai plus besoin du FBI pour retrouver ma fille.
Don : Qui vous a téléphoné ?
Ethan : Je veux que tout le monde s'en aille.
Don : Dites-moi qui vous a appellé?
Générique de début.
Dans le bureau d'Ethan, Charlie examine des dossiers. Ethan entre et se précipite sur ses papiers qu'il retire des mains de Charlie.
Ethan : J'ai demandé à tout le monde de s'en aller...Est-ce que vous avez la moindre idée de ce que vous êtes en train de regarder?
Charlie : Oui, je crois! Vous progressez de façon significative vers la résolution de l'hypothèse de Riemann...
Ethan : Excellent! Vous vous interressez à la théorie des nombres?
Charlie : Désolé, j'aurais du me présenter, je m'appelle Charlie Eppes. J'enseigne à l'Université.
Charlie tend la main à Ethan qui la lui serre.
Ethan : Ah oui! Comment ne vous ai-je pas reconnu, j'ai suivi votre cours sur P et NP il y a 2 ans...
Charlie : Oh!
Ethan : ...Qui montrait une certaine intuition...
Charlie : De qu'elle université êtes-vous diplômé?
Ethan : Je suis allé à Cornell...mais je n'ai jamais terminé ma thèse de doctorat.
Charlie : Vos recherches sont véritablement étonnantes. Vous devriez les publier et revendiquer votre place parmis les mathématiciens...
Ethan : Oui! En fait, j'ai réussit à trouver la solution...
Charlie : Vous avez prouvé l'hypothèse de Riemann?
Ethan : Après 15 ans de recherches, c'est la moindre des choses...Alors, l'agent Eppes, c'est...
Charlie : Mon frère Don...
Ethan : Alors, je vais aussi vous demander de vous en aller...
Charlie : Navré Ethan...
Ethan : Maintenant !
Charlie sort.
Devant la maison des Burdick
Don retrouve les autres agents.
Don : Qu'est-ce qui s'est passé?
David : On passait en revue le formulaire quand il a reçu un appel sur son portable...
Don : David!
David : Je sais, j'aurais dû être là...
Don (repartant vers la maison) : Super! (aux parents d'Emily) Mr Burdick, dites-nous qui vous a contacté?
Ethan : Rien ne nous oblige à coopérer à votre enquête. Si je vous demande de partir, vous devez vous en aller.
Don : S'il vous plait, calmez-vous! Vous croyez que suivre les conseils de ceux qui ont enlevé votre fille, c'est une excellente idée?
Mme Burdick : Quoi? Qu'est-ce qu'il dit?
Ethan : Becky, je contrôle la situation...
Don : Monsieur, c'est ce que vous croyez et les ravisseurs comptent là-dessus...J'ai déjà été confronté à cette situation. Nous pouvons augmenter vos chances de revoir votre fille mais il va falloir nous faire confiance et coopérer avec nous.
Au siège du FBI
Don : On ne lâche pas le dossier. Notre boulot, c'est de la retrouver avec ou sans la coopération des parents.
Terry : Absolument ! Enlever un enfant, c'est prendre beaucoup de risques pour 3000 dollars.
Don : C'est vrai! Charlie, dis-moi, le truc de maths sur lequel travaille le père, tu crois que ça peut valoir de l'argent?
Charlie : Il bosse sur un des problêmes du millénaire.
Terry : C'est quoi les problêmes du millénaire ?
Charlie : Y'en à 7. Ce sont des problêmes de maths très difficiles. L'Institut des Mathématiques offre un million de dollars par solution trouvée.
Don : Voilà un excellent mobile! Comment décrochera t-il le prix?
Charlie : Il faut d'abord que la solution soit publiée dans une revue de référence et qu'elle recoive l'aval de l'ensemble de la communauté scientifique dans les 2 ans qui suivent. Ensuite, on convoque une commission consultative.
Terry : C'est possible que quelqu'un ait découvert ce qu'il fait, sans savoir qu'il est si loin du prix.
Don : Qui d'autre sait sur quoi il travaille?
Charlie : Et si je consultais les revues spécialisée, on sait jamais...peut-être bien qu'il les a déjà contacté?
Don : Tu pourrais me donner quelque noms? Tiens, écris-les moi.
Au bureau du professeur Atwood
David : Selon le Journal Américain de la Théorie des Nombres, c'est vous le spécialiste de l'hypothèse de Riemann.
Atwodd : Ca fait 20 ans que j'y travaille, ce sont les risques du métier de mathématicien...De devenir celui qui s'acharne à démontrer l'hypothèse de Riemann...Je suis pas le premier.
David : Donc, on vous soumet toutes les publications sur ce sujet...
Atwood : Absolument! C'est comme ça que j'ai connu Ethan Burdick, il y a environ 2 ans, il nous a écrit pour nous annoncer qu'il était proche de la solution et qu'il avait l'intention de publier ses recherches quand il aurait terminé...Et comme il ne donnait plus de nouvelles, je suis allé le voir, j'y suis allé plusieures fois...Asseyez-vous.
David : Merci! Qu'est-ce que vous pensez de son travail?
Atwood : Incontestablement brillant! Avec des avancées significatives, mais encore loin d'être achévé...Et le mois dernier, il nous a écrit qu'il allait révéler sa solution à la communauté...et que cette fois, c'était sûr!
