Chez les Eppes
Charlie, Don, David et des amis jouent au poker. Charlie est en train de gagner.
David (à Charlie) : Doit-on encore te poser la question?
Charlie retourne son jeu, il a encore gagné.
Les autres : Ah non, c'est pas vrai!
Don : C'est pas ce que vous croyez, je vous promet.
Ami : Tu nous arnaque?
Charlie : C'est seulement la deuxième fois que je joue au poker.
Ami : Ouais.
Charlie : J'avais une chance sur huit de gagner en ayant seulement une paire en main au départ et avec deux cartes qui se suivent, une sur deux de finir avec un full en fonction de celles écartées. J'ai évaluer mes chances, j'ai multiplié par deux, j'ai ajouté un et cette fois en gros, c'était bon.
Alan(apportant des cacahuètes) : Tenez!
David : Mr Eppes, prenez ma place, Charlie nous assassine.
Alan : Ah non, sans moi. La seule fois où on a fait un poker, j'ai compris qu'on ne doit jamais s'assoir à la table d'un matheux.
Charlie : Mais attend, on jouait des capsules de bière.
Alan : Oui, ou sinon j'aurais du partir de chez moi à pied et en slip...tu te souviens?
Charlie : Le hasard tient une place importante là dedans et il n'est pas impossible que j'ai de la chance.
Ami : Marres-toi Sinclair, au baseball rira bien qui rira le dernier.
Charlie : Au baseball? Le FBI a une équipe?
David : Ouais, on joue contre les shérifs, la criminelle, la brigade des stups...
Ami : Eux, ils ont une équipe d'enfer et maintenant que Kraft est à San Diego, on a plus de batteur.
Charlie : Tu oublie Don?
Don : Non, ça ne me dit rien.
Ami(à Don) : Tu sais tenir une batte?
Charlie : Le baseball a faillit financer ses études supérieures comme deuxième base chez les pros, c'est pas rien.
Don : C'était y'a un demi-million d'années, Charlie.
Ami : Super, ta place est toute trouvée.
Don : Non! Désolé, ça m'intéresse pas.
David : Oh Don, s'il te plait, tu dois jouer avec nous!
Le téléphone de Don sonne.
Don : Excusez-moi. (au téléphone) Eppes! J'arrive.
Chez Trevor Riley
Policier : Et ensuite qu'avez-vous fait madame?
Mikelle : J'ai frappé à sa porte et...j'entendais rien...Je suis entrée et...
Terry (à Don qui arrive) : Bonsoir.
Don : Bonsoir Terry.
Terry (désignant la jeune femme) : La petite amie de la victime. Selon le légiste, la mort remonte à huit heures du matin. La victime s'appelle Trevor Riley, 27 ans. Il était recherché pour détournements de fonds.
Don : Circonstances du décès?
Terry : Les mêmes que sur une affaire précédente, tu as clos le dossier il y a un an.
Don : Quoi?
Terry, Don et David entrent dans la pièce où se trouve la victime.
Don (regardant le cou de Trevor) : Il a bien été étranglé, la corde a entaillé la peau...comme dans l'affaire Lisa Bayle.
Terry : Soulèves sa chemise.
Une grosse marque recouvre le dos de la victime.
Don : Je vois, l'assassin a du prendre appui sur son dos.
Terry : Dans l'affaire Bayle aussi.(montrant une corde par terre) et regardes ça.
David : On dirait la corde dont il s'est servit pour le tuer et qu'il aurait enrouler autour de ses gants.
Agent: On pourra peut-être y trouver des traces de son ADN?
Don : Pas s'il portait des gants en latex en-dessous. Cliff Howard a avoué le meurtre de Lisa Bayle. On a retrouvé ses empreintes sur le corps et un témoin l'a reconnu.
Terry : C'est peut-être un copieur qui a suivit l'affaire dans les journaux?
Don : Non, on a jamais rien dit aux journalistes au sujet des gants. J'aurais fait mettre en prison un innocent?
Générique de début
Au siège du FBI
Don a ressortit le dossier de l'affaire Lisa Bayle.
Don : On a deux victimes et un mode opératoire.
Terry : L'une morte il y a un an et demi et l'autre il y a quelques heures.
Don : Trevor Riley se faisait apparemment passer pour un agent de change. Poursuivit pour détournements de fonds et arrêté deux fois pour chantage.
Terry : Il y a des fichiers comptables plein son ordinateur, un de nos experts va les éplucher. Dans quel domaine le chantage?
Don : Ecoutes-ça, il couchait avec une femme mariée et la menaçait de tout balancer à son mari.
Terry : Quelle classe!
Don : Ouais, un brave homme.
Terry : Don, on avait un dossier solide sur l'affaire Bayle, les empreintes, un témoin oculaire et les aveux.
Don : On la retrouvée dans sa voiture mais je suis toujours presque sûr qu'on la tuée ailleurs. Trevor, lui, est mort dans son appartement. Hormis ce détail, tout le reste correspond parfaitement.
Dans la maison des Eppes
Don (entrant) : Salut! Y'a quelqu'un?
Alan (arrivant) : Je suis là Donnie.
Don : Salut papa, tu sais où est Charlie?
Alan : Ah ben tiens justement, on en a discuté. Il a dit que l'équipe du FBI cherchait un joueur. Remets-toi au baseball avec eux.
Don : Tu crois vraiment que j'ai que ça à faire. (voyant son frère qui arrive) Oh, oh Charlie!
Charlie : Tu devrais jouer avec eux. C'est débile de gâcher tant d'expériences, il ont besoin de toi.
Alan : C'est exactement...
Don : Papa! (à Charlie) T'as une minute?
Charlie : Pas vraiment, j'ai un séminaire qui commence dans une demi-heure, alors...
Don : Je te demande juste une minute (montrant une clef USB) J'ai la une copie de dossiers comptables qu'on pense qu'ils sont frauduleux. L'ennui c'est que nos experts pataugent dans une énorme affaire de blanchiment et qu'ils ne pourront pas s'y mettre avant huit jours.
