Sabotage
Un train file à toute allure sur une voie ferrée. Le conducteur explique à son fils, venu pour la journée, en quoi consiste son travail. L'adolescent joue avec sa console, il ne semble pas concerné.
Conducteur : Je m'occupe de l'accélérateur et des freins, Jack s'occupe du reste. On fait des maths quand on conduit un train, c'est pas comme une voiture. On se contente pas de mettre les gaz ou d'appuyer sur les freins.
Jack : Eh! Y'a quelque chose devant.
Conducteur :Véhicule sur la voie!
Le train percute un bus scolaire.
Don, Terry et David rencontrent l'inspecteur Sutter de la sécurité du réseau ferroviaire.
Don : Qu'est-ce que le môme faisait là?
Sutter : Un devoir sur le métier de son père.
Don : Il a fallut que ça arrive le jour où son fils était là.
Flash-back avant la collision dans la locomotive du train
Jim : Papa, qu'est-ce qui y'à?
Conducteur : Restes par-terre Jim et cramponnes-toi. Freinage d'urgence! Et merde! La valve de la sablière est coincée.
Devant la carcasse du train
Terry : A quoi ça sert une sablière?
Sutter: Ca envoie du sable sous les roues pour augmenter l'adhérence, ça ne les aurait pas arrêtés à temps. A cette vitesse, un train a une énorme énergie cinétique.
David : Alors, pourquoi devisser la valve?
Don : Pour sauver les enfants.
Flash-back dans la locomotive du train.
Conducteur( à Jack) : Prends les commandes, je vais ouvrir la valve à la main.
Jack : On va quand même leur rentrer dedans!
Conducteur : C'est la seule chance pour les gamins. ( à Jim) Appuie les pieds contre la paroie, je reviens...
Le conducteur quitte la locomotive.
Jack : Accroches-toi Jimmy!
Jim : Papa!
Le train percute le bus.
Don va trouver la veuve et le fils du conducteur.
Don : Jim, je suis vraiment navré pour ton père.
Epouse : C'est vrai que le bus était vide?
Don acquiesse de la tête.
Epouse : Mon mari est mort en essayant de sauver la vie d'enfants qui n'y étaient pas. Comment peut-on laisser un bus vide sur une voie de chemin de fer?
Sutter: Six accidents en trois ans, tous copies conforme d'accidents ayant eu lieux. Celui-ci reproduit un accident qui a coûté la vie à six enfants.(montrant une feuille) On retrouve toujours une feuille comme celle-là...couverte des mêmes notes, une série de chiffres.
David : On dirait un code.
Le téléphone de Don sonne.
Don(au téléphone) : Ici Eppes. Oui, passez-le moi. Oui, Agent Eppes.
Voix(au téléphone) : Je veux parler à celui qui s'occupe de l'accident de train.
Don(au téléphone) : Allez-y c'est moi, que voulez-vous?
Voix(au téléphone) : Vous avez trouvé mes notes? Economisez votre temps et vos efforts. Tout ce dont vous avez besoin est dans ses notes.
Il raccroche.
Terry :Alors?
David : Un homme ou une femme?
Don : Un homme.(regardant la feuille couverte de chiffres) Vous en avez tiré quelquechose?
Sutter : Nos criptographes l'ont étudiés, si c'est un code, il est indéchiffrable.
Don : Je n'en suis pas si sûr.
Générique de début.
Au siège du FBI
Sutter (illustrant ses propos avec des photos des accidents): Notre saboteur a déjà frappé six fois en reproduisant des accidents ayant déjà eu lieux. Voilà la photo d'un accident arrivé dans le New Jersey à cause d'un signal défectueux et sa c'est ça reproduction à la sortie de Fresno. Ca, c'est le célèbre accident de Cabot Bayou. Une péniche a heurté une pile du pont et endommagé l'alignement des rails. Le système d'alarme n'a pas alerté le train. Passons à notre saboteur, à Seattle, il a modifié l'écartement des rails et débranché le système d'alarme, six personnes sont mortes.
Terry : Les six accidents qu'il reproduit sont dus à des défaillances du système?
Sutter : Exact.
Don : Donc, il a un problême avec les chemins de fer.
David : Tu penses à un employé mécontent?
Terry : Ou à une victime d'accident de train.
Don : Peut importe ses motivations, pour moi sabotage veut dire terrorisme (montrant la feuille de chiffres) Qu'est-ce que tu dis de ça Terry?
Terry : Toutes les notes qu'il laisse sont identiques, comme une sorte de signature pour revendiquer son acte. Maintenant, il téléphone, ce qui veut dire qu'il tient à faire savoir qu'il passe à la vitesse supérieure.
Don : Bon! Mais qu'est-ce qu'il essaie de nous dire?
Charlie(entrant avec Amita) : Salut!
Don : Ah! Super. Inspecteur, je vous présente mon frère, il est consultant au FBI. Charlie, voici l'inspecteur Sutter qui travaille à la sécurité du réseau ferroviaire.
Charlie(serrant la main de Sutter) : Ravi de vous connaitre.
Don : Et je vous présente Amita...
Amita (serrant la main de Sutter): Bonjour.
Sutter( à Amita) : Vous aussi vous êtes consultante?
Amita : Non, Charlie est mon directeur de thèse, je travaille parfois avec lui sur ses cours et ses dossiers.
Sutter : Je vois.
Charlie : Est-ce que je peux voir le code?
Don : Oui, biensûr, prends un siège.
Sutter : Bien, vous étudiez la criptographie depuis longtemps?
Charlie : Non, pas vraiment. Mon truc c'est les mathématiques appliquées.
Don : Bon, nous avons affaire à un saboteur qui provoque des accidents de trains. Ces accidents ont deux choses en communs. Un, il laisse toujours les mêmes notes sur les lieux, deux, il reproduit des accidents qui se sont déjà produits suite à une défaillance technique.
