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#109 : Le sniper

 

Los Angeles est en proie à la panique lorsqu’un sniper s’adonne à tuer n’importe qui par plaisir, et le spécialiste que Don a appelé à la rescousse empêche Charlie de jouer son rôle dans l’enquête.

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Titre VO
Sniper Zero

Titre VF
Le sniper

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109 - LE SNIPER

  

En ville.


          Des gens se promènent dans la rue sans savoir que quelqu’un est perché et les vise avec une arme lorsqu’il tire et tue un homme.
         Plus tard, Don et Charlie arrivent sur les lieux. Don va voir le corps avec Terry et David pendant que Charlie regarde les notes d’un agent. Il peut déterminer par les données d’où a été tiré le coup de feu.
         Don et Charlie monte alors à l’endroit désigner par ce dernier. Il lui montre approximativement d’où a été tirée la balle mais un homme intervient pour leur dire avec précision d’où a été tirée la balle. Il s’agit de Ian Edgerton, agent du FBI. C’est Don qui a demandé  Ian devenir l’assister sur ses enquêtes. Charlie n’est pas ravi. S’ensuit alors des explications sur le tireur entre Ian et Charlie. Il leur annonce que le tireur va recommencer parce qu’ils adorent ça.

 


Générique de début.

 

Au bureau du FBI.


          Don donne ses ordres aux agents qui sont dans la pièce. Ils n’ont rien de concret sur lui et rien ne relie les victimes entres elles. Ils pensent que le tueur aurait pu faire partie de l’armée mais ils n’en sont pas sur. Edgerton ne pense pas que ce tireur soit professionnel. Un témoin aurait vu un 4X4 vert sur les lieux du crime.

 


Chez les Eppes.


          Amita et Charlie travaillent sur l’affaire de Don. Larry arrive et pense que Charlie travaille sur un problème pour lui alors qu’il travaille en réalité sur une modélisation de trajectoire d’une balle. Suite à ce qui se passe en ville, Larry éprouve l’envi d’avoir des enfants. Charlie et Amita sont surprit par cette confidence de leur ami.

 


Au bureau du FBI.


          David à retrouvé le 4X4 ainsi que le nom du propriétaire. Il se nomme Wayne Osborne. Cet homme a un casier judiciaire dans plusieurs états et correspondrait au profil du tueur en question.

 


En ville.


          Don, Terry et David interviennent au domicile du type. Seul sa femme s’y trouve et dit aux agents qu’elle ne sait pas où il se trouve. Il trouve un tiroir rempli d’armes à feu. La femme se cache alors le visage comprenant que plus rien ne va pour elle et Wayne.

 


Chez les Eppes.


          Charlie travaille sur la table du salon toujours sur les victimes du tireur pendant qu’Alan lit le journal et essaie de parler avec son fils. Le téléphone de Charlie sonne. David doit passer le prendre pour l’emmener sur les lieux de la nouvelle attaque. Alan s’inquiète alors pour lui. Charlie tente de le rassurer en lui affirmant que le tireur ne revient jamais au même endroit, qu’il y aura plusieurs agents et que si c’était vraiment dangereux, son frère ne le laisserait pas y aller puis il quitta la maison laissant son père sans un mot.

 


En ville.


          Une femme est devant une ambulance avec son mari à ses côtés. Le tireur lui a tiré dessus mais elle a reçu la balle dans le bras. David et Terry l’interrogent avant de la quitter et de se poser des questions entre eux.
         Dans un bâtiment, d’où on voit bien le lieu où la femme a reçu la balle, Charlie regarde par la fenêtre pour mieux y comprendre lorsque l‘agent Edgerton vient le rejoindre. La tension est palpable. Charlie n’apprécie pas trop ce type mais Ian l’aide quand même en lui donnant de nouvelles indications pour l’enquête et lui conseille de tirer au moins une fois. Afin de retrouver le tueur, il faut se mettre dans sa peau pour mieux le comprendre. Il quitte ensuite les lieux.
         Terry retrouve les deux hommes et leur apprend que Don a retrouvé Osborne. C’est bien lui qui aurait tué le facteur mais pour la jeune femme, douze témoins affirment l’avoir vu dans un bar. Ils ont donc  à faire à deux tireurs.

 


Au bureau du FBI.


          David et Terry interrogent Osborne qui nie avoir tué le facteur mais les agents lui disent que sa nouvelle petite amie a tout avoué et qu’il a tué le facteur parce qu’il avait épousé son ex-femme. Osborne s’apprête à devenir violent mais Terry l’en dissuade. Terry fait ensuite un résumé à Don.

 


Chez les Eppes.


          Charlie continue de travailler sur l’affaire de son frère alors que Larry lui parle de chose et d’autre. Plus personne ne veut sortir ave le tireur qui sévit en ville. Larry reparle de ses envies de paternité avant de se mettre à aider Charlie. Il lui dit que l’agent Edgerton lui a conseillé de tirer et son ami l’encourage à le faire.

 


En ville.


          David et Terry tournent en voiture dans la ville. Les rues sont désertes et c’est désolant. Terry dit à David qu’elle a appelé son ex-mari dans la matinée et qu’au final, ils se sont disputés, ce qui les fait bien rire.

 


Dans les bureaux du FBI.


          Alan est venu avec des sandwichs déjeuner avec Don. Il lui parle de ses angoisses de voir son cadet sur les lieux des crimes. Don s’explique avec lui et Alan lui dit que Charlie es toujours en quête de l’approbation de son grand frère. Don est alors appelé et doit quitter les lieux. Il vient d’y avoir une nouvelle victime.

 


En ville.


          David, Terry et Ian sont sur les lieux du crime et discutent. Le dernier pense que Charlie a finalement raison et qu’il s’agit bien d’un professionnel.

 


Chez les Eppes.


          Charlie et Amita planchent toujours sur leurs tableaux et leurs calculs pour l’affaire de Don. Suite aux idées qu’ils échangent, Charlie pense à quelque chose et se met à l’appliquer sur son tableau.

 


Au bureau du FBI.


          Charlie expose ses découvertes aux agents. Charlie pense qu’en réalité, les meurtres sont des copies du tueur en série. Il explique par d’autres images ce qu’il veut dire. Le FBI comprend que maintenant, ils doivent trouver plusieurs tireurs.
         Plus tard, Don donne ses instructions à tout le monde et tous se mettent en quête de retrouver les tireurs. Ils parviennent à en retrouver pas mal ainsi que les armes qui ont servi à tuer.
         Charlie ne se sent pas au meilleur de sa forme. Il s’inquiète et pense à autre chose. David arrive à se moment là pour leur annoncer qu’ils n’ont plus 7 victimes mais 9. Charlie pense que certains des victimes ont tout de même été tués par le même tireur et il pense au deux premières en tout cas ; Don est un peu perdu et ne sait plus quoi penser. Charlie veut alors apprendre à tirer. Don demande à David de les laisser seul et il lui dit qu’il ne veut pas le laisser tirer. Charlie lui explique que s’il ne tire pas, il n’a pas moyen de se mettre dans la peau du tueur et ainsi utiliser les bonnes variables pour son équation. Don finit par accepter mais lui demande de ne rien dire à son père car celui-ci pense déjà que l’aîné va finir par faire tuer le cadet en l’emmenant sur les lieux des crimes.

 


En ville.


          Alan et Larry jouent aux échecs. Alan est surprit par le jeu de Larry qui lui dit qu’il est rouillé de ne pas y avoir joué depuis longtemps. Alan lui avoue qu’il a arrêté de jouer avec Charlie lorsqu’il avait 8 ans. Larry dit à Alan que c’est une joie pour lui de pouvoir observer l’ascension de Charlie. Il est très fier du travail qu’il accomplit. Alan dit à Larry qu’il est bien plus qu’un simple enseignant pour Charlie. Larry est ravi de l’apprendre et remercie Alan de lui avoir dit.

 


Au bureau du FBI.


          Don et Charlie sont équipés au stand de tir. Charlie apprend à tirer. Son frère lui dit qu’il ne risque pas de mettre au centre car il ferme les yeux avant le bruit. Don veut qu’il arrête mais Charlie veut recommencer. Don lui donne alors des conseils sur sa respiration et Charlie tire. La balle arrive au centre de la cible. Charlie a les mains qui tremblent. Don est impressionné en voyant la cible et lui dit que c’est la chance du débutant. Les deux frères quittent alors les lieux.
         Plus tard, tous les agents et Charlie entrent dans un bureau tout en continuant à parler de l’affaire. Charlie leur que le tireur n’a réussi qu’un seul beau tir, le sans abris. Il leur parle alors de la régression à la moyenne en utilisant un exemple en jetant de loin des papiers en boule dans la poubelle. En faisant donc un schéma des tirs des tireurs, ils découvrent que 4 victimes ont été tuées par le même homme. Ils doivent maintenant retrouver ce tireur.
         Terry revoit alors la femme qui a reçu la balle dans l’épaule. Elle fait partie des quatre victimes. Mais elle ne connaissait pas du tout les autres personnes tuées. Elle discute alors du tueur et de ce que disent les médias.
         Don cherche ce qu’ils ont manqué lorsqu’il a une idée. Charlie comprend. Il y aurait un point commun dans la façon dont le tireur choisi l’endroit d’où il va tirer. Ils pensent alors que ses lieux sont des endroits que le tueur connait déjà.
         Tous les agents sont regroupés devant le tableau avec les photos des lieux ou il a tiré. David arrive avec le nom d’un suspect, Nathan Crane. Il aurait travaillé dans deux de ses endroits.
         Plus tard, David interroge la mère de Nathan pour savoir où il se trouve. Elle lui apprend que son fils était dans l’armée jusqu’à l’année dernière et qu’elle n’a plus de nouvelle de lui.

 


En ville.


          En ville, Nathan s’est garé près d’un immeuble est entré dans un appartement avec une mallette. Il ouvre la fenêtre et regarde les passants qui se trouvent à l’extérieur.

 


Au bureau du FBI.


          Les agents ont fait des recherches et savent qu’il a été rejeté de l’armée pour insubordination mais il était un sacré bon tireur. Ils cherchent donc maintenant où trouver le prochain lieu où il tuera une personne. Ils ont trouvé deux endroits suspects et s’y rendent en équipe. Don fait également envoyé des hélicoptères afin d’effrayer le tireur pour qu’il ne tire sur personne.

 


En ville.


          Don et Terry arrivent sur l’un des deux lieux. Terry referme un fourgon bleu. Les deux agents vont donc l’inspecter et se rendent compte que c’est le bon. Ils appellent donc tout le monde à les rejoindre. Ils s’occupent ensuite de mettre tous les passants à l’abri. Les tireurs arrivent et se placent comme Don l’a ordonné.
         Le tireur se prépare dans l’un des appartements et entend un hélicoptère. Il se met alors près de la fenêtre et les voient. Ils aperçoivent ensuite les véhicules de police et que les passants ont tous disparu. Il se prépare alors en visant avec la lunette de son arme et cherche une cible potentielle lorsqu’il voit une voiture s’arrêter et … Charlie en sortir avec un bloc-notes à la main. Le tireur tire alors.
         Don qui a vu son frère lui hurle de se coucher et court suivit de Terry. David qui n’est pas loin court vers lui, l’attrape et le couche sur le sol lui évitant de peu la balle qui brise la vitre de la voiture de police. Don lui ordonne alors de ne pas bouger. Les agents cherchent alors d’où le coup de feu est parti. David se retrouve être la cible jusqu’à ce qu’un coup de feu soit tiré. Il s’agit de Ian Edgerton qui a tué le sniper. Don arrive alors et prend son frère contre lui pour voir s’il n’a rien. Charlie est en état de choc et leur annonce qu’il pensait avoir trouvé le tireur. Ayant eu très peur pour lui, Don lui demande de téléphoner la prochaine fois. Ils se relèvent alors et rentrent ensemble sous les tonnes d’excuses du cadet.

