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#107 : L'art et la manière

 

Une affaire de contrefaçon implique de faux-monnayeurs. Le cas est compliqué par, à la fois, l’enlèvement d’une artiste talentueuse, et la présence d’une ex-petite amie de Don, une agente des services secrets désignée pour l’aider à mener l’enquête.

 

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Titre VO
Counterfeit Reality

Titre VF
L'art et la manière

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107 - L’ART ET LA MANIERE

  


En ville.


          Don et Terry arrivent en ville où un policier vient à leur rencontre. Il leur annonce que deux types ont cambriolé 6 boutiques en 30 minutes. Don ne voit pas pourquoi ils font appels au FBI alors que ça ne les concerne pas. Le policier lui avoue qu’ils font appel à eux pour obtenir l’aide du frère de Don, Charlie. 


Générique de début.

 


Au bureau du FBI.


          Amita et Charlie sont arrivés pour aider le FBI. Amita est sur l’ordinateur et explique aux agents ce qu’elle fait et ce qu’elle trouve en même temps. Charlie a préparé un algorithme pour qu’Amita puisse l’utiliser sur l’ordinateur lorsque le policier est appelé. On lui signale que d’autres meurtres ont eu lieu.

 


En ville.


          L’agent de police, Don et David se rendent dans une maison en ville où ils découvrent le corps de deux adolescents morts. Ils retrouvent également de la marchandise payé en liquide avec l’argent volé. Ils interrogent la mère puis se rendent sur le lieu de travail de l’aîné des deux adolescents morts. Ils y découvrent du papier et de l’encre bizarre.

 


Au bureau du FBI.


          Les agents sont auprès d’un autre agent femme qui leur explique que l’argent qu’ils ont trouvé est faux. Ils font donc des recherches lorsque Charlie arrive. Il leur explique de nouvelles choses. Kim, l’agent, veut voir Don car elle n’est pas contente que Charlie mette le nez dans son enquête. Don serait sortit par le passé avec Kim à Alburquerke.  Ils apprennent que les billets ont été dessinés. Don et Terry récapitulent donc ce qu’ils ont.

 


Chez les Eppes.


          Charlie a investi le salon avec son rétroprojecteur pour analyser le faux billet lorsque Don arrive. Charlie est persuadé qu’une nouvelle personne dessine ses faux billets. Don lance alors une recherche par l’intermédiaire de David.

 


Au bureau du FBI.


          David a trouvé 8 artistes faussaires. Une femme a été enlevée non loin de chez David, Margo Hughs.

 


En ville.


          Les frères Eppes se rendent chez le mari de la femme enlevée. Ils cherchent parmi ses œuvres son emprunte afin de déterminer si c’est bien elle qui dessine les faux billets.

 


Au bureau du FBI.


          Charlie a examiné les travaux de Margo Hughs. Il certifie qu’elle est bien l’auteur du faux billet. Charlie va tenter à l’aide d’une équation de retrouver le chemin qu’ont prit les faux-billets.
         Alors que les agents recherchent les faux billets dans les petits commerces, Charlie travaille sur sa nouvelle équation.
         En expliquant à Kim le travail qu’il tente de faire, Charlie comprend que son frère et elle ont vécu ensemble quelques temps.

 


En ville.


          David et Terry vont voir un ancien faux monnayeur et lui posent de nombreuses questions. Cet homme a arrêté il y a vingt-cinq ans. Ils lui montrent un bocal lui demandant que quoi il s’agit à l’intérieur. Il s’agit de l’ancre OV (optiquement variable). Il n’y a que lui et Martin Blanchard qui la fabrique. Les deux agents quittent l’imprimerie.

 


Au bureau du FBI.


          Charlie se remet en question quant à son équation et Don le rassure en lui disant que plus ça va et plus ils trouvent de billets. Charlie en profite alors pour parler de Kim avec son frère. Don lui dit que c’était sérieux lorsque Kim arrive pour leur annoncer que 7 faux billets ont été retrouvés dans un même commerce. Ils se rendent alors sur les lieux.

 


Chez les Eppes.


          Charlie fouille dans un carton de son frère et en sort des photos de Don et Kim. Son père le surprend et ils en discutent. Charlie se sent mal du fait que son frère ne lui ait jamais parlé de cette relation.

 


En ville.


          Don et Kim interrogent un homme qui répare sa voiture sur les coupures de fausse monnaie qu’il a utilisé la veille dans un bar mais il le certifie ne pas avoir payé avec des billets de 10$ mais avec des billets de 20$. Les deux agents se rendent dans un camion où la surveillance leur dit que l’homme a appelé quelqu’un juste après leurs départs. Visiblement, l’homme leur a menti.
         Terry et David sont devant l’autre imprimeur. Ils discutent de Kim et Don lorsque Don appelle Terry. David va à la rencontre de l’imprimeur lorsque la jeune femme aperçoit une voiture et des hommes cagoulés passer avec des armes et leur tirer dessus. Ils ont juste le temps de se coucher mais l’imprimeur se fait tuer. David leur tire alors dessus.
         Don arrive plus tard sur les lieux et discute avec David. Il va ensuite voir Terry qui est dans l’ambulance. Elle a un bel hématome sur le bras gauche. Terry est prête à reprendre du service. Les trois agents repartent alors ensemble.

 


Au bureau du FBI.


          Terry et David interrogent un homme. L’homme n’a pas l’intention de divulguer quoi que ce soit. Don est appelé ensuite à l’accueil par le mari de l’artiste enlevée. Terry retourne interroger le type même si elle sait qu’elle ne pourra rien en tirer.
         Don va voir le mari qui veut savoir où en est l’enquête. Don ne peut rien dire mais l’homme veut savoir s’ils ont progressé. Don lui dit que oui et lui rend le carton avec les œuvres de sa femme. Il quitte alors le bureau et croise Charlie. Ils discutent un peu ensemble des œuvres de Margot. Jordan est retourné par la situation et s’en va. Charlie décide de partir aussi.

 


Chez les Eppes.


          Charlie est dans ses pensées lorsque son père l‘en sort pour lui annoncer que quelqu’un est là. Il s’agit d’Amita. Amita l’aide en trouvant des solutions car Charlie pense que comme elle le faisait pour son mari, Margot a laissé un message dans les faux billets qu’elle dessine.

 


Au bureau du FBI.


          Charlie court dans les bureaux pour rejoindre son frère et l’équipe dans une salle. Il leur annonce qu’il a trouvé un message de Margot dans le filagramme du billet.
         Charlie leur explique alors sa trouvaille et leur montre le code qu’il a trouvé ais ne sait pas encore de quoi il s’agit. Ils réfléchissent donc tous ensemble à ce que cela pourrait être. Ils comprennent alors que les faux monnayeurs sont les fils de Zarkarian, le premier monnayeur que Terry et David ont vu. Les agents ont trouvé que le code était en réalité une adresse. Ils s’y rendent au pas de course laissant Charlie seul dans la salle.

 


En ville.


          David et Terry attrapent Zarkarian et lui explique qu’ils ont trouvé l’entrepôt et que le FBI va intervenir. Afin que ses fils ne soient pas tués, l’imprimeur parle.
         Don et plusieurs agents encerclent l’entrepôt tout en suivant les directives de Terry. Les agents envoient des fumigènes et arrêtent trois des types. Don abat un type qui allait lui tirer dessus et retrouve Margot.

 


Au bureau du FBI.


          Margot se jette dans les bras de son mari lorsqu’elle le voit arriver. Kim invite Don à venir fêter ça avec son équipe mais il refuse car il a du travail. Ils continuent tous d’observer Margot et son mari. Chaleureuses retrouvailles. Kim quitte le bureau.

 


Chez Don.


          Don boit une bière installé confortablement chez lui tout en regardant un film sur le baseball lorsqu’on frappe à la porte et entend la voix de son frère. Il est assez inquiet car il est deux heures du matin. Charlie lui ramène un carton qu’il a trouvé dans le garage. Ils parlent alors de Kim, du fait que leur mère soit tombée malade mais Charlie comprend. Ils discutent un peu mais au moment au Charlie allait s’en aller son frère lui propose de rester regarder la fin du film avec lui. Ils s’installent alors et ne disent plus rien.

 


Générique de fin.

 

L'art et la manière

 

Deux hommes cagoulés et armés braquent plusieurs magasins. Don et Terry retrouvent Ray, un policier sur les lieux d'un des braquages.
Don : On a quoi Ray?

Ray : On cherche deux suspects armés d'automatiques pour triple homicide, attaques en série à mains armées. Ils ont braqué 6 boutiques en moins d'une demi-heure.
Don : Donc ils n'ont pas frappé au hasard?

Ray : Ben, on dirait, mais vu ce à quoi ils se sont attaqués...Un magasin de chaussures, un disquaire, une bijouterie, un magasin d'électronique et un snack-bar. Ils n'ont pas braqué la banque, ni un bureau de change, bizarremment.
Terry : Ouais, c'est inhabituel.

Ray : Ils ont fini par la bijouterie, ils ont ouvert le feu et ils se sont envolés.

Don : On aimerait bien t'aider Ray, mais ça ne relève pas d'une enquête fédérale.
Ray : On a les vidéo-surveillance de 4 boutiques sur les 6. On n'y voit pas grand chose, on va avoir besoin de vous.
Don : Mais pour quoi faire, la police a de très bons labos vidéos.

Ray : Ouais, mais le FBI a ton frère, le prof de maths.
Don: Mon frère?
Ray : L'un de nos technicien a entendu parler d'un programme d'optimisation vidéo sur lequel il bosse à la fac. On s'est dit qu'on pourrait en profiter.

 

Générique de début

 

Au siège du FBI

 

Amita visionne les vidéo-surveillance.

Amita : C'est une image arrêtée. La vidéo-surveillance de la bijouterie, caméra numérique, basse définition qui à l'agrandissement donne des images pas claires, vous allez voir. (réalisant un zoom)Le support ne stocke pas assez d'infos, si je zoome, ça ne donne rien. Mais Charlie m'a fourni un algorithme prédictif.

Charlie : J'ai mis au point une équation permettant à l'ordinateur de combler les vides en extrapolant à partir des informations contenues dans les pixels qui sont autour. En fait, cette équation ressemble à ça.


Charlie montre son équation tandis que tous les agents sont concentrés sur l'écran vidéo.


Charlie : Vous vous en tapez complètement de mon équation?
Terry : On ne saurait pas l'apprécier à sa juste valeur. (à Amita) Ca va prendre combien de temps?
Amita : J'en ai déjà fait la moitié, le reste sera prêt d'ici deux heures.

Terry : Bien!

Don (regardant l'image sur l'écran) : Il a un Stery TNP automatique, c'est une arme très chère.
Terry : Et regardez sa montre, c'est plutôt du haut de gamme.
Don : Il y avait pour au moins un demi-million de bijoux sous leurs nez et ils ont préféré partir avec les 1100 dollars de la caisse?

Ray : Ils ont du s'exciter et tirer dans le tas.

Le téléphone de Ray sonne, il y répond.
Ray : Excusez-moi.

Terry : Les tueurs qui s'excitent sont confus et paniqués, ceux-là sont maitres d'eux même et organisés. Ils ont un plan, ils cherchent un truc précis.