Charlie : Tu dis qu'il laisse exactement les mêmes notes à chaque fois?
Don : C'est ça! Et selon lui, tout ce qu'on a besoin de savoir se trouve dans ses notes.
Charlie(examinant les notes) : Comme ça, au premier coup d'oeil, je peux vous dire qu'elles commencent et se terminent par un nombre premier. (montrant du doigt sur la feuille) Ensuite, cette ligne et cette colonne ont une somme identique. La répartition des 4 dans cette zone est la même que dans cette zone là, mise à part qu'elle est inversée...Et euh, une petite minute...Oui, c'est ça! Le seul nombre qui se répète est le 36. Regardez, une fois, deux fois, trois fois...C'est le seul qu'on retrouve 3 fois.
Sutter : C'est stupéfiant!
Charlie : Ce qui serait superfiant, c'est que je sache pourquoi ils ont cette disposition.
Sutter : Excusez-moi, Charlie, vous êtes Charles Eppes?
Charlie : Ouais!
Sutter : J'ai suivi des cours d'électrotechnique au MIT. Votre article sur la commande H du système non-linéaire m'a complètement bluffé. Ca à radicalement changé ma position théorique.
Charlie : Oui! C'était très amusant cette recherche.
Sutter : C'est un grand honneur. Ils nous a fallut 4 semaines rien que pour repérer la récurrence du 36. Nous pensons qu'elle est significative pour le saboteur.
Amita : Le 36 a peut-être un rapport avec la clef ?
David : La clef ?
Sutter : La clef est ce qui permet de déchiffrer le code.
Amita : Oui, ça peut être n'importe quoi...une phrase, un livre, un mot...
Charlie : Le plus célèbre des exemples date de 1820. Un homme natif de Virginie, appellé Thomas Beale se vantait d'avoir cacher 25 millions de dollars en or. L'emplacement du trésor était révélé par un message codé constitué uniquement d'une série de chiffres. Il avait crée ce code en utilisant une clef...et cette clef, c'était la Déclaration d'Indépendance des Etats-Unis. Le chiffre 3 faisait référence à la première lettre du troisième mot, 6 à la première lettre du sixième et ainsi de suite.
Terry : Donc, il faut une clef pour déchiffrer le code.
Charlie : Trouver la clef est une des façons de craquer le code, mais il existe toute une batterie d'outils mathématiques que je peux utiliser.(le téléphone de David sonne) Je peux commencer par faire une analyse statistique des chiffres, je peux aussi soumettre le criptogramme au test de Kasiski.
Sutter : Ca ne risque pas d'être problématique à cause de sa briévetée?
Charlie : Pas si on a une approche multi-groupale.
David (raccrochant) : On nous amène un fan des trains. Il prétend avoir filmé l'accident.
Don : Il faut qu'on récupère ce film.
Plutard, devant la vidéo.
David : Vous êtes un fan des trains et vous les filmés pour vous distraire?
Homme : C'est ça! Quatre ou cinq fois par semaine, je vais à cet endroit. Voir ces splendeurs sortir du virage, moi, ça m'embellit la vie.
David : Vous avez peut-être eu envie d'une prise de vue plus interressante!
Homme : Vous croyez que j'ai quelquechose à voir avec cette histoire de déraillement? Non! Ce que j'aime c'est voir les trains sur leurs rails, pas à côté! Mais, j'irais pas jusqu'à nier que réussir à filmer un accident comme celui là, c'est plutôt pas mal!...Les gars qui ont traversé devant moi, je les aurais tué.
Don : Quels gars?
Ils regardent la bande où on voit trois hommes courir.
Don (au technicien vidéo) : Continues, t'arrêtes pas...Ouais, là, stop là!
David : Des âmes charitables qui viennent offrir leur aide?
Don : En volant la cargaison? Non.(au technicien vidéo) Remontes jusqu'à l'endroit où le premier type sort de la camionette...Attends... Stop! Pour moi, ça c'est un chalumeau à acéthylène, ils ne sont là que pour le contenu des wagons.
Terry : Donc, ils savaient que le train s'arrêterait.
Don (au technicien vidéo): Avances pour qu'on voit leur plaque...Avances jusqu'à ce qu'ils démarrent...Là, arrêtes...Zoome sur la plaque...Ca y est on les tient.
Plus tard
Don : On l'a identifié à partir de l'immatriculation, il s'agit de Matt Mac Donald, c'est sa camionette qui a servit au pillage des wagons du train accidenté aujourd'hui. On boucle le quartier autour de chez lui. S'il est là, on l'attire dehors et personne ne bouge sans mon ordre.
Terry : David a trouvé d'où il a téléphoné?
Don : Il est remonté jusqu'à une cabine publique, ils cherchent des empreintes.
Dans un bureau du département de mathématiques à l'Université
Charlie et Amita travaillent sur le code, Larry entre et referme la porte.
Amita : Professeur Fleinhardt? Qu'est-ce que vous faites là?
Larry : Rien...Je fais rien de spécial...Je passais juste voir sur quoi vous travaillez...S'il s'agit d'une énigme numérique, je pourrais peut-être vous éclairer de mes lanternes.
Charlie : Pour commencer, ce n'est pas une énigme numérique, c'est un code et ensuite, tu détestes tout ce qui est numérique, alors dis-nous, ce que tu viens faire ici?
Larry (démasqué) : J'évite de croiser Laura Wilson.
Amita : La prof de philosophie des sciences ?
Charlie : Celle avec qui tu fais de la randonnée?
Larry : Ca fait des années qu'on partagent une...Comment dirais-je...Euh, une relation amicale très plaisante et néanmoins très platonique. Mais, hier soir...elle et moi...Nous avons basculés dans le...charnel!
Amita : Il semblerait que ça n'à pas été une réussite.
Larry : Oh, ça été incroyable!...C'était...primal, dans le sens animal, pas numérique biensûr! Oui, on a partagé un évènement parfait...En tant que tel...Non renouvelable.
