L'art et la manière
Deux hommes cagoulés et armés braquent plusieurs magasins. Don et Terry retrouvent Ray, un policier sur les lieux d'un des braquages.
Don : On a quoi Ray?
Ray : On cherche deux suspects armés d'automatiques pour triple homicide, attaques en série à mains armées. Ils ont braqué 6 boutiques en moins d'une demi-heure.
Don : Donc ils n'ont pas frappé au hasard?
Ray : Ben, on dirait, mais vu ce à quoi ils se sont attaqués...Un magasin de chaussures, un disquaire, une bijouterie, un magasin d'électronique et un snack-bar. Ils n'ont pas braqué la banque, ni un bureau de change, bizarremment.
Terry : Ouais, c'est inhabituel.
Ray : Ils ont fini par la bijouterie, ils ont ouvert le feu et ils se sont envolés.
Don : On aimerait bien t'aider Ray, mais ça ne relève pas d'une enquête fédérale.
Ray : On a les vidéo-surveillance de 4 boutiques sur les 6. On n'y voit pas grand chose, on va avoir besoin de vous.
Don : Mais pour quoi faire, la police a de très bons labos vidéos.
Ray : Ouais, mais le FBI a ton frère, le prof de maths.
Don: Mon frère?
Ray : L'un de nos technicien a entendu parler d'un programme d'optimisation vidéo sur lequel il bosse à la fac. On s'est dit qu'on pourrait en profiter.
Générique de début
Au siège du FBI
Amita visionne les vidéo-surveillance.
Amita : C'est une image arrêtée. La vidéo-surveillance de la bijouterie, caméra numérique, basse définition qui à l'agrandissement donne des images pas claires, vous allez voir. (réalisant un zoom)Le support ne stocke pas assez d'infos, si je zoome, ça ne donne rien. Mais Charlie m'a fourni un algorithme prédictif.
Charlie : J'ai mis au point une équation permettant à l'ordinateur de combler les vides en extrapolant à partir des informations contenues dans les pixels qui sont autour. En fait, cette équation ressemble à ça.
Charlie montre son équation tandis que tous les agents sont concentrés sur l'écran vidéo.
Charlie : Vous vous en tapez complètement de mon équation?
Terry : On ne saurait pas l'apprécier à sa juste valeur. (à Amita) Ca va prendre combien de temps?
Amita : J'en ai déjà fait la moitié, le reste sera prêt d'ici deux heures.
Terry : Bien!
Don (regardant l'image sur l'écran) : Il a un Stery TNP automatique, c'est une arme très chère.
Terry : Et regardez sa montre, c'est plutôt du haut de gamme.
Don : Il y avait pour au moins un demi-million de bijoux sous leurs nez et ils ont préféré partir avec les 1100 dollars de la caisse?
Ray : Ils ont du s'exciter et tirer dans le tas.
Le téléphone de Ray sonne, il y répond.
Ray : Excusez-moi.
Terry : Les tueurs qui s'excitent sont confus et paniqués, ceux-là sont maitres d'eux même et organisés. Ils ont un plan, ils cherchent un truc précis.
Don : Si ce n'est pas l'argent, ni l'excitation.
Ray (au téléphone) : J'arrive tout de suite. (il raccroche)Il y a eu d'autres meurtres. On a retrouvé des douilles de Steyr TNP automatique.
Dans la maison de la famille Miller
Agent en faction : Les corps sont par là.
Dans la cuisine, de nombreux sacs venant de différentes boutiques sont par terre.
Don : Mais qu'est-ce que...On dirait qu'il y en a qui ont fait des folies.
David : Lecteurs MP3, chaussures de sport, montre...(regardant un ticket de caisse) Ca vient d'une boutique qui a été braquée.
Don : Ah ouais, la mienne aussi. La tienne a été payée en liquide?
David : Oui, en liquide.
Le téléphone de Don sonne.
Don(au téléphone) : Eppes!
Terry (au téléphone) : Il y a un truc intérressant sur les vidéos. Quelques heures avant les crimes, dans chacune des 4 boutiques, on voit les deux mêmes adolescents.
Don(au téléphone) : Qu'est-ce qu'ils font?
Terry (au téléphone) : Du shopping!
Don (au téléphone) : Du shopping? Attends ne quittes pas...Deux adolescents tu dis, sexe masculin, race blanche, un blond avec les cheveux en l'air et l'autre avec une petite barbe?
Terry(au téléphone) : Tu vas me dire que tu les tiens?
Don (au téléphone): Peut-être, en quelque sorte.
David : Les deux adolescents s'appellent Chris et Jason Miller, se sont deux frères âgés de 19 et 16 ans. Selon le légiste, la mort remonte à 14 heures.
Don : Ce qui veut dire, environ, une demi-heure avant l'attaque des 6 boutiques.
David : Il faut attendre que l'autopsie le confirme, mais on dirait que l'arme de nos braqueurs est celles qui a tué nos ados.
Don : On a deux adolescents qui font des achats entre 10h et midi, dans les boutiques où auront lieux les vols.
David : Et on les abat deux heures plus tard.
Avec la mère des garçons
Mme Miller : Chris m'avait emprunté 300 dollars, il y a un mois, pour sa voiture. (cherchant dans son sac à main) Il m'a remboursé hier soir.
Don : En liquide?
La mère acquiesce de la tête.
David(prenant les billets) : Vous permettez?...Merci...Uniquement en billets de 10 dollars?
La mère acquiesce de nouveau.
Ray : D'où venait l'argent?
Mme Miller : C'étaient des adolescents, ils me disaient presque rien...Au poker? C'est possible le poker?
David : Nous vous les rendrons dès que nous serons sûrs qu'ils n'ont aucun lien avec l'enquête.
Don : Est-ce que l'un de vos fils travaillaient?
Mme Miller : Chris, le plus âgés des deux, travaillait dans un studio de cinéma dans le quartier nord d'Hollywood.