Au siège du FBI
Don : Tu crois qu'Atwood sait quelquechose?
David : Ou que quelquechose l'effraie...(prenant ses notes) C'est la liste que les Burdick nous ont donné...La mère a dit qu'un employé du Cable est venu vérifier l'installation il y a 6 semaines, la compagnie n'en a aucune trace.
Don : T'es sûr que c'est la bonne compagnie?
David : C'est la seule dans ce quartier...Je pense qu'on a voulu pirater l'ordinateur d'Ethan Burdick.
Don : Comment ça? Un hackeur?
Terry : Mme Burdick a engagé les clowns par internet? C'est bien ça?
Don : Si on considère qu'ils s'interressent à l'hypothèse de Riemann, ils ont piraté l'ordinateur de Burdick pour savoir où il en était dans ses recherches...Ca se tient!
Terry (examinant avec attention les photos des clowns) : C'est Paul Ballard, le clown!
Don : Qui est Paul Ballard?
Terry a ressortit le dossier de Ballard.
Don : Tu as enquêté sur lui dans 2 affaires d'enlèvements?
Terry : Oui! La femme d'un directeur de banque et le fils du chef de la sécurité ...On a pas pu boucler les dossiers. Seul le corps de la femme a été retrouvé...
Un technicien lance une recherche avec les photos de Ballard et les photos prises au goûter.
Technicien : Correspondance 93%! C'est pas mal compte tenu du maquillage.
Don : Bien vu Terry! T'avais raison.
Terry : J'aurais dû le voir plutôt! On la coincé pour fraude fiscale avant qu'il ne se volatilise, c'est tout ce qu'on a trouvé.
David : Y'à eu un certain nombre de libérations dans l'établissement où il était...Ballard est sorti...Pour de bon.
Dans la maison des Eppes
Don (entrant) : Bonsoir!
Charlie : Salut! Dis-moi que vous avez retrouvé la petite.
Don : Désolé, par encore.
Alan discute avec une femme dans la cuisine.
Alan : Venez voir. Ici, c'est la cuisine, j'ai posé l'évier moi-même ainsi que les carreaux.
Meredith : Vous avez fait un travail remarquable. J'aime beaucoup la façon dont vous avez pu préserver le caractère de la maison.
Alan (à ses fils) : Bonsoir les garçons!
Charlie : Ah bien, t'étais là, on le savait pas.
Alan : Meredith, voici mes fils, Don et Charlie.
Meredith serre la main de Don et de Charlie.
Meredith : Bonsoir Don, Bonsoir Charlie.
Charlie : Ravi de vous connaitre...
Alan : Meredith! Voulez-vous m'attendre à l'étage, je vous rejoint tout de suite.
Meredith(quittant la pièce) : Bien sûr!
Alan : Quoi?
Charlie : Elle est canon! T'as du goût!
Alan : S'il te plait Charlie! Tu te souviens, je t'en ai parlé...
Charlie : Absolument pas!
Alan : Désolé, j'aurais du m'assurer que tu comprenais de quoi il était question...
Don : Papa!
Alan : Je n'ai pas à me justifier, tu ne sais pas de quoi je parle...
Charlie : Et on ne veut pas le savoir!
Don : Oui! On ne veut rien savoir! T'as le droit d'avoir une vie privée!
Alan : Doucement...Je ne sort pas avec elle...
Charlie : Oh mince! Papa, ne me dit pas que cette femme est une...une...
Alan : C'est un agent immobilier!
Don : Ah! Je vois!
Charlie : Pas moi, je suis largué! Tu as un rencard avec un agent immobilier ?
Don : Tu as décidé de vendre la maison?
Charlie : Mais pourquoi ? J'y vis...
Alan : Et moi aussi. Charlie! Tu te souviens, je t'ai dit que je voulais vivre seul dans plus petit...
Charlie : Oui un appartement, mais je croyais que c'était pas sérieux...Tu ne peux pas vendre la maison !
Alan : Mais les prix de l'immobilier atteingnent des sommets en ce moment...
Charlie : Peut-être mais...
Alan : Cette maison engloutie tous les mois la majeur partie de ma retraite...
Don : C'est vrai! Les prix sont élévés en ce moment, je le sais, j'ai regardé.
Charlie : Rends-moi un service, laisses-moi gérer ça...
Meredith(revenant au rez-de chaussez) : J'ai visité l'étage, il est magnifique...J'adore le solarium.
Alan (emmenant Meredith dehors) : Oui, allons voir la terrasse.
Charlie : Bien sûr! Le solarium, c'est l'endroit où je bosse le mieux.
Alan (entendant des coups dans les tuyaux de chauffage) : Ah, ça c'est le chauffage! C'est tout un art, je vous montrerai comment le régler...Il faut absolument que vous voyez cette terrasse...
Don : C'est rien, détends-toi! J'ai trouvé un super appart dans un super quartier, tu vas trouver!
Charlie : Alors, pourquoi tu passes ta vie ici?
Don : Peut-être pour être sûr que tu laisses papa vivre la sienne.
Au domicile des Burdick
Mme Burdick (ouvrant la porte): Agent Lake!