Amita : Donc, parce que c'était super, il y a toutes les chances pour que ça ne le soit plus?
Larry : Evidement! Le principe de la duplication défie les lois de la probabilité.
Amita : Donc, inutile d'insister.
Larry : C'est pour ça que je suis venu ici! Ici, c'est parfait comme refuge!
Charlie : Comment ça, c'est parfait comme refuge?
Larry : Le département de mathématique! Tu peux me citer un endroit moins libidineux sur le campus?
Devant la maison de Matt Mac Donald
Dans un fourgon, les agents du FBI observent la rue.
Don : C'est la camionette qui a servit à piller le convoi.
Avec une caméra thermique, des techniciens repèrent les occupants de la maison.
Technicien : Je n'ai qu'un signal de chaleur en provenance de la salle à manger.
Don(au micro pour les autres agents) : Selon l'agent de surveillance, notre homme, Matt Mac Donald est seul dans la maison.(à Terry et David dans le fourgon) C'est notre seul lien, je veux éviter de donner l'assault. Tu crois qu'il serrait possible de l'attirer dehors?
Terry : Oui, je sonne à sa porte et je dis que je suis en panne.
Don : Bien. (au micro)Bouclez le périmètre autour de la maison.
Agent (au micro) : A vos ordres.
David : Tu crois que c'est lui le saboteur?
Don : En tout cas, il a un lien avec lui et il va nous dire lequel.
Terry sonne à la porte.
Don (dans le fourgon) : Dépèches-toi! Ouvres cette porte!
Terry sonne mais personne n'ouvre.
Don : Qu'est-ce qui fait?
Sur la caméra thermique, ils constatent des variations.
Don : Qu'est-ce que ça veut dire? Pourquoi la température baisse?
Technicien : C'est bizarre, j'ai tout vérifié.
Don (au micro) : A toutes les unités, on y va, on entre.
Tous les agents planqués dans le voisinage se rapprochent de la maison et cassent une vitre pour entrer.
Don : FBI! (voyant un homme assis à table) FBI, les mains en l'air! J'ai le suspect dans mon champs de vision. A mon commandement, en avant!
Tout le monde avançe arme au poing, le suspect ne bouge pas, Don palpe son pouls.
Don : Il est mort (trouvant une insigne sur la table) C'est un flic du réseau ferroviaire.
Les agents du FBI prennent des photos de la scène de crime.
Don : Aucune traces d'effractions, traces de poudre sur le front. On lui a tiré dessus de très près.
David : Celui qui a tiré était assis en face.
Terry : Il le fait entrer, il lui offre un café, il le fait assoir.
Don : C'est vrai qu'il y a deux tasses...donc, ils se connaissaient. David, assures-toi que les fibres et les empreintes soient traitées en priorité.
David : Entendu.
Dans le garage de Mac Donald
Terry : On se croirait dans une boutique d'életronique.
Don : Il n'a pas pu voler tout ça dans l'accident d'aujourd'hui!
Agent : On a vérifié les bordereaux de transport des autres trains. Les ordinateurs viennnent du déraillement de Fresno et les écrans plasma de celui de Seattle.
David : Il a pillé combien de trains?
Agent : Quatre convois sur les six.
Terry : Un flic corrompu qui saboterait les trains juste pour pouvoir piller la cargaison? Je trouve ça un peu gros!
Don : Ouais! Moi aussi. Il était au courant pour les sabotages, mais...je ne pense pas que se soit lui.
Terry : Moi non plus. Ca n'a pas de sens. Ca ne colle pas avec la reconstitution des accidents et les messages codés.
Le téléphone de Don sonne.
Don(au téléphone) : Eppes.
Voix(au téléphone) : Vous êtes remontés jusqu'à Mac Donald! Bien joué! Dommage que je vous ai pris de vitesse.
Don fait signe qu'il a le saboteur au bout du fil.
Terry (aux agents présents): Ratissez le quartier, il est peut-être en train de nous observer.
Don(au téléphone) : Je ne comprend pas, pourquoi l'abattre? Matt était votre associé?
Voix(au téléphone) : Non! Mac Donald était un voleur et un ripou. Il s'est servit de moi pour le fric. Il ne comprenait pas ce que je voulais faire : la nécessité de détruire les chemins de fer pour ce qu'ils sont ...des criminels.
Don(au téléphone) : Il y a d'autres moyens? Non? (le saboteur coupe la communication) Il a raccroché. Il avait prévu de le tuer.
Terry : Il a franchit un stade, il tue de ses mains.
Don : Donc, la prochaine fois, il va frapper encore plus fort. Il faut réussir à le relier à Mac Donald. Trouvez comment ils se sont connus. Est-ce que quelqu'un a épluché son dossier?
Dans la maison des Eppes
Charlie cherche dans un livre. Alan est dans le jardin. Amita est au volant d'une voiture devant la maison.
Amita : Bonjour Monsieur Eppes.
Alan : Bonjour.
Amita : Comment allez-vous?
Alan : C'est un plasir de vous voir.
Alan rentre à l'intérieur et retrouve Charlie en plein travail.
Alan : Dis-moi, c'est pas Amita qui est dans ta voiture, là, devant la maison?
Charlie : Si! Je suis juste passé une minute pour vérifier un truc sur le cryptage et le déchiffrage des codes.
Alan : Ah! Et tu la laisse poireauter dehors?...Mais, qu'est-ce que c'est que ces façons? On ne traite pas les gens comme ça! Tu la fais entrer et tu lui offres quelque chose à boire comme font les adultes.
Charlie : On est juste passés une minute!
Alan : Ca fait un bon quart d'heure que tu es là.
Charlie(regardant sa montre) : Oh là là!
Alan : Et qu'elle attend dans la voiture devant la maison!
Charlie(ramassant ses affaires) : Quoi? Je me suis plongé dans ce truc là...et ça va, c'est pas un drame!