Don : Si ce n'est pas l'argent, ni l'excitation.
Ray (au téléphone) : J'arrive tout de suite. (il raccroche)Il y a eu d'autres meurtres. On a retrouvé des douilles de Steyr TNP automatique.

Dans la maison de la famille Miller

 

Agent en faction : Les corps sont par là.

 

Dans la cuisine, de nombreux sacs venant de différentes boutiques sont par terre.

 

Don : Mais qu'est-ce que...On dirait qu'il y en a qui ont fait des folies.
David : Lecteurs MP3, chaussures de sport, montre...(regardant un ticket de caisse) Ca vient d'une boutique qui a été braquée.
Don : Ah ouais, la mienne aussi. La tienne a été payée en liquide?
David : Oui, en liquide.


Le téléphone de Don sonne.


Don(au téléphone) : Eppes!

Terry (au téléphone) : Il y a un truc intérressant sur les vidéos. Quelques heures avant les crimes, dans chacune des 4 boutiques, on voit les deux mêmes adolescents.
Don(au téléphone) : Qu'est-ce qu'ils font?
Terry (au téléphone) : Du shopping!

Don (au téléphone) : Du shopping? Attends ne quittes pas...Deux adolescents tu dis, sexe masculin, race blanche, un blond avec les cheveux en l'air et l'autre avec une petite barbe?
Terry(au téléphone) : Tu vas me dire que tu les tiens?

Don (au téléphone): Peut-être, en quelque sorte.

 

David : Les deux adolescents s'appellent Chris et Jason Miller, se sont deux frères âgés de 19 et 16 ans. Selon le légiste, la mort remonte à 14 heures.
Don : Ce qui veut dire, environ, une demi-heure avant l'attaque des 6 boutiques.
David : Il faut attendre que l'autopsie le confirme, mais on dirait que l'arme de nos braqueurs est celles qui a tué nos ados.
Don : On a deux adolescents qui font des achats entre 10h et midi, dans les boutiques où auront lieux les vols.

David : Et on les abat deux heures plus tard.

 

Avec la mère des garçons

 

Mme Miller : Chris m'avait emprunté 300 dollars, il y a un mois, pour sa voiture. (cherchant dans son sac à main) Il m'a remboursé hier soir.

Don : En liquide?


La mère acquiesce de la tête.

 

David(prenant les billets) : Vous permettez?...Merci...Uniquement en billets de 10 dollars?

 

La mère acquiesce de nouveau.

 

Ray : D'où venait l'argent?

Mme Miller : C'étaient des adolescents, ils me disaient presque rien...Au poker? C'est possible le poker?

David : Nous vous les rendrons dès que nous serons sûrs qu'ils n'ont aucun lien avec l'enquête.
Don : Est-ce que l'un de vos fils travaillaient?

Mme Miller : Chris, le plus âgés des deux, travaillait dans un studio de cinéma dans le quartier nord d'Hollywood.

Devant le studio de cinéma

 

Gérant : Qui ça? Nous? C'est pas vraiment un studio. On l'a bien loué à deux ou trois petits producteurs, mais on loue principalement à des artisans, un soudeur ou une fabrique d'emballage...
Don (montrant la photo de Chris): Selon sa mère, il travaillait ici depuis 4 mois.

Gérant : Oui, c'est ça plutôt bien d'ailleurs, mais c'est moi qui vais me taper la route jusqu'à Duarté.
Ray : On vit dans un monde cruel.

Gérant : J'ai de la peine pour le môme...mais moi aussi, j'ai des problèmes!...Hier soir, un de nos locataire s'est barré sans payer le loyer, sans laisser d'adresse, rien!...Comme si j'avais besoin de ça!

Don : Désolés pour le dérangement.

 

Ils entrent tous dans le bâtiment.

 

Don : Vos locataires ont déménagés pendant la nuit?

David : Le gosse qui bossait ici a été tué le lendemain.
Don : Quelle était leur activité?

Gérant : Ils imprimaient un journal, je crois. Moi, je l'ai jamais vu, j'ai juste vu leur matériel d'imprimerie.
Don : Vous voulez dire que vous les connaissiez? C'est vous qui avez négocié avec eux?
Gérant : Non, non, non. C'est Chris qui a bossé avec eux. Moi, je les ai jamais vu.

 

Ils arrivent à l'intérieur de l'entrepôt. Don se baisse et ramasse quelque chose par terre.


Ray : Tu as trouvé quelque chose?

Don (ramassant un résidu) : J'en suis pas sûr.
Ray : C'est quoi? De l'encre?

Don : Ca se pourrait. T'as un bout de papier?
Ray : Ouais.
David (arrivant avec des morceaux de papiers): Regardez ça! C'est du papier, mais une fabrication spéciale...fait avec du linon de coton, on dirait.

Don : Fais voir.
Ray (regardant le papier) : C'est bizarre, ça brille.

Don : Il vaudrait mieux appeler les Services Secrets.

 

 

Au siège du FBI

 

Les agents retrouvent Kim Hall, une agent des Services Secrets, qui leur montre les billets sous une lumière ultra-violet.

 

Kim : Vous avez raison, c'est un faux!(montrant une marque sur les billets rapportés de chez Miller) Vous voyez ces marques?

David : Ouais

Kim : On ne devrait rien voir aux ultra-violets, ça vient du papier. Quelqu'un a un vrai billet?


David sort un billet.


David : Tenez!

Kim : Merci(posant le billet de David entre les deux autres billets) Vous voyez la différence? C'est bien imité. La plupart du temps, les Services Secrets ont affaire à des faux billets d'assez mauvaise qualité, même pas de la monnaie de singe, imprimés à la maison sur ordinateur.

David : Et ils font illusion?

Kim : Dans la pénombre d'un restaurant, aux heures d'affluences dans les grandes surfaces, mais ça, c'est différent. Ceux là sont de la vieille école, gravure et impression, le papier a un bon touché, de l'encre magnétique.

David : Magnétique?

Kim : Les vrais billets sont faits avec diverses sortes d'encre. Les encres magnétiques servent à trier les coupures dans les banques. Nos lascars sont accrochés aux traditions et soucieux du côté artistiques.
Terry : Nos lascars?

 

Plus tard.

 

Kim : Les Services Secrets essaient de les coincer depuis longtemps. Ils refont surface périodiquement depuis ces cinq dernières années, ils n'impriment que des petites coupures.
Charlie(entrant dans la pièce): Salut!

Don : Salut!

David : D'habitude, les faussaires impriment plutôt des billets de 50 ou de 100.
Kim : Et prennent de plus gros risques parce qu'on est plus vigilants. Ceux-là sont conservateurs et patients. Ils n'impriment que des petites coupures et ne les dépensent pas.
Charlie : Comment ils en profitent s'ils ne les dépensent pas?

Don : Ils les revendent en gros. Ils en font pour un million et ils peuvent en tirer 3 ou 4000 dollars.
Terry : Ils les vendent à des gangs ou à des malfaiteurs qui s'en servent pour financer leurs crimes.
Charlie : Donc, se ne sont pas des copies dans le sens traditionnel du terme.
Kim : Non! Plutôt des reproductions dues à un artiste, à partir desquelles l'impression est réalisée.
Charlie : Effectivement, quelqu'un l'a dessiné.

Terry : Si vous les traquez depuis 5 ans, vous devez avoir des suspects?

Kim : Pas encore, on va relancer la recherche, dire aux banques de surveiller les coupures de même montant, peut-être qu'on aura de la chance.
David : Vous n'êtes pas optimiste?
Kim : Ces types nous échappent depuis bien avant que j'hérite de leur dossier. Nous, on s'occupent de l'argent, vous devriez enquêter juste sur les crimes.
Charlie : Ca c'est la grounde théorie, à mon avis, ce problème réclame une approche plus globale...
Kim : Excusez-moi?
Charlie : Selon la grounde théorie, les meurtres trouveront une résolution et la filière des faux-monnayeurs une autre. Si on a une approche globale de l'affaire, les meurtres sont une variable qui a des interactions complexes avec la variable faux-monnayeurs.
Kim : Don, je peux te parler?
Don : Bien sûr...Excusez-moi.

A part

 

Kim : Tu peux me dire ce que ton frère fabrique dans ces bureaux et pourquoi il met son nez dans mon enquête?

Don : Il se trouve qu'il est consultant au FBI et pour moi aussi, ces deux affaires sont liées.

Kim : Tu aurais quand même dû me le dire plus tôt.

Don : S'il te plait! Je crois que ça n'a rien à voir avec lui.
Kim :...D'accord! C'est vrai.

Don : J'imagine que tu as quitté Albuquerque?

Kim : Oui, j'ai quitté Albuquerque...Don, ta mère était gravement malade, tu devais rentrer, je l'ai compris.
Don : Bon, si on pouvait se concentrer sur l'enquête...
Kim : Ce qui t'arrangerais finalement.

 

Plus tard

 

Don : Chris Miller découvre qu'ils impriment des faux-billets, il en vole quelqu'un, ensuite, il va faire des achats avec son frère.
Terry : Les faussaires l'apprennent, les abattent et récupèrent le liquide pour effacer leurs traces.

Don : Ils sont méticuleux et sans pitié.

Terry : Je sais pas trop...leur façon de faire, les petites coupures, la patience. Ca suggère une personne mûre...Expérimentée, pondérée.
Don : Mais ceux-là ne le sont pas, leurs meurtres et leurs armes sont hors de prix. Je crois qu'on a affaire à plus de deux personnes.
Terry : Donc, à plusieurs fortes personnalités. Ce genre de bandes ne durent pas longtemps, trop de frictions internes.
Don : Kim pense qu'ils travaillent ensemble depuis environ 5 ans.
Terry : Peut-être qu'il s'agit de jeunes associés avec un faux monnayeur plus agé. Ca serait l'idéal pour débuter. En parlant de l'agent Kim Hall, tout va bien entre vous...
Don : Oui.
Terry : J'ai cru remarquer...

Don : Une légère différence de points de vue entre services, mais tout est arrangé.
Terry : Tant mieux

Don (entrant dans l'ascenseur) : A demain.

Terry : A demain.

 

 

Dans la maison des Eppes

 

Sur un agrandissement des faux-billets, Charlie entoure les différences qu'il relève. Don entre.


Don : Bonsoir.

Charlie : Bonsoir, ça va?

Don : Tu fais quoi?
Charlie : J'établis des comparaisons entre les faux-billets retrouvés aujourd'hui et le faux-billet que la fille des Services Secrets nous a donné tout à l'heure. Il est possible que leurs infimes différences, nous fournissent des informations sur leurs processus de fabrication...Petite parenthèse, je ne voulais pas créer d'incident avec elle...
Don : Tu n'as rien à te reprocher, ni à t'excuser de quoi que se soit. L'agent Hall et moi, nous...enfin, tout est arrangé...T'aurais pas vu un de mes cartons quelque part?

Charlie : Quoi? Quel carton?
Don : Juste un carton de mon déménagement quand je suis revenu d'Albuquerque. Je croyais avoir tout rapporté chez moi, mais j'arrive pas à mettre la main dessus.
Charlie : T'as regardé dans le garage?

Don : Ouais! (la porte s'ouvre) Ah bonsoir papa! Attends je referme.
Alan(entrant les bras chargés de paquets) : Tu dois avoir une sorte de sixième sens. Je prends du rumstek et toi tu te matérialise.
Don : Ben en fait...Du rumstek?