 


Chez les Eppes.


          Don arrive chez lui et trouve son père sur une petite échelle entrain de vernir les barreaux de la fenêtre. Don en profite pour dire à son père qu’il a réfléchi et qu’il avait raison. Alan lui annonce alors qu’en fait, il avait tord. Charlie est assez grand pour prendre ses propres décisions. Charlie pense que son frère lui a parlé de ce qui s’est passé avec le sniper mais en réalité, les deux frères lui annoncent que Charlie a tiré au fusil à lunette. Alan leur dit que ça va, il ne le prend pas mal et Charlie lui dit qu’il ne tira plus jamais. Don décide alors de les aider à vernir les portes et les fenêtres de la maison.

 


Générique de fin.

Dans la rue

Un sniper prépare son arme, règle sa lunette, vise une jeune femme qui promène son bébé et finalement tire sur le facteur qui passe.

Don arrive sur place avec Charlie.

Don : On connait son identité?
David : Marc Herlan, 39 ans, une balle de calibre moyen en pleine poitrine.

Charlie examine les environs.

Charlie (pensée) : Vitesse de la balle...pression atmosphérique...

Don : Y'à des témoins?
David: Une dame dans son jardin et une maman dans la rue. Aucune n'a entendu le coup de feu.

Policier : J'ai demandé à mes hommes d'examiner les environs pour localiser l'endroit où était posté le tireur.

Charlie : Je crois que ce ne sera pas nécessaire.(montrant les notes des policiers) Ces nombres, taille de la blessure, angle de pénétration, position de la victime, nous apprennent tout ce qu'il faut savoir. La balistique obéit à des lois fondalement simples, combinant seulement deux forces effectives : les vitesses horizontale et verticale. Calculer une trajectoire avec précision éxige de tenir compte de plusieurs variables...La direction et la vitesse du vent, la pression atmosphérique, la température, le taux d'humidité, l'inclinaison de l'arme, la densité du projectile...

Sur le chemin de l'endroit d'où le tireur s'est posté.


Charlie : J'ai calculé quelques trajectoires types, à partir de l'angle d'impact de la balle, la vitesse et la direction du vent, j'ai déterminé approximativement que le tireur devait se trouver à peu près ici...là où on se trouve actuellement.(montrant l'endroit où le facteur est tombé) Tu vois?

Edgerton(à dix metres de Charlie et Don) : Moi, je dirais plutôt qu'il se trouvait par là.

Don : Ah, agent Edgerton!

Edgerton : On vous a prévenu de mon arrivée?
Don : C'est moi qui vous ait demandé, merci d'être venu.(à Charlie) C'est un instructeur de tir de Quantico...Il me fallait un autre point de vue.

Charlie : Qu'est-ce qu'il vous fait croire qu'il a tiré de votre position?

Edgerton : Eh bien la votre suppose qu'il soit un bon tireur, moi je dirais plutôt qu'il est moyen mais qu'il a eu de la chance.

Charlie : Sur quelle donnée empirique basez-vous votre supposition?

Edgerton : Il était à 300 mètres et il a tiré dans la poitrine de la victime. Quand un sniper prend le risque de s'approcher autant, c'est pour que la cervelle gicle sur le trottoir...Oh! Et, il y a ça aussi!...(montrant le sol) L'herbe a été brulée par le canon...Vous voyez ces traces?
Don : Il a étendu quelque chose sur le sol, c'est ça?
Edgerton : Oui, sa veste ou une couverture.(regardant le regard perplexe de Charlie) Mais, votre idée était bonne.
Charlie : C'était pas une idée, plutôt une estimation.

Don(à Edgerton) : Autre chose?
Edgerton: Il va recommencer.
Charlie : Comment le savez-vous?

Edgerton : Nous les tireurs...on adore ça... et ça non plus c'est pas une idée, c'est un fait.

 

Générique de début

 

Au siège du FBI

 

Don arrive et briefe toute son équipe.


Don : Bien, votre attention s'il vous plait. La police de Los Angeles a mis toute une équipe sur le coup. Ils nous ont communiqué tout ce qu'ils ont. On ne néglige aucune piste, on vérifie toutes les hypothèses et tous les indices. On a 4 victimes. Rien en commun sauf d'avoir été tués d'une seule balle de calibre moyen, d'une distance d'environ 200 mètres ou plus. On n'a trouvé aucun liens entre les victimes. On a un agent de change, une femme au foyer, un lycéen et aujourd'hui, un facteur. Les lieux sont différents, les heures sont différentes, rien ne concorde.
Terry : Selon la balistique, les balles proviennent toutes d'armes différentes. Quatre coups de feu, quatre morts. Ca peut suggérer l'éventualité d'un passé dans l'armée.
Edgerton : Ce qui implique qu'il connait ses limites et qu'il n'ira jamais au-delà.

Don : Je vous présente l'Agent Spécial Edgerton de Quantico, selon lui notre sniper ne serait pas un tireur d'élite.

Edgerton : Votre mère de famille a été abattue à l'aide d'un calibre 7,62. Il a pu se procurer un SKS russe, on en trouve pour moins de 100 dollars, ou peut-être se sert-il d'un Blazer S93, c'est une arme sur laquelle on peut adapter 17 calibres différents.
Don : Donc, il est possible qu'il change de chageur à chaque tir pour brouiller les pistes, c'est ça?
Edgerton: Ca c'est plus facile pour éviter que vous remontiez jusqu'à lui, c'est vrai.

David(arrivant): La police a retrouvé un coursier qui était sur les lieux. Il se souvient avoir vu un 4X4 vert en stationnement au moment du meurtre.

 

Chez les Eppes

 

Amita : Apparemment, il y a d'énormes différences entre les munitions d'un même calibre selon les fabriquant(donnant une liste) regardes.

Charlie : Ca tient à quoi?
Amita : La charge de poudre, la composition des métaux...
Charlie : Comme si on manquait de variables...

Quelqu'un frappe à la porte. Larry entre.
Larry(regardant le tableau noir rempli d'équations) : Oh! Enfin un peu de soutient dans mon audacieuse attaque de l'invariance de Lorentz?

Charlie : Non, modélisation de trajectoires.

Larry : De trajectoires...De trajectoires de quoi?

Amita : De balles.
Larry : En tant que soumises au lois de balistiques définies par le principe d'équivalence d'Einstein dans le cadre défini par Lorentz?

Amita : En tant que projectiles qui tuent de pauvres gens. Il semble y avoir des petits désaccords entre les diverses expertises liées au tireur.

Larry : Et bien, je dirais que le grand public a déjà tranché. J'ai une tante qui habite sur les lieux du premier meurtre, elle a peur de sortir dans son jardin.

Charlie : Tu devrais lui dire que statistiquement, elle a plus de chances de s'y faire attaquée par un ours.

Larry : Statistiquement, il y a plus de chances que ce soit ma tante qui attaque l'ours! Cette crainte va largement au-delà des statistiques, Charles...Ca concernerait plutôt l'arbitraire, je crois...l'inéluctabilité de la mort...Dans des moments comme celui là, on repense à toutes les hypothèses qu'on a pas explorées, à toutes les recherches qu'on a pas terminées...
Charlie : Larry, je te promets de développer tes équations pour ta recherche dès que j'aurais le temps...
Larry : Oh, tu te trompes, je ne pensais pas du tout à ce genre de chose, mais à un héritage plus prosaïque...Comme transmettre l'étendart des Fleinhardt...
Charlie : J'ignorais que tu voulais des enfants!

Larry : Oh, les enfants sont comme des trous de Charençons...
Amita : Des trous de Charençons?

Larry : C'est ça! Des portails...vers un futur hors d'atteinte et un passé improbable. Dans l'état actuel des choses, ils n'existent que dans mon fantasme...
Amita : Et je crois percevoir à quel point ça doit être difficile de convaincre une femme de porter vos trous de Charençon!

Tout le monde rit.

 

Au siège du FBI

 

David : J'ai visionné les vidéo de circulation du quartier où le facteur a été tué, (montrant la vidéo) j'ai trouvé ça, regardes. Le 4X4 est enregistré au nom de Wayne Osborne. Il a un casier dans l'Idaho, agression, possession de drogues, ports d'armes illicite...
Don (regardant le dossier d'Osborne) : T'as vu ça? Membre de l'Eclair Vert pour la suprématie de la race blanche. Ils sont surveillés pour trafic d'armes. On dirait bien que Mr Osborne a le profil idéal.

 

Au domicile de Wayne Osborne

 

Toute une équipe du FBI entre en force dans la maison.

 

Agents: FBI! Personne ne bouge! (à une femme assise à une table)Les mains sur la table.

Don : Rien ici!

David(aux autres agents) : Allez vérifier...Don, il est pas là.
Don (à la femme) : Dites-nous où est Osborne.

Femme : Il est sorti.
Terry : Où est-il allé?

Femme : Voir ses potes, j'en sais rien moi!

Don : Ecoutez bien ce que je vous dit ma p'tite dame si vous voulez qu'il échappe à la peine de mort, je vous conseille de faire un effort.

Femme : Il a pris mon 4X4 y'a deux heures, mais je vous jure que je sais pas où il est allé.
Terry : De quelle couleur est votre véhicule?
Femme : Bleu! Pourquoi?

Don(à Terry) : Bon, trouves l'immatriculation, avertis la police, mais tout le monde sur le coup. Pour moi, il est sortit faire une autre victime.

David : Don, viens voir!

Don (découvrant la cache des armes d'Osborne) : D'accord!

 

Chez les Eppes

 

Alan : Tu te souviens de Stan Carter qui travaille aux Parcs et Jardins?

Charlie : Oui, je me souviens "Stan jardin vert", vous avez même travailler ensemble à une époque, non?

Alan : Oui, il cherche un consultant à temps partiel...et comme ton frère et toi êtes toujours par monts et par vaux...
Le téléphone de Charlie sonne, il décroche.

Charlie(à Alan) : Une seconde.(au téléphone) Allo? Oui, ok...j'arrive tout de suite, d'accord.

Charlie (à Alan) : On pense qu'il vient de recommencer. David passe me prendre et m'emmène sur les lieux.
Alan : Sur les lieux? Mais sur quels lieux? Les lieux du crime tu veux dire?

Charlie : L'exposition des faits in-situ, ça m'aide à concevoir la modélisation...
Alan : Oui, mais moi, c'est ton exposition qui m'inquiète. Y'a un dingue là dehors qui tire sur les gens...et si jamais il revennait sur les lieux du crime comme le font les incendiaires?
Charlie : Il ne l'a jamais fait!

Alan : Non, pas encore.

Charlie : Il y a des dizaines d'agents du FBI et des officiers de police qui y passent leurs journées...et en plus, si il y avait le moindre danger...Don ne me laisserait pas y aller! Tu le sais bien. Ne t'inquiètes pas.

 

Devant un cinéma

 

Victime(allongée sur un brancard) : J'ai eu l'impression de recevoir un coup de marteau dans l'épaule, puis Steven a vu le sang et tout le monde dans la rue s'est mis à hurler.