Alan : J'ai l'impression que tu comprends pas ce qui se passe.
Charlie : Il se passe quoi?
Alan : Tu lui plais! Tu en es conscient?...Tu as l'intention de t'occuper d'elle un jour?
Charlie observe Amita.
Au Musée des trains
Charlie et Amita rencontrent le Conservateur du musée.
Charlie : Nous avons besoin d'en savoir plus sur les trains pour trouver la clef du code.
Amita(montrant un dossier) : Vous avez entendu parler de ces accidents?
Conservateur : Le top des tragédies ferroviaires? Evidemment! C'est quoi? Un projet de recherches?
Charlie : Si on veut. Ca nous aiderait beaucoup si vous pouviez nous donner une phrase d'un article ou un mot qui soit représentatif de chacun de ces accidents
Conservateur : Une phrase ou un mot?
Charlie : Quelque chose de spécifique aux accidents. Un lieu, une cause, des concéquenses, les personnes impliquées...
Conservateur : Oui, ça doit être faisable. Il manque une catastrophe majeure à cette liste : Cajon Pass en 2001. Un convoi de produits chimiques à déraillé et percuté plusieurs maisons, il y a eu une trentaine de morts.
Amita : C'est plutôt épouvantable.
Conservateur : Ouais! Mais, vous savez, les accidents ne sont qu'une petite partie de l'histoire du rail...On peut peut-être en reparler ce soir au cours d'un diner?
Amita : Oh, nous avons du travail ce soir! Désolée!
Au siège du FBI
David et Terry épluchent le dossier de Mac Donald
Don (arrivant) : C'est le dossier de Mac Donald?
Terry : Oui, apparamment, il avait infiltré un gang, les PRA, les Pirates du Rail Américains.
Don : Ah oui, j'ai lu un rapport sur eux, un genre de Hell's Angels du rail, quelque chose comme ça.
David : Selon ces notes, les PRA ne reculent devant rien, drogue, viol, meurtre...
Terry : Et ils échappent à tout contrôle. Ils commètent leurs crimes, sautent dans un train et ils s'envolent.
Don : C'est l'environnement idéal pour qui veut passer inaperçu.
Terry : C'est peut-être là que Mac Donald l'a rencontré.
Don : Possible, il est peut-être la-dedans.
David : Ca, c'est interressant, Bob Malone dit Horizontal Bob, soupsonné d'être impliqué dans le déraillement du Sunset Limited dans l'Arizona.
Terry : Ca vaut le coup d'être vérifié.
Don : Fais-moi voir.
David : Selon le dossier, il se planque dans un entrepot d'Antilope Valley...Le premier coup de fil du saboteur a bien été passé d'une cabine d'Antilope Valley, non?
Don : On va aller y faire un tour.
Dans l'entrepôt d'Antilope Valley.
Les agents défoncent la porte et entrent en force.
David : FBI, personne ne bouge!
Don : FBI, les mains sur la tête! A terre! Couchez-vous! (à un homme qui reste tranquillement à sa place) FBI, je veux voir vos mains, les mains en l'air! Plus vite!
Terry : Ecartez-vous de ce carton...maintenant!
Un homme se précipite sur Don qui l'évite de justesse.
Don : FBI, restez au sol!
Voix : Ca y est, on bouge plus.
David : Y'à t-il quelqu'un d'entre vous qui sait où se trouve Horizontal Bob?
Homme à terre que Don menotte : Pas de bol, vous venez de le manquer.
Don : Et si vous nous disiez où il est pour éviter d'être inculpé d'obstruction?
Homme à terre : C'est ça! Balancer un de mes frères pour devenir un instrument de l'Etat? Comptes sur moi!
Don : Mauvaise réponse, aller, avances. Personne n'a vu ce Bob? Personne ne sait où il est?
Un peu plus tard, dans l'entrepôt
Terry : Aucune traces d'Horizontal Bob, aucun d'entre eux ne le donnera.
Don : Il suffit de trouver le bon.
Finalement, un homme veut bien parler à Don.
Homme : Il faut nous comprendre, les voies c'est chez nous, c'est nos chemins, notre église. Les pirates ne sabotent pas les trains.
Don : Donc, ce n'est pas Bob qui les fait dérailler?
Homme : Bob? C'est une autre histoire! Lui, c'est un cinglé de première, il a aucun respect pour les trains, il m'a balancé d'une plate-forme et bousillé le bras.
Don : Si on le retrouve, il ne vous fera plus aucun mal.
Homme : Allez voir à Sacramento, à la gare, c'est là qu'il va, il parait.
Don(à son équipe) : On contact l'antenne de Sacramento et on leur dit de surveiller la gare.
A l'Université
Amita : Bien! Avec un peu de chace, la clef est dans les documents que nous a donné le Conservateur.
Charlie : Avec son numéro de téléphone?(montrant le dossier donné par le Conservateur) T'as vu? "Si vous décidez de vous réalimenter, appelez-moi! Le Conservateur". Tu crois que tu vas le faire?
Amita : Me réalimenter? Bien sûr! L'appeler? Non! Ce n'est pas mon type.
Charlie : Est-ce que ça marche quand on est aussi direct avec une fille? Si...explicite?
Amita : Si c'est le bon? Oui, ça marche...et ça a l'avantage d'être clair.
Charlie : Comment ça?
Amita : Et bien, on sait tout de suite si quelqu'un s'interresse vraiment à vous...ou non.
Charlie : Parce que sinon, on ne sait pas?
Amita : En général, c'est comme ça qu'on le sait, il font le premier pas, sinon...comment... (voyant Larry assis sur une fontaine, visiblement dépité)Larry, tout va bien?
Larry : Laura Wilson a réussit à me coincer...Donc, je lui ai expliqué les choses, je lui ai dit que "statistiquement parlant...statistiquement parlant, une telle rencontre n'a que peu de chance de se reproduire". Laura a déclaré que je lui avais brisé le coeur...alors que moi, je n'ai jamais eu l'ombre de l'intension de lui faire du mal.