Alan : Oui!

Don : Avec des pommes au four?

Alan (voyant l'agrandissement de Charlie) : Oh! Très joli Charlie. Ca va durer combien de temps?

Charlie : Seulement quelques jours. J'avais besoin de commencer à les comparer le plus vite possible. Les motifs en spirale sur le billet sont obtenus grâce à la technique du guilloché. Un peu comme des tas de traces de roues superposées créent un motif fait pas l'addition et la multiplication de lignes sinusoïdales entrecroisées. Les sinus, c'est que Fabergé a utilisé pour concevoir ses célèbres oeufs.

Alan : Oh! Alors, ça explique tout!

Don : Mais qu'est-ce que ça a à voir avec notre enquête?

Charlie : Ils ont un nouvel artiste, j'en suis certain.

Don : Et comment tu le sais?

Charlie : J'ai fais une analyse des spirales dont je vous ai parlé. Tous les mathématiciens de Darktmouth font la même chose quand ils doivent identifier un tableau d'un grand peintre. Tenez, regardez (sortant un billet de sa poche) 10 dollars! C'est vrai qu'on y pense quasiment jamais, mais, il a bien fallut que quelqu'un le dessine ce billet.
Don : C'est vrai.
Charlie : Cet artiste pensez-y comme quelqu'un...qui coure sur une plage. Il laisse des empreintes derrière lui qui traduisent chaque décision qu'il prend...Accélérer, ralentir, se rapprocher de l'eau, s'en éloigner. (se reportant à ses agrandissements) Ca, ce sont les faux-billets, un deuxième artiste essayant de copier l'original...Un deuxième coureur et pour un deuxième coureur, essayer de suivre exactement les traces du premier, c'est impossible. Même s'il fait extrêmement attention, il ne peut mettre ses pas dans les siens sans laisser de traces...Pointures différentes, foulées différentes. C'est ça qui permet de reconnaitre un faux. Quand un troisième coureur essaye à son tour, lui aussi laisse sa trace, mais un trace différente de celle du deuxième coureur. Et ces deux faux-billets n'ont pas la même empreinte...

Don : Donc, le deuxième artiste.
Charlie : Si tu trouves l'artiste...
Don : On n'arrive déjà pas à trouver le faussaire alors l'artiste, t'imagines...
Alan : Vous n'arrêtez pas de dire que c'est un artiste, c'est pas vraiment le cas, c'est plutôt...un copieur?

Don : Ben en fait, c'est quelqu'un qui est capable de dessiner par exemple une Mona Lisa à main levée...

Alan (quittant la pièce) : Ce que j'en dis...

Charlie : Maintenant, ce que je peux faire, c'est reprendre mon analyse comparative des dissemblances et établir un graphe à partir des résultats.(Don prends son téléphone et compose un numéro) Ouais, j'établis un graphe pour chaque billet et je compare.
Don (au téléphone) : Salut David, c'est Don. Je voudrais qu'on élargisse les recherches à tous les faussaires y compris en peinture.

Au siège du FBI

 

David : Huit artistes faussaires correspondent au profil.
Don : Super!

David : Y'a autre chose que tu dois savoir, c'était chez moi, à Venice, c'est pour ça que ça m'a frappé.
Don : C'est quoi?
David : C'est l'arme utilisée qui a attirée mon attention. Une femme a été enlevée il y a 3 semaines, Margo Hughs(montrant un dossier) a été embarquée par deux hommes armés. Jusque là, la police a qualifié dans son rapport, "d'armes automatiques exotiques"!

Don : Tout comme nos lascars au Steyr TNP.
David : C'est ce que je crois.
Don : Je te l'emprunte, merci!

David : De rien.

Chez Margo Hughs

 

Mrs Hughs : L'enlèvement de ma femme aurait un rapport avec son activité?
Charlie : Peut-être.
Don : C'est ce qu'on cherche à savoir.

Mr Hughs(s'approchant du bureau de Margo) : Se sont certaines de ses oeuvres...
Don : Je peux?
Mr Hughs : Je vous en prie.

Charlie : Votre femme fait des reproductions?

Mr Hughs : Oui, elle appelle ça sa "phase miniaturiste". Elle réduit des portraits pour voir s'ils gardent leur pouvoirs émotionnels.
Charlie : C'est incroyable ces détails.
Don : C'est fait à l'encre?
Mr Hughs : Oui, à main levée. Margo est une artiste très douée...Je peux savoir ce qu'il y a?

Charlie : Nous aimerions comparer certaines de ses reproductions...
Don : Pouvons-nous emprunter certains des travaux de votre femme, je m'engage personnellement à ce que vous les récupériez au plus vite en parfait état.

Mr Hughs : Allez-y.

Devant l'immeuble des Hughs

Charlie et Don sortent en emportant des reproductions de Margo.

 

Don : On est là pour rassembler des preuves, pas pour disserter sur notre enquête, d'accord?
Charlie : Pauvre homme, il avait l'air boulversé.
Don : Oui, mais c'est un suspect potentiel.

Charlie : Y'a un truc qui te tracasse?
Don : Non, y'a rien qui me tracasse!

Charlie : On dirait que y'a un truc qui te tracasse.

Don : Mais non! J'te dis que y'a rien qui me tracasse!

 

 

Au siège du FBI

 

Charlie : J'ai comparé le travail de Margo au faux-billets de 10 dollars. J'ai ramené à 2 les dimensions du graphe multidimensionnel qui en fait en compte 72, ensuite...
Don : Tu pourrais simplifier pour le commun des mortels!

Charlie : Pour schématiser, j'ai comparé le travail de plus d'une dizaine de faussaires que se soit dans l'art ou dans la fausse monnaie.
Don : Ouais.
Charlie : Aucun ne présente de similitudes, mais c'est graphes là correspondent. Don, ils sont identiques. Margo Hughs a dessiné ce faux-billet.

Don : Et ça fait 3 semaines qu'on l'a enlevée.

Kim : Pour autant qu'on le sache, seuls leurs billets de 10 sont en circulation. S'ils font comme les autres, ils vont sortir celui de 20.

Don : D'après toi, combien de temps il faut pour dessiner un billet de 20 dollars?
Kim : Oh, difficile à dire, mais...Si j'étais Margo Hughs, je prendrais mon temps, parce que dès que ça sera fait...
Terry :...Elle ne leur servira plus à rien et donc...ils la tueront.
Don : C'est ce que je me disais.

 

Plus tard

 

Don : Bien, voilà où nous en sommes...Les faussaires ont enlevés Margo Hughs pour qu'elle leur fasse la plaque d'impression des billets. Okay?...On est tous d'accord. Mon problème c'est que si on ne trouve pas rapidement quelque chose pour les coincer, j'ai peur qu'on ne puisse pas la sauver.

Kim (raccrochant) : Très bien merci. Les banques avaient été prévenues de la mise en circulation de faux-billets de 10 dollars. On en a retrouvés à Bakersfield, San Bernardino et Palm Spring.
Don : Bien.
David : Excellent, on trouve qui les a déposé et on remonte la filière, comme pour la drogue, jusqu'au fournisseur.

Kim : Le problème c'est que, malheureusement, les banques n'ont pas de dépositaires, ils sont en circulation, on ne sait rien de plus.
Charlie : Les gens ont des habitudes, habitudes qu'on peut quantifier en équations.
Kim : Les Services Secrets et le Ministère y travaillent depuis des dizaines d'années. Prévoir la circulation de l'argent, suivre la trace des faux-billets, tout ça est imprévisible. Il y a trop de variables.
Charlie : C'est vrai que c'est ardu, mais c'est pas impossible. Dans notre cas, la dispersion n'est pas encore trop étendue et ça joue en notre faveur.

Don : Ca marche, dis-nous de quoi tu as besoin?

Charlie : De données! Un maximum de données sur les endroits où sont réapparus les faux-billets, banques, mais aussi les boutiques, restaurants, cinémas...
Terry : Je m'occupe des indices trouvés dans leur local. Le labo a pu reconstituer l'encre à partir de ce que tu as trouvé par terre.
Don : Excellente idée.
Kim : Je vais vous donner une liste des faux-monnayeurs connus de nos services, même ceux qui sont rangés connaissent les nouvelles technologies.

 

Don briefe son équipe.

Don : On est à la recherche de faux-billets de 10 dollars, ils sont apparus dans 3 secteurs géographiques. Nous, on se concentre sur San Bernardino. Ca implique de chercher dans les épiceries, les stations-services, les restaurants et aussi de faire du porte à porte, d'accord?

Kim (distribuant une liste) : Ces billets sont très réussit mais ils ne sont pas parfaits, voici la liste de certaines différences qui vous aideront à les reconnaitre. Vous appelez aussitôt que vous en avez trouvé un. Plus on en trouvera dans un court laps de temps, plus on augmentera nos chances de savoir d'où sortiront les suivants.

Don : Je sais que je n'ai pas à le répéter, mais la vie d'une femme de 24 ans est en jeu. Allez au boulot! Merci!

 

 

Pendant que Don cherche avec les autres agents, Charlie coordonne avec Kim les recherches au siège du FBI.

Charlie (au téléphone avec Don) : Tu peux lâcher San Bernardino et te concentrer sur les quartiers sud de Foothill et ouest de Mont Vernon. D'accord? Ouais, c'est ça...Salut (raccrochant)

Kim : Charlie, j'aimerais comprendre se que vous faites.
Charlie : C'est un algorithme prédictif.
Kim : Ca ne m'aide pas vraiment.
Charlie : Les billets partent du point 0-0 (prenant une poignée de trombones) Ca, c'est les faussaires.(les jetant par terre) Nous, on commence par là, au point X-Y. (ramassant les trombones un par un) Chaque fois qu'on localise un billet, on a une meilleure idée de leurs dispersion. Une meilleure idée aussi de là où on doit chercher pour en trouver d'autres.
Kim : Je vois...On ne va pas aller en chercher dans l'autre pièce...

Charlie : Ou certainement pas sur le plafond de celle-ci ou sur le parking.
Kim : Plus on trouve de billets dans un endroit donné, plus on est proche des faux-monnayeurs?
Charlie : Il n'y a pas que le nombre de billets. Je leur assigne une valeur en fonction des achats effectués...Comme par exemple, deux ou trois billets retrouvé chez un vendeur de pneus sont moins significatifs qu'un seul retrouvé chez l'épicier du coin. On peut traverser, voir sortir de la ville pour s'acheter des pneus.
Kim : En revanche, on achète sa bouteille de lait ou ses cigarettes près de chez soi.

Charlie : Nous sommes bien d'accord.

Kim : Oui! Vous ressemblez à votre frère.

Charlie : Vous trouvez? La plupart des gens pensent le contraire.

Kim : C'est vrai que vos centres d'intérêts diffèrent...mais, votre approche des choses, un petit tiers d'exubérance pour deux tiers d'obsession, c'est quelque chose que vous avez en commun. Lorsque Don et moi avons décidé de vivre ensemble, on a rangé séparément nos CD, parce que moi, je les remets n'importe où, alors que lui sait exactement où est chaque chanson sur chaque CD à tout moment!

Charlie : Vous avez vécu avec Don?