Terry: Mme Burdick, accordez-moi une minute, s'il vous plait. (présentant une photo de Ballard) avez-vous déjà vu cet homme?
Mme Burdick : Non!
Terry : On pense que c'est lui qui a Emily. Il a d'autre enlèvements à son actif et il s'en est toujours sortit...
Mme Burdick : Ethan dit ...
Terry : Vous devez absolument nous laisser vous aider.
Mme Burdick : Ethan a dit qu'il peut ramener Emily.
Terry : Ecoutez, votre mari croit avoir le contrôle d'une situation qui le dépasse complètement.
Mme Burdick : Pour les autres enlèvements, les familles ont coopérées avec vous?
Terry : Oui!
Mme Burdick : Mais vous avez dit qu'il s'en était sortit...Il est toujours dans la nature et c'est lui qui a notre fille.
Terry : Si vous coopérez, cette fois on l'arrêtera.
Mme Burdick : Je me fiche de cette homme, vous comprenez? Il n'y a qu'Emily qui m'interesse. J'ai épousé l'homme le plus intelligent que j'ai jamais rencontré. Quand il me dit qu'il sait ce qu'il fait, je le crois...(fermant la porte) Au revoir.
Terry : Mme Burdick!
Au siège du FBI
Charlie : Très bien, quel est le plus grand nombre que vous connaissez?
David : Euh, un gazillion ? Ca existe comme nombre?
Charlie : Non!
Don : Un quadrillion?
Charlie : Un quadrillion...C'est un milliers de trillions...On peut l'écrire 1 suivit de 15 zéros...Ou encore comme ceci...10 puissance 15...Voilà. Ce nombre représente la quantité de protons que contient tout notre univers et ça c'est l'ordre de grandeur des nombres utilisés pour cripter les transactions effectuées sur internet...De très grands nombres. Pour ce criptage, sont utilisés non seulement de très grands nombres mais en plus des nombres obtenus en multipliant de très grands nombres premiers, parce que les nombres premiers sont l'armature des mathématiques. Pour autant qu'on le sache, ils apparaissent au hasard à intervalle irréguliers dans la suite des nombres. C'est pour cette raison qu'il est incroyablement difficiles de décomposer un très grand nombre en produit de nombres premiers. Et c'est essentiellement là dessus que repose la sécurisation d'internet. Un grand nombre premier inconnu caché dans un très grand nombre qui le rend indécomposable.
David : Donc la raison pour laquelle le criptage est inviolable tient dans la compléxité des maths elles-même.
Charlie : Exactement! Et elles sont complexes. En 77, 3 mathématiciens ont mis au défit les lecteurs d'une revue scientifique de décomposer un nombre de 129 chiffres et le calcul a monopolisé des centaines de personnes pendant 17 ans.
Don : Et en quoi ça concerne Burdick et Riemann ton truc?
Charlie : Et bien ses recherches pourraient permettre de trouver ces nombres en créant une sorte de passoire à nombre premiers. C'est ce qu'on appelle un crible et qui appliqué à ce nombre donnerait les grands nombres premiers qui les constituent. Une fois qu'on les a, on trouve la constante de criptage et on entre dans les portes-feuilles d'actions mais aussi dans les transactions des cartes de crédits...dans pratiquement tous les sites sécurisés d'internet!
Don : Une minute! C'est pour ça qu'il ont enlevé sa fille. Pas pour son fric mais pour celui de tout le monde.
Plus tard
Terry : C'est pour ça que Ballard a enlevé la petite : pour pouvoir toucher le gros lot. (tendant des feuilles à Don) Regardes, il est introuvable...Fausse adresse, compte bancaire à l'étranger, boite postale bidon.
Don : Je peux te poser une question ?
Terry : Vas-y.
Don : Que s'est-il passé? C'est quoi l'histoire? T'as un compte personnel à régler avec lui?
Terry : Oui! J'étais là quand on a retrouvé le corps de la femme. J'ai eu deux semaines de suspension pour enquête trop personnelle. J'aurais assouvis une vengeance.
Don : Et c'était le cas ?
Terry : Oui! Probablement.
Don : Bon, pour commencer, Ballard va avoir besoin d'un petit génie de l'informatique et des mathématiques pour parvenir à ses fins.
Terry : Il fait peut-être équipe avec un hackeur et un mathématicien.
David (arrivant) : On tient peut-être le hackeur. J'ai cherché s'il y avait des délinquants informatique chez les co-détenus avec qui Ballard était. J'ai trouvé Carl Mittendorf.
Don : Mittendorf! A oui, je me souviens de lui. C'est lui qui a piraté une grosse société financière, c'est ça?
Terry : Et qui a modifié une partie de leurs investissements.
David : Il est tombé pour délit d'initiés.
Don : Ben voyons! Il a fait de la prison avec Paul Ballard, on va passer le voir.
David : C'est impossible, il ne s'est pas présenté aux derniers contrôles judiciaires, personne ne sait où il se trouve.
A l'université
David retrouve Amita et Larry.
David : Connaissez-vous un hackeur du nom de Carl Mittendorf?
Amita : Mittendorf? Il est doué, il a réussit à pirater les ordinateurs de ses profs et a changé ses notes.
Larry (riant) : Oh le pauvre Atwood! Quel horreur! Lui déjà si célèbre pour son incapacité à prouver l'hypothèse de Riemann...