Charlie : On n'en doute pas une seconde.
Amita : Vous avez l'air plutôt secoué, non?
Larry : On le serait à moins! Laura est une amie très chère, elle est spirituelle, cultivée, érudite...et elle possède un grand sens de l'orientation...Oh, je ne sais pas, combiner amitié et relation amoureuse est extrèmement risqué...
Dans un bureau de l'université
Amita et Charlie travaillent sur les codes
Amita : A Cajon Pass, l'accident a fait 37 victimes, là, le nombre qui revient c'est 36, c'est plutôt proche.
Charlie : 37 est un nombre premier, 36, lui peut être factorisé de multiples façons.
Amita : C'est vrai, où avais-je la tête?...Quand même, cette catastrophe de Cajon Pass est incroyable...Tu te rencomptes, 5237 tonnes d'acier tombant d'un train à 90 Km/h...
Charlie : Tu as bien dit 5-2-3 et 7?
Amita : Oui, 5237 tonnes.
Charlie : A quelle vitesse?
Amita : 90 Km/h.
Charlie : D'où tu sors ces informations?
Amita : Et bien, j'ai téléchargé le rapport de police.
Charlie : Est-ce que tu peux me le lire?
Amita : L'enquête de la Sécurité du Réseau Ferroviaire?
Charlie : Non, non, non, juste les chiffres, que les chiffres.
Amita : Locomotive numéro 4404, longueur du convoi 321 mètres, indice de la pente 4,2%, pression des freins 60 milliKSI, 14 Km/h, accroissement de 5 Km/h par minute. Malgré le freinage, le train a atteint 90Km/h, le déraillement a eu lieu à la borne 64, heure de l'accident 4h10.
Charlie : Absolument tous les chiffres que tu viens de me lire sont dans cette note.
Amita : Donc, c'est le déraillement du Cajon Pass la clef du code?
Charlie : La clef, c'est qu'il n'y a pas de clef. Les chiffres ne représentent pas des mots...ou des lettres. Ces chiffres sont ceux de l'accident...Ce n'est pas un code...C'est une histoire racontée par des chiffres...Chaque fois qu'il recrée un accident, il laisse une note qui contient toujours les même chiffres et ses chiffres racontent une histoire...Celle du déraillement de Cajon Pass.
Amita : C'est arrivé le 12 mars 2001.
Charlie : 8 chiffres de plus qui se trouvent dans cette note.
Amita : La date anniversaire de l'accident...
Charlie : C'est après-demain.
Au siège du FBI
Charlie, Amita et les agents regardent une vidéo montrant les ravages de l'accident de Cajon Pass
Charlie : Tous ces chiffres proviennnent du rapport de la Sécurité Ferroviaire sur le déraillement.
Amita : La longueur du train, sa vitesse, le nombre de wagons...tout est dans les messages.
Don : Il y aurait un lien entre notre Bob et le déraillement de Cajon Pass?
Terry : Je vérifie.
Don : Aucun signe de Sacramento?
David : Y'a des agents tout autour de la gare, mais aucun signe de lui, rien du tout.
Charlie : Il y a quelques chiffres et une lettre qui ne collent pas.
Amita(montrant les chiffres sur l'ordinateur) : Ces 7 chiffres là, la lettre B et le 36.
David : Quelle est la cause du déraillement? On la connait?
Charlie : Il me semble que le rapport dit que le mécanicien a oublié de vérifier la pression des freins(regardant Sutter) Oh pardon! C'est que je viens de lire le rapport au moins 15 fois.
Sutter : Ravi de savoir que quelqu'un l'a lu.
Don : Il y a eu 37 victimes dans l'accident, c'est proche du 36 du message, non? 7 chiffres et une lettre...
Terry : Je ne trouve aucun lien entre Bob et Cajun Pass.
David : C'est peut-être un lien indirect?
Don (regardant son permis de conduire) : Une minute, sur les permis de conduire, il y a une lettre et 7 chiffres (à Terry) regardes ce que tu peux trouver avec cette liste de chiffres et confrontes les résultats avec les noms contenus dans le rapport...(à Charlie) Ca ira?
Charlie : Oui!
Terry : C'est le permis de conduire de Frank Milton, le mécanicien du convoi, il est mort dans l'accident.
Sutter : Il a été reconnu responsable de la catastrophe.
Devant la maison de Frank Milton
Terry : Pourquoi le saboteur inclut-il le numéro de permis de Frank Milton dans son message? Pourquoi attirer l'attention sur lui?
Don : C'était le mécanicien du convoi qui a déraillé, les chemins de fer l'en ont tenu pour responsable, si le saboteur pense qu'ils cachent une défaillance...
Terry : Pour lui, Milton est un martyr.
Don : On va voir ce qu'en pense sa veuve.
Dans la maison de Frank Milton
Mme Milton : Mon mari n'a pas pu oublier de vérifier la pression du système de freinage, les chemins de fer ont menti à la Sécurité Ferroviaire.
Terry : En êtes-vous sûre?
Mme Milton : Il était le plus méticuleux des mécanos sur cette ligne, les autres l'avait surnommé "Le Vérificateur", ils trouvaient que ça tournait à l'oppession.
Don : Alors, qu'est-il arrivé au système de freins.?
Mme Milton : Leur machine tombait toujours en panne, les chemins de fer ont falsifié les rapports du service.
Don : Vous croyez?
Mme Milton : J'en suis sûre.
Don : Encore une question, (montrant une photo) vous connaissez cet homme, on l'appele Horizontal Bob?
Mme Milton : Je ne l'ai jamais vu de ma vie...Le pire dans tout ça, c'est que ces salopards des chemins de fer essaient de m'acheter...Tout les deux ou trois mois, je reçois de l'argent par la poste, ils rachètent leur faute.
Terry(faisant un signe de la tête) : Don ?