Kim : A Albuquerque...Vous ne le saviez pas?...Il...
Charlie : A cette époque, on avait très peu de contacts, il me l'a surement dit, mais...enfin, vous savez ce que c'est...Je n'ai pas fait le rapprochement entre vous aujourd'hui et la Kim de l'époque.

Kim : Oh, ce n'est rien. Je connais Don.

 

 

Dans l'imprimerie d'Eddy Zacharian

 

David : Eddy Zacharian?

Eddy(arrêtant sa machine et jetant un oeil sur l'insigne de David): Les faux-monnayeurs, je parie. Quand je vois l'insigne des fédéraux, je sais qu'ils ne viennent pas pour la taxe professionnelle.

Terry : C'est compréhensible quand on a un casier comme le votre.

Eddy : Je crois plutôt que ça vient du fait que j'ai été le meilleur en mon temps, mais je ne suis plus de la partie depuis longtemps. Ca va faire 25 ans que j'ai arrêté, faudrait faire passer...une note dans vos services?

Terry : Et à quoi devons-nous cette réhabilitation tellement touchante?

Eddy : A la paternité, incompatible avec la prison.

David(montrant une photo avec deux garçons): Se sont vos enfants?

Eddy : Ouais. Elle est pas toute jeune cette photo. Elle date d'une autre époque. (reprenant la photo des mains de David) Avant que tout le monde ai un ordinateur chez soi et s'improvise imprimeur.

Terry (montrant l'encre trouvée dans l'entrepôt): Que pensez-vous de ça?

Eddy (sentant l'encre): Excellente encre, presque parfaite...de l'encre O.V.

Terry : O.V.?

Eddy : Optiquement Variable. (rendant le flacon) Tenez. Il faut 3 encres pour imprimer de la fausse monnaie. Verte pour une face, noire pour l'autre et ensuite cette encre là qui a la particularité de changer de couleur du noir au vert selon l'angle de vision.

David : Qui la fabrique?

Eddy : A part moi? Allez voir Marty Blanchard. Ca expliquerait pourquoi son imprimerie est sur-équipée.
Terry sourit

Eddy : Quoi?

Terry : Son nom vous est venu tout de suite?

Eddy : Désolé d'avoir brisé le code de l'honneur. A l'époque qui croyez-vous qui m'es balancé aux flics? Un jour ou l'autre, on doit payer sa note.

 

Au siège du FBI

 

Charlie retrouve Don

Charlie : J'arrête pas de me demander tout le temps si j'ai correctement évaluer la fluidité des échanges.
Don : Charlie, ah non, non, pas ça! Arrêtes de tout remettre en question. Plus on est proches de ta grille d'analyse, plus on trouve de billets. Soit patient. Trouves-toi un coin tranquille et laisses-nous faire notre boulot.

Charlie: Alors toi...toi et ...Kim...Kim et toi?
Don : Oui.

Charlie : Et...c'était sérieux?

Don : ...Oui.

Charlie : Quand je pense que je ne l'ai jamais su.

Don : Et alors? Je sais avec qui tu sortais y'à 3 ans?

Kim (arrivant): On a quelque chose. A San Bernardino, dans votre grille. On a retrouvé 7 faux-billets dans la caisse d'un bar.

Don : 7?
Charlie : Vous avez dit 7? C'est bien ça? Statistiquement, c'est un billet ou deux qu'on devrait trouver. Mais, 7 d'un coup au même endroit, dépensés dans un petit commerce, c'est énorme!

Don : Quand on dépense 70 dollars au bar, soit on paye tournées sur tournées, soit on se déchire la tête, dans tous les cas, on se fait remarquer.

Kim : Premier cas de figure. Hier soir, un habitué a régalé toute la clientèle, offrant des verres à tout le monde à tout bout de champs (montrant une photo) Lance Cummings.
Don : Si on allait lui rendre une petite visite?
Kim : Je t'accompagne.

Don(avant de partir) : Trouves-toi un petit coin tranquille, Charlie!

Charlie : Je vais essayer.

Kim : Merci Charlie.

 

Dans la cave de la maison des Eppes

 

Alan retrouve Charlie qui cherche dans des cartons.

Alan : Charlie? Tu es sûr que c'est une bonne idée de fouiller là dedans?

Charlie(montrant une photo de Don et Kim) : Papa, est-ce que tu connais cette jeune femme?

Alan : Oui!...C'est Kim? Non?

Charlie : Oui, c'est Kim Hall. Elle a vécu avec Don au Nouveau Mexique...et il me l'a même pas dit.

Alan : Tu connais ton frère?

Charlie : Ouais!

 

Chez Lance Cummings

 

Cummings répare une voiture.

Don (arrivant) : C'est un modèle de 52?

Cummings : 53!

Don (à Kim) : Mon père en avait une quand j'étais gosse...avec le même carburateur...on aurait du la garder.
Cummings : Vous désirez?

Don : A oui, désolé. (sortant sa plaque) Je suis l'agent Eppes du FBI et voici l'agent Hall.
Kim : Vous étiez chez Wiley's hier soir?

Cummings : Ca se pourrait.

Kim : On a retrouvé de la fausse monnaie dans sa caisse. Des billets de 10 dollars.
Don : Le patron a remarqué que vous l'avez payé avec des billets de 10 dollars.

Cummings : Le patron était aussi soul que moi. J'avais que des billets de 20. Je m'en rappelle parce que je venais de les retirer au distributeur.
Don : Ah ouais?

Cummings : Ouais!

Don : Très bien.

 

En sortant, Don et Kim retrouvent un autre agent dans une camionnette qui surveille Cummins. Cummings.

Agent : Il a appelé 30 secondes après votre départ.
Conversation sur une bande :

Cummings : Kévin? Mais qu'est-ce que t'as foutu? Tu m'as payé avec des faux-billets!

Kévin : Mais qu'est-ce que tu racontes?
Cummins : Le FBI sort de chez moi.

Kévin : Ben surtout fais pas de gaffes.
Cummins : C'est toi qui me parle de gaffes? Hein?...

 

Agent : Ensuite, après 4 minutes d'échanges de doux noms d'oiseaux, on apprend que Cummings et deux autres types ont volés un camion pleins d'appareils électroniques et que celui qui les a engagés pour voler ce fameux camion...
Kim : Les a payé en faux-billets.

Agent : Exactement.
Don : Celui qu'il appelait ce Kévin...
Agent : Kévin Merriman, déjà incarcéré pour extorsions de fonds et fraude fiscale. C'est un véritable homme à tout faire. On a réussit à localiser l'appel...secteur 213.
Don: C'est à Los Angeles.
Kim : Demi-tour.

 

 

Devant l'imprimerie de Martin Blanchard

 

Terry : C'est à croire que toutes les imprimeries de Los Angeles sont tenues par d'anciens faussaires.

David(voyant une pancarte disant que le propriétaire revient dans 5 minutes) : Le gardien a dit que Blanchard serait là. Il aime travailler la nuit.

Terry : C'est moi ou y'a quelque chose entre Don et Kim Hall?

David hausse les épaules.
Terry : Tu éludes les questions en haussant les épaules, hein, tu vois?
David : Je déteste quand tu joues au profiler avec moi, d'accord?
Terry : Tu continues.

David : Red m'a dit qu'elle bossait pour le bureau il y a environ 3 ans à Albuquerque.
Terry : Donc, sous les ordres de Don?
David : Oui, elle travaillait pour lui et ...
Terry : Oui?
David : On peut en rester là?

Le téléphone de Terry sonne.
Terry : Sauver par le gong.
David : Chouette!

Terry (au téléphone) : Lake.
Don(au téléphone) : Où vous en êtes?
Terry (au téléphone) : On suit la piste d'un ancien faussaire, Marty Blanchard.

Don (au téléphone) : Essayez d'avoir des informations sur Kévin Merriman, il semblerait qu'il bosse avec les faux-monnayeurs de San Bernardino.
Une voiture se gare.
Terry (au téléphone) : Attends, ne quittes pas, Blanchard arrive.

Un homme descend de la voiture, David va a sa rencontre.
David : Martin Blanchard?

Blanchard : Oui, qu'est-ce que je peux faire pour vous?

David : Agent Spécial David Sinclair FBI...

Une voiture accélère dans la rue. Terry se précipite.Les coups de feu pleuvent.
Terry : David attention!

David réplique.
Don (au téléphone, entendant les coup de feu): Terry? Qu'est-ce qui se passe? Terry? Réponds? Terry?

 

Plutard, Don retrouve Terry et David sur les lieux de la fusillade.

Don (à David) : Et tu n'as rien pu faire?
David : Je les ai même pas vu! Je me suis approché de lui pour lui parler et c'est là qu'ils sont arrivés et ensuite ils sont partis par là, je crois.

Don : Bien. (s'approchant de Terry qui est avec les ambulanciers).
Terry : C'est juste un bleu, tout va bien. Mieux que Blanchard en tout cas. Rien sur les tireurs?

Don : Je te parie que ce sont eux. Même douilles d'automatiques. Pas question de nous laissé voir Blanchard.
Terry : On devrait chercher du côté de ses anciens associés. On pourrait peut-être remonter jusqu'aux faussaires.
Don : J'ai déjà mis deux agents sur le coup. Si tu te sens d'attaque, tu pourrais voir Kévin Merriman pour découvrir d'où il sort les faux-billets donnés à Cummings.
Terry : Je m'en occupe, allons-y.

 

Au siège du FBI

 

Terry et David interrogent Kévin Merriman pendant que Kim regarde de la pièce voisine.

 

Terry : Lance Cummings a été arrêté à San Bernardino, il vous en veut énormément.

David : Avec son témoignage sur votre implication dans le vol du camion, la cargaison retrouvée chez vous, je pense que votre avocat voudra être payé d'avance.
Terry : On s'interresse aux faux-monnayeurs, pas à vous.

Merriman : C'est gentil, mais non merci.

David : Eh! Vous êtes mouillé jusqu'au cou, les charges contre vous sont très lourdes, essayez de réfléchir et de voir ce qui vous attend.

Merriman : Je sais parfaitement ce qui m'attend. Un taulard vivant veut mieux qu'un homme mort.

 

Don (arrivant): Bonjour.
Kim : Bonjour.

Don : Comment ça se passe?

Kim : Ca fait deux heures que ça dure.
Don : Ouais.

Kim : Il n'a rien lâché de concret.

Terry (sortant de la salle d'interrogatoire) : Il reconnait le vol du camion et l'usage de faux, mais il couvre les faussaires. Il dit qu'ils le retrouveront et l'abattront.

Kim : C'est plus que probable.
Don : On n'a plus de temps à perdre si on veut sauver Margo Hughs. (à Kim) Et l'imprimeur tué, ça donne quoi?
Kim : On s'en occupe.

Don : Ah oui! On s'y met si ça peut accélérer les choses?

Kim : Ils font tout ce qu'ils peuvent.
Terry : Bon, j'y retourne, il faut qu'il parle.

Don (à Terry) : Tu crois qu'il y a une chance?

Terry : Non.

 

Une autre agent arrive avec un message pour Don.
Agent : Agent Eppes, quelqu'un vous attend à l'accueil, Jordan Hughs.

Don : J'arrive.

 

A l'accueil

 

Mr Hughs(voyant Don arriver) : Agent Eppes! Agent Eppes, je voulais savoir si vous avez quelque chose de nouveau pour ma femme?