David : Atwood? Stephen Atwood?
Larry : Oui! Lui même.
David : Carl Mittendorf a suivit ses cours?
Amita : Oui.
David : Donc, ils se connaissent.
Larry et Amita acquiessent de la tête.
David : Merci!
Dans le jardin de la maison des Eppes
Alan et Charlie ramassent les feuilles mortes
Charlie : En fait, tu avais raison à propos de la maison papa. J'ai vérifié...
Alan : La dame de l'agence immobilière dit qu'une maison pareille sur le marché actuel peut être vendu à un prix très avantageux.
Charlie : Oui! Papa...j'te pourris la vie?
Alan : Quoi? Mais qu'est-ce que c'est de cette question Charlie?
Charlie : Oh, tu sais bien. Je me focalise sur mes recherches...J'écoute rien, je dis rien, je vis dans mon monde tout le temps...
Alan : Et bien, ça fait en quelque sorte de toi le colocataire idéal...
Charlie : Oui, c'est ça. Je voulais seulement en être sûr.
Alan : Etre sûr de quoi?
Charlie : Tu vends la maison parce qu'au fond c'est mieux ...pour toi.
Alan : Ben non! Parce qu'au fond, c'est bon pour nous deux!
Charlie : Je croyais qu'on s'entendait bien!
Alan : Oui! Mais maintenant, je trouve la maison trop grande. Ca me demande trop de travail pour l'entretenir...Et en plus, tu as presque 30 ans. Tu crois pas qu'il serait temps que tu sois autonome?
Charlie : J'aime cette maison.
Alan : Moi aussi! Mais pour toi comme pour moi, on doit passer à autre chose.
Au siège du FBI
Don : Essayons d'y voir clair.
David : Burdick dit à Atwood qu'il a trouvé l'hypothèse. Atwood voit le potentiel frauduleux de la chose et contacte Mittendorf...
Terry : Mittendorf contacte Ballard, expert en enlèvements.
Don : Ok, je vais essayer encore une fois de convaincre Burdick de coopérer. Si on assiste à la remise de rançon, avec un peu de chance, ça nous conduira jusqu'à la petite.
David : Burdick, croit qu'il peut y arrriver sans nous, on ne sera pas les bienvenus.
Don : Sans doute. Mais peut-être que Charlie le convaincra.
Dans la maison des Burdick
Dans son bureau, Ethan travaille sur ses équations, Charlie entre dans la pièce.
Ethan : Mais enfin (partant à la recherche de sa femme) Becky? Becky?
Charlie (le suivant) : Je lui ai dit que j'étais là pour vous aider.
Ethan : Non! Pas du tout. Vous êtes là pour me convaincre de coopérer avec votre frère et en ce qui me concerne, je n'ai pas de temps à perdre.
Charlie : Je crois que vous devriez le laisser faire son travail, parce qu'il le fait vraiment très bien. Ils ont découvert que les kidnappeurs veulent votre preuve sur l'hypothèse de Riemann, votre crible combinatoire.
Ethan : Je ne vois pas en quoi ça concerne Shelock Holmes.
Charlie : Ils comptent s'en servir pour pirater les criptages informatiques. Ce qui veut dire, qu'ils attendent de vous que vous élaboriez un algorythme. Ca représente déjà un énorme travail dans des circonstances normales. Mais, Ethan, avec une limite de temps et la vie de votre fille...
Ethan : Bon ça va! Je sais, ça represente 15 ans de travail, pour ne pas dire toute ma vie et il faut que j'en extrait un algorythme pour des gens qui s'en tapent complètement. C'est comme voir mourir une partie de moi.
Charlie : Je comprend très bien.
Ethan : Et le pire, le plus atroce là dedans, c'est que c'est à ça que tient la vie de ma fille.
Charlie : Laissez-moi vous aider.
Ethan : C'est ...
Charlie : Je ne parle pas d'une collaboration. Il est évident que c'est votre travail.
Ethan : Ca n'a plus d'importance maintenant...C'est...J'ai besoin de vous.
Charlie : Vous pouvez compter sur moi.
Dans la cuisine, Mme Burdick regarde les photos d'Emily et pleure.
Dans le bureau, Charlie et Ethan se sont mis au travail.
Ethan (apportant de nouvelles feuilles) : Ca, c'est l'étape suivante.
Charlie(examinant les calculs) : D'accord, ça y est, je comprend comment ça fonctionne.Oui, je vois...Mais, là j'ai du mal...à partir de là, je ne suis pas sûr de vous suivre, comment on en arrive là? A partir de ça?
Ethan : Oui, je crois que j'ai ça dans un autre de mes bloc-notes...une minute.
Charlie : Je vous en prie.
Pendant qu'Ethan cherche dans ses papiers, Charlie examine les données sur l'écran de l'ordinateur.
Ethan (se retournant ) : Un soucis?
Charlie : Le principe de votre crible combinatoire, je ne vois pas comment on peut construire un algorythme à partir de tout ça? J'arrive pas à voir sur quoi s'appuie la répartition des zéros dans la bande critique...Ethan?
Ethan : ...Attendez...je ne suis pas sûr que...