Terry : Vous n'avez pas vu d'où le coup est parti?

La victime et son mari disent non de la tête.
Terry : Vous souvenez-vous avoir remarqué un 4X4 bleu?

Victime : Non, j'ai rien vu. Il devait y avoir 50 personnes devant ce cinéma...pourquoi moi?

Terry : C'est fini, ça va aller...Merci.

David(s'éloingnant de la victime) : Bonne question, pourquoi elle?

Terry : Il est possible qu'Osborne veuille semer la terreur en choisissant ses victimes arbitrairement.

David : A des fins politiques à ton avis?

Terry : Non, un terroriste revendiquerait publiquement ses attentats.
David : Et il se montre remarquablement silencieux.
Terry : J'ai comme l'impression que ça va pas durer.

 

Sur les lieux où le tireur s'est installé

 

Edgerton : Bonjour Professeur! Toujours perdu dans vos calculs?

Charlie : J'essaie de savoir pourquoi il a raté son coup. Il était bien plus près que les autres fois.
Edgerton : Mais plus près ne veut pas dire plus facile.

Charlie : Il courait un plus grand risque d'être vu. Ca n'affecte pas le tir en lui-même.

Edgerton : Oubliez un petit peu les maths une seconde...et venez voir sous un autre angle.(ouvrant la fenêtre et visant avec un laser) Essayez de penser comme lui. Etre invisible est la plus grande force du tireur isolé. S'il commençe à s'inquiéter d'être découvert, son rythme cardiaque s'accélère...S'il ne sait pas le gérer, sa respiration va s'affoler et le gêner.
Charlie : Et le gêner...

Edgerton : Vous n'avez jamais tiré?

Charlie : Je ne crois pas aux armes à feu.

Edgerton : Les armes n'ont rien à voir avec les fantômes.
Charlie : Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire.

Edgerton : Donc, vous ne tenez pas compte de la sueur qui coule dans les yeux, des crampes dans les mains ou de la montée d'adrénaline quand on arme la culasse? C'est ce qui fait la différence entre un vrai tireur d'élite et un type tout juste bon à mettre du plomb dans une aile...
Charlie : Une femme s'est fait tirer dessus, c'est pas du ...du gibier!

Edgerton : Quand moi je réduit les choses à leurs aspects techniques, c'est ignoble, mais quand vous en faites des équations, c'est scientifique?
Charlie : Non, on a l'impression que c'est comme un sport pour vous?

Edgerton : C'est mon job de me mettre dans la peau du tueur...comme le fait votre frère.(partant) Alors, vous venez?

 

Charlie (marchant avec Edgerton) : La modélisation des coups de feu ne colle pas avec mes équations.
Edgerton : Changez vos équations!

Charlie : Je commence à croire que toute mon approche est erronée, comme si il existait une cohérence mais pas où on s'attend à la trouver.

Terry (arrivant) : Salut! Don vient de retrouver Osborne.

Edgerton : Où ça?
Terry : A Los Félis.
Edgerton : Et son arme? Ca donne quoi?

Terry : Les examens préliminaires montrent qu'elle pourrait avoir tué le facteur...Mais, ça ne colle pas.

Edgerton : Pourquoi ça?
Terry : Il a passé tout l'après-midi dans un bar aujourd'hui devant douze témoins.
Charlie : S'est impossible, parce que le sniper était là il y a trois heures.
Edgerton : Sauf si Osborne n'est pas celui qui a tiré.
Terry : On a affaire à deux tireurs.

 

Dans une salle d'interrogatoire du FBI

 

Terry et David interrogent Osborne.

Osborne : Je ne reconnais pas l'autorité du gouvernement fédéral.
Terry : Mais, le gouvernement fédéral vous reconnait, vous.
David : Vous êtes inculpé du meurtre de Marc Herlan. Expertise balistique de votre arme, traces de pneu.
Osborne : Herlan était un esclave, un pion du système fédéral déguisé en fonctionnaire de l'Etat. Celui qui a fait ça, qui que ce soit, celui qui l'a tué, a rendu un fier service à la société.

Terry : Votre nouvelle petite amie nous a tout raconté...Vous l'avez tué parce qu'il allait épousé votre ex...Surtout ne faites pas un geste...Vous vouliez régler un compte personnel, vous vouliez vous venger? C'est assez malin je dois dire, vos amis de l'Eclair Vert entament une campagne de terreur en tuant au hasard et vous vous décidez d'en profiter.
Osborne : Vous...vous croyez que l'Eclair Vert est impliqué dans tout ça?

David : Quand vos amis seront là, ça tournera très vite à la course à celui qui négociera le meilleur arrangement.

Terry : Vous êtes le premier...moi, à votre place, j'en profiterais. Tout acte terroriste est puni de la peine de mort, vous devez connaitre Timothy McVeigh?

Osborne(riant) : Très drôle! Vous m'épatez. L'information a vraiment du mal à circuler ici...

 

Plus tard, devant le tableau avec les photos des différentes victimes.Terry écrit sous la photo de Marc Herlan

Terry : Affaire résolue...Osborne fournissait des renseignements sur son groupe aux Services Secrets depuis 6 mois.

Don : Faudra les remercier de nous avoir mis au courant. Notre théorie de la conspiration s'envole.
Terry : Et il a un alibi pour tous les autres tirs.
Don : Je vais prévenir Charlie. Avec Osborne en moins, il va peut-être trouver quelque chose.

 

Dans la maison des Eppes

Charlie travaille à la salle à manger.

Larry : Très peu d'étudiants se sont déplacés jusqu'à la fac ce matin pour venir suivre mon cours. C'est comme si plus personne ne voulait mettre le nez dehors.

Charlie : C'est pas tout à fait vrai.

Larry : Oui. Dans des moments pareils, une maison vide est tout sauf un foyer...J'ai évalué mes opportunités de fonder une famille conventionnelle et je pense plutôt devoir me tourner vers l'adoption.

Charlie : Ca fait combien de temps que tu y penses?

Larry : Trois jours!

Charlie : Donnes-toi un peu plus de temps.

Larry : Oui! Tu as réussit à obtenir une modélisation?

Charlie : Plutôt une modélisation d'absence de modèles.

Larry : Il existe des notions métaphysiques intéressantes! On devrait peut-être prendre en compte...un petit...élément humain.

Charlie : On croirait entendre le "redoutable Agent Edgerton"...c'est un tireur d'élite, un instructeur que Don a fait venir de Quantico. Il pense que je devrais apprendre à tirer.
Larry : Eh bien, qu'est-ce qui t'en empêche?

Charlie : Je pense que j'ai beaucoup mieux à faire. Tout ce temps perdu a tirer des quantité de balles, je peux le consacrer à confronter des dizaines, voir des centaines de nouvelles données.

Larry : Il y a les données certes, mais il y a aussi l'expérience sur le terrain. Les deux se complètent. C'est pour ça qu'on a des labos...et des tableaux noirs.

Charlie : Toi, tu étudie l'Univers et tu n'es jamais allé dans l'espace?

Larry : Oui, mais si j'en avais l'opportunité...tu crois vraiment que j'hésiterais une seule seconde?

 

Dans la voiture de Terry et David

 

Voix à la radio: A la suite du coup de feu fatal d'hier, portant à six le nombre de victimes du sniper, la police de Los Angeles et le FBI demandent à la population de limiter les sorties au strict nécessaire et de signaler tout comportement suspect.

David : Ca me rappelle mon enfance, quand il neigeait, on allait plus à l'école. Tout le monde restait chez soi.

Terry : Sauf que là personne ne trouve ça drôle.

David : Ouais.
Terry : J'ai téléphoné à mon ex-mari ce matin..
David : Oui?
Terry : Oui, sans aucune raison. Je me suis dit "si c'était notre dernière chance de nous parler?"

David : Et alors?
Terry : On s'est disputés!

David : On a tous plus de chances de mourir dans un accident de voiture et ça nous empêche pas de circuler.

Terry : Parce que c'est un danger que l'on a intégrer à notre vie de tous les jours. Le sniper, c'est pas la même chose. C'est le hasard dans toute son absurdité : une balle sort de nulle part et tue n'importe qui.

David : C'est vrai!

 

Au siège du FBI

 

Alan arrive avec le déjeuner.

 

Don : Merci d'avoir fait tout ce trajet, suis-moi, c'est par là.

Alan : Tu sais conduire est un vrai plaisir. La circulation sur la 10ème n'a jamais été aussi fluide depuis que la 10ème existe.

Don : C'est comme si tout Los Angeles était en grève, c'est bizarre.(arrivant dans la salle de repos) Entres.

Alan et Don s'installent pour déjeuner.
Alan : Alors, Charlie et toi vous avancez?

Don : Pas vraiment, on est aussi insatisfait l'un que l'autre...on piétine. C'est une affaire difficile.

Alan : C'est pourquoi il passe toutes ses soirées dehors maintenant?

Don : Y'a toujours un de nos agent avec lui.

Alan : C'est vrai qu'il est extrèmement compétent, qu'il vient souvent te voir et qu'il t'aide beaucoup...et je trouve que c'est super, mais...vous l'emmenez sur les lieux du crime alors que dehors, y'a un dingue qui s'amuse à tirer dans le tas!

Don : Tu crois vraiment que je le mettrais en danger?

Alan : Tu veux savoir ce que je crois?
Don : Je t'écoutes.

Alan : Il faut que tu sois conscient que Charlie est incapable de te dire non...C'est vrai, tu peux lui demander n'importe quoi, il est toujours là pour toi!

Don : Et je suis toujours là pour lui!

Alan(soupirant) : Don, Charlie n'est pas un flic! Tu vois ce que je veux dire : son truc c'est les craies, pas les armes...
Don : Arrêtes! Il faut que tu comprennes qu'il n'est plus un enfant, qu'il est capable de...
Alan : Il cherche toujours l'approbation de son grand frère! Que ça plaise à son grand frère ou pas.

Le téléphone de Don sonne.
Don : Excuses-moi.(au téléphone) Eppes...oui, je vois...je te retrouve en bas. (à Alan) Il faut que je te laisse, une autre victime.

Alan : Encore!

Don(partant) : Je te promets d'appeller Charlie quand on aura tout sécurisé...et toi, tu restes ici jusqu'à ce que je t'appelle, d'accord?...Très bien, merci pour le sandwich!

 

Sur le nouveau lieu du crime

 

Employé de la morgue : C'est bon, on l'emmène.
David : Identité inconnue, autour d'une cinquantaine d'années, apparemment sans domicile fixe et aucun endroit où s'habriter.
Terry : Il n'était peut-être même pas au courant.

David : D'habitude à cette heure là, y'a un monde fou ici.

Edgerton : Autant pour le facteur, j'étais pas impressionné, autant cette fois, je le suis.
Terry : Pourquoi?

Edgerton : Vous venez de le dire, d'habitude la rue est noire de monde, aujourd'hui, elle est vide et il a pu trouver une cachette, ajuster son tir et disparaitre sans être repéré. Charlie et moi n'étions pas d'accord sur le niveau de compétence du tireur...je me dis que c'est peut-être lui qui avait raison.