Don : Veuillez nous excusez s'il vous plait.
Terry (à Don) : Frank était méticuleux, voir obscessionnel, et on l'a accusé à tord d'avoir causé une terrible tragédie.
Don : Il est censé être mort et sa veuve recoit de l'argent et pas des chemins de fer.
Don remarque une photo de mariage, l'homme lui rappelle celui vu à l'entrepôt d'Antilope Valley.
Don (montrant la photo à Mme Milton) : C'est votre mari?
Mme Milton : Oui! Le jour de notre mariage.
Devant le siège du FBI
Don : Bien, donc Frank Milton n'est pas mort à Cajon Pass, il est toujours en vie. Plutôt que de porter le blâme ou de faire face aux accusations, il a préféré disparaitre dans la bande des Pirates du Rail.
David : Et que devient Horizontal Bob?
Don : Il nous a orienté sur Bob pour nous éloigner de lui.
Terry : Vous croyez qu'il veut que la population n'ai plus confiance dans les chemins de fer?
Le téléphone de Don sonne.
Don : Une seconde! (au téléphone) : Eppes!
Voix(au téléphone) : L'heure tourne agent Eppes, vous êtes loin de m'avoir trouvé...
David (tout bas) : 90 secondes pour localiser l'appel.
Don (au téléphone) : Je dirais qu'à votre place, je n'en serais pas si sûr. On sait que Bob ne vous a rien fait, vous avez sauté du train à Cajon Pass et bousillé votre bras, Frank.
Frank(au téléphone) : Eh! Vous êtes plus malin que les flics.
Don(au téléphone): Et je sais aussi que vous n'êtes pas responsable de ce qui est arrivé ce jour là.
Frank(au téléphone) : Les chemins de fer ont dit le contraire.
David (avec les techniciens) : Attendez, allez-y.
Frank(au téléphone): Tout le système de frein a lâché, je leur avais dit qu'il était mort, ils n'ont rien voulu savoir, il y a eu 36 victimes à cause d'eux.
Don(au téléphone) : Frank, savez-vous à quel point vous manquez à votre femme?
Frank(au téléphone) : Vous...vous avez parlé à ma femme?
Don(au téléphone): Oui, et combien elle croit en vous? Vous aimeriez la revoir? Le seul moyen, c'est de vous livrer à la justice.
Frank(au téléphone) : Non, la population doit savoir que le train n'est pas sûr.
Don(au téléphone) : Mais ça c'est possible Frank, on peut réouvrir le dossier et rétablir la vérité.
Frank(au téléphone) : Les chemins de fer enterrent leurs erreurs, tout le monde sait que ça couterait des millions de sécuriser le réseau, ils ne dépenseront pas un sou, il faut frapper un grand coup pour que ça change.
Don(au téléphone) : Je vais vous dire ce que j'ai découvers, demain c'est la date anniversaire de l'accident de Cajon Pass et je crois que vous allez le recréer, mais moi je vous dis que ça n'arrivera pas. On ne vous laissera pas la possibilité.
Frank (au téléphone): Agent Eppes, il y a tellement de trains qui circulent, vous ne pourrez pas tous les protéger. Même si c'est pas demain que ça arrive, ça sera pour un autre jour, j'ai tout le temps devant moi. Et quand ça sera fait, la compagnie des chemins de fer sera ruinée.
Don(au téléphone) : Ecoutez Frank...Frank?(ia communication est coupée)
David : L'appel a été passé de l'intérieur de la salle de contôle de la gare de triage de San Bernardino.
Don : Quoi?
Terry : Je les ai en ligne.
Dans la salle de contôle de la gare de San Bernardino
Don : Comment est-il entré ici?
Sutter : Un homme habillé en gardien était là mais personne n'a eu de soupsons. Depuis cette salle, il peut intervenir sur tout les aiguillages et causer des tas d'accidents.
Don : Et alors, c'est le cas?
Sutter : Pour autant que l'on sache, il a touché à rien excepté à ça (montrant un écran d'ordinateur)
Don(lisant ce qu'il y a d'écrit sur l'écran) : "Les chemins de fer sont dangereux, ils cachent la vérité."
Terry : Il nous montre de quoi il est capable.
Don : Très bien, maintenant, c'est notre tour.(à David et Terry) surveillez les alentours. (à Sutter) Montrez-moi comment ça fonctionne.Oui
Au siège du FBI
Don briefe toute son équipe
Don (montrant une photo) : Lui, c'est Frank Milton. Nous pensons que demain, il s'en prendra à l'un des 100 trains qui passeront à Cajon Pass.
David : On ne peut pas interrompre le trafic parce qu'on a rien de concret. Uniquement notre transcription de ses messages.
Sutter : Cette ligne est l'axe d'approvisionnement principal de Los Angeles. La fermer ferait chuter le commerce de 60%.
Don : Le problême c'est qu'on ne sait pas où il est. Il faudrait des mois pour le retrouver. La seule piste valable qu'on ai c'est Cajon Pass.
Charlie : Selon Terry, Milton s'en prendra à un train comme celui qu'il conduisait. Je vais comparer les trains qui rouleront demain au convoi original pour canaliser les recherches.
Don : Oui, et c'est moi qui les coordonerai sur le terrain.
Terry : Les mécaniciens vérifiront tous les systèmes de freinage avant Cajon Pass.
Don : La police locale remontera les voies à la recherche d'éventuels sabotages. Je veux des hommes à chaque endroit où le convoi ralentit au cas où Milton essaierait d'y grimper, et la Sécurité du Rail?
David : Ils ont plaquardé des photos partout et sécurisé la gare.
Don : Et il y aura un agent armé dans chaque train au cas où il essaierait d'y monter.
David : Tu crois qu'il va tenter le coup malgré le dispositif de sécurité?
Don : Oui, je suis sûr qu'il essaiera mais on sera là pour le stopper.