Charlie : Toutes vos conclusions émanent de ce point perçis, s'il n'est pas très solide, nous ne pourrons pas aller jusqu'au bout.
Ethan : Je sais...Ca fonctionne pas! (jettant ses notes contre le mur) ça fonctionne pas...Il faut absolument que ça fonctionne, il faut que ça fonctionne. On doit arranger ça, vous et moi. On doit y arriver!
Charlie : C'est un problême vieux de 150 ans, on ne peut pas le résoudre juste parce qu'on le veut ou parce qu'il le faut, c'est pas...
Ethan : Ou juste parce la vie de ma fille en dépend. Ou bien parce qu'elle va mourir quand ils comprendrons que tout ça ne vaut rien...Ca vaut rien!...Je n'ai rien à leur donner en échange de sa vie.
Au siège du FBI
Toute l'équipe et Ethan Burdick regardent une bande vidéo envoyée par les ravisseurs. La petite Emily apparait sur l'écran.
Emily(sur les écrans vidéo): Ils m'ont offert des jeux vidéos et ils me laissent manger tout ce que je veux, j'ai des pizzas, mais vous me manquez beaucoup. Ils disent que je pourrais rentrer à la maison bientôt si papa résoud leur problême de maths. Je sais que pour toi c'est rien parce que t'es le plus fort en maths et ça je leur ait dit.
Terry : Quand l'avez-vous reçu?
Ethan : Quelques heures après votre départ, puis au téléphone un homme m'a dit d'élaborer un algorythme et qu'il me recontacterait.
Don (tout bas à Charlie) : J'ai besoin que tu m'expliques, il ment à tout le monde depuis le début.
Charlie : Non, il était convainçu d'avoir la solution.
Don : Tu peux pas la trouver?
Charlie : Moi? T'es en train de me demander de résoudre l'un des plus grand mystère du monde en 2 jours.
Don : Je croyais que les chiffres n'avaient aucun secrets pour toi.
Charlie : Arrêtes! Bon alors, qu'est-ce qu'on fait?
Don : Ben! On va faire comme à l'école quand on connait pas la solution...On va faire croire qu'on l'a.
Don (à Ethan) : Ethan, bon. On va faire tout ce qu'on peut pour récupérer votre fille.
Ethan : Comment ?
Don : On va leur donner l'algorythme.
Ethan : Mais je ne l'ai pas!
Don : Vous devez bien avoir quelquechose qui y ressemble?
Charlie : Mon frère a raison. Nous allons partir de vos propositions et batir un algorythme susceptible de résister à un examen superficiel.
Don : Vous suivrez leurs instructions et nous on sera là.
Ethan : Merci.
Don : Vous me remercierez une fois que tout sera fini.
A la bibliothèque
Larry : Dis donc Charles, j'ai réfléchit à ton problême de logement, si jamais ton père vend la maison, j'ai 800 m2 dont je fais rien.
Amita : Il doit y avoir des tas de chambres dans une aussi vieille baraque.
Larry : Une aussi vieille baraque! C'est une demeure victorienne de 1877 que j'ai restauré dedans et dehors. Les taxes foncières ont littéralement explosées ces 10 dernières années.
Charlie : C'est pour ça que mon père vend. A cause des taxes foncières (retrouvant un papier) le voilà, je l'ai! (à Amita) Tu as bien dit que tu voulais manger quelquechose, tu as faim? Viens avec moi! Aller viens vite!
Dans un café
David (à une jeune femme): Kyono?
Kyono : Oui, c'est moi!
David(sortant son insigne) : Agent Spécial David Sinclair.
Kyono : Dommage, vous avez de jolis yeux.
David : J'aurais quelques questions à propos de Carl Mittendorf.
Kyono : Vous avez un dossier sur moi, comme ex-petite amie du hackeur, c'est ça ?
David : Est-ce que vous l'avez vu récemment?
Kyono : Non, il a pris un an, j'ai pris le large.
David : Il n'a pas essayé de garder le contact avec vous?
Kyono : Il aurait aimé, il voulait qu'on continue à sortir ensemble. Il peut toujours rêver.
David : Pourquoi? Dans quoi il trempe?
Kyono : Disons que j'aime pas ce genre de mec, carremment trop craignos pour moi, ce que j'ai compris bien trop tard. Mais, je peux pas lui faire du tord, en fait il est innoffensif. Il la ramène sans arrêt à propos de trucs qu'il ne fait jamais.
David : Kyono, il est loin d'être innoffensif. La vie d'une petite fille est peut-être en danger.
Kyono : A cause de Carl? Non, impossible!...Il a tout le temps des supers projets déments mais ça se termine toujours pas des trucs minables. Il m'a appellé avant de sortir de prison, soit disant, il était sur un coup hyper important, un coup d'enfer dont je me remettrais jamais.
David : Et vous savez de quoi il s'agit?
Kyono : Le plus grand piratage internet de tous les temps...Il a dit qu'il allait se faire le plus gros verrou financier du monde.
Au siège du FBI
Don : Le plus gros verrou financier du monde...
Terry : Le criptage d'une opération sur le net...
David : Une opération...Une grosse société?
Terry : La mise sur le marché d'un médicament?
Don : Non, ça doit se jouer sur une plus grande échelle, sinon la commission serait au courant...