Devant le studio de cinéma
Gérant : Qui ça? Nous? C'est pas vraiment un studio. On l'a bien loué à deux ou trois petits producteurs, mais on loue principalement à des artisans, un soudeur ou une fabrique d'emballage...
Don (montrant la photo de Chris): Selon sa mère, il travaillait ici depuis 4 mois.
Gérant : Oui, c'est ça plutôt bien d'ailleurs, mais c'est moi qui vais me taper la route jusqu'à Duarté.
Ray : On vit dans un monde cruel.
Gérant : J'ai de la peine pour le môme...mais moi aussi, j'ai des problèmes!...Hier soir, un de nos locataire s'est barré sans payer le loyer, sans laisser d'adresse, rien!...Comme si j'avais besoin de ça!
Don : Désolés pour le dérangement.
Ils entrent tous dans le bâtiment.
Don : Vos locataires ont déménagés pendant la nuit?
David : Le gosse qui bossait ici a été tué le lendemain.
Don : Quelle était leur activité?
Gérant : Ils imprimaient un journal, je crois. Moi, je l'ai jamais vu, j'ai juste vu leur matériel d'imprimerie.
Don : Vous voulez dire que vous les connaissiez? C'est vous qui avez négocié avec eux?
Gérant : Non, non, non. C'est Chris qui a bossé avec eux. Moi, je les ai jamais vu.
Ils arrivent à l'intérieur de l'entrepôt. Don se baisse et ramasse quelque chose par terre.
Ray : Tu as trouvé quelque chose?
Don (ramassant un résidu) : J'en suis pas sûr.
Ray : C'est quoi? De l'encre?
Don : Ca se pourrait. T'as un bout de papier?
Ray : Ouais.
David (arrivant avec des morceaux de papiers): Regardez ça! C'est du papier, mais une fabrication spéciale...fait avec du linon de coton, on dirait.
Don : Fais voir.
Ray (regardant le papier) : C'est bizarre, ça brille.
Don : Il vaudrait mieux appeler les Services Secrets.
Au siège du FBI
Les agents retrouvent Kim Hall, une agent des Services Secrets, qui leur montre les billets sous une lumière ultra-violet.
Kim : Vous avez raison, c'est un faux!(montrant une marque sur les billets rapportés de chez Miller) Vous voyez ces marques?
David : Ouais
Kim : On ne devrait rien voir aux ultra-violets, ça vient du papier. Quelqu'un a un vrai billet?
David sort un billet.
David : Tenez!
Kim : Merci(posant le billet de David entre les deux autres billets) Vous voyez la différence? C'est bien imité. La plupart du temps, les Services Secrets ont affaire à des faux billets d'assez mauvaise qualité, même pas de la monnaie de singe, imprimés à la maison sur ordinateur.
David : Et ils font illusion?
Kim : Dans la pénombre d'un restaurant, aux heures d'affluences dans les grandes surfaces, mais ça, c'est différent. Ceux là sont de la vieille école, gravure et impression, le papier a un bon touché, de l'encre magnétique.
David : Magnétique?
Kim : Les vrais billets sont faits avec diverses sortes d'encre. Les encres magnétiques servent à trier les coupures dans les banques. Nos lascars sont accrochés aux traditions et soucieux du côté artistiques.
Terry : Nos lascars?
Plus tard.
Kim : Les Services Secrets essaient de les coincer depuis longtemps. Ils refont surface périodiquement depuis ces cinq dernières années, ils n'impriment que des petites coupures.
Charlie(entrant dans la pièce): Salut!
Don : Salut!
David : D'habitude, les faussaires impriment plutôt des billets de 50 ou de 100.
Kim : Et prennent de plus gros risques parce qu'on est plus vigilants. Ceux-là sont conservateurs et patients. Ils n'impriment que des petites coupures et ne les dépensent pas.
Charlie : Comment ils en profitent s'ils ne les dépensent pas?
Don : Ils les revendent en gros. Ils en font pour un million et ils peuvent en tirer 3 ou 4000 dollars.
Terry : Ils les vendent à des gangs ou à des malfaiteurs qui s'en servent pour financer leurs crimes.
Charlie : Donc, se ne sont pas des copies dans le sens traditionnel du terme.
Kim : Non! Plutôt des reproductions dues à un artiste, à partir desquelles l'impression est réalisée.
Charlie : Effectivement, quelqu'un l'a dessiné.
Terry : Si vous les traquez depuis 5 ans, vous devez avoir des suspects?
Kim : Pas encore, on va relancer la recherche, dire aux banques de surveiller les coupures de même montant, peut-être qu'on aura de la chance.
David : Vous n'êtes pas optimiste?
Kim : Ces types nous échappent depuis bien avant que j'hérite de leur dossier. Nous, on s'occupent de l'argent, vous devriez enquêter juste sur les crimes.
Charlie : Ca c'est la grounde théorie, à mon avis, ce problème réclame une approche plus globale...
Kim : Excusez-moi?
Charlie : Selon la grounde théorie, les meurtres trouveront une résolution et la filière des faux-monnayeurs une autre. Si on a une approche globale de l'affaire, les meurtres sont une variable qui a des interactions complexes avec la variable faux-monnayeurs.
Kim : Don, je peux te parler?
Don : Bien sûr...Excusez-moi.
A part
Kim : Tu peux me dire ce que ton frère fabrique dans ces bureaux et pourquoi il met son nez dans mon enquête?
Don : Il se trouve qu'il est consultant au FBI et pour moi aussi, ces deux affaires sont liées.
Kim : Tu aurais quand même dû me le dire plus tôt.
Don : S'il te plait! Je crois que ça n'a rien à voir avec lui.
Kim :...D'accord! C'est vrai.
Don : J'imagine que tu as quitté Albuquerque?
Kim : Oui, j'ai quitté Albuquerque...Don, ta mère était gravement malade, tu devais rentrer, je l'ai compris.
Don : Bon, si on pouvait se concentrer sur l'enquête...
Kim : Ce qui t'arrangerais finalement.
Plus tard
Don : Chris Miller découvre qu'ils impriment des faux-billets, il en vole quelqu'un, ensuite, il va faire des achats avec son frère.