 

Dans la salle à manger des Eppes

 

Charlie se creuse la tête devant son tableau noir.
Amita : C'est quoi tout ça?
Charlie : Un algorithme inoppérent basé sur les 7 coups de feu du tireur censés répondre à un schéma.
Amita : Schéma que tu ne trouves pas?
Charlie : Que je n'arrive même pas à définir, alors que je sais qu'il existe...Le 4ème tir est l'oeuvre d'un copieur...
Amita : Le facteur tué par Wayne Osborne?
Charlie : Oui, j'ai retiré ces données de mes calculs, ça aurait du me rapprocher de la solution.
Amita : Oui, c'est pas idiot. Ecarter les données parasites pour y voir plus clair.

Charlie : Pourtant, au lieu de clarifier les équations, c'est comme si les parasites eux-même généraient une nouvelle équation.
Amita : Ce qui, par définition, nie que ce soit des parasites.

Charlie efface toutes ses équations et recommence tout.

Au siège du FBI

 

Charlie expose ce qu'il a trouvé.

Charlie : Voici un graphe des tirs...graphe établit en fonction de l'heure, de la méthode, de la victime et des analyses balistiques...j'y ajoute des données concernant les lieux, les jours de la semaine ou la distance de tir, la répartition reste aléatoire...alors que quand j'élimine l'ensemble des données pour ne garder que la fréquence pour établir le graphe des tirs(pianotant sur son ordinateur, le graphe change) Comme vous pouvez le voir, on obtient une courbe expodentielle...
Terry : Le sniper accroit la fréquence de ses tirs.

Charlie : Ce qui serait une conclusion logique sauf que...(marquant un point au milieu) Ca, c'est Wayne Osborne tuant Marc Herlan, nous savons que c'est un copieur, je l'ai donc retiré de mes calculs et j'ai constaté que quand je l'y réinsert, il s'adapte parfaitement au graphe...alors, ou il s'agit d'une coïncidence étonnante ou de la preuve d'un autre postulat. Je ne pense pas qu'on est affaire à un tireur embusqué et à un copieur, mais à une épidémie de copieurs du sniper!

Don : Quoi? Mais comment ça? Est-ce que c'est envisageable?
Terry : Une épidémie sociale. Malcolm Gladwell énonce la notion de point de bascule pour les courants de pensée et la mode, ce qui est "in" et ce qui est "out". Ce qui revient à dire que les comportements humains se propagent...
Don : Comme un virus?

Charlie : Comme un virus, c'est ça. Voyons voir, prenons un endroit où toutes les maisons sont peintes en blanc...et un jour, quelqu'un décide de peindre la sienne en bleu. Le lendemain en passant un de ses voisins la voit et se dit "j'aime cette couleur" et repeint la sienne...On va dire que ça va jouer sur deux personnes à chaque fois. Même si les premiers se lassent et repeingnent leur maison en blanc, la tendance au bleu continura à se répandre...et donc, on aura une épidémie de maisons qu'on repeindra en bleu plus vite que celle qu'on repeindra en blanc. Wayne Osborne voulait tuer le fiancé de son ex. Il y a quelques jours, il l'aurait poingnardé ou écrasé avec sa voiture...
Don : ..Mais, il a vu aux infos du soirs que des gens étaient abattus par un tireur isolé armé d'un fusil à lunettes...
David : ...Et comme le tueur n'a pas été arrêté, il a pensé que c'était un bon plan...
Terry : ...Chaque tir du sniper fait la une et influence de plus en plus de gens...

Don : ...Qui ont déjà un fusil à lunette et qui n'attendent que l'opportunité de s'en servir.

Edgerton : Sérieusement, ne me dites pas que vous comparez ça à un phénomène de mode?

Charlie : En tout cas, ça prend vite.
Charlie montre une prévision des tirs qui augmentent de plus en plus.

 

Plus tard, alors que différentes équipes appréhendent les tireurs de différentes affaires.

 

Don : Bien, on envisage les choses sous un autre angle, on ne cherche plus un seul tireur, on cherche 7 criminels, sans aucuns liens entre eux, qui ont commis 7 meurtres. Ces gens n'ont pas été victime du sniper, l'un a été tué par un membre d'un gang rival...un autre par pur sadisme...un autre par son voisin pour une histoire de tondeuse à gazon...Nous avons pris les dispositions nécessaires pour que les médias expliquent qu'ils s'agissaient d'incidents isolés qui n'avait rien à voir avec les tirs d'un sniper...En espérant que ça calme les esprits et que tout revienne enfin à la normale... Charlie qui a l'air perplexe) Quoi?
Charlie : C'est pas encore tout à fait ça.

Don : Charlie non, un peu de patience. Entre le bureau du FBI et la police, 4 affaires sur 7 ont été résolues.
Charlie: Il me semble...

David(arrivant) : Disons 4 sur 9, le huitième a été abattu en sortant de sa voiture dans une station service et le neuvième dans sa piscine.

Don : Oh non, c'est pas vrai.
Charlie : C'est en train de nous dépasser. Ca évolue si vite qu'on ne peut rien y faire.

Don : Ta théorie fonctionne, on pourra y arriver si on continue à les concidérer indépendamment les uns des autres...
Charlie : On a seulement établit qu'une seule personne ne pouvait pas avoir abattu tous ces gens, mais ça ne veut pas dire de certains d'entre eux n'aient pas été tués par le même tireur.

Don : Quoi? Maintenant, tu dis que certains ont été tués par la même personne?
Charlie : Oui, et tant que ce tireur sera dans la nature, tu pourras résoudre autant d'affaires que tu voudras, tu n'arrêteras pas l'épidémie sociale.

Don : Et bien sûr, on ne sait pas lesquels ont été abattus par le vrai sniper et pas par un faux!

Charlie : Ca ne peut être que les deux premiers...parce que, comme pour tous les virus, il y a toujours un cas initial.
David : Le "sniper zéro".

Charlie : Il faut absolument que j'apprenne à tirer.
Don : David, tu nous laisses une seconde?

David(sortant) : Bien sûr.

Charlie : Il faut que tu m'apprennes.
Don : Pourquoi? Parce qu'Edgerton te l'a dit? Non. Tu n'as rien à prouver, ni à toi, ni à personne...je t'en prie, tu es bien comme tu es...
Charlie : Arrêtes! Ca n'a rien à voir, crois-moi, je t'assure...Edgerton avait raison, enfin il n'avait pas tord...le poids de l'arme, le bruit de la détonation, l'effet de recul, je n'ai aucun moyen de les comprendre...parce que tirer un coup de feu, je ne sais pas ce que c'est.
Don : Et c'est exactement pour ça que je lui ai demandé de venir.
Charlie : C'est pourtant simple Don, je passe mon temps à reduire des comportements en abstractions sans savoir exactement de quoi il retourne, mais je ne comprends rien ni aux armes, ni à la violence, pas comme toi tu le perçois...Edgerton a dit que ton travail était d'entrer dans l'esprit du tireur...et bien le mien, c'est peut-être de comprendre ces mécanismes.
Don : D'accord! Mais fais-moi plaisir, pas un mot à papa, déjà qu'il pense que je vais finir par te faire tuer...

 

Dans un café

 

Alan et Larry jouent aux échecs

Alan(après un coup de Larry ) : Oh, ouverture Ruis Lopez! Je vois que j'ai affaire à un traditionaliste.
Larry : Je vous avais prévenu que j'étais un peu rouillé...mon jeu doit vous sembler sous-dévellopé.

Alan : J'ai du arrêter de jouer avec Charlie quand il a eu 8 ans.
Larry : Ah, impressionnante précocité dans la biographie du professeur Charles Eppes...en fait, parmi les mathématiciens, ça relève un peu du cliché d'être un génie des echecs.
Alan : Ca m'était égal de perdre, mais il avait tellement l'air de s'ennuyer, comme s'il jouait pour me faire plaisir. J'ai pas pu...
Larry : Vous devriez essayer le Scrabble, il a une orthographe épouvantable...
Alan : Ah ouais?
Larry : Je vous assure, horrible!

Alan : Ca j'ignorais...vous en savez des choses sur mon fils?

Larry : Rien n'est moins sûr...je sais que ce fût une grande joie de l'observer pendant toutes ces années...l'ascension d'un élève comme lui qui atteint des hauteurs aussi extraordinaires, c'est vraiment oui...c'est peut-être bien, le plus...gratifiant des aspects de l'enseignement.

Alan : Oui, mais je sais aussi que vous êtes beaucoup plus qu'un enseignant pour Charlie.
Larry : Et bien merci de me l'avoir dit!

Alan : Ah tien, au fait, (bougeant un pion) vous êtes échec.
Larry : Ah, je vois! Vous avez détourné mon attention...

Tous les deux rient.

Au stand de tir

 

Don apprend a tirer à Charlie

 

Don : Tu hésites, tu clignes des yeux, tu anticipes le bruit de la détonation.
Charlie : Ca fait vachement de bruit! C'est parfaitement naturel, c'est une reponse physiologique à la situation.

Don : Mais, ça va pas t'aider à mettre dans le mile.
Charlie recharge, mais Don enlève son casque anti-bruit.
Don : Allez, c'est bon.
Charlie : Quoi?
Don : T'as tiré, on peut y aller maintenant! Tu viens?
Charlie : Non! Je dois aller jusqu'au bout, je dois apprendre.
Don : D'accord! On va essayer la technique des poumons vides. Tu y est? Tu respires naturellement et tu vises mais tu tires pas. D'accord?
Charlie acquiesse de la tête.
Don : Aller, en place. Tu vises, tu expires...tu comptes jusqu'à trois avant d'expirer...sur le deux tu appuie sur la gâchette...Vas-y...comme je t'lai dit...détendu...

Charlie tire, Don regarde où il a mis sa balle.
Don : Pas mal du tout.
Charlie(tendant ses mains qui tremblent) : Regardes!

Don : Quoi?
Charlie : La poussée d'adrénaline qui monte.
Don (rangeant le fusil) : C'est une cible en carton, en situation c'est différent.
Charlie : Peut-être pas pour le sniper zéro...C'était bien comme tir, non?
Don : Ouais, pas mal. Les débutant ont toujours de la chance.

Charlie : C'est pas empirique la chance du débutant, c'est anti-nomique.
Don : Ah oui? La première fois que j'ai joué au golf, j'ai explosé les scores...
Charlie : Après faut accepter la régression à la moyenne!

 

Dans un van bleu, un tireur prépare son arme.

 

Au siège du FBI

 

Charlie : Donc, selon vous, notre sniper ou les snipers ne semble exceptionnellement doué?

Edgerton : A part pour un des tirs qui est de très bon niveau.

David : Le sans-abri.
Terry : Mais, il a été abattu par deux malades, s'y mettre à deux à du les avantager.

Don : Ce qui explique la difficulté exceptionnelle de ce tir, malgré tout.
Charlie : Oui, cinq de ces tirs ont occasionné une blessure mortelle d'un seul coup de feu. Edgerton) Comment est-ce que vous l'expliquez?
Edgerton : Un peu d'habileté et beaucoup de chance?

Charlie : Vous voulez que je vous dises...vous avez absolument raison...J'en ai parlé à Don, ça s'appelle la régression à la moyenne. (froissant une feuille de papier) Bien, disons que je suis un joueur de basket exceptionnel (il vise la poubelle et rate la cible) ...ou disons pour que mon exemple soit plus compréhensible(il recommence et rate de nouveau) que je ne suis pas si bon que ça.
Don : Oui, je crois que ce sera un peu plus plausible.

Charlie : Disons que je réussit la moitié de mes tirs (réussissant cette fois-çi)J'en suis à un sur trois. (il recommence et réussit une nouvelle fois et deux fois encore).