Plutard au bureau
Don : Terry, on peut y aller?
Terry : Pas encore, Mme Milton est là.
Don : Ah, très bien.
Don et Terry retrouvent Mme Milton.
Don : Mme Milton.
Mme Milton : Agent Eppes.
Don : Je vous écoute.
Mme Milton : Frank m'a téléphoné...Entendre sa voix après toutes ces années, j'ai du mal à le croire.
Don : Que vous a-t-il dit?
Mme Milton : Il m'a supplié de lui pardonner, ensuite il m'a dit...
Don : Je vous en prie, Mme Milton c'est très important, chaque minute compte maintenant.
Mme Milton : Et ensuite, il m'a dit "adieu". Ce jour là, à Cajon Pass, le jour du déraillement, apparamment, il a sauté du train...Aucun conducteur, ni aucun mécano ne fait ça. Aussi terrible que soit sa haine des chemins de fer, sa haine de lui-même est encore plus...
Terry : Il a décidé de se tuer.
Don : C'est ce que vous croyez? C'est ça qu'il voulait dire? Qu'il allait se tuer?
Mme Milton acquiesse de la tête.
A la gare à Cajun Pass
Don :Bien, on est opérationnels?
Charlie : J'ai rassemblé toutes les données sur les trains qui quitteront cette gare aujourd'hui. Je n'ai plus qu'à les comparer aux caractéristiques du convoi originel pour trouver sa cible.
Terry : Vous avez un programme conçu pour ça?
Charlie : On n'a pas eu le temps de le concevoir mais je m'en sortirai.
Terry : Vous allez devoir comparer des centaines de données!
Don : Nous on va devoir se concentrer sur les trains que Charlie nous indiquera. A plutard.
Au poste central de la gare
Sutter : Selon le chef de dépôt, un train quitte la gare toutes les 6 minutes, pas mal de convois de produits chimiques.
Charlie : On va afficher la base de données et je vais trouver tous les trains qui pourraient correspondre.
Sutter : Comment ça fonctionne?
Charlie(montrant sur l'écran) : Ces chiffres correspondent aux caractéristiques du train qui a déraillé à Cajon Pass. Cette base de données contient celles des trains qui circulent aujourd'hui...heure de départ, éléments spécifiques, nombre de wagons, rapport d'engrenage, type de moteur, puissance motrice.
Sur les voies
Don rejoint les autres agents
Don (par l'intermédiaire d'une oreillette avec Charlie) : Bien, donnes-moi le premier groupe.
Charlie(par l'oreillette) : Train HB-17 et PL-O2.
Sutter(par l'oreillette) : Ils se trouvent voie 2 et voie 32.
Don (à ses hommes): Bien voie 32 et voie 2
Sutter (par l'oreillette) : Le train voie 2 contient des munitions pour la Marine Nationale.
Don : La cible idéale...Terry, David, la voie 2
Terry et David : Entendu, on y va.
Sergent de la police: Bon, ceux qui montent en voiture...Ortiz...CC-3...Baltec le IS-22...Mulligan le HM-04, dépéchez-vous, le train par voie 20 dans 8 minutes.
Don (à Charlie dans l'oreillette) : Donnes-moi un autre train, Charlie.
Charlie ( à Sutter) : Celui-là!
Sutter (dans l'oreillette) : PSP-31, voie 24;
Charlie(dans l'oreillette) : En fait, attends Don, plutôt le HM-04, il est presque identique au convoi original.
Sutter (dans l'oreillette) : Il transporte des déchets nucléaires, voie 20, train numéro HM-04.
Sur la voie 20
Don croise un homme habillé en policier.
Flash-back Frank : Il m'a balancé d'une plate-forme et bousillé le bras.
Frank déguisé en policier tente de frapper Don qui évite le coup de justesse.
Don (pointant son arme sur Frank) : C'est fini, ne bougez plus Frank, les mains en l'air.
Frank(ouvrant sa veste et montrant la bombe accrochée à son torse) : Ne tirez pas!...Vous feriez exploser toute la gare et un nuage radioactif recouvrira Los Angeles et toute la vallée pendant une semaine.
Don : Enlevez tout ça, Frank. Posez-le par-terre et mettez-vous à genoux, à genoux, Frank!
Charlie (dans l'oreillette) : Don, tu trouves la voie 20 ?...(Don ne répond pas) Don?
Don : Du calme Frank, écoutez-moi. Je sais que vous avez un compte à régler avec les chemins de fer mais la meilleure façon d'y arriver est de rester en vie et de raconter votre histoire.
Frank : Tout sera réglé quand je serai monté dans ce train, qu'il explosera à Cajun Pass et que tout le monde se demandera pourquoi...
Don : Ecoutez-moi...
Frank : Vous écoutez-moi...Vous leur direz pourquoi, parce que c'est votre devoir...
Terry (voyant la scène cachée derrière un wagon) : Dites au chef de l'équipe qu'il faut déplacer le HM-04, explosifs sur la voie 20.
Charlie (dans le poste central de la gare): C'est là que j'ai envoyé mon frère.
Don : Si vous faites ça, se sera vous le méchant dans l'histoire, c'est ça que vous voulez? Vous voulez mourir pour rien? C'est ça que vous voulez Frank?
Frank : J'aurais du mourir il y a des années avec les autres
Don se précipite sur Frank et arrive à le maitriser.
Terry (arrivant) : Don ? Ca va ?
Don : Il a une bombe sur lui, elle va exploser!
Frank : C'est fini Eppes.
Terry (à la radio) : Sortez le train HM-04 de la gare.
Don : Va t'en Terry!
Terry : Ils n'auront jamais le temps d'évacuer le train!
Don : Je t'ai dit de t'en aller! Barres-toi!
Terry : Tu ne peux pas le tenir et désamorcer la bombe en même temps...(à Frank) J'ai dit on ne bouge plus!
Frank : Ca va, ça va!
Don : On lui retire les explosifs.