Charlie : Je vois. J'aimerais t'aider mais je prépare un intervention sur l'entrelacement des racines de polygones et c'est quelque chose d'assez pointu...
Don : S'il te plait, rends-moi ce service. Y'a 15 mois, j'ai enquêté sur le meurtre d'une femme enceinte. L'assassin est en taule, mais le propriétaire(montrant la clef USB) de l'ordinateur où on les a trouvé, a été tué de la même façon.
Charlie : Et tu penses que les deux sont liés?
Don : Disons que j'essaie de le savoir.
Charlie : Bon d'accord, je vais voir ce qui l'en est.
Don : Merci.
Charlie sort rapidement.
Alan : Don, tu penses que tu n'as pas fait ce qu'il fallait sur la première enquête?
Don : Ben, le dossier était solide, on avait des preuves, mais les similitudes entre les deux affaires sont...vraiment trop flagrantes.
Alan : Et...celui qui est en taule, c'est qui?
Don : Cliff Howard, il avait un casier, cambriolage, vol de voitures. En plus, on a retrouvé le corps près de chez lui.
Alan : Les jurés ont pensés qu'ils tenaient le coupable?
Don : Non, y'a pas eu de procès. Il a plaidé coupable pour éviter la peine de mort.
Au domicile de Trevor Riley
Agent 1(regardant dans la ventilation) : Quand on a évacuer le corps de Trevor, j'ai remarqué que la grille tenait mal et quand je l'ai enlevée...
Derrière la grille, de nombreuses liasses de billets sont cachées.
Terry : Combien il peut y avoir? Plusieurs milliers de dollars?
Agent 2 : Monsieur! (montrant la cheminée)Il y a d'autres ici.
Cachés dans différents endroits de l'appartement, les agents retrouvent pleins de liasses.
Agent 1 (posant une liasse) : Ce sont les derniers.
Terry : A vue de nez, 525.000 dollars.
Don : Jamais il n'aurait pu expliquer ça à sa banque.
David : Y'a pas de courrier, la ligne de téléphone est coupé et tout son mobilier est en location.
Terry : L'arnaque devait être arrivée à son terme.
Don : Sans doutes.
Ils entendent de la musique.
Don : Ils sont sourds à côté ou quoi?
David : Les voisins!
Don : On va les voir.
Chez le voisin, Marc Andric
Andric : J'étais à l'opéra hier soir, quand ils ont trouvé le corps.
Terry : Il a été tué aux environs de huit heures du matin. Est-ce que vous étiez là?
Andric : Je m'apprêtait à aller en cours. Je les ai entendu se disputer. J'écoutais la musique très fort mais ils étaient encore plus bruyants.
Don : Qui ça "ils"?
Andric : Trevor...et son électricien.
David : Vous pourriez le reconnaitre si vous le voyiez?
Andric : Oui, je crois. C'est un hispanique, chauve...sur sa camionnette, y'avait écrit "électrician connexion".
Terry : Vous êtes enseignant?
Andric : Oui, je donne des cours des cours de musique à Westmore.
Terry : Vous étiez en affaires avec lui, il gérait vos intérêts?
Andric : Non, je savais que Trevor travaillait dans le domaine de la finance...mais, je n'ai pas vraiment les moyens. Vous savez ce que gagne un enseignant?
Sur le lieu de travail de Salazar
David : Vous êtes vous déjà rendu chez Trevor Riley, Monsieur Salazar?
Salazar : Oui, j'ai vérifié son installation électrique. Les lampes fonctionnaient pas.
David : Hier? Dans la matinée?
Salazar : Y'a deux mois de ça.
David : Avez-vous fait d'autres travaux pour Mr Riley?
Salazar : Pourquoi? Qu'est-ce qui y'a?
David : Rien d'autre, Mr Salazar?
Salazar : ...J'ai installé des prises pour son ordinateur.
David : Votre entreprise n'a aucune trace de ça.
Salazar : Si mon patron l'apprend, je suis viré. J'ai trois enfants, je suis obligé de travailler au noir, mais toujours en dehors de mes heures.
David : Quand avez-vous installé ces prises?
Salazar : J'y suis passé trois fois, la dernière, y'a une semaine. En quoi est-ce que le FBI...
David : Vous ne vous êtes jamais disputé avec Mr Riley...même une seule fois?
Salazar : Quand j'ai eu terminé le travail, ...il a refusé de me payer...On a du discuter.
David : Mais, c'était pas hier matin?
Salazar : Je jouais au baseball hier!...Comme tous les jeudis et tous les mardis.
Au club de baseball de Salazar
Gérant : Les membres du club défilent toute la journée.
Terry : Ils n'ont pas a s'inscrire?
Gérant : Non, ils ont la combinaison de l'entrée. Ils tapent quand ils veulent entre 6 heures du matin et 11 heures du soir et minuit le week-end.
Don : Vous avez des caméras de surveillance, je pourrais voir les enregistrements.
Gérant : Toutes bousillées! Ca tape dur.
Terry et Don sortent du club.
Terry : Donc Salazar s'est disputé avec la victime et son alibi ne tient pas.
Don : Et en plus, il est évident qu'un électricien a accès au genre de câble qui a servit dans les deux homicides.
Terry : Oui.
Don : Si ça se trouve, il a travaillé chez Lisa Bayle.
Terry : Tu te dis que si on réussit à prouver que Salazar a tué Trevor Riley...
Don : On réussira.
Terry : ...On trouvera un lien entre Salazar et Lisa Bayle...
Don : Je me dis qu'il faut trouver pourquoi on a tué Riley.
Don regarde un batteur frapper et sourit.
A l'université
Charlie : Riley avait effectivement monté une escroquerie. Une arnaque pyramidale!
Don : Racontes-nous ce que tu as découvert.
Charlie : Il a envoyé des e-mails aux investisseurs de Smith et Waterson comme si c'était un courriel très officiel.
Terry : Du spouffing!
Charlie : C'est ça! Il prétendait travailler en relation avec Smith et Waterson et il réclamait toutes sorte d'informations comme des codes d'identification ex-catera pour avoir accès à tous leurs comptes.