David : Waouw!

Charlie : Là, j'en suis à 4 sur 6, Ok? Je suis passé d'une moyenne de 33% à une moyenne de 66% en seulement trois tirs. Si je continuais à faire des paniers toute la journée, l'ensemble de mes réussites et de mes échecs feraient une moyenne de 50%.
David : Compris, on a des hauts et des bas, mais sur la durée, on retrouve son niveau?

Charlie : Exactement! Et si j'établissais un graphe de tous mes lancers, il serait uni-dimensionnel. (dessinant un nouveau graphe sur un tableau) J'ai fait un autre graphe des tirs, en prenant en compte, cette fois, pour chacun d'eux, le niveau de difficulté de chaque coup de feu et son résultat. Plus leur position est élevée sur le graphe, plus le tireur est habile(entourant 4 croix sur le graphe)

Edgerton : Quatre d'entre eux sont largement au-dessus des autres.

Charlie : Quatre cibles touchées par le même tireur.

Don : Alors, il suffit qu'on trouve leur dénominateur commun et on remonte jusqu'au sniper zéro?

Charlie : Et on stoppe l'épidémie.

 

Terry interroge la femme qui a été blessée devant le cinéma, lui montrant des photos des 3 autres victimes du sniper zéro.

 

Terry : Vous étiez peut-être clients du même pressing, du même garage?

Victime : Non, je les ai jamais vu...Les médias ont dit que le tueur frappait au hasard.
Terry : C'est une possibilité, mais nous ne laissons aucunes pistes inexplorées.

Victime : Steve a insisté pour m'accompagner ici, comme s'il avait peur pour moi dès qu'il me voit plus...mais, aussi pénible que ce soit pour nous, je n'arrive pas à imaginer ce que c'est pour ceux qui ont perdu quelqu'un.

Terry : Oui...merci d'être venue.

 

Don rejoint David et Terry.

Don : Du nouveau?

David : Pas vraiment, les 4 coups de feu ont été tirés dans des zones commerciales, agences immobilère, station service, commerce d'alimentation, cinéma. J'épluche la liste des employés actuels et antérieurs.
Don : Si tu trouves quelque chose, tiens-moi au courant.(à Terry) Et toi?

Terry : Rien mais je continue à chercher des points communs.

Plus tard, avec Don, Charlie et Edgerton observent le tableau avec les photos des victimes, des lieux.

 

Don : Où est-ce que ça se cache? Qu'est-ce qu'on ne voit pas? On passe à côté de quelque chose.

Charlie : J'arrive pas à trouver.
Don :...Les photos!

Charlie : Les photos?
Don : Oui, les clichés de tous les endroits où les cibles ont été touchées, mais ce n'est qu'une partie des lieux. Le crime commence à l'endroit d'où la balle est tirée. Où sont les photos de la position du tireur?

Charlie : Tu es en train de dire que le point commun serait dans le mode de sélection de la position du tireur mais pas de sa cible?

Don : Exactement.

Edgerton : Ouais, j'y ai déjà pensé. Mais, si c'est un homme entrainé, le choix de sa position doit aussi tenir compte de l'accessibilité de la cible, étant entendu que chacun de ces endroits doit être une excellente cachette, offrir un beau camouflage et lui permettre de s'enfuir...mais à quoi tout ça servirait si ça ne lui offrait aucune cible?

Charlie : Le chemin de la victime et celui du tueur doivent se croiser dans le même lieu, en même temps et dans un environnement adéquat.

Edgerton : L'augmentation des tirs et la désertion des lieux publics sont dues à la couverture médiatique. Il n'aurait pas eu le temps de choisir correctement ses sites en sachant qu'ils offraient à la fois couverture et cible!

Don : A moins que tous soient des lieux qu'il connait déjà!

Edgerton : Bien vu!

 

Devant toute l'équipe.

Don (montrant les photos des endroits d'où le tireur s'est posté) : Un bâtiment abandonné en face d'un cinéma, en face d'un restaurant, d'une station service ainsi qu'un maison vide. On peut supposer qu'il ignore sur qui il va tirer, mais qu'il sait parfaitement d'où il va le faire.

Terry : Les victimes sont choisies au hasard en fonction de sa position.
Charlie : Ca explique pourquoi mon analyse n'a pas réussit à établir de modélisation à partir des victimes ou des lieux...
David(arrivant) : Bon, on a un ancien employé, Nathan Crane, qui a travaillé à la station service et au restaurant.
Don : Ca fait deux sites, je m'en occupe.

David : Je t'accompagne.

 

Au siège du FBI, David interroge Mme Crane, la mère de Nathan

David : Mme Crane, vous savez où est votre fils?

Mme Crane : Non, Nathan et moi on ne s'adresse plus la parole depuis que je lui ai demandé de s'en aller. Il a pris son van et il est parti.
David (montrant une photo que Mme Crane a pris avec elle) : C'est lui là?

Mme Crane : Oui, il était dans l'armée, jusqu'à l'année dernière. Nathan aimait l'armée. Comme il avait grandit sans père, il manquait de structure et de discipline avant d'y aller.
David : Pourquoi a t-il quitté l'armée?

Mme Crane : Il ne me l'a jamais dit. Il est rentré à la maison un jour en disant que ça n'avait pas marché.

David : Vous avez dit que vous lui avez demandé de partir.

Mme Crane : Il est incapable de garder un emploi. Chaque fois qu'il trouve quelque chose, il a des problèmes avec le patron ou un collègue et il démissionne...C'est vrai qu'il n'a pas de chance...et il y a mon petit ami. Ils n'arrivaient pas à se supporter tous les deux. Mais, maintenant à l'age que j'ai, j'ai bien le droit de vivre comme je l'entend.

David : Vous avez raison.

Plus tard

Terry : Il a été sélectionné puis renvoyé du centre de formation des tireurs d'élite de Fort Bening, "potentiel d'insubordination, rendu à la vie civile pour impossibilité à se conformer à la vie militaire".
Edgerton : C'est un bon tireur.
David : Crane a refait l'isolation du bâtiment en face du cinéma et il a aussi travaillé pour le paysagiste de la maison vide.
Don : Lancez un avis de recherche sur son van et envoyez sa photo partout, police de Los Angeles, shériff du Conté.
Terry : Le profil psychologique lui va comme un gant : rejeté par l'armée qui a joué le rôle du père et à son retour, rejeté par sa mère.
Edgerton: Son instructeur le trouvait plutôt impulsif.

Terry : Ca correspond, ses meurtres sont l'expression d'un fantasme de toute puissance.

Don : Pourquoi retourner aux endroits où il a travaillé?
Terry : Il retourne sur les lieux de ses échecs pour en faire des succès par l'intermédiaire de ses tirs.

Don : T'as une idée de sa prochaine étape?

Terry : Jusqu'à présent, il n'utilise jamais deux fois le même site, soit par ruse, soit parce qu'il les a exorcisés. A mon avis, il va passer à son lieu d'échec suivant et très vite je crois.

Edgerton(montrant deux dossiers) : D'un point de vue de tireur d'élite, ces deux là sont bien.

Don (regardant les dossiers): Ah bon, voyons voir. Il a été gardien à la tour Banitek...et il a été rifteur à l'aciérie de Southhmore.
Edgerton : Facile d'accès, très grandes fenêtres, endroits très fréquentés.

Don : Bon, David, tu vas à Southmore et nous on va au parc. Préviens la police, je veux des hommes aux deux endroits, plus des voitures et des unités aéroportées.

Edgerton : Des hélicoptères! Mais, vous voulez l'effrayer?

Don : Non, je veux être sûr qu'il ne tirera sur personne cette fois.

 

Devant la tour Banitek

 

Don et Terry arrivent sur les lieux, Terry remarque le van bleu de Crane.
Terry(indiquant la voiture) : Don!

Don : C'est le sien?
Terry : On dirait.
Don(encerclant le van avec Terry) : Bien, tu prends les deux portières.

Pendant ce temps, dans un appartement de la tour, Crane commence à monter son fusil.

Don(à la radio) : Foxtrot 1 ?
Foxtrot 1 (à la radio) : Foxtrot 1, je vous écoute.

Don(à la radio) : On a repéré le véhicule du suspect à la tour Banitek. Toutes les unités doivent se rendre immédiatement sur les lieux.

Foxtrot 1(à la radio) : Bien reçu.

Don (à Terry) : Il faut commencer à évacuer (aux personnes présentes dans le parc devant la tour) Tout le monde doit s'en aller!

Terry(à la radio) : FBI appel Foxtrot 2.
Foxtrot 2(à la radio) : Foxtrot 2, une unité héliportée fait route vers votre position, tour Banitek, arrivée dans 2 minutes, terminé.

Terry(à la radio) : Demandez à la sécurité à ce que personne ne sorte. (aux personnes présentes) Excusez-moi, on va vous demander d'entrer dans ce bâtiment, merci.

De nombreux policiers arrivent sur place, le lieutenant Douglas d'une unité d'intervention, vient à la rencontre de Don.


Douglas: Agent Eppes, Lieutenant Douglas.
Don : Vos équipes sont là?

Douglas : Elles vont arriver dans 2 minutes, Monsieur.
Don(montrant du doigt les bâtiments autour) : Dès qu'elles seront là, je veux quelqu'un sur chacun de ces toits, celui-là et celui-là.
Douglas : A vos ordres, ça sera fait!

Douglas ainsi que Edgerton vont se positionner.


Don (aux autres policiers) : Faites circuler ces photos(donnant la photo de Crane) C'est un homme de race blanche, environ 20 ans. Vous deux, vous prenez ce bâtiment, commencez par le dernier étage et faites tous les appartements. Vous deux la même chose avec celui-là. Vous, vous commencez par le rez-de-chaussée et vous montez. Vous, vous faites pareil ici et vous montez.

 

Crane entend l'hélicoptère qui approche, observe les environ et voit qu'il n'y a plus que des voitures de police en bas. A l'aide de sa lunette, il cherche une cible. C'est alors que Charlie arrive, commence à prendre des notes.

 

David(au téléphone) : Ca y est, nos équipes sont en place, on attend les ordres.


Pendant que Crane vise Charlie, Don remarque sa présence et se précipite vers son frère.


Don : Charlie, couches-toi!

Charlie(relevant la tête de ses calculs) : Quoi?
David, plus près, se précipite.


David(plaquant Charlie au sol) : Charlie, couches-toi!

La balle atteint la vitre de la voiture de police, juste au dessus de la tête de Charlie.

Don (courant vers son frère): Charlie, tu bouges pas.

David(à Charlie allongé par terre) : Tu restes là!

 

Les balles sifflent aux oreilles des agents du FBI. Crane vise David qui se retrouve à découvert. Un coup de feu part, mais c'est Crane qui est touché par Edgerton.

 

Policier : On investit le bâtiment, vite, allez, allez.

Don(prenant Charlie dans ses bras) : Ca va?
Charlie : Oui.
Edgerton(arrivant) : Le tireur est neutralisé, tout va bien.

Don : T'es complètement dingue, t'aurais pu te faire tuer!

Charlie(reprenant son souffle) : C'est parce que...je bossais sur des probabilités...concernant l'endroit où Crane serait posté.

Edgerton(regardant les notes de Charlie) : Il avait presque trouvé.

Don (relavant Charlie) : Allez, viens on s'en va. Ca va aller?

Charlie: Je te demande pardon.
Don : C'est rien, mais la prochaine fois, tu téléphone avant de venir!