Terry : Ok
Don : Moi, je le tiens.
David (arrivant en courant) : Ne touchez à rien, ne touchez à rien!
Don : Ne restes pas là.
David : Le système est peut-être piégé par un détonnateur supplémentaire...Regardez
Terry : Surtout ne faites pas un geste.
Don : Tiens-le.
David(sortant un couteau) : Il doit y avoir un détonnateur entre lui et la bombe.
Don : T'as une solution?
David : Oui, je crois.
Don : T'es sûr que...
David : Je sais ce que je fais...Ca y est...Tenez-le bien...(retirant un boitier) surtout le lâchez pas, il faut pas qu'il bouge...
David retire un fil et la minuterie s'arrête.
Don : Bravo!
David : Merci.
Don : Allez, on l'embarque! Allez debout!
Terry (à David) : Où est-ce que tu as appris à faire ça?
Don : Laisses-moi deviner...à l'école de police?
David : Ouais, mon premier poste était à Tel-Aviv, j'y ai appris quelques trucs.
Don : Je dois dire pour ce qui est d'obéir aux ordres, c'était pas votre jour, mais merci (dans l'oreillette) Sutter, ça y est, on le tient, c'est bon, il est neutralisé, c'est fini...Vous pouvez rappeller vos hommes.
Sutter rigole tandis que Charlie soupire de soulagement.
Au siège du FBI
Amita : Finalement, c'était une bonne journée, on a aidé le FBI et j'ai réussit à convaincre Larry d'inviter Laura Wilson à diner.
Charlie : Non, c'est vrai? Comment tu as fait?
Amita : J'ai eu recourt à une théorie sur les jeux de hasard, plus le risque est grand, plus les gains augmentent. J'ai souligné le fait qu'il avait l'opportunité de changer une belle amitié en superbe relation amoureuse.
Charlie : Tu as réussi à lui faire avaler ça?
Amita : Il ne demandait que ça, il lui fallait juste une bonne raison.
Charlie : C'est vrai! ...Amita, tous les deux on est extrèmement proches dans le travail depuis quelques semaines et...ça me plait beaucoup en fait et ...justement, je me demandais si ...enfin...
Don (arrivant) : Charlie, attends, navré de vous interrompre.
Amita : Salut!
Don : Vous nous accordez une seconde?
Amita : Biensûr (à Charlie) je t'attends en bas.
Don : Désolé, je tombe mal?
Charlie : Oui! Très mal.
Don : Désolé.
Charlie : Qu'est-ce que tu veux?
Don : Seulement te dire que tu as fais un super boulot aujourd'hui.
Charlie : Ah? Je te remercie, c'est gentil.
Don : Je n'en connais pas un qui aurait été capable de faire ce que tu as fais...
Charlie : Arrêtes!
Don : ...Et je voulais que tu saches que je suis conscient de se que ça représente...
Charlie : J'en ai jamais douté.
Don : Tant mieux! T'allais enfin l'inviter à diner?
Charlie : Quoi?
Don : N'attends pas trop, sinon tu vas te la faire souffler!
Chez les Eppes
David : Biensûr que c'est vrai!
Don : Ah non, j'y crois pas une seconde...Des preuves tangibles...
Alan dépose à manger sur la table.
Terry : Merci...Oh, j'étais une bonne élève, mais je n'ai jamais rien compris aux maths, c'est trop loin de la réalité.
David rit en voyant la tête de Charlie.
Terry : Quoi? Qu'est-ce que j'ai dit?
David : Tu vas vite comprendre.
Don : Sur ce coup là, c'est sans moi (se levant ) c'est sans moi.
David : Tu te dégonfles?
Charlie : Les mathématiques sont la réalité, d'accord? Elles sont partout, sans rire. Tu veux que je te montres?
Terry : Volontiers.
Charlie se lève et va chercher une fleur.
Charlie : Tu vois comment sont disposés les pétales? Le nombre des pétales qui composent chaque rangée est la somme de ceux qui composent les deux rangées précédentes...Suite de Fibonnachi...On la retrouve dans la structure des critaux, les spirales des galaxies et aussi dans les coquilles d'escargots.
David : Stupéfiant!
Charlie : Et c'est pas tout, si on divise ce nombre par celui d'avant, on obtient toujours, quelquesoit le rang, approximativement 1,61803...C'est ce chiffre que les Grecs ont appelé le nombre d'or...On le retrouve dans les pyramides de Gizeh, dans le Parhénon à Athènes...dans les dimensions de ce prospectus...et tout ça dans un nombre qui est dans une fleur! Les maths sont le langage de la nature, le moyen qu'elle a de communiquer directement avec nous...C'est tout.(offrant sa fleur à Terry) tout est une histoire de nombres.
Terry : Evidemment, expliqué comme ça, c'est beaucoup plus interressant.
A part
Alan (à Don) : J'ai l'impression que notre nouveau consultant s'en sort plutôt bien.
Don : Je dois dire que dans cette enquête, personne n'aurait pu nous aider aussi efficacement que lui.
Alan : Tu n'as pas oublié comment il est? Il ne lâche jamais un problême. Y'en a surtout un sur lequel il bosse depuis qu'il va à l'école.
Don : Ah bon! Lequel?
Alan : Réussir à impressionner son grand frère.
Don (riant) : S'il te plait!
A la table
Charlie : C'est exactement ce que je dis à mes étudiants...
David : Oui! Mais est-ce que des fleurs...
A part
Amita(parlant de Larry qui est dans la cuisine) : A l'heure qu'il est, il teste l'occurence de réitération des moments privilégiés.
Don : Ca peut peut-être marcher, qui sait?...(serrant la main d'Amita) ce qui a marché, c'est notre collaboration sur cette enquête, bravo!
Amita : C'est toujours un plaisir de bosser pour le FBI.
Don : Sans aucun doute!
Charlie observe Amita pendant que les autres parlent.
Générique de fin