Don : Mr Hughs, au point où nous en sommes dans notre enquête, je ne peux vous donner aucun détails mais je peux vous dire que nous faisons tout....

Mr Hughs : ...Humainement possible?...Vous me le répétez depuis 22 jours. La police ne m'appelle plus depuis une semaine. La famille de ma femme refuse de me parler. J'ai rien d'autre à faire que de m'assoir tout seul et de me demander ce qui se passe.

Don : Je sais combien tout ça est difficile et j'espère pouvoir vous en dire plus très bientôt.

Mr Hughs : Vous avez du nouveau? C'est ça?...Dites-moi au moins si vous avez progresser dans l'enquête?

Don : Oui...Nous avons progressé. (rendant le travail de Margo à son mari) Désolé, j'aimerai pouvoir vous en dire plus.

 

Devant l'immeuble du FBI

 

Charlie croise Mr Hughs qui repart avec les reproductions de sa femme.

Charlie : Mr Hughs? On vous a rendu les oeuvres de votre femme. C'est très touchant le fait qu'elle écrive "Jordan" sur chacune d'elle.
Mr Hughs : Ca me surprend que vous l'ayez vu. Vous êtes le seul.
Charlie : Disons que je les ai regardé d'un peu plus près que les autres.

Mr Hughs : Elle a passé tellement de temps toute seule dans son atelier. C'était sa façon de me parler.

 

 

Dans la maison des Eppes

Charlie travaille toujours sur les agrandissements des faux-billets.

Alan (entrant) : Eh, Charlie! Regardes qui est là?
Amita (entrant à son tour) : Bonjour!

Charlie : Salut Amita!

Amita : Waouh, ça prend de l'ampleur. Ca a donné quoi l'attaque des magasins, celle dont j'ai optimisé les vidéos de surveillance?

Charlie : Cette affaire touche à la fausse monnaie et il est très possible que ce faux-billet cache un message.

Alan : Mais quel genre de message des faussaires cacheraient dans leurs billets?

Charlie : Non, pas les faussaires, l'artiste qu'ils ont enlevée pour qu'elle fasse une copie du billet. Elle dissimulait des messages destinés à son mari dans ses dessins. Peut-être qu'elle en a caché un ici pour nous dire où ils la détienne.
Alan : Intérressant! Je vous laisse, amusez-vous bien!

Amita : Qu'est-ce que c'est que ces points que tu as marqués?

Charlie : Des défauts intentionnels, des indices je crois. J'en ai trouvé 27 répartis dans tout le filigrane.

Amita : Tu as soigneusement observé toute la surface?

Charlie : Oui! Les deux faces du billet.

Amita : En combinatoire, on doit tenir compte de l'angle d'observation. Tu as changé d'angle?

 

Au siège du FBI

 

Charlie arrive en courant.

Charlie : J'ai trouvé un message de Margo. Il était caché dans le filigrane du faux-billet.

 

A l'aide de son ordinateur, Charlie explique ce qu'il a trouvé.

Charlie : Margo Hughs cache toujours le nom de son mari dans ses dessins pour communiquer avec lui. Là, elle communique avec nous. (montrant un agrandissement du filigrane) Elle a placé des défaults dans le filigrane, difficiles à voir mais faciles à isoler. Il fallait qu'elle soit prudente. Les faux-monnayeurs ne devaient surtout pas les découvrir. Elle a fait une projection graphique un peu dans ce genre là.

Charlie montre un dessin qu'il a fait sur une feuille.
Charlie : Lorsqu'on le regarde, ça ne ressemble à rien, sauf à quelques lignes(inclinant le dessin), mais si on l'incline, pour changer d'angle de vue...
David : Ca devient un mot.

Charlie : Grâce au même principe, j'ai pu mathématiquement faire subir la même déformation au filigrane(des chiffres apparaissent sur l'écran) Je n'ai malheureusement pas été capable de déchiffrer ce code.
Kim (lisant les chiffres) : 1738 et 52.
Don : Ce n'est peut-être pas un code. On ignore ce que c'est. Si ça se trouve, c'est beaucoup plus simple.
Terry : J'aimerais voir le dossier de Zacharian.
Charlie : Qui est-ce?
David : Un ancien faux-monnayeur que Terry et moi avons vu.

Kim (donnant le dossier à Terry) : Tenez.

Terry : Ca y est. Ces chiffres m'étaient familiers. Zacharian a un local à Highland Park au 1738 de la 52ème rue.

Kim : Bravo Terry!

Terry : Tu te souviens de ce que je disais à propos des faussaires? L'influence exercée par les plus agés sur les plus jeunes...
Don : Les fils de Zacharian!

Terry : Des imprévisibles. C'est le lien familial qui a fait que leur association a durée aussi longtemps.
Don : Ouais, allez, on y va!

 

 

A l'imprimerie de Zacharian

 

 

David maitrise le père et le menotte.
Eddy : Arrêtez, arrêtez! Pourquoi vous faites ça?

David : Ca, c'est pour la femme que vos fils retiennent en otage et ça, c'est pour les six homicides.

Eddy : Je comprends rien à ce que vous dites, vous avez vu mon dossier? Jamais, y compris jusqu'à aujourd'hui, je n'ai eu recours à la violence.
Terry : Parce que se sont vos fils qui s'en chargent. Qu'est-ce que vous espériez? Vous nous donnez Blanchard et vous envoyez vos fils l'abattre avant qu'on lui parle?

David : Pour qu'on colle tout sur le dos de Blanchard et qu'on classe le dossier?

Eddy : Ca suffit! Je refuse de continuer cette discussion.
David : On a trouvé votre entrepôt et pendant qu'on vous parle, les hommes du FBI prennent position autour du bâtiment.
Terry : Tireurs d'élite, armes de pointe, le grand jeu!

Eddy : J'ai voulu les former, assurer leurs avenirs, leur apprendre la lenteur, la patience, les petites coupures pour échapper aux radars...
Terry : Ils voulaient que ça paye plus vite.
Eddy : J'ai essayé de leur expliquer que c'est pas comme ça qu'on fait carrière dans ce genre de biness...Ils n'ont aucune patience.
Terry : Nos hommes vont lancer l'attaque, vous savez mieux que personne que vos fils seront tués si vous refusez de nous aider.


Terry(au téléphone avec Don ) : Quatre hommes en tout, les fils de Zacharian et deux de plus. Tous armés de pistolets mitrailleurs. Margo Hughs est enfermée dans un bâtiment sur le toit de l'entrepôt, de forme rectangulaire orienté vers le nord...En arrivant par le sud, vous verrez les fenêtres...Droit devant vous, près de l'angle sud-ouest, il y a une entrée, derrière, c'est la cuisine et la pièce principale.

 

 

A l'entrepôt de Zacharian

 

Toute l'équipe avance suivant les directives de Terry. Arrivé à un fenêtre, Don regarde à l'intérieur.
Don : Pas d'otage en vue.(aux hommes avec lui) Restez en position.
Agent : A vos ordres. On attend le feu vert.

 

Avec d'autres hommes, Don approche de l'entrée. A l'intérieur, ils entendent Margo.

Margo : Non! J'ai fait tout ce que vous vouliez...Non!

Don (à ses hommes): A mon ordre, trois, deux, un...


Les agents du FBI jettent des fumigènes et forcent toutes les entrées possibles.

Agents : En avant, allez, allez! FBI, lâchez votre arme!

 

Don (à un homme qui sort) : Lâchez votre arme!

Homme : Tu peux crever!

Don l'abat.

 

Don (à ses hommes, entrant par la porte d'où sortait l'homme) : Suivez-moi...Rien à droite...
Agent : Rien à gauche.
Don : Rien en vue?
Agent : Rien en vue.

Margo sanglote dans un coin de la pièce.

Don (au micro) : Je suis avec l'otage, elle est en sécurité. (à Margo) C'est terminé madame, je m'appelle Don Eppes, je suis un agent du FBI, c'est terminé. Tout va bien? Vous êtes blessée?

Margo : Non.

 

Sur le toit de l'entrepôt, Don appelle Terry.

Don (au téléphone) : Allo, Terry? On a Margo, elle va bien, appelle son mari.


Au siège du FBI

 

Margo retrouve Jordan, ils se jettent dans les bras l'un de l'autre. Kim et Don regardent la scène de loin.
Kim : Ca, c'est le meilleur!

Don : Ouais.
Kim : J'avais oublié comme ça me manquait.

Don : Oui, ça fait du bien.

Kim : Tout le monde est chez Kinsella. On doit une fière chandelle au FBI, si tu veux te joindre à eux.
Don : En fait, j'ai encore un peu de travail ici, alors...
Kim : Très bien...On sera encore amenés à travailler ensemble. Terry et toi, vous êtes bien équipiers, alors nous si on essayait de...
Don : Bien sûr! Sans problème...

Kim : Ok! (s'en allant) La prochaine tournée, c'est pour moi! (à Terry) Bonsoir Terry.

Terry (à Kim) : Bonsoir! (à Don) Divergence entre services je sais!

 

 

Dans l'appartement de Don

 

Don regarde un film parlant de baseball en buvant une bière. Quelqu'un frappe à la porte.
Charlie : Don?

Don : Charlie?

Don se lève et va ouvrir.
Don : Tout va bien?

Charlie (entrant les bras chargés d'une boite) : Salut, j'ai retrouvé ton carton et je me suis dis que...
Don : T'allais me le ramener à deux heures du mat.

Charlie : C'est ça.
Don : Une seconde, tu l'as ouvert? T'as fouillé dedans? T'es incroyable comme mec! Quand on étaient petits, déjà tu fouillais dans mes affaires.
Charlie : T'avais toujours des trucs supers intérressants.
Don regarde les affaires qu'il a laissé dans cette boite, sort une enveloppe.
Charlie : On dirait que tu as abandonné beaucoup de bons amis derrière toi.
Don : C'est vrai. La famille avant tout!

Charlie : Ouais.
Don sort une bague de l'enveloppe. Il s'aperçoit que Charlie l'observe. Il remet la bague.
Don : Charlie, je voulais t'en parler... mais, qu'est-ce que tu voulais que je te dise...On vivait dans deux mondes différents...Tu vois ce que je veux dire? Et puis maman est tombée malade...Je sais plus.
Charlie : Je comprends.
Don : Ah oui?
Charlie : Oui. Je suis d'accord, on vit pas dans le même monde, toi et moi.

Don : Je sais pas si on peut encore dire ça?

Charlie : C'est vrai?
Don : Ben oui! On se quittes plus...
Charlie : Ouais, et d'ailleurs, grâce à toi, j'apprends des tas de choses.
Don : Merci!

Charlie : Bon ben...
Don : Tu veux voir la fin du film?

Charlie : Ouais.
Don : C'est vachement bien, c'est sur le baseball.
Charlie : Le sports statistiquement le plus prévisible du monde.
Don: Tu veux une bière?

Charlie : Non, merci!

Don : Des chips?
Charlie : Non, ça va.

 

Générique de fin

 

 

 The art and manner

 

Two hooded and armed men steered several stores. Don Ray and Terry found, a policeman at the scene of one of the robberies.

Don: It was what Ray?

Ray: It seeks two suspects armed with automatic triple homicide attacks in series with a deadly weapon. They shone 6 shops in less than half an hour.

Don: So they do not have struck at random?