Terry : Un verrou financier qui permettrait de faire des investissements sans pouvoir identifier l'investisseur.
Dans la maison des Burdick
Don(arrivant) : Bonsoir!
Charlie : Salut!
Don : Comment ça se passe?
Charlie : Bien! Atwood va mettre du temps avant de comprendre que c'est incomplet.
Don : Et vous Ethan, ça va?
Ethan : Bien, j'ai du mal à croire que Stephen soit impliqué. C'est mon confrère et mon ami.
Don : Nous avons contrôlé ses avoirs financiers, ces deux derniers mois, votre ami, comme vous dites, a vendu toutes ses actions. Ca lui donne largement de quoi réaliser un investissement important.
Ethan : Et ensuite? C'est quoi la prochaine étape?
Don : Quoi qu'ils demandent, vous nous transmetez les informations et on leur donne la formule. Mais, il faut être sûr qu'ils ne découvrent pas tout de suite qu'elle ne fonctionne pas.
Charlie : Ils vont avoir besoin d'un super-ordinateur pour décomposer de très grands nombres. Y'en a assez peu. En les surveillant, on pourrait remonter jusqu'à eux quand ils vérifieront l'algorythme.
Amita : Sauf s'ils en ont construit un.
Don : On peut pas construire un super-ordinateur soit même?
Amita : Si! Il suffit de relier de petits ordinateurs et de les faire travailler en parallèle.
Don : Donc, on cherche quelqu'un qui s'est procuré des ordinateurs et du matériel informatique.
Charlie : Un super-ordinateur, ça consomme beaucoup d'énergie, au moins 200.000 watts.
Amita : Les stups localisent les gros consommateurs de watts pour récuperer les cultures d'herbe.
Don :Ah oui, et comment vous savez ça?
Amita : J'ai lu un article dans un journal.
Charlie : Plus un ordinateur est puissant, plus il chauffe. Ca se refroidit avec des cartouches de fréon liquide.
Don : Bien, on va faire des recherches.
David (arrivant) : Don?
Don(se levant et rejoingnant Terry et David): Excusez-moi.
David (à Don et montrant une grande enveloppe) : Un coursier vient de livrer ça. On avait déposé l'enveloppe à la compagnie. Personne n'a rien vu.
Sur la télé des Burdick, les parents, Charlie et les agents du FBI regardent la nouvelle vidéo envoyée par les ravisseurs.
Voix : 12 heures après la livraison, nous saurons si la solution est valable, si elle ne l'est pas, votre fille moura.
Emily(sur la vidéo) : Tu mets tout dans un fichier informatique, tu appelles le 818-555-0175, ce soir à 18 heures...(au ravisseur) bon, ça allait cette fois?
Terry : Ca nous laisse 14 heures.
Don : Sans remise de rançon!
David : Si, sur internet. Si on réussit à localiser la connection.
Terry : Avec un hackeur comme Mittendorf? Ca va pas être évident.
Mme Burdick (pleurant) : Vous avez dit que si on coopérait vous nous rendriez notre fille.
Don : Madame, on fait absolument tout ce qu'on peut.
Charlie : Il y a un moyen. L'hypothèse de Riemann donne la clef de toutes les clefs, ouvre toutes les portes. N'est-ce pas Ethan? Eux, ils ne veulent ouvrir qu'une seule porte, une porte extrèmement importante. Biensûr, nous on ne peut pas leur donner la clef, mais on peut leur ouvrir ses portes. Il suffit de créer une fausse clef des clefs et d'y adapter la serrure qu'ils veulent ouvrir.
David : Si on réussit à trouver sur quelle porte elle se trouve.
Don : Ce qui nous ramène à la question : "quel est le plus gros verrou financier du monde?"
Au siège du FBI
Charlie explique ce qu'il veut faire en utilisant une boite en carton pour illustrer sa démonstration.
Charlie : On va dire que ça (en désignant un paquet de feuilles de papier), c'est l'information financière que convoite les kidnappeurs.
Don : Soit.
Charlie(mettant les feuilles dans la boite) : Et que cette boite, c'est l'endroit où on peut la trouver sur internet, tu me suis?
Don : Oui.
Charlie : Une fois qu'on saura ce que c'est, on pourra (refermant la boite) construire un mur de sécurité tout autour, avec une serrure spécialement conçue par nous pour ne s'ouvrir qu'avec la fausse clef qu'on leur aura fournis. Comme ça (ouvrant la boite pour chercher les feuilles), quand ils essayeront d'y accéder.
Terry : On les prendra dans le sac virtuel, ils croieront avoir gagné mais se sera un piège.
Charlie : On saura qu'ils arrivent, on les verra forcer la protection et on les suivra quand ils repartiront parce qu'on marquera les données qu'ils emporteront.
Terry : Comme ça, ils laisseront une trace sur le net.
Don : Mais, ça ne change rien au fait qu'on ignore toujours ce qu'ils cherchent.
Terry: On sait que Ballard n'aime pas les paiements qui laissent des traces.
Don : Les taux d'intérêts! Papa veut vendre la maison parce qu'il a peur que les taux d'intérêts augmentent.
David : La Banque Fédérale doit faire une annonce dans 2 jours, soit 24 heures après leur ultimatum.
Terry : L'info reste secrète jusqu'à l'annonce de la Banque.