 

Chez les Eppes

 

Don retrouve son père qui fait du bricolage dans le jardin.

Don : Salut papa! Tu te lances dans la peinture?
Alan : Je vernis. Ton frère, le nouveau propriétaire, c'est son idée.

Don : A propos, j'ai réfléchis à dont tu m'avais parlé l'autre jour...et...c'est toi qui a raison!

Alan : Ah ben, ça alors! Aussi heureux que je sois d'entendre ces mots sortir de la bouche d'un de mes fils, le fait est...que...j'avais tort. Ton frère sait ce qu'il a à faire et s'il veut expérimenter des choses un peu plus dangereuses...et bien, il faudra bien que je m'y fasse...Comme je l'ai fais pour toi.

Charlie(arrivant, s'adressant à Don) : Tu lui en a parlé?

Don : Je lui ai parlé du club de tir.
Charlie : Oui! J'ai tiré.
Don : Oui, il a tiré. Il a tiré au fusil à lunettes...
Charlie : Oui, au fusil à lunettes...
Alan : Alors! Tu vois, je suis pas tombé de l'échelle, j'ai pas eu une attaque, tout ce que j'espère, c'est que ça t'as guéris pour longtemps!

Charlie : Pour toujours!

Don : Vous repeignez de quelle couleur?
Alan : C'est pas de la peinture, c'est du vernis. On ne repeint pas les maisons de ce style, ce sont des monuments historiques!

Don : Même si tout le monde repeint la sienne en bleu, Charlie?

Charlie : Surtout pas!

Don : Je vais vous aider.

 

Générique de fin

The sniper

 

On the street

A sniper prepares his weapon, setting its sight, is a young woman who walks her baby and finally pulls the factor that happening.

Don arrived at the scene with Charlie.

Don: We know his identity?

David: Marc Herlan, 39 years, a medium caliber bullet in the chest.

Charlie examines the surrounding area.

Charlie (thinking): speed of the ball ... atmospheric pressure ...

Don: Some of the witnesses?

David: A woman in her garden and a mother in the street. None heard the gunshot.

Policeman: I asked my men to consider the vicinity to locate the place where the gunman was stationed.

Charlie: I think it will not be necessary. (Showing the scores of police officers) These numbers, size of the wound, angle of penetration, position of the victim, we learn everything you need to know. The ballistic obeys laws Fondales simple, combining only two actual forces: the horizontal and vertical speed. Calculate a precise path requires consideration of several variables ... The direction and wind speed, air pressure, temperature, humidity, the inclination of the weapon, the density of projectile .. .

On the path of where the gunman himself.


Charlie: I calculated trajectories few types, from the angle of impact of the ball, speed and wind direction, I determined that approximately the shooter should be about here is ... where we are now. (showing where the factor is dropped) You see?

Edgerton (to ten meters from Charlie and Don): I would say he was there.

Don: Ah, Agent Edgerton!

Edgerton: You have been warned of my arrival?

Don: It is I who asked you, thank you for coming. (Charlie) is a shooting instructor Quantico ... I had another point of view.

Charlie: What do you think he has learned your position?

Edgerton: Well yours suppose it is a good shooter, I would say it is average, but he was lucky.
Charlie: On what empirical data do you base your assumption?

Edgerton: He was at 300 meters and he fired into the chest of the victim. When a sniper took the risk of coming all is that the brain gicle on the sidewalk ... Oh! And it is also showing !...( soil) The grass was burned by the gun ... You see these traces?

Don: It has extended something on the floor, right?

Edgerton: Yes, his jacket or blanket. (Looking puzzled look Charlie) But your idea was good.

Charlie: It was not an idea, rather an estimate.

Don (in Edgerton): Anything else?

Edgerton: It goes again.

Charlie: How do you know?

Edgerton: We marksmen ... we love it ... and it no longer is not an idea, it is a fact.

 

The beginning

 

At the headquarters of the FBI

 

Don arrives and briefe his team.


Don: Well, your attention please. The Los Angeles Police Department has put a team on the spot. They have everything they have. It spares no track, we check all assumptions and all indices. On a 4 victims. Nothing in common except for being killed with one shot Medium size, from a distance of approximately 200 meters or more. It found no links between victims. It was an agent of change, a housewife, a student and now a factor. The places are different, times are different, nothing does.

Terry: According ballistics, bullets come from different weapons. Four shots, four dead. It may suggest the possibility of a past in the army.

Edgerton: This implies that knows its limits and that never gets beyond.

Don: Let me introduce Special Agent Edgerton of Quantico, according to our sniper is not a sniper.

Edgerton: Your mother was shot dead with a 7.62 caliber. He was able to obtain a Russian SKS, there are less than 100 dollars, or perhaps uses it a S93 Blazer is a weapon that can be adapted 17 different sizes.

Don: So it is possible that changes chageur to shoot each cover their tracks, right?

Edgerton: It is easier to prevent you back to him is true.

David (arriving): Police found a courier who was on the scene. He remembers seeing a green 4X4 parked at the time of the murder.

 

Among Eppes

 

Amita: Apparently, there are enormous differences between the ammunition of the same caliber as the manufacturer (a list) look.

Charlie: It takes what?

Amita: The powder charge, the composition of metals ...

Charlie: As if missing variables ...

Someone knocks at the door. Larry enters.

Larry (looking at the blackboard filled with equations): Oh! Finally a bit of support in my audacious attack on the Lorentz invariance?

Charlie: No, modeling trajectories.

Larry: ... trajectory path of what?

Amita: From bullets.

Larry: As subject to laws of ballistic defined by the principle of equivalence Einstein within the framework defined by Lorentz?

Amita: As projectiles that kill poor people. There appears to be little disagreement among the various expert linked to the shooter.

Larry: Well, I would say that the general public has already decided. I have an aunt who lives at the scene of the first murder, she is afraid to go out on his garden.

Charlie: You should tell him that statistically, it is more likely to be attacked by a bear.

Larry: Statistically, it is more likely that this is my aunt who attack the bear! This fear goes far beyond statistics, Charles ... It concerns rather arbitrary, I think ... the inevitability of death ... In times like this we think of all the assumptions that it was not explored all the research we have not completed ...

Charlie: Larry, I promise you develop your equation for your search as soon as I would have time ...

Larry: Oh, you're wrong, I did not think at all that sort of thing, but at a more prosaic legacy ... As convey étendart of Fleinhardt ...

Charlie: I did not know you wanted children!

Larry: Oh, children are like holes Charençons ...

Amita: Charençons holes?

Larry: That's right! ... Portals to a future out of reach and past unlikely. In the current state of things, they exist only in my fantasy ...

Amita: I think perceive how it should be hard to convince a woman to wear your Charençon holes!

Everyone laughs.

 

At the headquarters of the FBI

 

David: I watched the video traffic in the neighborhood where the factor has been killed, (showing the video) I found it, watching. The 4X4 is registered in the name of Wayne Osborne. He has a locker in Idaho, assault, possession of drugs, illicit weapons ports ...

Don (watching the case of Osborne): Got see that? Member of the Green Light for the supremacy of the white race. They are monitored for arms trafficking. It seems that Mr Osborne has the ideal profile.

 

At the home of Wayne Osborne

 

A team of FBI enter into force in the house. 

Agents: FBI! Nobody move! (to a woman sitting at a table) Hands on the table.

Don: Nothing here!

David (other agents): Go check ... Don, it is not there.

Don (the woman): Tell us where Osborne.

Woman: He left.

Terry: Where did he go?

Woman: See our peers, I know me!

Don: Listen to what I said my p'tite lady if you want it to escape the death penalty, I advise you to make an effort.

Woman: He took my 4X4 are two hours, but I swear to you that I do not know where it went.

Terry: What color is your car?

Woman: Blue! Why?

Don (Terry): Well, find the registration, alerted the police, but everyone on the spot. For me it is left to another victim.

David: Don, come see!

Don (discovering the cache of weapons Osborne): Okay!

 

Among Eppes 

Alan: Do you remember Stan Carter who works for Parks and Gardens?

Charlie: Yes, I recall "Stan Green Garden", you even work together at a time, right?

Alan: Yes, it seeks a consultant part time ... and as your brother and you're always up hill and down dale ...

Charlie the phone rings, he answers.

Charlie (Alan): One second. (On phone) Hello? Yes, ok ... I came right away, agrees.

Charlie (Alan): We think it comes again. David will take me and takes me on the scene.
Alan: At the scene? But what places? The crime scene you mean?

Charlie: The exposure of facts in situ, it helps me to design modeling ...

Alan: Yes, but me, it worries me your exposure. Y'a un crazy out there who shoots people ... and if he ever returned at the crime scene like the incendiary?

Charlie: It never did!

Alan: No, not yet.

Charlie: There are dozens of FBI agents and police officers who spend their days ... and besides, if there was any danger ... Don will not let me go! You know that. Do not worry.

 

Before a film

 

Victim (lying on a stretcher): I felt to receive a hammer blow in the shoulder, then Steven saw blood and everyone in the street began to scream.

Terry: You do not see where the shot is gone?

The victim and her husband say no to the head.

Terry: Do you remember having noticed a blue 4X4?

Victim: No, I have not seen anything. There must be 50 people in this film ... why me?

Terry: It's finished, it will go ... Thank you.

David (behind of the victim): Good question, why her?

Terry: It is possible qu'Osborne wants to sow terror by arbitrarily choosing his victims.

David: A political purposes you think?

Terry: No, terrorist attacks its claim publicly.

David: And he is remarkably silent.

Terry: I have a feeling it will not last.

 

At the scene where the shooter was installed

 

Edgerton: Hello Professor! Also lost in your calculations?

Charlie: I try to know why he missed his shot. It was much closer than other times.

Edgerton: But closer does not mean easier.

Charlie: It ran a greater risk of being seen. It does not affect the shooting itself.

Edgerton: Forget a little math ... a second and come see another angle. (Opening the window and aimed a laser) Try to think like him. Being invisible is the greatest strength of the sniper. If it starts to worry about being discovered, his heart rate accelerates ... If he can not manage his breathing will panic and interfere.

Charlie: And the hamper ...

Edgerton: Have you ever fired?

Charlie: I do not believe in guns.

Edgerton: Weapons have nothing to do with ghosts.

Charlie: This is not what I meant.

Edgerton: So you ignore the sweat flowing into the eyes, cramps in the hands or the rise of adrenaline when the gun breech? That's what makes the difference between a true sniper and a type just good to put lead in a wing ...

Charlie: A woman was shot is not ... game!

Edgerton: When I reduced things to their technical aspects, it is despicable, but when you make equations is science?

Charlie: No, it seems that as a sport for you?

Edgerton: It's my job to put myself in the shoes of the killer ... as does your brother. (From) So you come? 

Charlie (walking with Edgerton): The modeling of fire does not stick with my equations.

Edgerton: Change your equations!

Charlie: I am beginning to think that my approach is wrong, as if there was a consistent but not where we expected to find.

Terry (arriving): Hi! Don Osborne has just discovered.

Edgerton: Where?

Terry: In Los Felis.

Edgerton: And the gun? It gives what?

Terry: The preliminary tests show it could have killed factor ... But it does not stick.

Edgerton: Why is that?

Terry: He spent all afternoon in a bar today before twelve witnesses.

Charlie: Has impossible, because the sniper was there ago three hours.

Edgerton: Unless Osborne is not the one who fired.

Terry: It was dealing with two shooters.