Ray: Well, it seems, but given what they are attacked ... A shoe store, a record store, a jewelry, electronics store and a snack bar. They have not pointed the bank or exchange office, bizare.

Terry: Yeah, it's unusual.

Ray: They eventually jewelry, they opened fire and they flew.

Don: We would like to help Ray, but it is not a federal investigation.

Ray: It was the video surveillance of 4 shops on 6. There is not much, we need you.

Don: But why do the police labs very good videos.

Ray: Yeah, but the FBI has your brother, the maths teacher.

Don: My brother?

Ray: One of our technician has heard of a video optimization program on which he works to college. It has said it might benefit.

 

The beginning

 

At the headquarters of the FBI

 

Amita viewing video surveillance.

Amita: This is a picture taken. Video surveillance of jewelry, digital camera, bass definition that the expansion gives no clear images, you'll see. (achieving a zoom) support does not store enough information, if I zoom, it does nothing. But Charlie has provided a predictive algorithm.

Charlie: I have developed an equation allowing the computer to fill the gaps by extrapolating from the information contained in the pixels that are around. In fact, this equation looks like this.

Charlie shows his equation while all officials are focused on the video screen.

Charlie: You enter completely into my equation?

Terry: We can not appreciate it at its fair value. (to Amita) It will take how long?

Amita: I have already done half the remaining will be ready within two hours.

Terry: Well!

Don (looking at the image on the screen): It has an automatic Stery NPT is a very expensive weapon.

Terry: And look at his watch, but rather the high end.

Don: There were at least half a million jewelry under their nose and they preferred to go with the 1,100 dollars from the fund?

Ray: They have s'exciter and learned the job.

The phone rings Ray, he responds.

Ray: Excuse me.

Terry: The killers who s'excitent are confused and panicked, they are masters of themselves and organized. They have a plan, they seek something specific.

Don: If this is not money or excitement.

Ray (on phone): I come immediately. (it hangs) There have been other murders. It was found sockets Steyr automatic NPT.


In the family home Miller 

 Agent faction: The bodies are there. 

In the kitchen, many bags from various shops are on the ground. 

Don: But what ... It seems there are who made follies.

David: MP3, sneakers, shows ... (looking at a receipt) It comes from a shop that has been focused.

Don: Yeah, mine too. Yours was paid in cash?

David: Yes, in cash.


The phone rings Don.

Don (by telephone): Eppes!

Terry (on phone): There is something interesting on video. A few hours before the crimes in each of the 4 shops, you see the same two teenagers.

Don (by telephone): What do they do?

Terry (on phone): Shopping!

Don (by telephone): Shopping? Wait ... does not leave you say Two teenagers, male, white, one with blond hair in the air and the other with a small beard?

Terry (on phone): You gonna tell me that you yours?

Don (by telephone): Maybe in some way. 

David: The two teenagers called Chris and Jason Miller, were two brothers aged 19 and 16 years. According to the Law, death dates back to 14 hours.

Don: That means approximately half an hour before the attack on 6 shops.

David: We must wait until the autopsy confirmed, but it looks like the weapon of our robber is those who killed our teens.

Don: It was two teenagers who purchases between 10am and noon in the shops are places where the flights.

David: And they were slaughtered two hours later. 

With the mother of boys 

Ms. Miller: Chris I had borrowed $ 300, a month ago for his car. (searching in her handbag) I returned yesterday evening.

Don: Cash?

The mother nodded. 

David (taking notes): You would? ... Thank you ... only $ 10 tickets? 

The mother nods again. 

Ray: Where was the money?

Ms. Miller: They were teenagers, they told me nothing ... poker? It is possible poker?

David: We will go as soon as we are sure that they have no connection with the investigation.

Don: Does one of your son working?

Ms. Miller: Chris, the older of the two, working in a film studio in North Hollywood neighborhood.

Before the film studio 

Manager: Who? We? It's not really a studio. It has leased two or three small producers, but it rents mainly artisans, a welder or a factory packing ...

Don (showing the photo of Chris): According to his mother, he worked here for 4 months.

Manager: Yes, that's pretty well elsewhere, but I'm going to enter that road to Duarte.

Ray: We live in a cruel world.

Manager: I have a penalty for the kid ... but I also have troubles! ... Last night one of our tenant has crossed without paying the rent, leaving no address, nothing ! ... As if I needed that!

Don: Sorry for the inconvenience. 

 

They are all in the building. 

 
Don: Your tenants have moved during the night?

David: The kid who was working here was killed the next day.

Don: What was their business?

Manager: They print a newspaper, I think. I've never seen, I just saw their printing equipment.
Don: You mean you know? You've negotiated with them?

Manager: No, no, no. It's Chris who worked with them. I've never seen. 

They come inside the warehouse. Don is down and pick up something on the floor.

Ray: You found something?

Don (picking a residue): I'm not sure.

Ray: What? From ink?

Don: It might. Got a piece of paper?

Ray: Yeah.

David (arriving with pieces of paper): Look at that! That paper, but a special manufacturing ... made with cotton lawn, it seems.

Don: Let me see.

Ray (looking at the paper): This is bizarre, it shines.

Don: It would be better to call the Secret Service. 

  

At the headquarters of the FBI 

 
Officers found Kim Hall, a Secret Service agent, which shows their tickets in an ultra-violet light. 

Kim: You're right, it's a fake! (Showing a mark on tickets reported from Miller) You see these marks?

David: Yeah

Kim: We should not see UV, it comes from the paper. Someone has a real ticket?

David takes a ticket.

David: Hold!

Kim: Thank you (asking the ticket of David between the other two tickets) You see the difference? It is imitated. Most of the time, the Secret Service have to deal with fake tickets rather poor quality, not even the currency of monkey, printed at home on computers.

David: And they illusion?

Kim: In the twilight of a restaurant, the peak hours in supermarkets, but it is different. There are those of the old school, engraving and printing, paper has a good hit, the magnetic ink.

David: Magnetic?

Kim: The real tickets are made with various kinds of ink. The magnetic ink used to sort the cuts in banks. Nelly Furtado hang our traditions and sensitive artistic side.

Terry: Our Nelly Furtado?

 

Later

Kim: The Secret Service tried to jam long. They are resurfacing periodically over the last five years, they n'impriment as small cuts.

Charlie (entering the room): Hi!

Don: Hi!

David: Usually, forgers print tickets instead of 50 or 100.

Kim: And take bigger risks because they are more vigilant. They are conservative and patients.

They n'impriment that small cuts and do not spend.

Charlie: How do they benefit if they spend it?

Don: They sell them in bulk. They make for a million and they can draw 3 or 4000 dollars.

Terry: They sell them to gangs or criminals who use them to finance their crimes.

Charlie: So, do not have copies in the traditional sense.

Kim: No! Rather reproductions due to an artist, from which the printing is done.

Charlie: Indeed, someone has designed.

Terry: If you traquez past 5 years, you must have suspects?

Kim: Not yet, we will repeat the search, telling banks to monitor the same amount of cuts, perhaps we will have a chance.

David: You are not optimistic?

Kim: These guys escape us since long before j'hérite of their case. We are dealing with money, you should immediately investigate the crimes.

Charlie: That's the theory ground, in my opinion, this problem requires a broader approach ...

Kim: Excuse me?

Charlie: According to the theory grounds, murder and find a resolution the chain counterfeiters another. If you have a comprehensive approach to the case, the killings are a variable that has complex interactions with the variable counterfeiters.

Kim: Don, I can tell you?

Don: Of course ... Excuse me.

Apart from 

 
Kim: Can you tell me what your brother makes in these offices and why he puts his nose in my investigation?

Don: It is he is a consultant to the FBI and for me, these two cases are related.

Kim: You would still have tell me earlier.

Don: Please! I think it has nothing to do with him.

Kim: Okay ...! That's true.

Don: I guess you left Albuquerque?

Kim: Yes, I left Albuquerque ... Don, your mother was seriously ill, you had to go, I understood.

Don: Well, if we could concentrate on the investigation ...

Kim: What finally t'arranged. 

 

Later 

Don: Chris Miller discovered they print counterfeit tickets, someone steals it, then he goes shopping with his brother.

Terry: The forgers learn, the slaughter and recover the liquid to erase their traces.

Don: They are meticulous and ruthless.

Terry: I do not know too ... their way, small cuts, patience. It suggests a mature person ... Experienced weighted.

Don: But those are not, their murders and their weapons are unaffordable. I think we are dealing with more than two people.

Terry: So, several strong personalities. This kind of bands do not last long, too much internal friction.

Don: Kim think they are working together for approximately 5 years.

Terry: Maybe it is young associated with a false coin older. That would be ideal to start. Speaking of the agent Kim Hall, so good you ...

Don: Yes.

Terry: I thought out ...

Don: A slight difference of views between services, but everything is arranged.

Terry: Good

Don (entering the elevator): A tomorrow.

Terry tomorrow. 

  

In the house Eppes

 

On a larger false banknotes, Charlie differences that surrounds the falls. Don enters.

Don: Good evening.

Charlie: Hi, how are you?

Don: What do you do?

Charlie: I would compare the false banknotes today and found the faux ticket that the daughter of Secret Service has given us just now. It is possible that their tiny differences, we provide information on their manufacturing process ... digression, I did not want to create an incident with her ...

Don: You have nothing to reproach you, or t'excuser what that was. Constable Hall and I finally ... everything is arranged ... T'aurais not seen one of my boxes somewhere?

Charlie: What? What box?

Don: Just a carton of my move when I came back to Albuquerque. I thought I had everything reported in me, but I can not get their hands on it.

Charlie: Got looked in the garage?

Don: Yeah! (The door opens) Oh good dad! I wait closes.

Alan (entering loaded with packages): You must have a kind of sixth sense. I take the rumstek you and you materialize.

Don: Well, actually ... From rumstek?

Alan: Yes!

Don: With apples in the oven?

Alan (seeing the expansion of Charlie): Oh! Very nice Charlie. It will last for how long?

Charlie: Only a few days. I needed to begin to compare them as soon as possible. The reasons spiral on the ticket are obtained through the technique of guilloche. A bit like a lot of traces of superimposed wheels create a motive is not addition and multiplication of sinusoidal lines intertwined. The sinus is that Faberge used to design its famous eggs.

Alan: Oh! So that explains everything!

Don: But what does that have to do with our investigation?

Charlie: They have a new artist, I am sure.

Don: And how do you know?

Charlie: I did an analysis of spirals which I have spoken. All mathematicians Darktmouth do the same thing when they must identify a picture of a great painter. Look, look at (leaving a ticket from his pocket) 10 dollars! It is true that we hardly ever think, but it has had that someone draws the ticket.

Don: That's true.

Charlie: This artist think of it as someone who runs ... on a beach. He leaves behind impressions that reflect every decision he takes ... accelerate, slow down, move closer to the water, away from. (referring to its extensions) Ca, the false banknotes, a second artist trying to copy the original ... A second rider for a second rider, try to follow exactly the footsteps of the first, it is impossible . Although extremely careful, it can not bring in its own without trace ... different sizes, different strides. That is what allows to recognize a fake. When a third rider tries to turn it also leaves its mark, but a trace different from that of the second rider. And these two false-tickets do not have the same footprint ...

Don: So, the second artist.

Charlie: If you find the artist ...

Don: We already can not find the forger then the artist, you imagine ...