Charlie : Les taux influent sur la valeur des actions, celle des devises, des métaux précieux, des biens immobiliers.
Terry : S'ils les connaissent à l'avance, ils pourront investir partout, acheter des devises, des matières premières et faire d'immenses profits impossibles à déceler.
Don : On va chercher s'ils ont commencé à investir dans ses domaines. Il va falloir qu'on mette au point une fausse interface de la Banque Fédérale.
David : Je m'en occupe.
Don : On tient peut-être quelquechose.
Chez les Burdick
Don (arrivant): Tu t'en sort?
Charlie : On a fini la fausse clef et Amita crée un traceur invisible qui marquera l'ordinateur des kidnappeurs.
Le téléphone de Don sonne.
Don (au téléphone) : Agent Eppes.
Terry (au téléphone) : Salut, on a vu juste avec les taux de la Banque Fédérale. Atwood vient de constituer un porte-feuille, devises, métaux précieux, bons du Trésor, prêts immobiliers pouvant croître avec les taux d'escomptes bancaires.
Don(au téléphone) : Rien sur Ballard?
Terry (au téléphone): Non rien, un type comme lui ne laisse pas de traces.
Don(au téléphone) : Ca va ?
Terry (au téléphone): Oui.
Don(au téléphone) : On le coincera Terry, j'te le promet...David, t'es là?
David(au téléphone) : Oui, on surveille la base de données de la Banque. Si quelqu'un essais d'avoir accès aux nouveaux taux d'intérêts, on le saura.
Chez les Burdick
Le FBI a installé tout un équipement pour repérer les ravisseurs. A l'heure dite, Ethan compose le numéro convenu.
Voix au téléphone : Le numéro que vous avez demandé n'est pas en service actuellement, veuillez contacter le service des renseignements, le numéro que vous avez demandé...
Don : C'est normal, Mittendorf sait comment fonctionne le Central, ils savent qu'on a appellé. Faites-moi confiance.
Technicien (surveillant son ordinateur) : Messieurs, les voilà. (lisant ce qui est écrit sur l'écran) "Envoyez la documentation requise à cette adresse e-mail en document attaché".
Don : Envoyez-la.
L'ordinateur se coupe.
Technicien : Oh là!
Charlie : Ils leur faudra plusieures heures pour créer leur clef de criptage et une fois que ce sera fait, ils croiront pouvoir pirater la Banque Fédérale.
Au siège du FBI
Toute l'équipe attend la connection des ravisseurs.
Technicien 1 : Clef de criptage détectée, ils viennent d'arriver.
Technicien 2 : Ils ont la fausse clef de criptage et ils passent à travers les faux pare-feux.
Technicien 1 : Ils sont entrés, la serrure et la clef sont parfaites.
Terry : Trouvez ce qu'ils cherchent.
Technicien 1 : L'accroissement des taux d'intérêts comme prévu.
Don : Excellent, parfait!
Technicien 1 : Ils sortent! Vous les avez localisés?
Technicien 3 : Plus que 2 possibilités.
Technicien 1 : Ils repartent...trop tard!
Terry : Une des deux résidences consomme beaucoup d'énergie, (au technicien 3) croisez les noms avec les acheteurs de fréon.
Technicien 3 : Ca y est on les tient!
Don : Super! On y va!
Devant la planque des ravisseurs
Dans une camionette, les agents du FBI écoutent les conversations des hommes détenant Emily.
Mittendorf (dans la maison) : On a l'info, y'a pas de doutes. Ils vont annoncer une hausse des taux d'intérêts, c'est garantie. La Banque Fédérale va augmenter les taux d'intérêts, tu vas adorer mec! D'un demi-point.
Ballard(dans la maison) : Entre les actions, les devises étrangères et les métaux précieux, on va se faire 2 peut-être 3 millions...
Mittendorf (dans la maison): Plus même si ça se trouve.
Don (dans la camionette) : (observant les kidnappeurs à l'aide de jumelles) Ballard, Mittendorf...Aucun signe de la petite?
Agent FBI (en planque) : Négatif
Don(à Terry et David) : Vous devriez rejoindre les équipes sur place.
Atwood(dans la maison) : Y'a un truc qui cloche, on dirait que l'algorythme est incomplet.
Don (dans la camionette) : Atwood, ça y est, on le tient.
Ballard (dans la maison) : C'est curieux mais ça change quoi?
Atwood (dans la maison) : Rien, rien.
Ballard (dans la maison à un autre complice) : On a plus besoin de Carl, ni du prof. Débarasse-toi d'eux. On prend l'avion et on rappatrie le fric une fois aux Iles Caïmans.
Don (aux agents par oreillettes interposée) : A tous les unités, on y va. On fonce, on fonce!
Les agents s'apprètent à entrer dans la maison.
Atwood (à Mittendorf) : J'aime pas ça du tout, c'est incomplet...
Mittendorf : Atwood, ça va aller. Prennez une bière et j'en prendrais une aussi.
Atwood s'en va de la pièce et le complice de Ballard arrive.
Complice (à Mittendorf) : Le prof? Où il est?
Mittendorf(voyant l'arme du complice) : Oh! Oh!
Complice : Calme-toi! Je le nettoie, c'est tout!