Don : Attends! Personne ne s'est jamais plaint de s'être fait voler?
Charlie : Mr Riley était un homme extrêmement intelligent, plutôt que de détourner d'un bloc des sommes importantes, ce qui aurait attirer l'attention, il avait trouvé un stratagème...pour y parvenir en douceur. Au début, il a juste voler 2 dollars sur un des comptes, il les a remboursé au bout de quelques jours en volant 2 autres dollars sur 2 autres comptes. Il a pu réapprovisionner le premier compte et a gardé les 2 autres dollars qu'il a fait passer pour des erreurs bancaires. 2 malheureux dollars! Personne n'a recompté.
Terry : Et comment de 2 dollars en arrive t-on à un demi-million?
Charlie : Oui, attendez...bonne question! (prenant une feuille et la pliant) J'ai plié ce papier deux fois, il est quatre fois plus épais qu'il ne l'était, si je parvenais à le plier 50 fois sur lui-même, quelle serait alors l'épaisseur de cette feuille de papier?
Don : Je sais pas...disons au moins 50 centimètres!
Terry : Non, moi je dirais comme un building.
Charlie : Elle irait jusqu'au soleil!
Don : Waouw!
Charlie : C'est une progression géométrique! Bien sûr, on ne peut pas plier ce papier 50 fois...Une jeune lycéenne, Britney Gallivan a démontré comment le plier 12 fois et elle l'a fait avec du vrai papier...Elle a établie un record!
Terry : Ca mesurait combien?
Charlie : Euh, 45 centimètres. C'est le même principe pour ce détournement de fonds, sauf que ça nécessite de doubler le nombre de comptes à chaque niveau. C'est pyramidal! Ca ne dure jamais longtemps parce que arrivé au 19ème prélèvement, Riley a déjà ponctionné 524.288 dollars...
Don : Et qu'il lui fallait deux fois cette somme pour pouvoir continuer...
Charlie : On épuise ses ressources et la pyramide...s'effondre. Le temps qu'elle s'écroule, ce cher Riley est déjà loin.
Don : Tu disais qu'il a sollicité les investisseurs de chez Smith et Waterson, mais comment a t-il réussit à avoir leurs adresses?
Terry : Ca ne devrait pas être difficile à savoir...(sortant) je m'en occupe.
Don et Charlie se retrouvent seuls.
Don : Tu sais l'affaire Lisa Bayle, tu pourrais lire le dossier pour voir si je ne suis pas passé à côté de quelque chose?
Charlie : Quoi? Je ne saurais pas quoi faire d'un rapport d'enquête!
Don : Ce n'est que de la logique! C'est ton domaine. Tu sais repérer les incohérences, non?
Charlie : Ouais.
Don : Ben, c'est pareil que quand un mathématicien établit une nouvelle théorie, il fait appel à ses pairs, n'est-ce pas? Et l'un d'entre eux vérifie sa théorie.
Charlie : Effectivement!
Don : Alors, fais-moi une fleur et vérifie que j'ai pas commis d'erreurs.
Charlie : Y'a quoi comme preuves dans ce dossier?
Don : Pour commencer, on a eu des aveux complets ainsi que des empreintes et en plus un témoin oculaire.
Charlie : Je vais étudier la méthodologie pour chacune d'entre elles.
Don : Super, merci!
Charlie : Pas de problèmes!
Terry(arrivant en courant) : On a peut-être une piste pour les investisseurs de Smith et Waterson. Sa petite amie, Mikelle Peters, travaille dans la société.
Dans une salle d'interrogatoire au FBI
Terry : Vous avez fourni à Trevor Riley les adresses e-mail de vos clients.
Mikelle : Il avait dit que personne ne le saurait, c'est pas vrai!...Il a dit que si je refusait, il raconterait tout à mes employeurs.
Don : Donc, il vous faisait chanter?...Vous vous rendez compte de ce que vous risquez pour complicité d'escroquerie? Et encore, ce n'est qu'un début.
Mikelle : Il m'a dit qu'il avait découvert, Dieu seul sait comment, que je n'avais aucun diplôme universitaire. J'ai rédigé un faux CV pour obtenir ce travail.
Terry : Il menace de vous balancer et vous continuez à sortir avec lui?
Mikelle : Il était super riche et super généreux avec moi.
Don : Connaissez-vous un certain José Salazar?
Mikelle : Qui?
Don : José Salazar?
Mikelle : Ah oui, l'électricien! Je pense que lui aussi Trevor a voulu l'arnaquer.
Au siège du FBI
Le voisin de Trevor Riley , Marc Andric, examine des photos de suspects.
Don : Reconnaissez-vous l'un d'entre eux, surtout prenez votre temps.
Andric réfléchit longuement.
Don : Alors?
Andric : Le deuxième en partant de la droite.
Don : Montrez-le moi.
Andric(montrant la photo de Salazar) : Celui-là.
Don : J'ai besoin de votre signature en-dessous de la photo pour attester que c'est bien l'homme que vous avez vu chez Trevor Riley le matin où il a été assassiné.
Andric signe en dessous de la photo de Salazar.
Sur le lieu de travail de Salazar.
Don (arrivant) : Bonjour José, nous aurions encore quelques questions à vous poser.
Salazar s'enfuit en courant.
Don(s'élançant à sa poursuite) : Ah non, pas ça!
Pendant que David poursuit le suspect, Don prend une autre direction.
Don : Le lâches pas.
David : Comptes sur moi.
Don parvient à rattraper Salazar et le menotte.
Don : Ne bouges plus!
Au siège du FBI
Terry et Don interroge Salazar.
Salazar : Il a dit qu'il pouvait y ajouter un zéro.
Terry : A quoi?
Salazar : A mes 8000 dollars. 17 ans d'économies.
Terry : Et vous avez découvert qu'il allait s'envoler avec?
Salazar : Non! Ca vous venez de me l'apprendre. J'ignorais qu'il allait partir.