Alan: You are always saying that an artist is not really the case, it's more ... a copier?

Don: Well actually, is someone who is capable of drawing such as a Mona Lisa of hands ...

Alan (leaving the room): What I say ...

Charlie: Now, what I can do is take my comparative analysis of differences and establish a graph from the results. (Don take his phone and dials a number) Yeah, I will graph for each ticket and I compare.

Don (on phone): Hi David, this is Don. I would like to expand the search to all counterfeiters including painting.

At the headquarters of the FBI

 

David: Eight artists forgers correspond to the profile.

Don: Great!

David: There's something else you should know, it was home to Venice, that's why it hit me.

Don: What?

David: It is the weapon that has drawn my attention. A woman was kidnapped 3 weeks ago, Margo Hughes (showing a folder) was shipped by two armed men. Previously, police had described in his report, "exotic automatic weapons!

Don: Like our Nelly Furtado in Steyr NPT.

David: That's what I think.

Don: I borrowing, thank you!

David: Nothing.



At Margo Hughes 

 
Mrs. Hughes: The abduction of my wife would have a bearing on the activity?

Charlie: Maybe.

Don: This is what we want to find out.

Mr Hughes (approaching office Margo): These are some of his works ...

Don: I can?

Mr Hughes: Please.

Charlie: Your wife makes reproductions?

Mr Hughes: Yes, it calls its "phase miniaturist." It reduces portraits to see if they retain their emotional power.

Charlie: It's amazing these details.

Don: It's done in ink?

Mr Hughes: Yes, by show of hands. Margo is a very talented artist ... I know there?

Charlie: We would like to compare some of its reproductions ...

Don: Can we borrow some of your wife, I am personally that you retrieved quickly in perfect condition.

Mr Hughes: Go ahead.

Before the building of Hughes

Charlie and Don carrying out reproductions of Margo. 

Don: We're here to collect evidence, not for talking on our investigation, right?

Charlie: Poor man, he seemed boulversed.

Don: Yes, but it is a potential suspect.

Charlie: There's something that you mind?

Don: No, there's nothing I tracasse!

Charlie: It looks like there's something that you tracasse.

Don: But no! J'te say there's nothing I tracasse! 

  

At the headquarters of the FBI 

 
Charlie: I compared the work of Margo false tickets at $ 10. I reduced to 2 dimensions of multidimensional graph which actually has 72, then ...

Don: You could simplify for ordinary mortals!

Charlie: To simplify, I compared the work of over a dozen forgers that are either in art or in the false currency.

Don: Yeah.

Charlie: No one has similarities, but there are graphs. Don, they are identical. Margo Hughes drew a false-ticket.

Don: And it is 3 weeks it has been removed.

Kim: As far as is known, only 10 tickets are in circulation. If they like the others, they will emerge as 20.

Don: According to you, how long it takes to draw a $ 20 ticket?

Kim: Oh, hard to say, but ... If I Margo Hughes, I take my time because it will be done ...

Terry: ... It does nothing to serve more and so ... they kill.

Don: That's what I told myself.

 

Later

 

Don: Well, that's where we are ... The forgers were abducted Margo Hughes to make their plate printing of banknotes. Okay ... We all agree. My problem is that if we do not quickly find something to jam, I'm afraid we can not save her.

Kim (hanging): Very well thank you. The banks had been advised of the circulation of counterfeit banknotes of $ 10. It was found in Bakersfield, San Bernardino and Palm Spring.

Don: Good.

David: Excellent, we find that the filed and the chain back on, like drugs, to the supplier.

Kim: The problem is that, unfortunately, banks do not have custodians, they are in circulation, we know nothing more.

Charlie: People have habits, habits you can quantify in equations.

Kim: The Secret Service and the Ministry work for decades. Expect the flow of money, track false tickets, everything is unpredictable. There are too many variables.

Charlie: It is true that it is difficult but not impossible. In our case, the dispersion is still too wide and it plays in our favor.

Don: It works, tell us what you need?

Charlie: From data! A maximum of data on where reappeared false banknotes, banks, but also shops, restaurants, cinemas ...

Terry: I'm clues found in their local. The lab was able to replenish the ink from what you found on the floor.

Don: Excellent idea.

Kim: I'll give you a list of counterfeiters known to our services, even those who are familiar ordered new technologies. 

Don briefe his team.

Don: It is looking for counterfeit tickets $ 10, they appeared in 3 geographic areas. We focus on San Bernardino. It involves looking in grocery stores, service stations, restaurants and also do door to door, right?

Kim (distributing a list): These tickets are very successful but they are not perfect, here's a list of some differences that will help you recognize them. You call when you've found one. More can be found in a short period of time, the more we increase our chances to know where released the following.

Don: I know I do not have to repeat, but a woman's life of 24 years is at stake Go to work! Thank you! 

  

While Don is working with other staff, Charlie coordinates research with Kim at the headquarters of the FBI.

Charlie (on the phone with Don): You can drop San Bernardino and you concentrate on neighborhoods south of Foothill and west of Mount Vernon. Okay? Yeah, that's ... Hi (hanging)

Kim: Charlie, I understand that you are doing.

Charlie: This is a predictive algorithm.

Kim: It does not really help me.

Charlie: Tickets start from the point 0-0 (taking a handful of paper clips) It is the forgers. (Throwing down) We begin with there, to the point XY. (collecting paper clips one by one) Whenever we locate a ticket, you have a better idea of their dispersion. A better idea of where we must seek to find others.

Kim: I see ... We will not go looking in the other room ...

Charlie: Or certainly not on the ceiling of it or in the parking lot.

Kim: More tickets found in one place, the more one is close to the counterfeiters?

Charlie: It is not just the number of tickets. I assigned a value based purchases ... For example, two or three tickets found in a tire are less significant than one found at the store on the corner. It can cross, see out of the city to buy tires.

Kim: But you buy the bottle of milk or cigarettes close to home.

Charlie: We agree.

Kim: Yes! You look like your brother.

Charlie: You are? Most people think otherwise.

Kim: It's true that your interests are different ... but your approach things, a third of exuberance for two thirds of obsession is something you have in common. When Don and I decided to live together, rangé separately was our CD, because I the hands anywhere, while he knows exactly where each song on each CD at any moment!

Charlie: You lived with Don?

Kim: A Albuquerque ... You do not know ... it ...

Charlie: At that time, we had very little contact, I was probably said, but ... well, you know what it is ... I have not bringing you today and Kim of the time.

Kim: Oh, this is nothing. I know Don.

 

In printing Eddy Zacharian

 

David Eddy Zacharian?

Eddy (stopping his machine and casting an eye on the insignia of David): The counterfeiters, I bet. When I see federal insignia, I know they do not come for the tax.

Terry: It is understandable when you have a record like yours.

Eddy: I think it is because I was the best in my time, but I am no longer part of long ago. It will make 25 years that I stopped, should get ... a note in your services?

Terry: And what do we have this rehabilitation so touching?

Eddy: A paternity incompatible with prison.

David (showing a picture with two boys): With your children?

Eddy: Yeah. It is not very young this picture. It dates from another era. (showing the photo of the hands of David) Before that everyone have a computer at home and improvised printer.

Terry (showing the ink found in the warehouse): What do you think of that?

Eddy (representing ink): Excellent ink, almost perfect ... the ink OV

Terry: O.V.?

Eddy: optically variable. (making the bottle) Here. It takes 3 inks to print counterfeit currency. For a green face, black for another and then the ink is who has the peculiarity to change color from black to green depending on the angle of vision.

David: Who manufactures?

Eddy: Apart from me? Go see Marty Blanchard. It would explain why his printing is over-equipped.

Terry smiles

Eddy: What?

Terry: His name came to you right now?

Eddy: Sorry to have broken the code of honor. At the time who believe that you m'es swinging the cops? One day or another, it must pay its note.

 

At the headquarters of the FBI

 

Charlie finds Don

Charlie: Quit not ask me all the time if I have correctly assess the flow of trade.

Don: Charlie, ah no, no, not again! Stop any challenge. Plus we are close to your grid analysis, there are more tickets. Be patient. Find yourself a quiet and let us do our job.

Charlie: So you and you ... ... ... Kim and Kim you?

Don: Yes.

Charlie: So she was serious ..?

Don: ... Yes.

Charlie: When I think I've never known.

Don: And then? I know with whom you go out y'a 3 years?

Kim (arriving): It was something. In San Bernardino, in your grid. We found 7 false tickets in the body of a bar.

Don: 7?

Charlie: You said 7? That's right? Statistically, it is a ticket or two we should find. However, 7 of a sudden in one place, spent a small business is huge!

Don: When we spend $ 70 at the bar, or we pay visits tours, or we tear the head, in all cases, it is pointed out.

Kim: First scenario. Yesterday evening, a familiar treat all customers, offering glasses for everyone at every turn fields (showing a photo) Lance Cummings.

Don: If we were going to make a visit?

Kim: I accompany you.

Don (before leaving): Find yourself a little quiet, Charlie!

Charlie: I will try.

Kim: Thanks Charlie.


 

In the cellar of the house Eppes

 

Alan finds Charlie looking in cartons.

Alan: Charlie? Are you sure this is a good idea to go in there?

Charlie (showing a picture of Don and Kim): Dad, did you know this young woman?

Alan: Yes ... It's Kim? No?

Charlie: Yes, that Kim Hall. She lived with Don in New Mexico ... and I had not even said.

Alan: You know your brother?

Charlie: Yeah!

 

At Lance Cummings

 

Cummings repair a car.

Don (arriving): This is a model of 52?

Cummings: 53!

Don (Kim): My father was one when I was a kid ... with the same carburetor ... we would keep it.

Cummings: You want?

Don: A yes, sorry. (leaving his plate) I am the agent Eppes FBI agent and now Hall.

Kim: You were in Wiley's last night?

Cummings: It might.

Kim: We found the counterfeit money in his fund. Tickets $ 10.

Don: The skipper noticed that you have paid with tickets $ 10.

Cummings: The skipper was also soul than me. I had that 20 bills. I remember because I had to withdraw to the distributor.

Don: Oh yeah?

Cummings: Yeah!

Don: Very good.

 

Upon leaving, Don and Kim found another agent in a van that monitors Cummins. Cummings.

Agent: He drew 30 seconds after your departure.

Conversation on tape.

Cummings: Kevin? But what you have screwed up? You paid me with false tickets!

Kevin: But what are you talking about?

Cummings: The FBI leaves home.

Kevin: Ben especially do not gaffes.


Cummings: It's you that I spoke of gaffes? Huh? ...


Agent: Then, after 4 minutes of trade names sweet birds, we learn that Cummings and two other types have stolen a truck full of electronic devices and anyone who has committed to steal the famous truck ...

Kim: The paid-in fake tickets.

Agent: Exactly.

Don: That what he called Kevin ...

Agent: Kevin Merriman, already imprisoned for extortion and tax evasion. It is a real handyman. It was able to locate the sector ... call 213.

Don: It is in Los Angeles.

Kim: U-turn. 

  

Before printing Martin Blanchard

 

Terry: It suggests that all printing of Los Angeles are held by former counterfeiters.

David (LED sign saying that the owner back in 5 minutes): The warden said that Blanchard would be. He likes to work at night.

Terry: It's me or there's something between Don and Kim Hall?

David shrugs.


Terry: You evade the issues by raising the shoulders, eh, you know?

David: I hate it when you play with me in shape, right?

Terry: You continues.

David: Red told me she was working for the office there are about 3 years in Albuquerque.

Terry: So, under the command of Don?

David: Yes, she worked for him and ...

Terry: Yes?

David: You can stop there?


Terry phone rings.

Terry: Save the gong.

David: Cool!

Terry (on phone): Lake.

Don (by telephone): Where are you?

Terry (on phone): We follow the trail of a former counterfeiter, Marty Blanchard.

Don (by telephone): Try to have information on Kevin Merriman, it appeared that hump with counterfeiters San Bernardino.


A car parks.


Terry (on phone): Wait, do not leave, Blanchard arrives.

A man down the car, David is a man.


David : Martin Blanchard?

Blanchard: Yes, what can I do for you?

David: Special Agent David Sinclair FBI ...

A car accelerates in the street. Terry is précipite.Les gunfire raining.

Terry: David attention!

David reply.

Don (on the phone, heard the gunshot): Terry? What's happening? Terry? Answer? Terry? 

 

Later, Don Terry and David found at the scene of the shooting.

Don (David): And you do not have to do?

David: I have not even seen it! I approached him to talk to him and that is they came and then they left here, I think.

Don: Good. (approaching Terry who is with the ambulance).

Terry: It's just a bruise, so good. Better than Blanchard anyway. Nothing about the shooters?

Don: I bet they are. Even bushings automatic. No question we see Blanchard left.

Terry: We should look on the side of his former associates. It might be traced to counterfeiters.

Don: I have already put two officers on the spot. If you feel attack, you could see Kevin Merriman to find out where he released false tickets donated to Cummings.

Terry: I took, let's go.

 

At the headquarters of the FBI

 

Terry and David Merriman interview Kevin Kim while watching the next room. 

 
Terry: Lance Cummings was arrested in San Bernardino, you want a lot.

David: With his testimony on your involvement in the theft of the truck, cargo found among you, I think your lawyer would be paid in advance.

Terry: It s'interresse to counterfeiters, not you.

Merriman: It's nice, but no thank you.

David: Hey! You are wet up to his neck, the charges against you are very heavy, try to reflect and see what awaits you.

Merriman: I know exactly what to expect. A con living is better than a dead man. 

Don (arriving): Good morning.

Kim: Hello.

Don: What happens?

Kim: It is two hours it lasts.

Don: Yeah.

Kim: It has dropped nothing concrete.

Terry (leaving the interrogation room): It recognizes the truck theft and forgery, but it covers the forgers. He says they find and abattront.

Kim: It's more than likely.

Don: There is no time to lose if we want to save Margo Hughes. (Kim) And the printer tué, what happens?

Kim: We take care of it.

Don: Yeah! It is there if it can speed things up?

Kim: They are doing everything they can.

Terry: Well, I look back, he must speak.

Don (Terry): You believe there is a chance?

Terry: Not.

 

Another officer arrives with a message for Don.

Agent: Agent Eppes, someone waiting for you to Home, Jordan Hughes.

Don: I arrive.

 

A Home

 

Mr Hughes (Don seeing happen): Agent Eppes! Agent Eppes, I wanted to know if you have something new for my wife?

Don: Mr Hughes, to the point where we are in our investigation, I can not give you any details but I can tell you that we are doing ....

Mr Hughes: humanly possible ... ... You could repeat the past 22 days. Police do'm more for a week. The family of my wife refuses to talk to me. I have nothing else to do but m'assoir alone and wonder what is happening.

Don: I know how all this is difficult and I hope I can tell you more soon.

Mr Hughes: You have again? That's ... Tell me at least if you progress in the investigation?

Don: Yes ... We have made progress. (making the work of Margo with her husband) Sorry, I wish I could tell you more.

 

Before the FBI building

 

Charlie crosses that Mr Hughes leaves with reproductions of his wife.

Charlie: Mr Hughes? You have made your wife works. It's very touching that she write "Jordan" on each.

Mr Hughes: It surprises me that you've seen. You are alone.

Charlie: Let's say I've watched a little closer than others.

Mr Hughes: She spent so much time alone in his workshop. It was his way of speaking. 

  

In the house Eppes

Charlie is still working on the expansion of false banknotes.

Alan (entering): Hey, Charlie! Look who's there?

Amita (entering turn): Hello!

Charlie: Amita Hi!

Amita: Hey, it's getting bigger. It was what the attack shops, the way I optimized the video surveillance?

Charlie: The case related to counterfeit currency and it is very possible that this false-ticket cache a message.

Alan: But what kind of message forgers hiding in their tickets?

Charlie: No, not counterfeiters, the artist that they removed to make a copy of the ticket. She concealed messages to her husband in his drawings. Maybe it was blocked here to tell us where they hold.

Alan: interesting! I leave you, have fun!

Amita: What is it that these items that you marked?

Charlie: intentional defects, indices I think. I found 27 across the watermark.

Amita: You have carefully observed the surface?

Charlie: Yes! Both sides of the ticket.

Amita: In combinatorics, we must take into account the angle. You changed your angle?

 

At the headquarters of the FBI

 

Charlie comes running.

Charlie: I found a message from Margo. It was hidden in the watermark of false ticket. 

With the help of his computer, Charlie explains what he found.

Charlie: Margo Hughes always hides her husband's name in his drawings to communicate with him. There she communicates with us. (showing a larger watermark) She placed defaults in the watermark difficult to see but easy to isolate. It should be cautious. The counterfeiters did not discover them especially. She made a chart projecting a little in this kind there.

Charlie shows a drawing he did on a leaf.

Charlie: When you look at him, it does not look like anything except a few lines (tilting the drawing), but if it is inclined to change angles ...

David: It's a word.

Charlie: With the same principle, I could be mathematically suffer the same damage to watermark (figures appear on the screen) I have unfortunately not been able to decipher the code.

Kim (reading numbers): 1738 and 52.

Don: This is perhaps not a code. It is unclear what is. If it is, is much simpler.

Terry: I would like to see the file Zacharian.

Charlie: Who is this?

David: A former counterfeiter that Terry and I have seen.

Kim (giving the case to Terry): Hold.

Terry: That's it. These figures familiar me. Has a room Zacharian in Highland Park in 1738 to 52nd Street.

Kim: Terry Bravo!

Terry: Do you remember what I said about the counterfeiters? The influence of the older on younger ...

Don: The son of Zacharian!

Terry: The unpredictable. It is the family bond that has made their association lasted so long.

Don: Yeah, come on, come on! 

  

A printing Zacharian 

  

David maitrise father and handcuffs.

 
Eddy: Stop, stop! Why you do that?

David: It is for the woman that your son holding hostage and that is for the six killings.

Eddy: I understand that nothing you say, you saw my file? Never, including up to today, I have resorted to violence.

Terry: Because your son have to do. What do you expect? You give us Blanchard and you send your son shoot him before he speaks?

David: For that glue on the back of Blanchard and that the class file?

Eddy Enough! I refuse to continue this discussion.

David: We found your store and while you speak, the FBI men took position around the building.

Terry: Snipers, weapons peak, the big game!

Eddy: I wanted to train them, ensure their futures, they learn the slow, patience, small cuts to evade radar ...

Terry: They wanted it paid faster.

Eddy: I tried to explain that this is no way to make careers in such biness ... They have no patience.

Terry: Our men will launch the attack, you know better than anyone that your son will be killed if you refuse to help us.

Terry (on the phone with Don): Four men in all, the son of Zacharian and two more. All armed with submachine guns. Margo Hughes is locked in a building on the roof of the warehouse, rectangular in shape oriented north ... Coming from the south, you will see the windows ... Right in front of you, near the southwest corner , There is an entry behind is the kitchen and main room.

 

 

A warehouse Zacharian

 

Any advance team under the guidance of Terry. Reached a window, Don looks inside.


Don: No hostage in sight. (Men with him) Stay in position.


Agent: At your orders. It awaits the green light. 

 
With other men, Don approach the entrance. On the inside, they intend Margo.

Margo: No! I did everything what you want ... No!

Don (his men): In my order, three, two, one ...


The FBI agents throw smoke and forcing all entries possible.

Agents: Go, go, go! FBI, drop your weapon! 

Don (a man who leaves): Drop your weapon!

Male: You can die!

Don slaughter. 

Don (his men, entering through the front door when the man came out): Follow me ... Nothing right ...

Agent: Nothing left.

Don: Nothing in sight?

Agent: Nothing in sight.

Margo sobbing in a corner of the room.

Don (speaking): I am with the hostage, it is safe. (with Margo) It Madame finished, I'm Don Eppes, I am an FBI agent, it's over. Everything okay? You are hurt?

Margo: Not.

 

On the roof of the warehouse, called Don Terry.

Don (the phone): Hello, Terry? It was Margo, it goes well, calls her husband.


At the headquarters of the FBI 

 
Margo found Jordan, they flow into the arms of one another. Kim and Don watching the scene from afar.

Kim: It is the best!

Don: Yeah.

Kim: I had forgotten how I missed.

Don: Yes, it feels good.

Kim: Everyone is at Kinsella. It owes considerably to the FBI, if you want to join them.

Don: Actually, I still have some work here, so ...

Kim: Well ... We will still have to work together. Terry and you, you're teammates, so we if we tried to ...

Don: Of course! No problem ...

Kim: Ok! (from them) The next round is for me! (Terry) Good Terry.

Terry (Kim): Hello! (Don) Divergence between I know! 

  

In the apartment of Don

 

Don watching a movie about baseball drinking a beer. Someone knocks at the door.
Charlie: Don?

Don: Charlie?

Don gets up and goes to open.

Don: Is everything okay?

Charlie (entering a loaded box): Hi, I found your board and I say ...

Don: I T'allais reduced to two hours of mat.

Charlie: That's right.

Don: A second, you have open? Got searched inside? You're incredible man! When we were small, you already mess in my business.

Charlie: t'avais always super interesting stuff.

Don look at the cases he has left in the box, pulls out an envelope.

Charlie: Looks like you have abandoned many good friends behind you.

Don: That's true. The family first!

Charlie: Yeah.

Don ring fate of the envelope. He realizes that Charlie observes. He presents the ring.

Don: Charlie, I wanted're talking ... but what do you want that I tell you ... We lived in two different worlds ... You know what I mean? And then mom got sick ... I know.

Charlie: I understand.

Don: Yeah?

Charlie: Yes. I agree, we live in a different world, you and me.

Don: I do not know if we can still say that?

Charlie: That's true?

Don: Well yes! It is more quittes ...

Charlie: Yeah, and elsewhere, thanks to you, I learn a lot of things.

Don: Thank you!

Charlie: Okay well ...

Don: You want to see the end of the film?

Charlie: Yeah.

Don: It's really good is on baseball.

Charlie: The sports statistically the most predictable of the world.

Don: You want a beer?

Charlie: No, thank you!

Don: Some chips?

Charlie: No, that's fine.

 

End Credits

Kikavu ?

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10.02.2023 vers 16h

Emmalyne 
14.09.2022 vers 13h

whistled15 
13.01.2022 vers 17h

isadu35 
13.03.2019 vers 10h

kazmaone 
27.09.2017 vers 21h

miss1110 
11.11.2016 vers 23h

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