Mittendorf : Je sais pas où il est. Il doit...
Complice : Quoi?
Mittendorf : Il est allé me chercher une bière.
Complice : Remets-toi au boulot!
Le complice semble s'en aller mais braque son arme sur la tête de Mittendorf. Dehors, les agents sont devant la porte.
Don : On entre.
Un agent force la porte et toute l'équipe entre.
Don : FBI, mains en l'air! FBI, personne ne bouge, reculez.
Don abat le complice.
David (entrant par une autre porte) : FBI! On ne bouge plus, tout le monde à terre!
Don (à Mittendorf): Plus un geste.
David(à Atwood): Vous! A terre!
Don : Terry!
Terry : Tu vois ce que je vois?
Don : C'est bon!
David met les menottes à Atwood.
Don : Où est Ballard? Où est la petite?
Atwood : Au sous-sol!
David (dans son micro) : J'ai Atwood, la petite est au sous-sol.
Avec une équipe, Don entre au sous-sol.
Don (à son équipe) : En position.
Un agent ouvre une porte, la petite fille est derrière.
Don : Salut, Emily! (s'approchant) Tu viens, on va te ramener à la maison.
Ballard(sortant d'une planque et se saissisant de la fillette) : Pas question! Reculez!
Don : Lâchez-là!
Ballard : Vous êtes sourds, les mecs? Reculez!
Don : Baissez votre arme!
Ballard : C'est même pas la peine d'y penser.
Don : Vous ne vous en sortirez pas.
Terry(visant Ballard) : J'ai un angle de tir. Quand tu veux.
Don : Pour la dernière fois, posez votre arme ou vous êtes mort.
Finalement, Ballard pose son arme et relâche la petite fille.
Don : Emily, viens. (la prenant dans ses bras) Ca y est c'est fini.
Agent ( à Ballard) : Face contre terre! Mains derrière le dos.
Don (à Terry, sortant de la maison et emportant la petite fille) : Eh, eh! Regardes qui j'ai trouvé? Je la ramène.
Terry : Salut! (arrêtant Ballard au passage) Non!
Ballard : Vous! Je vous ai pas oublié.
Terry: Moi non plus, je vous ai pas oublié.(aux agents qui maintiennent Ballard) Embarquez-le.
Agent : A vos ordres!
Devant la maison des Burdick
Mme Burdick: Emily! Emily!
Emily : Papa, maman!
Don laisse la petite fille entre les bras de ses parents.
Mme Burdick : Ma chérie, ça va?
Emily : Oui, ça va.
Ethan (à Don ) :On vous doit tout, merci beaucoup!
Don : C'est rien.
Dans la maison des Eppes
Charlie et Alan finissent de manger.
Alan : Pourquoi c'est toujours moi qui remplit le lave-vaiselle?
Charlie : C'est toi qui a voulu jouer à pile ou face.
Alan : Je sais, mais ça fait 5 fois que je perd, y'a combien de chance que ça arrive?
Charlie : Ben...
Alan : Laisses tomber, surtout ne dis rien...On m'a fait une offre pour la maison...Et même une offre excellente.
Charlie : Ah bon!
Alan : Oui! Le futur acheteur n'a même pas besoin de faire un prêt...Il paie cash.
Charlie : Super!
Alan : Charlie, je vais accepter son offre.
Charlie : Je suis ravie de l'apprendre.
Alan : C'est vrai? Mais, ça te...ça te pose pas de problèmes?
Charlie : Ben comme tu le disais, il me faut un endroit à moi. Tu as raison, et comme titulaire de chaire, je gagne de l'argent, assez pour m'acheter une maison...une maison que j'aime.
Alan : Oui, bien sûr! Mais, l'immobilier, c'est cher. Tu as un bon salaire, c'est vrai, mais...
Charlie : Je suis consutant pour un tas de boites, pas seulement le FBI, en plus, j'ai gagné une tonne de prix...
Alan : Mais, tu n'as jamais payé de loyers de toute ta vie, ni de charges, ni de frais de nourriture...
Charlie : C'est très juste, ouais...Papa?
Alan : Oui?
Charlie : L'offre que tu as eu, elle vient de moi!
Alan : Tu es serieux?
Charlie : J'ai demandé à la dame de l'agence de me laisser te l'annoncer.
Alan : Mais enfin, Charlie. C'est de la folie!
Charlie : Pourquoi de la folie! C'est un bon investissement. Qu'est-ce que tu veux que je fasse de mon argent?
Alan : Je me disais que tu trouverais un endroit pour toi!
Charlie : Et bien tu vois, je l'ai trouvé...et tu peux rester si tu veux, si tu en as envie!...C'est vrai que je n'ai jamais payé de loyer, donc tu n'en pairas pas non plus.
Alan : Ouais! D'accord, Charlie, j'ai compris...Tu ne te rends pas compte dans quel guêpier tu t'es fourré.
Charlie : Comment ça? J'ai vaicu ici pratiquement toute ma vie. C'est simple, j'ai l'habitude maintenant.
Un grand bruit se fait entendre dans les tuyaux.
Alan : Ca, c'est la chaudière de ta toute nouvelle maison...Y'à une trousse à outils au sous-sol, tu vas y arriver
Charlie se lève et se dirige vers le sous-sol
Générique de fin