Terry : Les faussaires l'apprennent, les abattent et récupèrent le liquide pour effacer leurs traces.
Don : Ils sont méticuleux et sans pitié.
Terry : Je sais pas trop...leur façon de faire, les petites coupures, la patience. Ca suggère une personne mûre...Expérimentée, pondérée.
Don : Mais ceux-là ne le sont pas, leurs meurtres et leurs armes sont hors de prix. Je crois qu'on a affaire à plus de deux personnes.
Terry : Donc, à plusieurs fortes personnalités. Ce genre de bandes ne durent pas longtemps, trop de frictions internes.
Don : Kim pense qu'ils travaillent ensemble depuis environ 5 ans.
Terry : Peut-être qu'il s'agit de jeunes associés avec un faux monnayeur plus agé. Ca serait l'idéal pour débuter. En parlant de l'agent Kim Hall, tout va bien entre vous...
Don : Oui.
Terry : J'ai cru remarquer...
Don : Une légère différence de points de vue entre services, mais tout est arrangé.
Terry : Tant mieux
Don (entrant dans l'ascenseur) : A demain.
Terry : A demain.
Dans la maison des Eppes
Sur un agrandissement des faux-billets, Charlie entoure les différences qu'il relève. Don entre.
Don : Bonsoir.
Charlie : Bonsoir, ça va?
Don : Tu fais quoi?
Charlie : J'établis des comparaisons entre les faux-billets retrouvés aujourd'hui et le faux-billet que la fille des Services Secrets nous a donné tout à l'heure. Il est possible que leurs infimes différences, nous fournissent des informations sur leurs processus de fabrication...Petite parenthèse, je ne voulais pas créer d'incident avec elle...
Don : Tu n'as rien à te reprocher, ni à t'excuser de quoi que se soit. L'agent Hall et moi, nous...enfin, tout est arrangé...T'aurais pas vu un de mes cartons quelque part?
Charlie : Quoi? Quel carton?
Don : Juste un carton de mon déménagement quand je suis revenu d'Albuquerque. Je croyais avoir tout rapporté chez moi, mais j'arrive pas à mettre la main dessus.
Charlie : T'as regardé dans le garage?
Don : Ouais! (la porte s'ouvre) Ah bonsoir papa! Attends je referme.
Alan(entrant les bras chargés de paquets) : Tu dois avoir une sorte de sixième sens. Je prends du rumstek et toi tu te matérialise.
Don : Ben en fait...Du rumstek?
Alan : Oui!
Don : Avec des pommes au four?
Alan (voyant l'agrandissement de Charlie) : Oh! Très joli Charlie. Ca va durer combien de temps?
Charlie : Seulement quelques jours. J'avais besoin de commencer à les comparer le plus vite possible. Les motifs en spirale sur le billet sont obtenus grâce à la technique du guilloché. Un peu comme des tas de traces de roues superposées créent un motif fait pas l'addition et la multiplication de lignes sinusoïdales entrecroisées. Les sinus, c'est que Fabergé a utilisé pour concevoir ses célèbres oeufs.
Alan : Oh! Alors, ça explique tout!
Don : Mais qu'est-ce que ça a à voir avec notre enquête?
Charlie : Ils ont un nouvel artiste, j'en suis certain.
Don : Et comment tu le sais?
Charlie : J'ai fais une analyse des spirales dont je vous ai parlé. Tous les mathématiciens de Darktmouth font la même chose quand ils doivent identifier un tableau d'un grand peintre. Tenez, regardez (sortant un billet de sa poche) 10 dollars! C'est vrai qu'on y pense quasiment jamais, mais, il a bien fallut que quelqu'un le dessine ce billet.
Don : C'est vrai.
Charlie : Cet artiste pensez-y comme quelqu'un...qui coure sur une plage. Il laisse des empreintes derrière lui qui traduisent chaque décision qu'il prend...Accélérer, ralentir, se rapprocher de l'eau, s'en éloigner. (se reportant à ses agrandissements) Ca, ce sont les faux-billets, un deuxième artiste essayant de copier l'original...Un deuxième coureur et pour un deuxième coureur, essayer de suivre exactement les traces du premier, c'est impossible. Même s'il fait extrêmement attention, il ne peut mettre ses pas dans les siens sans laisser de traces...Pointures différentes, foulées différentes. C'est ça qui permet de reconnaitre un faux. Quand un troisième coureur essaye à son tour, lui aussi laisse sa trace, mais un trace différente de celle du deuxième coureur. Et ces deux faux-billets n'ont pas la même empreinte...
Don : Donc, le deuxième artiste.
Charlie : Si tu trouves l'artiste...
Don : On n'arrive déjà pas à trouver le faussaire alors l'artiste, t'imagines...
Alan : Vous n'arrêtez pas de dire que c'est un artiste, c'est pas vraiment le cas, c'est plutôt...un copieur?
Don : Ben en fait, c'est quelqu'un qui est capable de dessiner par exemple une Mona Lisa à main levée...
Alan (quittant la pièce) : Ce que j'en dis...
Charlie : Maintenant, ce que je peux faire, c'est reprendre mon analyse comparative des dissemblances et établir un graphe à partir des résultats.(Don prends son téléphone et compose un numéro) Ouais, j'établis un graphe pour chaque billet et je compare.
Don (au téléphone) : Salut David, c'est Don. Je voudrais qu'on élargisse les recherches à tous les faussaires y compris en peinture.
Au siège du FBI
David : Huit artistes faussaires correspondent au profil.
Don : Super!
David : Y'a autre chose que tu dois savoir, c'était chez moi, à Venice, c'est pour ça que ça m'a frappé.
Don : C'est quoi?
David : C'est l'arme utilisée qui a attirée mon attention. Une femme a été enlevée il y a 3 semaines, Margo Hughs(montrant un dossier) a été embarquée par deux hommes armés. Jusque là, la police a qualifié dans son rapport, "d'armes automatiques exotiques"!
Don : Tout comme nos lascars au Steyr TNP.