 

In an interrogation room FBI

 

Terry and David Osborne interview.

Osborne: I do not recognize the authority of the federal government.

Terry: But the federal government recognizes you, you.

David: You are charged with the murder of Marc Herlan. Ballistics your weapon, traces of tire.

Osborne: Herlan was a slave, a pawn of the federal system disguised as an official of the State. Whoever did it, anybody, who was killed, gave a proud service to society.

Terry: Your new girlfriend has told us ... You killed because he was married to your ex ... Above all do not do something ... You want to settle a personal account, you want revenge? It's quite clever I must say, your friends in the Green Lightning begin a campaign of terror by killing at random and you decide to enjoy.

Osborne: You ... you think the Green Flash is involved in all this?

David: When your friends will be there, it will turn very quickly in the race to those who negotiate the best arrangement.

Terry: You are the first ... me, for you, I would. Any terrorist act is punishable by death, you must know Timothy McVeigh?

Osborne (laughing): Very funny! You m'épatez. The information was really hard to move here ...

 

Later, at the table with pictures of different victimes.Terry written under the photo of Marc Herlan

Terry: Case solved ... Osborne provided information on his group to Secret Service for 6 months.

Don: Should we thank them for having made aware. Our conspiracy theory flies.

Terry: And he has an alibi for all other shooting.

Don: I will prevent Charlie. With less Osborne, he will perhaps find something.

 

In the house Eppes

Charlie works in the dining room.

Larry: Very few students have moved up to college this morning to come follow my way. It's as if nobody wanted to put his nose out.

Charlie: It's not quite true.

Larry: Yes. In such moments, an empty house is anything but a home ... I have valued my opportunities to establish a conventional family and I think I have to look to adoption.

Charlie: That's how long you think?

Larry: Three days!

Charlie: Give yourself a little more time.

Larry: Yes! You managed to get a modeling?

Charlie: Instead of modeling lack of models.

Larry: There are metaphysical concepts interesting! Maybe we should take into account ... ... a little human element.

Charlie: We like to hear the dreaded Agent Edgerton "... it is a sniper, an instructor Don did that come from Quantico. He thinks I should learn to shoot.

Larry: Well, what prevents thee?

Charlie: I think I have much better things to do. All this time wasted draw a quantity of bullets, I can devote to confront dozens, even hundreds of new data.

Larry: There are data, but there are also field experience. The two complement each other. That's why we have labs ... and blackboards.

Charlie: You, you exploring the universe and you're never been in space?

Larry: Yes, but if I had the opportunity ... you really think j'hésiterais one second?

 

In the car of Terry and David

 

Voice on radio: Following the fatal shot yesterday, bringing to six the number of victims of the sniper, the Los Angeles Police Department and the FBI asking the public to limit the outputs absolutely necessary and to report any behavior.

David: It reminds me of my childhood, when it snowed, we went to school. Everyone remained at home.

Terry: Except that nobody here trouve ça funny.

David: Yeah.

Terry: I telephoned my ex-husband this morning ..

David: Yes?

Terry: Yes, without any reason. I said "if it was our last chance to talk to us?"

David: And then?

Terry: It was disputed!

David: We all have a better chance of dying in a car accident and it prevents us not to move.

Terry: Because it is a danger that we incorporate into our lives every day. The sniper is not the same thing. This is the chance in all its absurdity: A ball out of nowhere and kills anyone.

David: That's right!

 

At the headquarters of the FBI

 

Alan arrives with lunch. 

 
Don: Thank you all for making this trip, me, it's there.

Alan: You know driving is a real pleasure. Movement on the 10th never been so fluid since the 10th exists.

Don: It is as if everything was in Los Angeles strike is bizarre. (Arriving in the rest room) Enter.
Alan and Don settled for lunch.

Alan: So you Charlie and you advance?

Don: Not really, we are also dissatisfied one that tramples on other .... It is a difficult case.

Alan: That is why he spends all his evenings outside now?

Don: There's always one of our staff with him.

Alan: It is true that it is extremely competent, he has often see you and that helps a lot ... and I think it's great, but ... you take on the crime scene while outside, y'a un crazy fun to draw from the pile!

Don: You really believe that I put in danger?

Alan: You want to know what I think?

Don: I listen.

Alan: You have to be aware that Charlie is unable to tell you ... It's not true, you can ask him anything, it is always there for you!

Don: And I'm always there for him!

Alan (sighing): Don, Charlie is not a cop! You see what I mean: the trick is to chalk, not weapons ...

Don: Stop! You have to understand that it is no longer a child, it can ...

Alan: It still seeks the approval of its big brother! It appeals to its big brother or not.

The phone rings Don.

Don: Excuse me. (By telephone) Eppes ... yes, I see ... I'll find below. (Alan) I need to let yourself another victim.

Alan: Again!

Don (from): I promise to call Charlie when we have secured all ... and you, you stay here until I call you, OK? ... Very well, thank you for the sandwich !

 

On the new scene of the crime

 

Employee of the morgue: Okay, it takes.

David: Identity unknown, around fifty years, apparently homeless and nowhere abriting.

Terry: It was perhaps not aware.

David: Usually at that time, there's a world crazy here.

Edgerton: So much for the factor I was not impressed, especially this time, I am.

Terry: Why?

Edgerton: You just said, usually the street is black people, today it is empty and he was able to find a hiding place, adjust his shot and disappear without being detected. Charlie and I did not agree on the level of competence of the shooter ... I think maybe he was right.

 

In the dining room of Eppes

 

Charlie is widening the head outside his blackboard.

Amita: What is this?

Charlie: inoppérent An algorithm based on the 7 shots shooter's supposed to respond to a pattern.

Amita: Figure that you do not?

Charlie: What I can not even define, as I know there is ... The 4th shooting is the work of a copier ...

Amita: The postman killed by Wayne Osborne?

Charlie: Yes, I withdrew the data from my calculations, it would bring me the solution.

Amita: Yes, it's not stupid. Remove data parasites to see clearer.

Charlie: But instead of clarifying equations, it is as if the parasites themselves generated a new equation.

Amita: That, by definition, denies that either parasites.

Charlie clears all its equations and again all.



At the headquarters of the FBI

 

Charlie describes what he found.

Charlie: Here is a graph shooting ... graph based on the time, method, victim and ballistic analysis ... we add data on the scene, the day of the week or distance shooting, the distribution is random ... while j'élimine when all the data to keep only the frequency to establish the graph shooting (PIANOTER on his computer, the graph change) As you can see, we get a curve expodentielle ...

Terry: The sniper increases the frequency of its shots.

Charlie: What would be a logical conclusion except that ... (scoring a point in the middle) It is Wayne Mark Osborne Herlan killing, we know that it is a copier, I withdrew my calculations and I found that when I re there, it fits perfectly graph ... so, or it is an amazing coincidence or evidence of another assumption. I do not think we are dealing with a sniper and a copier, but an epidemic of copiers sniper!

Don: What? But how are you? Is this feasible?

Terry: A social epidemic. Malcolm Gladwell outlines the concept of tipping point for the currents of thought and fashion, which is "in" and what is "out". This means that human behavior is spreading ...

Don: As a virus?

Charlie: Like a virus, that's right. Let's see, take a place where all the houses are painted in white ... and one day, someone decides to paint hers blue. The next day from a neighbor sees and says "I love this color and painted his own ... We will say that it will play two people each time. Even if the first tire and repeingnent their homes in white, blue continura tendency to spread ... and therefore we will have an epidemic of houses being repainted in blue faster than that in white paint. Wayne Osborne wanted to kill her former boyfriend. A few days ago, it would have poingnardé or overwritten with his car ...

Don: .. But he saw the evening news that people were shot dead by a sniper armed with a rifle glasses ...

David: ... And as the killer was not arrested, he thought it was a good plan ...

Terry: ... Each of sniper fire made the influence and more and more people ...

Don: ... To have a gun in sight and waiting for the opportunity to use it.

Edgerton: Seriously, do not tell me that you compare it to a fad?

Charlie: In any case, it takes quickly.

Charlie forecast shows a fire that increase more and more.

 

Later, while different teams to apprehend the shooters cases.

 

Don: Well, it is examined from another angle, it does a single gunman, seeking 7 criminals, without any links between them, who have committed murders 7. They do not have been a victim of sniper, one was killed by a member of a rival gang ... another by pure sadism ... another by its neighbor to a history of lawn mower .. . We have arranged for the media explaining that it was isolated incidents that had nothing to do with the shooting of a sniper ... We hope that calm minds and that any return finally to normal ... (to Charlie who looks confused) What?

Charlie: It's not quite that.

Don: Charlie not, a little patience. Between the office of the FBI and police, 4 cases of 7 have been resolved.

Charlie: It seems to me ...

David (arriving): Let 4 of 9, the eighth was shot dead while leaving his car in a service station and the ninth in its pool.

Don: Oh no, that's not true.

Charlie: It is now beyond us. It is changing so quickly that we can not do anything about it.

Don: Your theory works, we can achieve if we continue to concidérer independently of each other ...

Charlie: It was only establishes a single person could not have shot all those people, but that does not mean some of them were not killed by the same gunman.

Don: What? Now you say that some were killed by the same person?

Charlie: Yes, and until this shooter will be in nature, you can solve all the business you want, you will not stop the social epidemic.

Don: And of course, we do not know which were shot by the sniper case and not a fake!

Charlie: It may be that the first two ... because, like all viruses, there is always the initial case.
David: "sniper zero."

Charlie: It is imperative that I may learn to shoot.

Don: David, you leave us a second?

David (outgoing): Sure.

Charlie: You have to teach me.

Don: Why? Qu'Edgerton because you said? No. You have nothing to prove, neither you, nor anyone ... Prithee, you well as you are ...

Charlie: Stop! It has nothing to do, believe me, I assure you ... Edgerton was right, and he was not wrong ... the weight of the weapon, the sound of the detonation, the effect of hindsight, I have no way to understand them ... because fire a shot, I do not know what is.

Don: And that's exactly why I asked him to come.

Charlie: It is simple Don, I spend my time reduce behavior abstractions without knowing exactly what is going on, but I do nothing to weapons or violence, not like you you see ... Edgerton said that your job was to enter the shooter's mind ... and mine, perhaps to understand these mechanisms.

Don: Okay! But do me a favor, not a word for dad, he already think I will eventually make you kill ...

 

In a coffee. 

 

Alan and Larry play chess

Alan (after a coup by Larry): Oh, Ruiz Lopez opening! I see that I deal with a traditionalist.

Larry: I warned you that I was a little rusty my game ... you must be under-developed into.

Alan: I had to stop playing with Charlie when he was 8 years old.

Larry: Ah, impressive early in the biography of Professor Charles Eppes ... in fact, among mathematicians, things are a bit cliché to be a genius of chess.

Alan: It's me equal to lose, but he was so bored air, as if he was to make me happy. I could not ...

Larry: You should try Scrabble, he has a terrible spelling ...

Alan: Oh yeah?

Larry: I assure you, horrible!

Alan: It's ... I did not know you know something about my son?

Larry: Nothing is certain ... I know that this was a great joy to observe all these years ... the ascension of a student like him who also reached extraordinary heights, it's really yes ... it may well be the most rewarding ... aspects of education.

Alan: Yes, but I also know that you are much more than a teacher for Charlie.

Larry: Well thank you for telling me!

Alan: Ah well, in fact, (moving a pawn) you fail.

Larry: Ah, I see! You have diverted my attention ...