Terry : On a vos empreintes. On a trouvé le même câble dans votre camion et on a un témoin qui réfute votre alibi.
Salazar : Le matin où on a tué Riley, j'étais au club de baseball. Demandez à n'importe qui.
Terry : C'est ce qu'on a fait. Le gérant ne se souvient pas de vous.
Don : Vous connaissez une certaine Liza Bayle?
Salazar ne répond pas.
Don : Où étiez-vous le 9 avril 2004?
Salazar : A San Diego! J'y ai bossé une semaine entière, à câbler des appartements et je voie pas du tout de quoi vous voulez parler.
Plutard,
Don : Je sais pas, tu crois qu'il l'a connaissait?
Terry : Difficile à dire.
Don : Ouais.
Terry : Mais, il a réagi.
Don : Il avait un mobile, un témoin l'a vu sur les lieux du crime, il a menacé la victime et il nous a menti au sujet de son alibi.
Terry : Ouais, tout concorde mais pour l'affaire Bayle, c'est pas suffisant.
Don : Je sais!
Terry : Ca peut être une coïncidence.
Don : Ouais! C'est vrai!...Je le sens pas. Je vais voir si Charlie a trouvé quelque chose de nouveau.
Terry : OK
Devant l'immeuble du FBI
Don retrouve Charlie.
Don : Est-ce qu'il est possible que ces deux meurtres aient été commis par deux personnes différentes?
Charlie(sortant son carnet de notes) : Attends, selon le FBI et surtout ses statistiques, dans tout le pays, 3 ou 4 personnes meurent garrotées chaque année et environ 5% de tous les crimes commis aux Etats-Unis ont lieu à Los Angeles...A supposer que le deuxième tueur a copier le premier, il y a 4,9% que se soit une concidence.
Don : Je savais que ça serait minime.
Charlie : Tu sais ce que tu vas faire?
Don : Je vais inculper José Salazar du meurtre de Trevor Riley et je vais voir si je trouve un lien avec Liza Bayle et si Cliff Howard est innocent, je le ferais libérer.
A la prison de Fullerton
Don rencontre Cliff Howard.
Cliff : Pourquoi je devrais encore tout vous racontez?
Don : Parce que il faut enfin me dire la vérité sur ce qui est arrivé à Liza Bayle.
Cliff : Je vous l'ai déjà dit, je l'ai dit à tout le monde, je l'ai tué et je le regrette.
Don : D'accord! Racontez-le moi encore une fois, Cliff.
Cliff : Il me fallait une voiture, elle était perdue, elle m'a demandé son chemin. J'ai fait comme si je n'entendais rien pour qu'elle sorte de la voiture. Je suis passé derrière elle, j'ai enroulé le cable autour de son cou, j'ai mis mon genou au milieu de son dos...et j'ai tiré comme un malade, elle ne touchait même plus le sol. Ensuite, j'ai mis le corps sur le siège arrière et maintenant, je regrette ce que j'ai fait.
Don : Au début, vous avez niez l'avoir tuée. Vous prétendiez être seul chez vous.
Cliff : J'ai menti.
Don : Est-ce qu'on vous a arraché des aveux?
Cliff : Non.
Don : Vous protégez un complice?
Cliff : Je l'ai tué...tout seul et je le regrette.
Don : José Salazar, ça vous dit quelque chose?
Cliff : Rien du tout.
Don : Et Trevor Riley?
Cliff: Jamais entendu parler.
Chez Cliff Howard
Don frappe à la porte. La femme de Cliff lui ouvre.
Don : Mme Howard, vous vous souvenez de moi, Don Eppes. Voici l'agent Sinclair.
Mme Howard : Qu'est-ce que vous voulez?
Don : Vous poser quelques questions sur votre mari, c'est tout.
Mme Howard les laisse entrer
Mme Howard : Cliff a avoué son crime et il a dit qu'il regrettait. Qu'est-ce que vous voulez de plus?
Don : Je sais, mais il y a autre chose que je dois savoir. Soyez franche avec moi. Est-ce qu'il vous a dit qu'il était innocent de ce crime?
Mme Howard : Agent Eppes, Liza Bayle était enceinte de trois mois, elle venait des beaux quartiers. On habitait juste à côté de là où on a retrouvé son corps. Vous aviez ses empreintes et un témoin l'a vu sur les lieux du crime...
Don : Vous ne répondez pas à ma question.
Mme Howard : Il a suivit les conseils de son avocat, il a avoué. C'est un prisonnier modèle, il exprime du remord et dans 27 ans, il est possible qu'il sorte quand mon fils en aura 30.
David : Mme Howard, on réouvre le dossier concernant son affaire, si vous savez quoi que se soit, il faut nous le dire.
Mme Howard : Excellente idée! Réouvrez, mais Cliff ne peut rien pour vous. Il doit s'en tenir à son histoire, sinon, il perd toutes ses chances de remise de peine.
Mme Howard rentre pour s'occuper de son fils qui l'appelle.
Don(partant) : D'accord...merci.
Au siège du FBI
Charlie arrive pour voir Don. Il tombe sur Terry.
Terry : Salut Charlie.
Charlie : Bonjour.
Terry : Quoi de neuf?
Charlie : J'aurais aimé en savoir un peu plus sur le témoin de l'affaire Liza Bayle.
Terry : Oui.
Charlie : Il a identifié Cliff Howard de la même façon que le témoin que j'ai vu hier concernant le suspect du meurtre de Trevor Riley?
Terry : Oui, les identifications se passent toujours comme ça, pourquoi?
Charlie prend une serviette et commence à écrire les chiffres entre 1 et 6.
Charlie : Vas-y, choisis un nombre au hasard.
Terry : Trois.
Charlie : Un autre nombre.
Terry : Six.
Charlie : Encore un.
Terry : Je te préviens, c'est le dernier : un.
Charlie : Quand je t'ai demandé de choisir un nombre, les trois fois, tu as choisit entre un et six. Pourquoi dans cet intervalle? Pourquoi pas le 0 ou 3000? Ou le 7?
Terry : Tu les avais pas écrit.
Charlie : Je t'ai pas dit de choisir parmis ceux que j'avais écrit.
Terry : Non, mais j'ai supposé...
Charlie : Exactement! Le témoin aussi suppose qu'il doit choisir une personne parmi celles qu'on lui met sous le nez. Oui ou non? Sa décision repose sur cette supposition.
Terry : C'est une procédure réglementée par une jurisprudence. Le ministère de la justice fait procéder de cette manière depuis des années.
Charlie : C'est pas une raison.
Terry : En quoi c'est mathématique?
Charlie : C'est pas mathématique, c'est logique. Les mathématiciens sont forts en logique.
Terry : Il y a une autre façon de procéder à une identification. On montre les photos une par une et on demande "Est-ce que c'est lui?". Les études montrent que ça évite davantage d'erreurs tout en réduisant le taux de réussite, y compris en présence du coupable.
Charlie : Si jamais l'identification de Cliff Howard s'est déroulé selon la méthode traditionnelle, peut-être que...je veux dire, on peut envisager que le témoin se soit trompé. Oui ou non?
Terry : ...D'accord, je reconvoque le témoin.
Charlie : Merci.
Au domicile de Liza Bayle
Don rencontre Jonas Bayle, le mari de Liza et lui montre une photo de Salazar.
Jonas : Je n'ai jamais vu cet homme.
Don : Vous êtes sûr? Il est possible qu'il soit venu faire des travaux chez vous.
Jonas :Peut-être, je ne peux pas vous dire, c'est Liza qui s'occupait de ce genre de chose.
Don : J'essaie de découvrir si éventuellement il se pourrait que cet homme ait connu votre femme.
Jonas : Pourquoi?
Don : Vous n'allez pas aimer ce que je vais dire, mais la culpabilité de Cliff Howard est remise en cause.
Jonas : Mais ce salopard a avoué!
Don : Oui, je sais.
Jonas : On ne s'est pas revu depuis un an. La dernière fois c'est quand vous m'avez interrogé pendant 48 heures...
Don : Désolé...
Jonas : J'ai du appeler les pompes funèbres menotté à une table.
Don : Je devais retrouver le meurtrier de votre femme par tous les moyens dont je disposait...
Jonas : Et aujourd'hui, vous voulez réouvrir ces blessures?
Don : Non, c'est pas ça...
Don s'approche d'une photo sur la cheminée.
Don : C'est votre fille? Comment s'appelle t-elle déjà? Paula?
Jonas : Ouais.
Don : Je peux?
Jonas : Je vous en prie.
Don prend le cadre et regarde la photo de Paula Bayle en uniforme de son école.
Jonas : Elle est à l'université maintenant.
Don (reposant la photo) : Vous ne voulez pas savoir la vérité sur la mort de votre femme?
Jonas : Je la connais la vérité, c'est Cliff Howard.
Dans le bureau de Charlie à l'université
Amita et Charlie travaillent, Larry entre.
Larry : Ah, je vois qu'on est en pleine recherche très exaltante dans le domaine de la criminologie.
Charlie : Exactement. Don croit qu'il a envoyé en prison pour meurtre la mauvaise personne et moi, j'essaye de déterminer si le dossier a une faille.
Larry : Pour remettre en équations les principes de la criminologie américaine?
Charlie : Je développe une application d'analyse statistique concernant les modes d'identification des témoins.
Amita : Et il est clair que la procédure de base des six hommes côte à côte est intrinsèquement faussée.
Larry : Oui, c'est ce que je constate, mais dans le cas particulier sur lequel vous travaillez ici, ce n'est pas le bon suspect qui a été identifié?
Charlie : On en est pas sûr, mais si on en croit nos calculs, le témoin peut très bien identifier la mauvaise personne.
Larry : Oui! Il est certain que c'est possible, mais là, est-ce que c'est vraiment arrivé? Est-ce que vous avez mis au point un test pour le déterminer?
Amita : Non, on étudie la méthodologie en elle-même.
Larry : Pourquoi ne pas étudier l'exactitude et la pertinence de ce résultat?
Charlie : Tu est en train de nous dire qu'on ne devrait pas remettre en cause le mode d'identification traditionnel des suspects de face et ensemble, même s'il ne s'avère pas très fiable?
Larry : Tout ce que je dis, c'est que...je vous engage à mesurer les implications extrêmement soigneusement...parce que...il s'agit là d'un véritable meurtre dont quelqu'un à véritablement été assassiné...Il est vrai que vous avez démontré qu'il y a un risque que l'identification ait pu être erronée...En revanche, vous n'avez pas prouvé qu'elle était éronnée.
Au siège du FBI
Terry interroge Mme Malloy, le témoin de l'affaire Liza Bayle.
Terry : Mme Malloy, est-ce qu'il courait vers vous ou dans la direction opposée?
Mme Malloy : Opposée.
Terry : Et il faisait sombre.
Mme Malloy : Oui, certes, mais il s'est retourné, il mesurait environ 1m80, il portait un sweat seart et un jean.
Terry : Et c'est l'homme que vous avez vu lors de l'identification?
Mme Malloy : Bien sûr qu'il était là, je l'ai même identifier de premier coup.
Terry : Oui! (sortant la photo de José Salazar) Vous reconnaissez cet homme?
Mme Malloy : Oui! C'est l'homme que j'ai vu.
Terry : Oui, merci!
Terry retrouve Don et David devant l'immeuble.
Terry : Janice Malloy a identifié Salazar comme étant le meurtrier de Liza Bayle après avoir reconnu Cliff Howard. Ca m'inspire pas vraiment confiance.
Don : Il n'y a jamais eu de contre-interrogatoire du fait qu'il a avoué.
David : Avec un témoin oculaire aussi peu fiable, ses aveux deviennent plutôt douteux. La seule preuve formelle dont on dispose maintenant, se sont ses empreintes.
Don : On va les revérifier et plusieurs fois s'il le faut.
Terry : C'est parti.
Au laboratoire d'analyse des empreintes
Experte(montrant les empreintes de Cliff Howard sur l'ordinateur) : Voici la comparaison des empreintes de Cliff Howard(montrant un autre écran) avec celles qui ont été retrouvées sur le corps de Liza Bayle...Seuls 25% sont visibles, le reste est indistinct.
Don : Il aurait-il une chance que se ne soient pas son empreinte?
Experte : Non, pas vraiment.(sortant les similitudes sur l'écran) J'ai trouvé 7 similitudes entre celles retrouvées sur le corps et celles de Cliff Howard. Regardez, les mêmes agencements de sillons et là, les mêmes bifurcations. A partir de ça, je dirais que l'empreinte trouvée sur le corps est celle de Cliff Howard.
Don : Ce qui signifie que c'est lui qui l'a tué.
Charlie : Comment sait-on que chacun a des empreintes uniques? Comment peut-on en être sûr?
Experte : Parce qu'on n'a jamais vu deux personnes avec les mêmes empreintes.
Charlie : Et on a examiné les empreintes de tout le monde? Sur toute la planète?
Experte : Et bien, c'est une supposition basée sur plus de 100 ans de raisonnement empire...
Charlie : En effet, et est-ce qu'il est fréquent qu'une partie de l'empreinte de quelqu'un ressemble à celle de quelqu'un d'autre?
Experte : Je ne saurais vous le dire. Nous n'avons jamais fait ce genre d'enquêtes au sein de la population.
Charlie : Vous n'établissez pas de taux de probabilité quand vous procédez à une comparaison?
Terry : Ca ne se pratique que pour la recherche d'ADN.
Charlie : C'est vrai, quand les experts établissent une correspondance, ils ne la présentent pas comme sûre. Ils donnent un pourcentage de chance que l'ADN provienne de la même personne.
Mais pour les empreintes pas d'estimations? C'est oui ou c'est non?
Experte : Deux techniciens avant moi ont aussi déterminés que cette empreinte de pouce était celle de Cliff Howard.
Charlie : Quoi! Comment savez-vous que c'est un pouce? Pourquoi pas plutôt l'index gauche, par exemple?
Experte : Parce qu'elle a les arches, les spirales et les courbes d'un pouce. (montrant sur son écran) Vous voyez le centre de cette spirale, c'est comme une horloge et là c'est midi.
Charlie (prenant un cône dans la main) : Quelle est la forme de ceci?
Experte : C'est un cone.
Charlie : Ca dépend d'où on le regarde. D'accord, sous un angle différent, c'est un cercle...ou un triangle...un triangle de Penrose, impossible en réalité...ou un bouchon susceptible d'obturer une ouverture triangulaire...carré...ou ronde. (tournant le cône dans tous les sens) Tout dépend sous quel angle on le considère. Et en l'occurrence, vous supposez que c'est une empreinte de pouce parce que vous l'abordez comme telle, mais il est possible qu'une autre personne ait de l'index gauche (faisant pivoter l'empreinte sur l'écran) une empreinte que, si on la fait pivoter, le quart inférieur présente des similitudes avec celle du pouce de Cliff Howard?
Experte : Ca fait 8 ans que je fais ce travail.
Charlie : Vous êtes meilleure aujourd'hui qu'il y a 8 ans.
Experte : C'est évident.
Charlie : Donc si c'est évident, c'est que ce n'est pas une science, c'est de l'interprétation. C'est un art si vous préférez.
Experte : Notre service a un taux d'exactitude de 99,7%...
Chalie : Ce qui fait 3000 erreurs pour un millions de recherche.
Don : Faites-moi plaisir, faites un test avec toutes les empreintes de Salazar...
Experte : Ca serait du temps perdu. (montrant un détail de l'empreinte) Ce sillon de forme caractéristique, dit "crochet de boucher" est très rare et Salazar ne l'a pas...(fusillant Charlie du regard) sur aucun de ses doigts!
Chez les Eppes
Don joue seul au basket dehors, Charlie le regarde par la fenêtre. Larry fait des calculs sur la table de salle à manger.
Larry : Ah seigneur, faites que ce soit juste! Je viens de réussir à exprimer une variété complexes de Calibri-You de façon à dépasser l'existence d'un spineur harmonique non nul...et je...Charles!
Charlie : Il compte passer toute la soirée dehors?
Alan : Voyons les choses du bon côté, ton frère a retrouvé de l'intérêt pour le sport.
Charlie : C'est comme si les preuves lui donnait raison et tort à la fois.
Larry : Oui, le bon vieux chat, le vieux paradoxe du chat de Schrödinger...
Alan : Le chat qui squatte notre garage?
Charlie : C'est une sorte de défi intellectuel.
Alan : Ah! Tu crois?
Larry : Une version très simplifiée...Un chat est enfermé dans une boite, il y a une chance sur deux qu'il ait été empoisonné, mais et c'est là le paradoxe, tant que personne n'a ouvert la boite, et observé le chat, celui-ci est potentiellement à la fois vivant et mort!
Charlie : Désolé, mais j'ai du mal à voir où est l'analogie? Parce que dans la réalité, Don ne peut pas avoir raison et tort en même temps?
Alan : Bien sûr que non, si on a la fois tort et raison, c'est que forcément y'a un truc qui cloche.
Larry : Non! Le principe du chat de Schrödinger, c'est que la question en elle-même n'a aucun sens...jusqu'à ce qu'on regarde dans la boite.
Charlie rejoint Don dehors et arrive à subtiliser le ballon à son frère.
Charlie(prenant le ballon des mains de Don et dribblant) : On va dire que je suis Allen Iverson.
Don : Charlie, je suis pas d'humeur...
Charlie : Je suis la seule la seule personne au monde capable de te battre...(dribblant et marquant un point) d'un point...Je viens de prouver que je suis Iverson.
Don : Non, tu viens juste de prouver qu'au bout de 20 ans, je me fais encore avoir.
Charlie : C'était un raisonnement sylogique...qui s'appuie sur une fausse information.
Don : C'est ça.
Charlie : A l'évidence, je ne suis pas Allen Iverson...
Don : Sans blagues!
Charlie : ...Et dire que c'est moi et proposer un test qui le prouve n'y changera rien...
Don : Je vois pas le rapport avec mon dossier.
Charlie : Tu cherches un rapport entre Salazar et Liza Bayle parce que tu le crois coupable. Mais si tu te trompe...Trouver un lien avec Liza Bayle ne te donnera pas raison pour autant. Peut-être qu'établir d'autres liens t'en apprendrais plus.
Don : Un lien éventuel entre les victimes? Ce qui pourrait nous mettre sur la piste d'un autre assassin...qui ne serait ni Howard, ni Salazar?
Charlie : C'est ça!
Don : C'est mathématique ou c'est logique?
Charlie : C'est pareil.
Au club de baseball de Salazar
David et Don montrent des photos à un membre du club.
Joueur: Non...non...non...
David (montrant la photo de Salazar) : Et celui-là?
Joueur : Lui, il prend toujours la cage 4, il vient tous les mardis et les jeudis. Moi, je viens en moyenne 5 ou 6 fois par semaine.
Don : Pouvez-vous nous dire si vous vous souvenez avoir vu cet homme le jeudi 8 en début de matinée?
Joueur : Le 9, je suis allé à Las Vegas...Le 8, il était là!
Don : C'est sûr?
Joueur : Oui, certain.
Don et David sortent du club.
David : On a deux témoignages contradictoires. Lui nous dit que Salazar était là au moment du meurtre de Riley et son voisin Andric nous affirme qu'il était sur les lieux.
Don : Marc Andric enseigne la musique à Westmore. Je pense qu'on doit encore pouvoir le trouver, on va aller lui demander quelques éclaircissements.
David : Entendu...Eh, tu veux toujours pas jouer dans l'équipe du FBI?
Don : Non, c'est fini! J'ai fais partie d'une équipe pro, les Stockton Rangers. Lors de mon dernier match, le lanceur était en place et il m'a envoyé une balle fourchette, bien lancée, bien tombante du genre qu'on envoie hors champs...
David : Et tu l'as manqué?
Don : Non, j'ai passé deux bases...
David : Super!
Don : Oui, mais quand je suis arrivé à la première, j'ai su au fond de moi que je n'irais jamais plus loin que cette équipe locale...et le lendemain, je me suis inscrit au concours du FBI.
A l'école Westmore
Les élèves sortent habillés avec leur uniforme. Don remarque la veste d'une élève.
Don : J'ai déjà vu cet écusson! La fille de Liza Bayle est venue ici, elle apprenait le violon! On l'a trouvé notre lien. Andric lui a surement donné des cours de musique...
David : Donc, Bayle et Riley connaissaient le même homme et on les a tués de la même façon.
Don : C'est pas un coïncidence!
David : Non, je crois pas...
A l'intérieur de l'école, dans la salle de musique.
Don (entrant) : Excusez-moi, nous sommes du FBI, c'est la salle de cours de Marc Andric?
Professeur : Oui, il est souffrant, je suis son remplaçant.
David : Nous aimerions fouiller son bureau, ça vous ennuie?
Professeur : Non, allez-y.
Don : Vous êtes là depuis longtemps?
Professeur : Oh, il y a une semaine.
Don : Une semaine?
Au domicile de Marc Andric
Une équipe du FBI défonce la porte et entre en force.
Don : FBI! Personne ne bouge...
Terry : Je vais de ce côté.
Don : FBI, Andric! ...Rien en vue!
Terry : Rien en vue!
L'appartement est vide.
Terry : Rien dans la chambre.
David : Il s'est envolé.
Don remarque une empreinte sur une glace...
Au siège du FBI
Devant le dossier de Marc Andric.
Don : Notre homme est bien Marc Andric, il a débarqué de Bosnie il y a de ça 10 ans. Cependant, ses empreintes sont celles d'un ancien lieutenant de l'armée serbe, Ramus Zeljada...et l'empreinte de son index droit présente un sillon dit "crochet de boucher" comme celle retrouvée sur le corps de Liza Bayle.
Terry : Trevor avait du découvrir sa véritable identité...
Don : Et tel qu'on le connait, il a du vouloir le faire chanter en échange de son silence...
Terry : Mais, Zeljada étant un sociopathe, il a préféré l'étrangler...
David : Et il nous a donné Salazar pou pouvoir disparaitre...
Don : Deux innocents sont en prison et il a une semaine d'avance sur nous. Il faut se plonger dans sa vie et voir ce qu'on peut en tirer.
Plutard,
Don : Les dix dernières années, Andric a vécu dans 4 villes, Sydney, New York, Chicago et Los Angeles...Où a-t-il bien pu choisir d'aller?
Terry : Il se déplace vers l'ouest...San Francisco? Honolulu?
David : En tout cas, il sait comment passer inaperçu. Rien, même pas un ticket de stationnement.
Un agent apporte une feuille.
Agent : On l'a trouvé.
Terry : Sa carte bancaire a été utilisée pour louer une chambre d'hôtel à Washington...Un groupe d'intervention est sur les lieux.
Don : Parfait.
En liaison par Webcam avec le groupe d'intervention de Washington.
Policier de Washington : On a entamé les négociations, depuis environ 10 minutes. Les suspects ne sont pas armés.
Don : Une seconde! "Les suspects"? Pourtant, on le croyait seul?
Policier de Washington : Un type est reparti avec lui d'un resto route de Bakesfield, dans les 20 ans, race blanche, très sale. Leur chambre d'hôtel est pleine de substances hallucinogènes bas de gamme. Ils s'installaient on dirait.(amenant un homme qui n'est pas Andric devant la caméra) Voilà, votre homme!
Don : Mais qui est-ce?...D'où vient la carte de crédit, d'où la sortez-vous?
Suspect : C'est Marc je sais pas quoi, je l'ai rencontré dans un bar à Los Angeles. Il fallait que je quittes la ville, alors, il me l'a vendue pour 200 dollars.
Plutard, devant une carte.
Don (pointant les villes où est passé Andric): Sydney...New York...Chicago...Los Angeles...
Terry : Ce sont des villes de passages, des villes d'art, d'architecture...
David : Au bord d'océans ou de lacs, faciles d'accès par tous les moyens...
Don : Charlie, t'as une idée, mathématique...ou logique?
Charlie : Non, aucune...Je n'ai pas votre expérience pour retrouver les fugitifs.(voyant un trophée de baseball sur le bureau de Don) Don...tu te rappelles que tu frappais toujours toutes tes balles, toutes y compris les mauvaises...
Don : Quoi?
Charlie : Même celles qui étaient hors cadre? Tu pouvais pas t'empêcher de les frapper toutes. Tu te fichais pas mal que ça fasse baisser ta moyenne...
Don : Mais enfin...de quoi tu parles?
Charlie : Tout le monde a un truc qu'il adore, qui ne peut pas s'empêcher de faire...comme toi, pour ce qui était des balles hors cadre. Pour Andric, c'est la même chose...il doit y avoir quelque chose qu'il aime?
Terry : La fois où on l'a interrogé, il écoutait de l'opéra et il a dit être aller à l'opéra le soir où Liza Bayle a été assassinée...
David : Et toutes les villes où il a vécu sont réputées pour leurs opéras.
Charlie : C'est vrai, tu as raison.
Don : Regardes s'il y a un opéra sur scène ici en ce moment.
David : C'est pour ça qu'il a vendu sa carte de crédit pour trois fois rien...
Charlie : Oui, pour créer une fausse piste et vous faire croire qu'il était déjà loin. Il est encore ici, c'est évident et il ne veut pas qu'on le découvre.
Terry : Il y avait une photo de la cantatrice Magdalena Urnatova dans son appartement. Ce soir, elle va chanter Aïda de Verdi au Pavillon Dorothy Chandler.
Don : Bon, très bien...Alors, qui aime l'opéra?
Devant l'opéra
Les agents sont répartis à chacun des chemins possibles.
Don (par radio) : Il est là?
David(par radio): Pas encore.
Agent(par radio) : Ca y est, j'ai un suspect en visuel, je le prend en filature.
Don (par radio) : Ne le lâchez pas.
Terry(par radio) : David, tu le vois?
David(par radio) : Non, toujours pas.
Andric semble avoir repérer le dispositif et s'enfuit en courant.
Agent (par radio): Le suspect traverse la place...
David(par radio) : Ca y est je le vois! Je le prends en chasse...Stop! Andric!...
Don intercepte Andric et le plaque au sol.
Don : Ne faites pas un geste.
David: On ne bouge plus, à plat ventre.
Don : Ca y est, c'est bon...
Au siège du FBI
Terry, Don et David observent Andric qui attend dans une salle d'interrogatoire.
Terry : Il faut le reconnaitre, il sait résister à un interrogatoire.
Don : C'est vrai que comparer aux usages bosniaques, nous c'est du gâteau.
David : Je comprends toujours pas pourquoi il a tué Liza Bayle? Quel était son mobile?
Chez Jonas Bayle
Jonas : Marc Andric? Oui. Liza le connaissait, elle passait pas mal de temps avec lui comme bénévole au lycée. Ils travaillaient ensemble sur l'histoire de l'établissement.
Don : Jonas, je sais que c'est très difficile pour vous...et croyez-moi, ce n'est pas une question facile...
Jonas : Vous voulez savoir si je les soupçonnaient d'avoir une liaison, Mr Eppes?
Don : C'est ça!
Jonas : Oui, c'était le cas...enfin, j'en était pas sûr.
Don : Ce que j'ai du mal à comprendre, c'est pourquoi, vous ne me l'avez pas dit? Vous n'avez pas pensé que le fait qu'elle ait une liaison pouvait avoir un lien avec ce qui lui est arrivé?
Jonas : Pour commencer, c'était moi, votre suspect numéro un...si vous aviez su que je pensais qu'elle me trompait...vous...vous auriez été convaincus que c'est moi qui l'ait tuée...et de toute façon, vous avez arrêté Cliff Howard presque aussitôt...et il a fait des aveux.
Don : D'accord...J'ai encore une dernière question plutôt délicate...Liza était enceinte de trois mois...
Jonas : Je crois que le bébé n'était pas de moi...mais, après sa mort...ça n'avait plus d'intérêts...et ça me semblait n'avoir aucun lien avec cette histoire...et vous venez me dire que ça aurait un lien?
Don : Oui, je le crains.
A la prison de Fullerton
Don retrouve Cliff Howard
Don : Le témoin s'est trompé et le technicien des empreintes a commis une erreur...
Cliff : A commis une erreur? Comment c'est possible?
Don : De nos jours, on s'appuie vraiment beaucoup...sur la science, quel que soit le secteur où on travaille et je crois que, dans la mesure où des personnes participent au processus, y'aura toujours...des petites erreurs...c'est injustifiable, mais...toutes mes excuses...
Cliff : Pourtant, je vous l'ai dit au début...que je ne l'avais pas tuée.
Don : Je sais, je me souviens que vous me l'aviez dit.
Garé devant la prison, Don observe satisfait, Cliff Howard qui retrouve son fils et sa femme.
Au club de baseball
Charlie retrouve Don qui s'entraine.
Charlie : Qu'est-ce que tu fabriques? Hors cadre et tu refuses de cogner?
Don : Si on te le demande...
Charlie : Je me suis amusé à établir des statistiques sur ta période chez les pros, pour voir quel type de balles...
Don : Oh Charlie, j'ai pas vraiment envie de me prendre la tête.
Charlie : Pourquoi? Si tu analyses tes performances, tu peux t'améliorer.
Don : Quelques fois, il faut se fier à ce qu'on ressent.
Charlie : Je crois que je peux quantifier ce que tu ressens d'après ta frappe de balle.
Don frappe une balle qui s'envole très loin.
Don : Oh, génial! Je sens que le FBI va avoir un batteur de choc cette saison!
Charlie : C'a c'est sûr!
Générique de fin