David : C'est ce que je crois.
Don : Je te l'emprunte, merci!
David : De rien.
Chez Margo Hughs
Mrs Hughs : L'enlèvement de ma femme aurait un rapport avec son activité?
Charlie : Peut-être.
Don : C'est ce qu'on cherche à savoir.
Mr Hughs(s'approchant du bureau de Margo) : Se sont certaines de ses oeuvres...
Don : Je peux?
Mr Hughs : Je vous en prie.
Charlie : Votre femme fait des reproductions?
Mr Hughs : Oui, elle appelle ça sa "phase miniaturiste". Elle réduit des portraits pour voir s'ils gardent leur pouvoirs émotionnels.
Charlie : C'est incroyable ces détails.
Don : C'est fait à l'encre?
Mr Hughs : Oui, à main levée. Margo est une artiste très douée...Je peux savoir ce qu'il y a?
Charlie : Nous aimerions comparer certaines de ses reproductions...
Don : Pouvons-nous emprunter certains des travaux de votre femme, je m'engage personnellement à ce que vous les récupériez au plus vite en parfait état.
Mr Hughs : Allez-y.
Devant l'immeuble des Hughs
Charlie et Don sortent en emportant des reproductions de Margo.
Don : On est là pour rassembler des preuves, pas pour disserter sur notre enquête, d'accord?
Charlie : Pauvre homme, il avait l'air boulversé.
Don : Oui, mais c'est un suspect potentiel.
Charlie : Y'a un truc qui te tracasse?
Don : Non, y'a rien qui me tracasse!
Charlie : On dirait que y'a un truc qui te tracasse.
Don : Mais non! J'te dis que y'a rien qui me tracasse!
Au siège du FBI
Charlie : J'ai comparé le travail de Margo au faux-billets de 10 dollars. J'ai ramené à 2 les dimensions du graphe multidimensionnel qui en fait en compte 72, ensuite...
Don : Tu pourrais simplifier pour le commun des mortels!
Charlie : Pour schématiser, j'ai comparé le travail de plus d'une dizaine de faussaires que se soit dans l'art ou dans la fausse monnaie.
Don : Ouais.
Charlie : Aucun ne présente de similitudes, mais c'est graphes là correspondent. Don, ils sont identiques. Margo Hughs a dessiné ce faux-billet.
Don : Et ça fait 3 semaines qu'on l'a enlevée.
Kim : Pour autant qu'on le sache, seuls leurs billets de 10 sont en circulation. S'ils font comme les autres, ils vont sortir celui de 20.
Don : D'après toi, combien de temps il faut pour dessiner un billet de 20 dollars?
Kim : Oh, difficile à dire, mais...Si j'étais Margo Hughs, je prendrais mon temps, parce que dès que ça sera fait...
Terry :...Elle ne leur servira plus à rien et donc...ils la tueront.
Don : C'est ce que je me disais.
Plus tard
Don : Bien, voilà où nous en sommes...Les faussaires ont enlevés Margo Hughs pour qu'elle leur fasse la plaque d'impression des billets. Okay?...On est tous d'accord. Mon problème c'est que si on ne trouve pas rapidement quelque chose pour les coincer, j'ai peur qu'on ne puisse pas la sauver.
Kim (raccrochant) : Très bien merci. Les banques avaient été prévenues de la mise en circulation de faux-billets de 10 dollars. On en a retrouvés à Bakersfield, San Bernardino et Palm Spring.
Don : Bien.
David : Excellent, on trouve qui les a déposé et on remonte la filière, comme pour la drogue, jusqu'au fournisseur.
Kim : Le problème c'est que, malheureusement, les banques n'ont pas de dépositaires, ils sont en circulation, on ne sait rien de plus.
Charlie : Les gens ont des habitudes, habitudes qu'on peut quantifier en équations.
Kim : Les Services Secrets et le Ministère y travaillent depuis des dizaines d'années. Prévoir la circulation de l'argent, suivre la trace des faux-billets, tout ça est imprévisible. Il y a trop de variables.
Charlie : C'est vrai que c'est ardu, mais c'est pas impossible. Dans notre cas, la dispersion n'est pas encore trop étendue et ça joue en notre faveur.
Don : Ca marche, dis-nous de quoi tu as besoin?
Charlie : De données! Un maximum de données sur les endroits où sont réapparus les faux-billets, banques, mais aussi les boutiques, restaurants, cinémas...
Terry : Je m'occupe des indices trouvés dans leur local. Le labo a pu reconstituer l'encre à partir de ce que tu as trouvé par terre.
Don : Excellente idée.
Kim : Je vais vous donner une liste des faux-monnayeurs connus de nos services, même ceux qui sont rangés connaissent les nouvelles technologies.
Don briefe son équipe.
Don : On est à la recherche de faux-billets de 10 dollars, ils sont apparus dans 3 secteurs géographiques. Nous, on se concentre sur San Bernardino. Ca implique de chercher dans les épiceries, les stations-services, les restaurants et aussi de faire du porte à porte, d'accord?
Kim (distribuant une liste) : Ces billets sont très réussit mais ils ne sont pas parfaits, voici la liste de certaines différences qui vous aideront à les reconnaitre. Vous appelez aussitôt que vous en avez trouvé un. Plus on en trouvera dans un court laps de temps, plus on augmentera nos chances de savoir d'où sortiront les suivants.
Don : Je sais que je n'ai pas à le répéter, mais la vie d'une femme de 24 ans est en jeu. Allez au boulot! Merci!
Pendant que Don cherche avec les autres agents, Charlie coordonne avec Kim les recherches au siège du FBI.
Charlie (au téléphone avec Don) : Tu peux lâcher San Bernardino et te concentrer sur les quartiers sud de Foothill et ouest de Mont Vernon. D'accord? Ouais, c'est ça...Salut (raccrochant)
Kim : Charlie, j'aimerais comprendre se que vous faites.
Charlie : C'est un algorithme prédictif.
Kim : Ca ne m'aide pas vraiment.
Charlie : Les billets partent du point 0-0 (prenant une poignée de trombones) Ca, c'est les faussaires.(les jetant par terre) Nous, on commence par là, au point X-Y. (ramassant les trombones un par un) Chaque fois qu'on localise un billet, on a une meilleure idée de leurs dispersion. Une meilleure idée aussi de là où on doit chercher pour en trouver d'autres.
Kim : Je vois...On ne va pas aller en chercher dans l'autre pièce...
Charlie : Ou certainement pas sur le plafond de celle-ci ou sur le parking.
Kim : Plus on trouve de billets dans un endroit donné, plus on est proche des faux-monnayeurs?
Charlie : Il n'y a pas que le nombre de billets. Je leur assigne une valeur en fonction des achats effectués...Comme par exemple, deux ou trois billets retrouvé chez un vendeur de pneus sont moins significatifs qu'un seul retrouvé chez l'épicier du coin. On peut traverser, voir sortir de la ville pour s'acheter des pneus.
Kim : En revanche, on achète sa bouteille de lait ou ses cigarettes près de chez soi.
Charlie : Nous sommes bien d'accord.
Kim : Oui! Vous ressemblez à votre frère.
Charlie : Vous trouvez? La plupart des gens pensent le contraire.
Kim : C'est vrai que vos centres d'intérêts diffèrent...mais, votre approche des choses, un petit tiers d'exubérance pour deux tiers d'obsession, c'est quelque chose que vous avez en commun. Lorsque Don et moi avons décidé de vivre ensemble, on a rangé séparément nos CD, parce que moi, je les remets n'importe où, alors que lui sait exactement où est chaque chanson sur chaque CD à tout moment!
Charlie : Vous avez vécu avec Don?
Kim : A Albuquerque...Vous ne le saviez pas?...Il...
Charlie : A cette époque, on avait très peu de contacts, il me l'a surement dit, mais...enfin, vous savez ce que c'est...Je n'ai pas fait le rapprochement entre vous aujourd'hui et la Kim de l'époque.
Kim : Oh, ce n'est rien. Je connais Don.
Dans l'imprimerie d'Eddy Zacharian
David : Eddy Zacharian?
Eddy(arrêtant sa machine et jetant un oeil sur l'insigne de David): Les faux-monnayeurs, je parie. Quand je vois l'insigne des fédéraux, je sais qu'ils ne viennent pas pour la taxe professionnelle.
Terry : C'est compréhensible quand on a un casier comme le votre.
Eddy : Je crois plutôt que ça vient du fait que j'ai été le meilleur en mon temps, mais je ne suis plus de la partie depuis longtemps. Ca va faire 25 ans que j'ai arrêté, faudrait faire passer...une note dans vos services?
Terry : Et à quoi devons-nous cette réhabilitation tellement touchante?
Eddy : A la paternité, incompatible avec la prison.
David(montrant une photo avec deux garçons): Se sont vos enfants?
Eddy : Ouais. Elle est pas toute jeune cette photo. Elle date d'une autre époque. (reprenant la photo des mains de David) Avant que tout le monde ai un ordinateur chez soi et s'improvise imprimeur.
Terry (montrant l'encre trouvée dans l'entrepôt): Que pensez-vous de ça?
Eddy (sentant l'encre): Excellente encre, presque parfaite...de l'encre O.V.
Terry : O.V.?
Eddy : Optiquement Variable. (rendant le flacon) Tenez. Il faut 3 encres pour imprimer de la fausse monnaie. Verte pour une face, noire pour l'autre et ensuite cette encre là qui a la particularité de changer de couleur du noir au vert selon l'angle de vision.
David : Qui la fabrique?
Eddy : A part moi? Allez voir Marty Blanchard. Ca expliquerait pourquoi son imprimerie est sur-équipée.
Terry sourit
Eddy : Quoi?
Terry : Son nom vous est venu tout de suite?
Eddy : Désolé d'avoir brisé le code de l'honneur. A l'époque qui croyez-vous qui m'es balancé aux flics? Un jour ou l'autre, on doit payer sa note.
Au siège du FBI
Charlie retrouve Don
Charlie : J'arrête pas de me demander tout le temps si j'ai correctement évaluer la fluidité des échanges.
Don : Charlie, ah non, non, pas ça! Arrêtes de tout remettre en question. Plus on est proches de ta grille d'analyse, plus on trouve de billets. Soit patient. Trouves-toi un coin tranquille et laisses-nous faire notre boulot.
Charlie: Alors toi...toi et ...Kim...Kim et toi?
Don : Oui.
Charlie : Et...c'était sérieux?
Don : ...Oui.
Charlie : Quand je pense que je ne l'ai jamais su.
Don : Et alors? Je sais avec qui tu sortais y'à 3 ans?
Kim (arrivant): On a quelque chose. A San Bernardino, dans votre grille. On a retrouvé 7 faux-billets dans la caisse d'un bar.
Don : 7?
Charlie : Vous avez dit 7? C'est bien ça? Statistiquement, c'est un billet ou deux qu'on devrait trouver. Mais, 7 d'un coup au même endroit, dépensés dans un petit commerce, c'est énorme!
Don : Quand on dépense 70 dollars au bar, soit on paye tournées sur tournées, soit on se déchire la tête, dans tous les cas, on se fait remarquer.
Kim : Premier cas de figure. Hier soir, un habitué a régalé toute la clientèle, offrant des verres à tout le monde à tout bout de champs (montrant une photo) Lance Cummings.
Don : Si on allait lui rendre une petite visite?
Kim : Je t'accompagne.
Don(avant de partir) : Trouves-toi un petit coin tranquille, Charlie!
Charlie : Je vais essayer.
Kim : Merci Charlie.
Dans la cave de la maison des Eppes
Alan retrouve Charlie qui cherche dans des cartons.
Alan : Charlie? Tu es sûr que c'est une bonne idée de fouiller là dedans?
Charlie(montrant une photo de Don et Kim) : Papa, est-ce que tu connais cette jeune femme?
Alan : Oui!...C'est Kim? Non?
Charlie : Oui, c'est Kim Hall. Elle a vécu avec Don au Nouveau Mexique...et il me l'a même pas dit.
Alan : Tu connais ton frère?
Charlie : Ouais!
Chez Lance Cummings
Cummings répare une voiture.
Don (arrivant) : C'est un modèle de 52?
Cummings : 53!
Don (à Kim) : Mon père en avait une quand j'étais gosse...avec le même carburateur...on aurait du la garder.
Cummings : Vous désirez?
Don : A oui, désolé. (sortant sa plaque) Je suis l'agent Eppes du FBI et voici l'agent Hall.
Kim : Vous étiez chez Wiley's hier soir?
Cummings : Ca se pourrait.
Kim : On a retrouvé de la fausse monnaie dans sa caisse. Des billets de 10 dollars.
Don : Le patron a remarqué que vous l'avez payé avec des billets de 10 dollars.
Cummings : Le patron était aussi soul que moi. J'avais que des billets de 20. Je m'en rappelle parce que je venais de les retirer au distributeur.
Don : Ah ouais?
Cummings : Ouais!
Don : Très bien.
En sortant, Don et Kim retrouvent un autre agent dans une camionnette qui surveille Cummins. Cummings.
Agent : Il a appelé 30 secondes après votre départ.
Conversation sur une bande :
Cummings : Kévin? Mais qu'est-ce que t'as foutu? Tu m'as payé avec des faux-billets!
Kévin : Mais qu'est-ce que tu racontes?
Cummins : Le FBI sort de chez moi.
Kévin : Ben surtout fais pas de gaffes.
Cummins : C'est toi qui me parle de gaffes? Hein?...
Agent : Ensuite, après 4 minutes d'échanges de doux noms d'oiseaux, on apprend que Cummings et deux autres types ont volés un camion pleins d'appareils électroniques et que celui qui les a engagés pour voler ce fameux camion...
Kim : Les a payé en faux-billets.
Agent : Exactement.
Don : Celui qu'il appelait ce Kévin...
Agent : Kévin Merriman, déjà incarcéré pour extorsions de fonds et fraude fiscale. C'est un véritable homme à tout faire. On a réussit à localiser l'appel...secteur 213.
Don: C'est à Los Angeles.
Kim : Demi-tour.
Devant l'imprimerie de Martin Blanchard
Terry : C'est à croire que toutes les imprimeries de Los Angeles sont tenues par d'anciens faussaires.
David(voyant une pancarte disant que le propriétaire revient dans 5 minutes) : Le gardien a dit que Blanchard serait là. Il aime travailler la nuit.
Terry : C'est moi ou y'a quelque chose entre Don et Kim Hall?
David hausse les épaules.
Terry : Tu éludes les questions en haussant les épaules, hein, tu vois?
David : Je déteste quand tu joues au profiler avec moi, d'accord?
Terry : Tu continues.
David : Red m'a dit qu'elle bossait pour le bureau il y a environ 3 ans à Albuquerque.
Terry : Donc, sous les ordres de Don?
David : Oui, elle travaillait pour lui et ...
Terry : Oui?
David : On peut en rester là?
Le téléphone de Terry sonne.
Terry : Sauver par le gong.
David : Chouette!
Terry (au téléphone) : Lake.
Don(au téléphone) : Où vous en êtes?
Terry (au téléphone) : On suit la piste d'un ancien faussaire, Marty Blanchard.
Don (au téléphone) : Essayez d'avoir des informations sur Kévin Merriman, il semblerait qu'il bosse avec les faux-monnayeurs de San Bernardino.
Une voiture se gare.
Terry (au téléphone) : Attends, ne quittes pas, Blanchard arrive.
Un homme descend de la voiture, David va a sa rencontre.
David : Martin Blanchard?
Blanchard : Oui, qu'est-ce que je peux faire pour vous?
David : Agent Spécial David Sinclair FBI...
Une voiture accélère dans la rue. Terry se précipite.Les coups de feu pleuvent.
Terry : David attention!
David réplique.
Don (au téléphone, entendant les coup de feu): Terry? Qu'est-ce qui se passe? Terry? Réponds? Terry?
Plutard, Don retrouve Terry et David sur les lieux de la fusillade.
Don (à David) : Et tu n'as rien pu faire?
David : Je les ai même pas vu! Je me suis approché de lui pour lui parler et c'est là qu'ils sont arrivés et ensuite ils sont partis par là, je crois.
Don : Bien. (s'approchant de Terry qui est avec les ambulanciers).
Terry : C'est juste un bleu, tout va bien. Mieux que Blanchard en tout cas. Rien sur les tireurs?
Don : Je te parie que ce sont eux. Même douilles d'automatiques. Pas question de nous laissé voir Blanchard.
Terry : On devrait chercher du côté de ses anciens associés. On pourrait peut-être remonter jusqu'aux faussaires.
Don : J'ai déjà mis deux agents sur le coup. Si tu te sens d'attaque, tu pourrais voir Kévin Merriman pour découvrir d'où il sort les faux-billets donnés à Cummings.
Terry : Je m'en occupe, allons-y.
Au siège du FBI
Terry et David interrogent Kévin Merriman pendant que Kim regarde de la pièce voisine.
Terry : Lance Cummings a été arrêté à San Bernardino, il vous en veut énormément.
David : Avec son témoignage sur votre implication dans le vol du camion, la cargaison retrouvée chez vous, je pense que votre avocat voudra être payé d'avance.
Terry : On s'interresse aux faux-monnayeurs, pas à vous.
Merriman : C'est gentil, mais non merci.
David : Eh! Vous êtes mouillé jusqu'au cou, les charges contre vous sont très lourdes, essayez de réfléchir et de voir ce qui vous attend.
Merriman : Je sais parfaitement ce qui m'attend. Un taulard vivant veut mieux qu'un homme mort.
Don (arrivant): Bonjour.
Kim : Bonjour.
Don : Comment ça se passe?
Kim : Ca fait deux heures que ça dure.
Don : Ouais.
Kim : Il n'a rien lâché de concret.
Terry (sortant de la salle d'interrogatoire) : Il reconnait le vol du camion et l'usage de faux, mais il couvre les faussaires. Il dit qu'ils le retrouveront et l'abattront.
Kim : C'est plus que probable.
Don : On n'a plus de temps à perdre si on veut sauver Margo Hughs. (à Kim) Et l'imprimeur tué, ça donne quoi?
Kim : On s'en occupe.
Don : Ah oui! On s'y met si ça peut accélérer les choses?
Kim : Ils font tout ce qu'ils peuvent.
Terry : Bon, j'y retourne, il faut qu'il parle.
Don (à Terry) : Tu crois qu'il y a une chance?
Terry : Non.
Une autre agent arrive avec un message pour Don.
Agent : Agent Eppes, quelqu'un vous attend à l'accueil, Jordan Hughs.
Don : J'arrive.
A l'accueil
Mr Hughs(voyant Don arriver) : Agent Eppes! Agent Eppes, je voulais savoir si vous avez quelque chose de nouveau pour ma femme?
Don : Mr Hughs, au point où nous en sommes dans notre enquête, je ne peux vous donner aucun détails mais je peux vous dire que nous faisons tout....
Mr Hughs : ...Humainement possible?...Vous me le répétez depuis 22 jours. La police ne m'appelle plus depuis une semaine. La famille de ma femme refuse de me parler. J'ai rien d'autre à faire que de m'assoir tout seul et de me demander ce qui se passe.
Don : Je sais combien tout ça est difficile et j'espère pouvoir vous en dire plus très bientôt.
Mr Hughs : Vous avez du nouveau? C'est ça?...Dites-moi au moins si vous avez progresser dans l'enquête?
Don : Oui...Nous avons progressé. (rendant le travail de Margo à son mari) Désolé, j'aimerai pouvoir vous en dire plus.
Devant l'immeuble du FBI
Charlie croise Mr Hughs qui repart avec les reproductions de sa femme.
Charlie : Mr Hughs? On vous a rendu les oeuvres de votre femme. C'est très touchant le fait qu'elle écrive "Jordan" sur chacune d'elle.
Mr Hughs : Ca me surprend que vous l'ayez vu. Vous êtes le seul.
Charlie : Disons que je les ai regardé d'un peu plus près que les autres.
Mr Hughs : Elle a passé tellement de temps toute seule dans son atelier. C'était sa façon de me parler.
Dans la maison des Eppes
Charlie travaille toujours sur les agrandissements des faux-billets.
Alan (entrant) : Eh, Charlie! Regardes qui est là?
Amita (entrant à son tour) : Bonjour!
Charlie : Salut Amita!
Amita : Waouh, ça prend de l'ampleur. Ca a donné quoi l'attaque des magasins, celle dont j'ai optimisé les vidéos de surveillance?
Charlie : Cette affaire touche à la fausse monnaie et il est très possible que ce faux-billet cache un message.
Alan : Mais quel genre de message des faussaires cacheraient dans leurs billets?
Charlie : Non, pas les faussaires, l'artiste qu'ils ont enlevée pour qu'elle fasse une copie du billet. Elle dissimulait des messages destinés à son mari dans ses dessins. Peut-être qu'elle en a caché un ici pour nous dire où ils la détienne.
Alan : Intérressant! Je vous laisse, amusez-vous bien!
Amita : Qu'est-ce que c'est que ces points que tu as marqués?
Charlie : Des défauts intentionnels, des indices je crois. J'en ai trouvé 27 répartis dans tout le filigrane.
Amita : Tu as soigneusement observé toute la surface?
Charlie : Oui! Les deux faces du billet.
Amita : En combinatoire, on doit tenir compte de l'angle d'observation. Tu as changé d'angle?
Au siège du FBI
Charlie arrive en courant.
Charlie : J'ai trouvé un message de Margo. Il était caché dans le filigrane du faux-billet.
A l'aide de son ordinateur, Charlie explique ce qu'il a trouvé.
Charlie : Margo Hughs cache toujours le nom de son mari dans ses dessins pour communiquer avec lui. Là, elle communique avec nous. (montrant un agrandissement du filigrane) Elle a placé des défaults dans le filigrane, difficiles à voir mais faciles à isoler. Il fallait qu'elle soit prudente. Les faux-monnayeurs ne devaient surtout pas les découvrir. Elle a fait une projection graphique un peu dans ce genre là.
Charlie montre un dessin qu'il a fait sur une feuille.
Charlie : Lorsqu'on le regarde, ça ne ressemble à rien, sauf à quelques lignes(inclinant le dessin), mais si on l'incline, pour changer d'angle de vue...
David : Ca devient un mot.
Charlie : Grâce au même principe, j'ai pu mathématiquement faire subir la même déformation au filigrane(des chiffres apparaissent sur l'écran) Je n'ai malheureusement pas été capable de déchiffrer ce code.
Kim (lisant les chiffres) : 1738 et 52.
Don : Ce n'est peut-être pas un code. On ignore ce que c'est. Si ça se trouve, c'est beaucoup plus simple.
Terry : J'aimerais voir le dossier de Zacharian.
Charlie : Qui est-ce?
David : Un ancien faux-monnayeur que Terry et moi avons vu.
Kim (donnant le dossier à Terry) : Tenez.
Terry : Ca y est. Ces chiffres m'étaient familiers. Zacharian a un local à Highland Park au 1738 de la 52ème rue.
Kim : Bravo Terry!
Terry : Tu te souviens de ce que je disais à propos des faussaires? L'influence exercée par les plus agés sur les plus jeunes...
Don : Les fils de Zacharian!
Terry : Des imprévisibles. C'est le lien familial qui a fait que leur association a durée aussi longtemps.
Don : Ouais, allez, on y va!
A l'imprimerie de Zacharian
David maitrise le père et le menotte.
Eddy : Arrêtez, arrêtez! Pourquoi vous faites ça?
David : Ca, c'est pour la femme que vos fils retiennent en otage et ça, c'est pour les six homicides.
Eddy : Je comprends rien à ce que vous dites, vous avez vu mon dossier? Jamais, y compris jusqu'à aujourd'hui, je n'ai eu recours à la violence.
Terry : Parce que se sont vos fils qui s'en chargent. Qu'est-ce que vous espériez? Vous nous donnez Blanchard et vous envoyez vos fils l'abattre avant qu'on lui parle?
David : Pour qu'on colle tout sur le dos de Blanchard et qu'on classe le dossier?
Eddy : Ca suffit! Je refuse de continuer cette discussion.
David : On a trouvé votre entrepôt et pendant qu'on vous parle, les hommes du FBI prennent position autour du bâtiment.
Terry : Tireurs d'élite, armes de pointe, le grand jeu!
Eddy : J'ai voulu les former, assurer leurs avenirs, leur apprendre la lenteur, la patience, les petites coupures pour échapper aux radars...
Terry : Ils voulaient que ça paye plus vite.
Eddy : J'ai essayé de leur expliquer que c'est pas comme ça qu'on fait carrière dans ce genre de biness...Ils n'ont aucune patience.
Terry : Nos hommes vont lancer l'attaque, vous savez mieux que personne que vos fils seront tués si vous refusez de nous aider.
Terry(au téléphone avec Don ) : Quatre hommes en tout, les fils de Zacharian et deux de plus. Tous armés de pistolets mitrailleurs. Margo Hughs est enfermée dans un bâtiment sur le toit de l'entrepôt, de forme rectangulaire orienté vers le nord...En arrivant par le sud, vous verrez les fenêtres...Droit devant vous, près de l'angle sud-ouest, il y a une entrée, derrière, c'est la cuisine et la pièce principale.
A l'entrepôt de Zacharian
Toute l'équipe avance suivant les directives de Terry. Arrivé à un fenêtre, Don regarde à l'intérieur.
Don : Pas d'otage en vue.(aux hommes avec lui) Restez en position.
Agent : A vos ordres. On attend le feu vert.
Avec d'autres hommes, Don approche de l'entrée. A l'intérieur, ils entendent Margo.
Margo : Non! J'ai fait tout ce que vous vouliez...Non!
Don (à ses hommes): A mon ordre, trois, deux, un...
Les agents du FBI jettent des fumigènes et forcent toutes les entrées possibles.
Agents : En avant, allez, allez! FBI, lâchez votre arme!
Don (à un homme qui sort) : Lâchez votre arme!
Homme : Tu peux crever!
Don l'abat.
Don (à ses hommes, entrant par la porte d'où sortait l'homme) : Suivez-moi...Rien à droite...
Agent : Rien à gauche.
Don : Rien en vue?
Agent : Rien en vue.
Margo sanglote dans un coin de la pièce.
Don (au micro) : Je suis avec l'otage, elle est en sécurité. (à Margo) C'est terminé madame, je m'appelle Don Eppes, je suis un agent du FBI, c'est terminé. Tout va bien? Vous êtes blessée?
Margo : Non.
Sur le toit de l'entrepôt, Don appelle Terry.
Don (au téléphone) : Allo, Terry? On a Margo, elle va bien, appelle son mari.
Au siège du FBI
Margo retrouve Jordan, ils se jettent dans les bras l'un de l'autre. Kim et Don regardent la scène de loin.
Kim : Ca, c'est le meilleur!
Don : Ouais.
Kim : J'avais oublié comme ça me manquait.
Don : Oui, ça fait du bien.
Kim : Tout le monde est chez Kinsella. On doit une fière chandelle au FBI, si tu veux te joindre à eux.
Don : En fait, j'ai encore un peu de travail ici, alors...
Kim : Très bien...On sera encore amenés à travailler ensemble. Terry et toi, vous êtes bien équipiers, alors nous si on essayait de...
Don : Bien sûr! Sans problème...
Kim : Ok! (s'en allant) La prochaine tournée, c'est pour moi! (à Terry) Bonsoir Terry.
Terry (à Kim) : Bonsoir! (à Don) Divergence entre services je sais!
Dans l'appartement de Don
Don regarde un film parlant de baseball en buvant une bière. Quelqu'un frappe à la porte.
Charlie : Don?
Don : Charlie?
Don se lève et va ouvrir.
Don : Tout va bien?
Charlie (entrant les bras chargés d'une boite) : Salut, j'ai retrouvé ton carton et je me suis dis que...
Don : T'allais me le ramener à deux heures du mat.
Charlie : C'est ça.
Don : Une seconde, tu l'as ouvert? T'as fouillé dedans? T'es incroyable comme mec! Quand on étaient petits, déjà tu fouillais dans mes affaires.
Charlie : T'avais toujours des trucs supers intérressants.
Don regarde les affaires qu'il a laissé dans cette boite, sort une enveloppe.
Charlie : On dirait que tu as abandonné beaucoup de bons amis derrière toi.
Don : C'est vrai. La famille avant tout!
Charlie : Ouais.
Don sort une bague de l'enveloppe. Il s'aperçoit que Charlie l'observe. Il remet la bague.
Don : Charlie, je voulais t'en parler... mais, qu'est-ce que tu voulais que je te dise...On vivait dans deux mondes différents...Tu vois ce que je veux dire? Et puis maman est tombée malade...Je sais plus.
Charlie : Je comprends.
Don : Ah oui?
Charlie : Oui. Je suis d'accord, on vit pas dans le même monde, toi et moi.
Don : Je sais pas si on peut encore dire ça?
Charlie : C'est vrai?
Don : Ben oui! On se quittes plus...
Charlie : Ouais, et d'ailleurs, grâce à toi, j'apprends des tas de choses.
Don : Merci!
Charlie : Bon ben...
Don : Tu veux voir la fin du film?
Charlie : Ouais.
Don : C'est vachement bien, c'est sur le baseball.
Charlie : Le sports statistiquement le plus prévisible du monde.
Don: Tu veux une bière?
Charlie : Non, merci!
Don : Des chips?
Charlie : Non, ça va.
Générique de fin