Both laugh.

 

At the shooting range

 

Don has learned to draw Charlie 

Don: You hesitate, you blink, you anticipate the noise of the detonation.

Charlie: It's really loud! It is perfectly natural, it is a physiological response to the situation.

Don: But it will not help you put it in the mile.

Charlie recharge, but Don removes his helmet noise.

Don: Come on, it's good.

Charlie: What?

Don: Got fired, you can go now! You coming?

Charlie: No! I gotta go to the end, I must learn.

Don: Okay! We will try the technique of lungs empty. You are? You breathing naturally and you referred to but not shoot you. Okay?

Charlie acquiesse of the head.

Don: Go in place. You referred, expires you ... you up to three accounts before expiring on the two ... you press the trigger ... Go ... as I said t'lai relaxed ... .. .

Charlie pulls, Don look where he put his ball.

Don: Not bad at all.

Charlie (tending his hands tremble): Look!

Don: What?

Charlie: The rush of adrenaline rising.

Don (putting the gun): This is a target fiber, situation is different.

Charlie: Maybe not for the sniper zero ... That was good shooting, right?

Don: Yeah, not bad. Beginners always have good luck.

Charlie: It's not empirical lucky beginner is anti-economic.

Don: Yeah? The first time I played golf, I exploded scores ...

Charlie: After must accept regression to the mean! 

In a blue van, a gunman prepares his weapon.

 

At the headquarters of the FBI

 

Charlie: So you think our sniper or snipers seems exceptionally gifted?

Edgerton: A hand for a fire which is very good.

David: The homeless.

Terry: But he was shot by two patients, have to work together without the benefit.

Don: What explains the exceptional difficulty of this shot, anyway.

Charlie: Yes, five of these shootings have caused fatal injury of a single gunshot. (at Edgerton) How do you explain?

Edgerton: A little skill and lots of luck?

Charlie: You want me to tell you ... you are absolutely right ... I talked to Don, it is called regression to the mean. (Froissant a sheet of paper) Well, let's say I'm an exceptional basketball player (he is the garbage and misses the target) ... or to say that my example is more understandable (it again and misses again) that I 'm not so good as that.

Don: Yes, I think it will be a little more plausible.

Charlie: Well I managed half of my shots (successfully this time) I'm one in three. (he succeeds again and again and again twice).

David: Waouw!

Charlie: Here I am to 4 of 6, OK? I went from an average of 33% to an average of 66% in just three shots. If I continued to make baskets all day, all my successes and my failures would be an average of 50%.

David: Included were ups and downs, but over time, found his level?

Charlie: Exactly! And if I would a graph of all my shots, it would be uni-dimensional. (drawing a new graph on a table) I have another plot of the shooting, taking into account this time, in each case, the level of difficulty of each shot and its result. Over their position is high on the graph, over the shooter is skilled (around 4 cross on the graph)

Edgerton: Four of them are well above the others.

Charlie: Four targets affected by the same gunman.

Don: So, just found their common denominator and it goes back to zero sniper?

Charlie: We stop the epidemic. 

Terry hit the woman who was injured at the cinema, showing him photos of the 3 other victims of sniper zero. 

Terry: You were perhaps even pressing clients of the same garage?

Victim :No, I've never seen ... The media have said the killer struck at random.

Terry : That's a possibility, but we do not leave any tracks unexplored.

Victim: Steve insisted accompany me here, as if he was afraid for me when he sees me more ... but, as painful as it is for us, I can not imagine what it is for those who lost someone.

Terry: Yes ... thank you for coming. 

Don joined David and Terry.

Don: New?

David: Not really, the 4 shots were fired in commercial zones, Real estate agencies, service station, grocery trade, cinema. J'épluche the list of previous and current employees.

Don: If you find something, wish me posted. (Terry) And you?

Terry: Nothing but I continue to seek common points.



Later, with Don, Charlie and Edgerton observe the table with pictures of victims, places.

 

Don: Where is it hiding? What does not? It misses something.

Charlie: I can not find.

Don: ... Photos!

Charlie: The photos?

Don: Yes, the pictures of all the places where targets were hit, but this is only part of the premises. The crime begins at the point where the ball is drawn. Where are the pictures of the position of the shooter?

Charlie: You are now saying that the item would be common in the selection of the position of the shooter but not its target?

Don: Exactly.

Edgerton: Yeah, I already thought. But if a man trained, the choice of its position should also consider accessibility of the target, provided that each of these places should be an excellent hiding place, providing a beautiful cover and allow it 's run ... but what all this would serve if it does it offered no targets?

Charlie: The path of the victim and the murderer must be crossed in the same place at the same time and in an appropriate environment.

Edgerton: The increase in shootings and desertion public places are due to media coverage. It would not have had time to properly select its sites knowing they gave both coverage and target!

Don: Unless all are places that already knows!

Edgerton: Good point!

 

Before the team.

Don (showing photos of places where the gunman himself): An abandoned building in front of a cinema, opposite a restaurant, a gas station and an empty house. One can assume that it is not known who will pull, but he knows where it will do so.

Terry: The victims are chosen randomly according to its position.

Charlie: It explains why my analysis has not succeeded in establishing modeling from the victims or places ...

David (arriving): Well, it was a former employee, Nathan Crane, who worked at the service station and restaurant.

Don: It's two sites, I am dealing with.

David: I accompany you.

 

At the headquarters of the FBI, interviewed Ms. David Crane, the mother of Nathan

David: Ms. Crane, you know where is your son?

Ms. Crane: No, Nathan and I are no longer the floor since I asked him to leave. He took his van and left.

David (showing a picture that Ms. Crane took with it): It is he here?

Ms. Crane: Yes, he was in the army until last year. Nathan loved the army. As he grew up fatherless, it lacked structure and discipline before you go.

David: Why he left the army?

Ms. Crane: No I was never told. He returned to the house one day saying that it did not work.

David: You said that you have asked him to leave.

Ms. Crane: He was unable to keep a job. Whenever he finds something, it has problems with the boss or a colleague and he resigned ... It is true that he has no chance ... and there is my boyfriend. They could not bear to both. But now at my age, I have the right to live as I hear.

David: You're right.



Later

Terry: It was selected and then removed from the training center snipers Fort Bening, "potential for insubordination, returned to civilian life for failure to comply with military life."

Edgerton: It's a good shooter.

David Crane resurfaced insulation of the building opposite the cinema and he also worked for the landscape of the house empty.

Don: Run a search on his van and send his picture everywhere, police in Los Angeles County sheriff.

Terry: The psychological profile fits it like a glove: Rejected by the army which has played the role of the father and his return, rejected by his mother.

Edgerton: His instructor was the rather impulsive.

Terry: It is, the killings are the expression of a fantasy of omnipotence.

Don: Why go back to places where he worked?

Terry: He returns to the scene of his failure to make success through its shots.

Don: Got an idea for his next step?

Terry: So far, he has never used twice the same site or through deception or because he has exorcised. In my opinion, it will go to his place following failure and soon I think.

Edgerton (showing two folders): From a sniper, these two are good.

Don (looking at the records): Yeah, let see. It was to guard the tower Banitek ... and it was rifteur the steelworks Southhmore.

Edgerton: Easy access, huge windows, high-traffic locations.

Don: Right, David, you go to Southmore and we are going to the park. Warn the police, I want men in both places, more cars and airborne units.

Edgerton: Helicopters! But you want to frighten?

Don: No, I want to be sure he will not draw on anyone this time.

 

Before the tour Banitek

 

Don and Terry arrived on the scene, Terry noticed the blue van Crane.

Terry (indicated the car): Don!

Don: This is his?

Terry: It seems.

Don (circling the van with Terry): Well, you take the two doors.

Meanwhile, in an apartment in the tower, Crane begins to climb his gun.

Don (on radio): Foxtrot 1?

Foxtrot 1 (on radio): Foxtrot 1, I listen.

Don (on radio): We spotted the suspect's vehicle to turn Banitek. All units must go immediately to the scene.

Foxtrot 1 (on radio): Roger.

Don (Terry): You must begin to evacuate (those present in the park before the round) Everyone must go!

Terry (on radio): FBI call Foxtrot 2.

Foxtrot 2 (on radio): Foxtrot 2, a helicopter en route to your position, Banitek tour, arrived in 2 minutes, finished.

Terry (on radio): Ask the security that nobody so. (at present) Excuse me, we will ask you to enter the building, thank you.

Many police arrive on site, Lieutenant Douglas an intervention unit, just to meet Don.

Douglas: Agent Eppes, Lieutenant Douglas.

Don: How many are there?

Douglas: They will arrive in 2 minutes, sir.

Don (showing finger around buildings): Once they are there, I want someone on each of these roofs, that and that.

Douglas: At your orders, it will be done!

Douglas and Edgerton will be positioned.

Don (other officers): Circulate these photos (photo giving Crane) is a white male, about 20 years. You two, you take this building, start with the top floor and made all the apartments. Both of you the same thing with this one. You, you start from the ground floor and you mount. You, you made this here and you mount. 

Crane heard the helicopter approaching, and observes the approximately sees that there is more than police cars down. With the help of his sight, it looks for a target. That's when Charlie arrives, begins to take notes. 

David (on phone): OK, our teams are in place, expected orders.

While Crane is Charlie, Don noticed his presence and rushes to his brother.

Don: Charlie, layers up!

Charlie (under the head of its calculations): What?

David, closer rushes.

David (Charlie plate on the ground): Charlie, layers up!

The ball reached the window of the police car, just above the head of Charlie.

Don (power to his brother): Charlie, you move.

David (Charlie lying on the floor): You stay there! 

 
The bullets whistling in the ears of FBI agents. David Crane is found to be uncovered. A shot, but Crane is affected by Edgerton. 

Policeman: It invests the building, quickly, go, go.

Don (taking Charlie in his arms): It's okay?

Charlie: Yes.

Edgerton (arriving): The shooter is neutralized, so good.

Don: You're completely crazy, t'aurais you could get killed!

Charlie (repeating his breath): It is because ... I was working on probabilities ... on where Crane would be posted.

Edgerton (looking at the notes Charlie): It had almost reached.

Don (Relavit Charlie): Come on leaves. This is gonna go?

Charlie: I ask you forgiveness.

Don: It is nothing but the next time you phone before coming!

 

Among Eppes 

Don found his father who made crafts in the garden.

Don: Hi Dad! You spears in painting?

Alan: I varnish. Your brother, the new owner, it was his idea.

Don: By the way, I think about whom you talked me the other day ... and ... it is you who is right!

Alan: Ah well, then it! So I am happy to hear those words out of the mouth of one of my son, the fact is ... that ... I was wrong. Your brother knows what he has to do and if he wants to try something a little more dangerous ... well, although it will be ... I do as I do for you.

Charlie (arriving, addressing Don): You talked about him?

Don: I told him about the shooting club.

Charlie: Yes! I fired.

Don: Yes, he fired. He fired a gun glasses ...

Charlie: Yes, gun glasses ...

Alan: So! You see, I am not dropped from the ladder, I have not had an attack, what I hope is that you have cured it for a long time!

Charlie: For ever!

Don: You repainting what color?

Alan: This is not paint, varnish it. It is not painted houses of this style, these are historic monuments!

Don: Even if everyone painted his blue, Charlie?

Charlie: Certainly not!

Don: I'll help you.

 

End Credits

Kikavu ?

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24.02.2023 vers 16h

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Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, 18.04.2024 à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !