Devant un resto-route
Trois hommes chargés de convoyer un camion transportant des déchets nucléaires, reprennent la route après une pause. Deux sortent en avance.
Conducteur 1: J'ai une idée, on fait un détour vers le nord et on s'arrête à Las Vegas.
Ray : Ben voyons! Et c'est toi qui leur expliquera la différence de kilométrage?
Le conducteur 1 rit.
Ray : Je pars devant, vous me rattraperez facilement dans la montée.
Conducteur 1 : On fait comme ça! On se retrouve en haut.
Ray monte dans le camion et démarre.
Conducteur 2(arrivant) : Ray est déjà partit?
Conducteur 1 (s'installant au volant) : Il prend juste un peu d'avance.
La voiture ne démarre pas.
Conducteur 2 : Génial! Il manquait plus que ça. (par radio) Ray? Réponds Ray! La voiture démarre pas, il faut que tu attendes.
Pendant quele conducteur 1 regarde dans le moteur, Ray ne répond toujours pas.
Conducteur 2(par radio) : Ray, ici Chris, réponds s'il te plait!(à ...) Eh, j'ai pas de réponse.
Le conducteur 1 essaye lui-aussi d'appeler Ray par radio.
Conducteur 1(par radio) : Tu m'entends Ray, vas-y vieux, réponds-moi!...Et Ray, ça va?...Ray, réponds-moi!
Plus tard, Don rejoint les autres agents ainsi que la police sur place.
Don (arrivant) : Bonjour! Qui est le responsable?
Hauser : C'est moi.
Don(serrant la main de Bret Hauser) : Don Eppes, FBI!
Hauser : Enchanté, Bret Hauser, Département de l'Energie.
David(serrant aussi la main) : Agent Sinclair.
Don : Où sont les autres conducteurs?
Hauser(montrant les conducteurs) : Ils sont toujours trois par équipe, quand ils ont voulu suivre le camion, la voiture n'a pas démarré.
David : Ca fait combien de temps?
Hauser : Environ 4 heures.
Don : Quatre heures? Et pourquoi on ne l'apprend que maintenant?
Hauser : Le transport des déchets nucléaires c'est l'affaire du Département de l'Energie.
Don : Oui, sauf quand ils sont volés!
Hauser : Evitons les conclusions trop hâtives, agent Eppes!
David : Vous avez avertit la population, les autorités locales?
Hauser : Et évitons les mouvements de panique, je préfère attendre d'avoir plus d'informations. Retrouvons d'abord le camion, ensuite, si c'est nécessaire, nous prendrons des mesures appropriées à la gravité de la situation.
Policier : Mr Hauser? Le Nouveau Mexique au téléphone pour vous.
Hauser(à Don et David) : Le centre de stockage de Carlsbad qui attendait le convoi!(partant) Excusez-moi.
David : Ce gars là refuse de dire à la population de Los Angeles qu'il a perdu un camion de déchets nucléaires.
Don : Je te parie qu'il attend de le retrouver pour jouer les héros, s'il rate son coup, on va au devant de graves ennuis.
A l'intérieur du restau-route, où les agents ont installés leur QG.
Terry(montrant une carte) : La cargaison de déchets nucléaires est partie de là, de Ridgeland pour être précise, en direction d'un centre de stockage au Nouveau Mexique. Toute la zone a été bouclée mais seulement 40 minutes après sa disparition.
Don : Le camion peut être n'importe où.
Terry : Selon la police, il ne peut pas être très loin compte tenu des barrages routiers qui ont été mis en place.
David : Et si la cargaison avait été transférée dans un autre véhicule?
Hauser(arrivant) : Nous sommes presque sûrs que ça n'a pas été le cas...
Don : "Presque sûrs!"...
Hauser : Ca aurait causé des fuites radioactives non négligeables. Nous avons plusieurs détecteurs dans cette zone et jusqu'à présent, les test sont négatifs.
Don : Donc, ça ne peut devenir dangereux que si on sort les déchets de leurs containers?
Hauser ne répond pas et baisse la tête.
Don : Monsieur, mon équipe a besoin de savoir à quoi elle s'expose.
Hauser : Les fûts dans lesquels la matière est transportée ne sont pas parfaitement étanches à 100%...
Terry : Vous voulez dire qu'il y a des fuites?
Hauser : Très inférieures aux normes autorisées!
Don : Donc, abandonnées dans la nature, ces containers sont dangereux!
Hauser : C'est tout bonnement une question pratique, des fûts complètement étanches seraient trop lourds pour être transportés.
Don : Supposons que les voleurs aient eus un plan précis, que peuvent-ils en faire?
Hauser : Si on envisage le pire...une bombe sale!
Générique de début
A l'Université
Dans le bureau de Charlie, le mathématicien termine une équation sur son tableau noir.
Charlie : En conclusion, ça nous donne un résultat final de m au cube sur K...c'est ça!
Larry : Ce qui justement se trouvait être...(montrant ses notes) C'est le résultat que j'avais prévu! Charles, j'ai une dette envers toi!
Charlie(regardant une nouvelle fois son tableau) : Non, attends!
Larry : Oh! Oh!
Charlie : Une seconde
Larry : Quoi?
Charlie (faisant signe à Larry de se taire) : Tut, tut, tut...
Larry : Non arrêtes tes "tut, tut, tut"?
Charlie : Une seconde, une seconde...J'ai bien peur...
Larry : Pourquio tu répètes "une seconde"!
Charlie : Mais qu'est-ce que j'avais dans la tête?
Larry : Quoi? Qu'est-ce qu'il y a?
Charlie(montrant une ligne de ses calculs) : Là! Toute cette ligne, depuis là...jusque là...ça repose sur rien...c'est infondé, c'est inutililsable
Larry :C'est une plaisanterie ou quoi???
Charlie : Oui! Je me moque de toi!
Larry : Quoi? Mais comment tu oses me faire une chose pareille?(Charlie éclate de rire) Comme si tu ignorais à quel point cette conférence est importante...
Charlie : Tout va bien Larry...L'équation est juste.
Larry : C'est notre dernière chance d'exposer nos travaux avant Atlanta et toi tu...tu, tu, tu...Ne fais pas plus jamais ça!
Charlie(riant toujours) : Excuses-moi!
Larry : Tu sais ça serait trop facile...
Charlie : Et toi, tu tombes dans le panneau...
Larry : Ah ben alors là!...
Charlie : Je me lasse pas de la tête que tu fais...
Don(arrivant) : Excusez-moi de vous interrompre, Charlie, il faut que je te parle.
Larry : Excuses-moi, je vais vous laisser.
Don : Larry, comme vous êtes physicien, j'aimerais que vous restiez... Que pouvez-vous me dire sur le Cesium 137?
Charlie : Le Césium?
Don : Ouais.
Larry : Et bien, c'est un produit de la fission du plutonium et de l'uranium, sa demi-vie est d'un peu plus de 30 ans...
Don : Sa demi-vie? Le temps où il est dangereux?
Charlie : En terme de radioactivité, pourquoi? Qu'est-ce qui se passe?
Don (regardant si personne d'autre n'est là) : Rien de ce que je dirais ne sort d'ici!
Larry : Oui, oui, oui!
Don : Un camion transportant du Césium a été volé...
Larry : Ca, c'est très ennuyeux!
Charlie : Tu n'as pas été exposé aux radiations?
Don : Non, ni moi, ni personne pour autant que l'on sache.
Larry : Ca, c'est encourageant.
Don : Mais, j'aimerais savoir ce qui se passerait si jamais ça arrivait?
Larry(s'éclaississant la voix) : Et bien, le danger vient de ce qu'on appelle le rayonnement ionisant. En fait, toute sorte d'énergie émet un rayonnement de toutes sorte...
Charlie : Les téléphones portables, les écrans d'ordinateurs, même les ampoules des lampes.
Larry : Si les rayonnements ionisants sont particulièrement nocifs, c'est parce qu'ils ont assez d'énergie pour arracher des électrons aux atomes qu'ils trouvent sur leurs chemins...
Charlie : Par exemple, (se dirigeant vers son tableau)normalement, chaque électron est captif de l'orbite de l'atome autour duquel il tourne (dessinant des cercles)Il est coincé, il tourne...un peu comme ça, tu vois? Mais, quand un atome est exposé à un fort rayonnement ionisant, comme celui des rayons Gamma, alors, ça a pour concéquence (dessinant des lignes qui partent des cercles) de libérer un électron. Une fois que cet électron est perdu, l'atome ne peut plus se combiner avec les autres atomes de façon normale...Ce qui pose de graves problèmes quand ça se produit dans le corps humain...Un atome auquel il manque un électron, ne constitue pas une cellule valable...
Larry : La fonction cellulaire est perturbée, la chaine d'ADN est rompue et la cellule subit des...mutations...
Don : Donc cancer?
Charlie : Cancer, leucémie et un grand nombre de maladies immunodéficientes...
Larry : J'aurais une question. Ceux qui sont en poséssion de ce camion ont-ils fait savoir ce qu'ils ont l'intention de faire avec les déchets?
Don : Rien de bon, ça je peux vous l'assurer. Mais, ils pourraient vouloir en faire une "bombe sale".
Larry : C'est vrai que le terme de "bombe sale" est déjà en soit une abérration, mais le but de ce genre d'engin est la dispersion de matières radioactives...
Charlie : Exactement!
Don : Dans un rayon de combien?
Larry : Tout dépend de la quantité ainsi que de la puissance de l'explosif utilisé...
Charlie(retournant à son tableau noir) : Si on prend un explosif de puissance moyenne, comme 15 ou 20 kg de TNT...Ca fait(faisant le calcul au tableau) ...pour une quantité de matière radioactive de 3 containers, c'est ça?
Don : Oui, 3.
Charlie : Donc, pour 500g de Césium 137, on est bien d'accord?
Larry : Sans oublier de prendre en compte la pluie, le vent et les spécificités topographiques...
Don : S'il ne pleut pas et que la bombe explose au centre ville?
Charlie : Pas de pluie et au centre ville...La zone de dispersion couvrirait à peu près ...26.000 m2 environ!
Don : Donc, entre 25 et 30 km2, on est d'accord?...Tout un quartier?
Charlie : Peut-être même deux, tout dépend de la bombe...
Au siège du FBI
Terry et David interrogent les deux conducteurs restants.
Terry : Quel était votre itinéraire?
Conducteur 1 : Direct...jusqu'à Carlsbade.
Terry : Qui l'avait choisit?
Conducteur 1 : Notre compagnie, c'est le chef des transports qui s'en occupe. Il tient compte de la météo, du traffic...
Conducteur 2 : Il évite les zones surpeuplées, les trucs comme ça, vous voyez?
Terry : Hormis le chef des transports, qui le connait?
Conducteur 1 : Personne! On nous le communique seulement deux heures avant qu'on parte.
Conducteur 2 : Ouais! C'est pas du tout un truc du genre camouflage! Au contraire, y'à "attention radioactif" sur tout le camion.
David : Avant de vous arrêter, vous n'avez pas remarqué si on vous suivait?
Conducteur 1: Non! Et ça, ça fait partit de mon boulot, les rétroviseurs...et si j'ai un doute, j'appele.
Terry : Et le chauffeur qui a disparu?
Conducteur 1 : Qui ça? Ray?
Terry : Oui, Ray, est-ce que vous le connaissez bien?
Conducteur 1 : On a fait plusieurs transports avec lui.
Terry : Lequel d'entre vous a voulu faire une halte?
Conducteur 2 : Ben, c'est lui! Mais, je vois pas ce que ça change? Faut bien que y'en ait un qui commence.
David: Vous croyez qu'il a pu retourner à la voiture sans se faire remarquer?
Conducteur 1 : Vous croyez que Ray est impliqué là-dedans?
Terry : On a trafiquer la voiture. Selon vous, Raymond Sites a-t-il eu l'opportunité de le faire?
Conducteur 2 : Il est sortit fumer une cigarette...mais...disons, une minute.
Plus tard,
Terry(retrouvant Don) : Hé, Don?
Don : Oui!
Terry : Qu'est-ce qu'a dit Charlie?
Don : Il faut retrouver ce camion.
Terry : On a quelque chose sur le chauffeur disparut.
Don : Vas-y.
Terry : Il y a un an, Raymond Sites travaillait dans une autre compagnie de transport. Il a été renvoyé pour consommation de substances illicites...
Don (regardant le dossier de Sites) : Amphétamines.
Terry : Oui, afin de rester éveillé pendant les longs trajets.
Don : Comment les gars de l'Energie ont pu passer à côté de ça?
Terry : Au moment de son renvoi, il ont accepté de ne pas le porter à son dossier...Regardes un peu son compte en banque...
Plus tard, Don et Terry interroge la femme de Raymond Sites.
Terry : Merci de vous êtres déplacée, Mme Sites.
Mme Sites : De rien, mais vos agents ne m'ont pas vraiment laissé le choix!
Don : Votre mari vous a appelé aujourd'hui?
Mme Sites: Ray? Non, il est sur la route. Pourquoi vous me parlez de Ray?
Terry : Le camion de votre mari a disparu ce matin.
Mme Sites : Comment ça disparu? Où est Ray?
Don : C'est justement ce que nous aimerions savoir.
Mme Sites : Mais, vous faites ce qu'il faut pour qu'on le retrouve?
Terry : Si on a volé le camion de votre mari, c'est à cause de sa cargaison.
Mme Sites: ...Oh, j'ai toujours été terrifiée par le nucléaire...je m'inquiète toujours pour lui...mais je n'aurais jamais imaginé que je...
Don : Madame, nous pensons que votre mari peut être impliqué...
Mme Sites : Non! C'est impossible, pas Ray!
Don : Nous savons ce qui s'est passé à son poste précédent.
Terry : Nous savons aussi qu'il a déposé un chèque sur votre compte commun d'un montant conséquent...25.000 dollars...
Don : Et ce n'est pas son employeur qui a fait ce chèque.
Mme Sites : Il conduisait jour et nuit, alors, il avait...besoin d'un produit pour ne pas s'endormir...Quand c'est devenu un problème, son patron c'est débarrassé de lui...Vous ne pouvez pas savoir tout ce qu'on a traversé...Il a mis du temps pour retrouver un poste...
Terry : Mme Sites, si votre mari est impliqué et que des personnes sont tuées...
Mme Sites : Non! Ce n'est pas ce que vous croyez...Ils lui ont menti...
Don : Qui lui a menti ?
Mme Sites : Ray a été contacté par les hommes de je ne sais qui...
Terry : Il y a longtemps?
Mme Sites : Peut-être bien 6 semaines, je dirais. Ils ont dit appartenir à un groupe d'opposants au transport des déchets nucléaires par la route, ils voulaient faire une manifestation pacifiste non-violente. Bloquer la route en criant des sloggans...
Don : Et ils lui ont donné 25.000 dollars pour ça?
Mme Sites : Il était supposé les appeler pour leur donner son itinéraire...
Le téléphone de Don sonne.
Don(se levant pour répondre) : Excusez-moi.
Terry : Ray vous a dit comment ils s'appellaient?
Mme Sites: Non.
Don (au téléphone) : Eppes!
Mme Sites : Croyez-moi, vous ne connaissez pas Ray, jamais il ne ferait quelque chose de dangereux pour qui que se soit...C'était juste...on avait tellement besoin d'argent...Je vous supplie de me croire, la victime, c'est lui...
Don(au téléphone) : D'accord. (raccrochant) Terry? (à part à Terry)Le shérif vient de retrouver son mari.
Sur les lieux du crime
David (au shérif) : Oui, c'est bien le chauffeur que nous recherchons.
Shérif : Je vais voir si on a trouvé quelque chose.
David (à Don qui examine le corps) : Le bureau du shérif a reçu un appel anonyme il y a une heure.
Don : Une seule balle, en pleine tête. Si on se demandait si ces hommes étaient prêts à tuer...on a la réponse.
Au siège du FBI
Devant le tableau qui rassemble toutes les photos, Don accroche une photo de Ray Sites.
Don : Il s'avère que sa femme avait raison. Raymond est une victime.
Terry(arrivant) : Voilà le rapport du médecin légiste, ça ne consolera pas sa femme, mais la balle qui a tué Raymond Sites n'a abrégé sa vie que de quelques années...Il avait des tumeurs tout le long de la colonne vertébrale.
Don : Quand on passe des mois à respirer des déchets nucléaires...
Terry : Et Hauser qui parle de fuites sans dangers!
Don : Et la balistique, ça donne quoi?
Terry : 9 millimètres. Arme non répertoriée.
David (raccrochant le téléphone) : Y'a du nouveau. Les hommes du shérif ont trouvé deux téléphones portables sur les lieux, celui de Raymond Sites et un autre non enregistré, faux numéro de série mais avec un message dans la boite vocale.
Ecoutant le message du portable.
Voix déformée : Nous avons le camion que vous cherchez, ça vous coutera 20 millions de dollars pour le récupérer. Si vous refusez de payer, nous ferons exploser les containers à Los Angeles. Si vous nous forcez à en arriver là, vous connaissez les conséquences. Vous avez 12 heures pour trouver l'argent. Nous vous communiquerons un numéro de compte et la marche à suivre.
David : L'appel a été passé il y a 53 minutes...
Terry : Ce qui nous laisse que 11 heures.
Don(au technicien audio) : On peut en tirer quelque chose?
Technicien: Les téléphones portables posent problème. La transmission est numérique basse résolution ce qui gomme les caractéristiques de la voix...en plus, les compagnies compressent les messages pour ne pas encombrer la mémoire, ça renforce le camouflage.
Don : Tu ne peux rien nous dire?
Technicien : Aucune trace d'accent, homme blanc entre 25 et 45 ans...
Don : Donc ce ne sont pas des étrangers?
Technicien : Non, je ne crois pas. Si j'avais plus de temps, je pourrais...
Don : Non, ça va, je cromprends. Transmet-le et reprends ton travail.
Technicien : Okay.
Terry : S'ils veulent faire exploser une bombe sale, il leur faut plus que des déchets nucléaires.
Don : On va vérifier tous les endroits où on trouve des explosifs...Chantiers de constructions, bases militaires et les grossistes en fertilisants.
Au bureau de Don, Charlie retrouve son frère.
Charlie : Donc, c'est bien une bombe sale?
Don : Non, pour l'instant, c'est juste une menace.
Charlie : Mais, on ne sait pas à quel endroit?
Don : De préférence où elle fera le plus de dégâts...On sait juste que ce sera à Los Angeles.
Charlie : Los Angeles!
Don : Est-ce qu'il est possible de prévoir quelle pourrait être leur cible?
Charlie : Y'à des tonnes de variables à considérer...Mais, on en sait plus qu'ils ne croient, par exemple, on sait que leur cible sera urbaine...on sait donc qu'ils vont devoir déplacer les fûts de déchets...
Don : Pour qu'elle explose en zone urbaine, ils vont devoir franchir des barrages, ce qui entre en ligne de compte pour le choix de l'endroit...
Charlie : La souplesse physique peut parfois dissimuler la rigueur mathématique, si tu vois ce que je veux dire?
Don : Non, pas du tout, tu peux expliquer?
Charlie : En étudiant leurs critères de choix de l'endroit, je pense que je vais devoir prendre en compte exactement les mêmes variables qu'eux pour trouver l'objectif idéal...Je dois tenir compte de la météo, mais aussi du vent, du relief, de la densité de population, de la circulation routière et sans oublier la contrainte de temps qui est de 11 heures.
Don : Oui...ou plutôt 10 heures et demi!
Charlie : 10 heures et demi! Oh non, il faudrait qu'on me donne des images satellite de la ville avec les données correspondantes et je te ferais une liste...mais, il me manque une variable...le type d'explosifs qu'ils utiliseront pour quantifier l'impact...
Terry (assise à son bureau) : Don! Un chercheur du Département de l'Energie a appelé après que l'alerte interne ai été donnée. Il y a quelque temps, deux hommes sont venus lui poser des questions sur les déchets nucléaires...
Don : Tu crois que ça a un lien?
Terry : Ils ont parlé essentiellement du Césium 137.
Au bureau du Docteur Cris Carlyle
Terry et David rencontrent l
Dr Carlyle : Ils ont posé beaucoup de questions, surtout sur les isotopes.
Terry : Est-ce qu'ils ont dit pourquoi ils voulaient ces informations?
Dr Carlyle : Ils faisaient des recherches pour un scénario...on vit à Los Angeles, je ne me suis pas méfiée...puis, j'ai lu l'alerte interne...
Terry : Et ils ont fait allusion au Césium 137?
Dr Carlyle : Ah non, le Césium c'était mon idée! Mon labo expériemente un générateur au Césium comme source d'énergie pour une sonde spaciale...C'est un isotope qui m'es familier!
L'ordinateur du Dr Carlyle la prévient d'un message.
Terry : Est-ce qu'ils ont touché quelque chose dans votre bureau?
Dr Carlyle(regardant son ordinateur) : L'un deux avait un soda à la main...
Terry : Rien d'autre?
Dr Carlyle : Non...Attendez...un bouquin...Si je me souviens bien c'était la biographie de Louis Slotin(s'approchant de sa bibliothèque).
David : N'y touchez pas, vous pouvez juste nous le montrer.
Le Docteur Carlyle montre le livre.
Terry : Qui est Louis Slotin?
Dr Carlyle : L'un des physiciens de Los Alamos, c'est lui qui s'est occupé de la matière radioactive du projet Manhattan. Il s'intérogeait sur la réaction en chaine accidentelle qu'il déclenchait.
David : Et comment ça c'est passé?
Dr Carlyle : Et bien, Slotin travaillait à séparer deux hémiphères de plutonium instables avec un tournevis. Le tournevis est tombé les hémisphères se sont rejointes et ont généré un flux de radiations...Il s'est servit de son corps pour protéger les autres scientifiques et il est mort neufs jours plus tard...Totale désintégration des fonctions internes.
Chez les Eppes
Charlie et Larry travaillent sur les données fournies par le FBI et les plans d'Alan.
Alan(arrivant) : Charlie? Tu es là? Salut, alors les génies, qu'est-ce que vous faites?
Charlie : Salut papa.
Alan : Dites donc, qu'est-ce que mes vieux plans de la ville font sur ce bureau? (devant l'air alarmé de Charlie) Qu'est-ce qui s'est passé?
Charlie: Et bien...on est censé en parler à personne.
Larry : Charles, peut-être qu'il vaudrait mieux informer ton père de l'imminente Armageddon...
Alan : Armageddon?
Charlie(à Larry ) : Je te rappele qu'on ne doit rien dire...
Alan : Vous avez repéré un astéroïde qui fonce droit vers la terre?
Larry : Il y en a des milliers mais on dispose de dizaines d'années pour s'en occuper...
Alan : Charlie, tu peux me dire de quoi il parle?
Charlie : Quoi, tu sais...
Larry : Y'a un camion transportant des déchets nucléaires qui a été volé, c'est arrivé hier.
Alan : Quoi?... Une petite minute!...Pourquoi personne n'en a parlé aux infos?
Charlie : Parce que personne n'est au courant!
Alan : Comment ça personne n'est au courant? Et comment ils vont faire les gens pour pouvoir se protéger?
Charlie : D'abord, pour commencer, on est pas encore sûr qu'il s'agisse d'une bombe...
Alan : Une bombe!
Charlie(lancant un regard noir à Larry ) : ...Et on ignore où elle explosera, s'il elle explose!
Alan : J'espère bien que non! Mais, si tous les gens s'en allaient le plus vite possible, le plus loin de cette ville, ça leur permettrait peut-être de sauver leur peau!
Larry : Mais, ce n'est pas si évident. Il faut connaitre la direction des vents...
Charlie : Evacuer la ville sans informations provoquerait une énorme panique...
Alan : Et bien moi je parle ici au nom des masses laborieuses et je refuse qu'un obscur gratte-papier décide de ça à ma place. (reprenant ses plans)Merci de votre attention...A quoi vous jouez avec mes plans(Alan s'éloingne pour regarder ses plans).
Charlie(à Larry) : Toi, on peut dire que tu en rates pas une...On ne devait rien dire...
Larry : Ce n'est pas...
Charlie : Ca relève de la Sécurité Nationale...
Larry(montrant Alan qui examine sa carte) : C'est un urbaniste que je sache!
Charlie : Et papa?...On a besoin de toi!
Alan : Comment ça, besoin de moi?...J'suis pas physicien moi! Et encore moins un expert en contamination.
Charlie : Mais, tu es un urbaniste...tu sais comment se répartit la population...et tu connais ces plans par coeur.
Au siège du FBI
Don arrive et briefe toute son équipe.
Don : Votre attention s'il vous plait, approchez-vous. (montrant la photo d'un homme) On a un suspect éventuel, on a retrouvé ses empreintes sur un livre. Il s'appele Daryl Greth, G-E-R-T-H, homme de race blanche, 25 ans. Il a pris 5 ans pour attaque de fourgon blindé. Je veux la liste de tous ses anciens associés, complices du moindre braquage. On doit le retrouver le plus vite possible. Au boulot!
Terry : Don? Viens voir. 2 Kg et demi de C4 ont disparus de la base navale de Seal Beach.
Don : Et on sait depuis quand?
Terry : Ils font l'inventaire tous les 15 jours, le dernier remonte à 8 jours, donc une semaine.
Don : Bon, qui a accès aux explosifs sur cette base?
Terry : Des civils sous contrats, des soldats, la maintenance...ils y ont tous accès.
Don : Il me faut la liste. Imagines que ce soit les mêmes, ils ont les déchets nucléaires et l'explosif...donc, ils ont une bombe sale.
David(arrivant) : Le contrôleur judiciaire de Gerth ne l'a pas vu depuis une semaine. Pas d'adresse connue, mais on a retrouvé son ancienne famille d'acceuil.
Don : Bien, amène-les ici et interrogue-les. Je préviens Charlie pour le C4, c'est la variable qui lui manquait.
Terry et David interrogent Mr Watson, le père de la famille d'accueil de Gerth.
Mr Watson : Parfois, quand on les sort de là où ils sont, le mal est déjà fait et quoi qu'on fasse, ça change rien.
David : Darryl se conduisait mal.
Mr Watson : Tout le temps! Et comme ça suffisait pas, il fallait qu'il entraine les autres. Y'en a à qui ils a fait avoir de gros ennuis...y compris notre fils. Mark a été arrêté à 16 ans pour avoir aider Darryl a voler de l'argent.
Terry : Nous recherchons Darryl, votre fils est resté en contact avec lui?
Mr Watson : Non! Heureusement, ils n'ont plus le droit de se voir, injonction du juge! Mark est dans la marine, ça va le remettre dans le droit chemin.
David : Sur quelle base navale se trouve votre fils?
Mr Watson : Euh, Seal Beach, stock d'armement je crois...
David(à Terry) : C'est la base où les explosifs ont été volés.
Mr Watson : Quoi? Vous pouvez me dire ce qui se passe?
Terry : Où habite votre fils? Sur la base?
Mr Watson : Non, il a un appartement à Fullerton.
Terry : Merci beaucoup.
A l'appartement de Mark Watson
David et Terry entrent en défonçant la porte.
David : Rien en vue!
Terry : Rien en vue!
David : Terry, viens voir. Tu sens cette odeur, un peu mentholée? Y'a de la cellophane gaisseuse et (ramassant un papier dans la poubelle) regardes un peu ça! Du C4!
Au siège du FBI
Terry(arrivant) : L'existence de la bombe ne fait aucun doute.
Don : Bien comme ça, on le sait.
Le portable retrouvé sur le lieu du meurtre de Ray Sites sonne.
Technicien : Agent Eppes! C'est le portable.
Don(au technicien) : Mets le haut parleur. (au téléphone) Ici l'agent Eppes.
Voix déformée au téléphone: Prenez un stylo, Eppes. Je vais vous donner un numéro de compte. Faites le transfert dès que j'aurais raccroché.
Don : Une seconde, vous aviez dit 12 heures, ça fait à peine 6 heures. Il nous faut plus de temps....(personne ne répond) Vous êtes là?
Voix : Y'a peut-être aussi un peu plus de motivation...
Don : Non! Ecoutez!
Voix : Au centre-ville...dans une heure.
Don : Il nous faut un peu plus de temps...
Voix : Une heure, on reste en contact. (la communication est coupée)
Don (au téléphone avec Charlie) : Charlie, il me faut une réponse maintenant.
Charlie(au téléphone, en train de travailler dans le garage de la maison) : Je croyais qu'on avait encore 6 heures devant nous?
Don (au téléphone) : Ils ont modifié leurs plans.
Charlie(au téléphone) : Quoi! (à Alan et Larry) Don veut une réponse maintenant.
Larry : Il nous reste des algorithmes à tester, des variables à explorer...
Charlie : Oui, je sais.
Don(au téléphone) : Charlie?
Charlie(au téléphone) : D'accord, on a pu déterminer 7 cibles potentielles...une à Westwood, deux à Century City...
Don (au téléphone) : Au centre-ville! Uniquement au centre!
Charlie(au téléphone) : Que le centre! Alors, au centre-ville, on en a déterminé deux...La première, c'est le Driscoll Plaza et l'autre, c'est Angeles Square.
Don : Angeles Square? (à Charlie) Une minute...(entourant les cibles sur un plan) Le Driscoll Plaza et Angeles Square...
Hauser : Deux, c'est trop. On n'a pas assez d'hommes ni de temps pour évacuer deux zones à la fois.
Don : C'est vrai.
Hauser : Même si on bloquait les feux, on ne pourrait pas évacuer tout le monde à temps.
Don (au téléphone) : Charlie, il faut en sélectionner une. Tu dois nous en donner qu'une!
Charlie(à Alan et Larry) : Il leur en faut une seule!
Larry : Statistiquement, on a quasiment obtenu les mêmes probabilités...
Charlie(au téléphone) : Mathématiquement, on n'a aucune raison de choisir l'une plutôt que l'autre...(à Alan qui prend le téléphone des mains de Charlie)Mais qu'est-ce que tu fais?
Alan(au téléphone) : Don, tu prends Angeles Square.
Don(au téléphone) : Papa? Mais, qu'est-ce que tu en sais? Charlie dit que les deux sont mathématiquement...
Alan(au téléphone) : Je sais ce que dit Charlie, mais, je connais cette ville. Je choisirais Angeles Square!
Don(au téléphone) : Et tu peux me dire pourquoi?
Alan (au téléphone) : A cause de la hauteur des immeubles! Ca crée un sorte de couloir urbain...un canyon. L'air qui s'engouffre entre les buildings emportera les radiations bien plus loin...Moi, si je voulais faire le plus de dégâts possibles, c'est ce que je choisirais! Angeles Square, je te dis!
Don : D'accord, on évacue Angeles Square, c'est partit.
A Angeles Square
Les pompiers, les policiers, les agents du FBI évacuent toutes les personnes présentes sur place.
Don(devant l'espace vide) : Tous les bâtiments ont été évacués, plus que 15 minutes, c'est bizarre qu'ils ne nous ait pas rappelé.
David : C'est vrai, l'équipe de démineurs est à pied d'oeuvre mais, la bombe peut-être cachée n'importe où.
Terry : Ca fait une sacrée surface.
Don : On n'a pas le choix. On doit faire tout ce qu'on peut.
Hauser(arrivant) : Surveillez vos montres. Il faut quitter la zone au moins 5 minutes avant l'heure prévue, d'accord?
Don : Tout le monde à compris, on part dans un quart d'heure quoi qu'il arrive.
Terry(repartant) : OK.
David(repartant) : Entendu.
Sous les yeux de Don, une bombe explose dans une poubelle que les démineurs approchaient.
Don(se faisant examiner pour détecter une présence radioactive) : On connait l'étendue des dégâts?
Agent du Département de l'Energie : Deux de nos hommes sont mal en point...Etat critique. A qu'elle distance vous trouviez-vous de l'explosion?
Don : Entre 25 et 30 mètres
Terry : Nous étions proches.
David: Nos oreilles sont encore bouchées.
Agent du Département de l'Energie: Je ne détecte pas la moindre radiation sur aucun d'entre vous.
Terry : Merci.
Don : Ce qui veut dire que ce n'était pas une bombe sale.
Au siège du FBI
Terry (raccrochant) : Les experts ont terminé l'analyse de la bombe. Ils n'ont trouvé aucune trace de Césium 137, ou autre matière radioactive.
Don : Ils ont toujours les déchets.
David: Alors, pourquoi ne pas les avoir utilisés? Raymond Sites a été assassiné, ils ont tué pour obtenir la cargaison de ce camion.
Don : C'est vrai, en plus, tout ce qu'ils ont fait, a été prévu de longue date...et ils ont bousculé le timming. D'abord, ils disent 12 heures, ensuite 1 heure et ils font exploser la bombe avant.
Terry : Et pourquoi ils n'ont pas rappelé? On n'avait pas de chance de les payer?
Don : Et s'ils n'avaient jamais voulu disperser le Césium? Si je pointe une arme entre tes omoplates tu m'obéis...Ce qui compte, ce n'est pas l'arme, mais que tu crois que j'en ai une.
Terry: Ils voulaient qu'on pense qu'ils avaient une bombe sale.
Don : Ils ont volé le camion dans le but d'attirer notre attention afin d'avoir ce qu'ils voulaient.
David: C'est à dire? Obtenir quoi?
Don : Qu'on évacue Angeles Square.
Chez les Eppes
Alan : On s'en ai pas trop mal sortis aujourd'hui?
Larry : Aujourd'hui était un bon jour, mais que dire de demain?
Alan : Certes...je crois que je comprends mieux pourquoi vous aimez tellement collaborer avec Don. C'est plutôt agréable. (regardant Charlie complètement éteint) Ca va pas Charlie? Tu as ta tête des mauvais jours, quand tu es obsédé par quelque chose?
Larry : Je suis d'accord, tu es un peu perturbé?
Alan : Tu m'en veut de t'avoir...arraché le téléphone?
Charlie : J'allais lui dire le Driscoll Plaza...Avant que tu m'arraches le téléphone, je voulais...j'avais choisis le Driscoll Plaza et j'avais tord.
Alan : Oh, c'est pas étonnant, vu que je ne t'avais pas donné les variables qu'il fallait...Ouais, la hauteur des bâtiments...S'il t'arrive de te tromper, c'est que ta tête n'est pas celle d'un criminel...Evidemment, c'est différent pour moi.
Charlie : J'avais tout faux.
Au siège du FBI
Devant une carte du quartier.
David : Pourquoi voulaient-ils qu'on évacue Angeles Square?
Terry : Et pourquoi ne pas nous le dire directement?
Don : Parce qu'en nous parlant du Centre-ville, ils nous le disait, mais ne faisant monter la pression. Y'a forcément quelque chose dans le quartier.
David: Gerth est un voleur, alors qu'est-ce qu'il convoitait?
Terry : Y'a bien le diamantaire, il faut que ça justifie une histoire pareille.
David(regardant la carte) : Il se trouve en dehors de la zone évacuée.
Don : Y'a pas que des banques (pointant un immeuble sur la carte) C'est quoi ce bâtiment? Le numéro 2215?
David(sortant les infos) : Voilà, y'a des bureaux, deux agents de change et l'entreprise Aronson, restauration d'oeuvres d'art.
Chez Aronson
Terry : Si j'en crois votre assistante, personne ne sait sur quoi vous travailler.
Mme Aronson: Etant donné l'importance des toiles, mieux vaux éviter toute publicité. Tous les grands musées le savent, ainsi que les plus grands collectionneurs. (tapant son code pour entrer dans une salle sécurisée)
La porte s'ouvre, au fond de la pièce, le coffre-fort est ouvert.
Mme Aronson : Oh non! J'ai fermé la salle des coffre moi-même, malgré la bombe et les hurlements absolument insensés du policier!
Terry : Vous en êtes sûre?
Mme Aronson : Je vous dis que j'ai fermé moi-même.
Don : D'accord, surtout ne touchez à rien!
Mme Aronson(arrivant dans le coffre) : Oh non! C'est pas possible! Ils ont tous disparus, tous!
Don : Mme Aronson, dites-nous précisément.
Mme Aronson: Toutes les toiles ont disparues.
Don : J'aimerais savoir précisément ce qui manque?
Mme Aronson : Six Van Gogh du musée de Los Angeles, ainsi que deux Rembrandt, un Degas.
Terry : Pour quel montant?
Mme Aronson : Peut importe l'argent, les toiles sont assurées, mais symboliquement...
Don : Il nous faut une approximation du montant.
Mme Aronson : Je ne sais plus...je dirais environ 100 millions de dollars.
David : Le système de sécurité passe par le sous-sol. L'évacuation leur a permis de faire tout ce qu'ils voulaient.
Terry : Les rues étaient barrées, comment ont-ils pu faire passer tout ça en zone sécurisée?
Don : Ils devaient déjà être sur place.(sortant du coffre et observant le matériel utilisé par les casseurs) Bon, il faut examiner tout ça.
Au siège du FBI
David : Une des agences immobilières du bâtiments où le vol a eu lieu a formellement identifié Gerth. Il y a deux mois, elle lui a loué un local au rez-de-chaussée. Le bail a été établit au nom de Donald Garrity.
Terry : Garrity? C'est le nom qui figurait sur le chèque de Ray Sites.
Don : Il a utilisé le même pseudonyme. Où est la liste des loueurs de véhicules.
David : Ils devaient surveiller par la fenêtre en attendant que tout le monde s'en aille...et ils n'avaient qu'a se servir! On s'est fait rouler.
Don (épluchant la liste des loueurs de voitures) : Bingo! Garrity a loué un fourgon de plus de 7 mètres à Homewood en Californie.
Terry : Plus de 7 mètres? De quoi transporter les containers.
Don(donnant la liste à Terry) : Tiens, s'il te plait, téléphones pour voir s'il y a une adresse sur le contrat.
A l'adresse trouvée par Terry
Policier(à la radio) : A toutes les équipes, soyez très vigilants, présence éventuelle de matières radioactives sur la zone.
Agents du Département de l'Energie (à la radio) : Bien reçu... Rien à signaler.
Don : Bien, rien à signaler. On y va.
Les agents du Département à l'Energie s'en vont et laissent la place à l'équipe de Don. Devant la porte, tout le monde est prêt à entrer.
Don : Trois, deux, un...On y va!(entrant) FBI, personne ne bouge, pas un geste...Allongez-vous par terre!
Les hommes du FBI parviennent à arrêter trois hommes et trouvent la camionnette louée.
Terry (ouvrant la porte après que les agents du Département de l'Energie aient vérifié qu'il n'y avait pas de radioactivité) : Y'a rien!
David: Les containers n'y sont pas.
Don( à un homme à qui il met les menottes) : Où est le Césium?
Terry : Don, j'ai les toiles.
Don(au même homme) : Regardez-moi. Où est le Césium? Dites-moi où sont les containers?
Homme(souriant) : Je sais pas de quoi tu parles, mon vieux.
Don(mettant l'homme debout) : Allez en route...par là.
Au siège du FBI
Don interroge Daryl Gerth
Don : Je peux aussi bien vous mettre sur le dos le meurtre de Raymond Sites, le vol des déchets nucléaires et l'attentat à la bombe. Si vous avez de la chance, vous finirez vos jours dans une prison haute sécurité.
Gerth : Vous croyez ça?
Don : Si vous avez de la chance! Je veux savoir où sont les déchets.
Gerth : Ca tombe bien. Moi aussi, je veux quelque chose.
Don : Et qu'est-ce que vous voulez?
Gerth : D'abord,je veux que vous me laissiez partir...
Don : Vous pouvez toujours rêver!
Gerth : Dommage! ...Parce que c'est pas facile de trouver une bombe sale...Quoi?...Vous croyez que j'avais pas de plan de secours?
Terry interroge Mark Watson
Terry : Les explosifs ont été volés au Centre Naval d'Armement, c'est la base dont vous dépendez. Raymond Sites, le chauffeur du camion, a été tué d'une balle dans la tête. C'est un meurtre particulièrement horrible.
Watson : J'ai rien à voir avec ça, j'étais même pas là.
Terry : Là ou pas, vous êtes complice...Mark, le seul moyen de vous en sortir, c'est de nous aider à retrouver les déchets.
En dehors des salles d'interrogatoire.
Terry : Le petit marin est mort de peur, mais rien.
David : Le mien non plus, il parle pas.
Don : Et Gerth croit qu'il va pouvoir échanger les fûts contre une autorisation de sortie...Je viens d'avoir une idée. Depuis le début, on considère que les déchets ne sont plus dans le camion...mais, si on se trompait? Si les containers étaient toujours dans le même camion que le jour où ils ont été volés?
David : Comme tu disais, il suffit qu'on croit qu'ils les en ont sortis pour qu'on croit qu'ils aient une bombe.
Terry : Ce qui expliquerait pourquoi le fourgon n'était pas irradié.
David : Le camion est toujours dans le périmètre, il a pas pu sortir.
Chez les Eppes
Charlie : Larry et moi, on a fait des recherches sur la détection de la radioactivité, à partir de détecteurs installés sur des hélicos et à partir de divers endroits au sol, on pourrait délimiter la zone où sont cachés les déchets nucléaires.
Don : Oh, c'est formidable ça! En combien de temps?
Charlie : Oh, un truc comme une semaine, ou peut-être deux.
Don : Une semaine? Le camion a des fuites radioactives, tu comprends?
Larry : Il a raison Charles. Ces fûts n'ont pas été conçus pour contenir du Césium 137 sur une période aussi longue. Et cette matière a une très insidieuse manière d'attaque.
Don : Laquelle?
Larry : Et bien, même en très petite quantité, les particules ingérées ou inhalées se répandent dans tout le corps humain. Elles envahissent et détruisent les tissus. Plus longue est l'exposition et plus le poison de la radioactivité se répand...On devient un mort-vivant!
Don : Comment ça un "mort-vivant"?
Larry : Comme les gens de Technobyl...On a des nausées, des vomissements, ensuite on se sent mieux...on pense que ça va mieux, mais c'est juste...une période de rémission...Une semaine plutard, c'est l'hémorragie interne...Et la mort certaine.
Charlie : Tu as dis que tu avais arrêté ceux qui avaient volé le camion, c'est ça?
Don : Ouais.
Charlie : Ils ne savent pas où il est?
Don : Charlie, ils refusent de le dire.
Charlie : C'est sans appel?
Don : Non, ils essaient de s'en servir comme monnaie d'échange.
Charlie : Ca veut dire qu'ils ont un plan de secours.
Don : On les a séparés, on essaye de les monter les uns contre les autres, mais...
Charlie : Et si vous les remettiez ensemble?
Don : Non Charlie! Les suspects sont seuls dans la pénombre, c'est comme ça que ça marche.
Charlie : Je comprends, mais je ne te parles pas de ça moi. Je fais allusion à quelque chose de complètement différent...Moi, je te parle de ce qu'on appelle le "dilemme du prisonnier"...
Larry : "La théorie des jeux".
Charlie : Exactement. Les mathématiques comme critères de choix...Comment tirer le maximum d'une situation complexe...Bien, par exemple...Disons que deux personnes ont commis un crime. Si aucune d'elle ne parle, elles prendront un an. Si l'une d'elles parle, elle ne sera pas condamnée et l'autre prendra...5 ans...Si les deux parlent, elles prendront deux ans chacune...Sauf si elles se font assez confiance pour ne rien dire...Parler est la meilleur stratégie.
Don : Je viens de te dire qu'ils refusent tous de parle!
Charlie : Oui, mais peut-être seulement parce qu'aucun d'entre eux ne voient pas ce que les autres ont à perdre.
Au siège du FBI
Don entre dans la salle d'interrogatoire où les trois suspects sont installés.
Don : Bien, écoutez-moi, on va faire les choses différemment.(montrant Charlie qui entre avec un tableau) Voici Charlie Eppes, il est professeur de mathématique et grand pédagogue. On va essayer de savoir si parmi vous, il y a un bon élève.
Gerth : C'est quoi ce plan foireux?
Don : Toi, tu la fermes d'accord?
Charlie : Bonjour, messieux. Ce que je vais faire aujourd'hui, c'est vous montrer une estimation mathématique des risques que vous encourez. C'est à dire en fait, quantifier les différents choix que vous avez...et leurs conséquences respectives.
Gerth : La seule conséquence c'est le nombre de gens contaminés par les radiations!
Don : Gerth, je te le dirais pas deux fois.
Charlie(montrant le tableau qu'il a établit) : D'accord, mettons que "G" c'est Gerth, "W" c'est Watson et "F" c'est Fitchmann. J'ai bien sûr tenu compte des variables comme l'âge respectif de chacun de vous, votre casier judiciaire et de vos proches à l'extérieur.
Watson : Attendez, qu'est-ce que ça vient faire la-dedans?
Charlie : Avoir de la famille à l'extérieur affecte votre motivation, non? Votre désir de ne pas aller en prison?
Don frappe Gerth qui essayait d'intimider Watson.
Charlie(commençant des équations) : On y va.
Gerth rit très fort mais Don le fait taire d'un simple regard.
Charlie(entourant trois nombres) : Très bien, nous y voilà. Je commence. Fitchman, votre estimation est de 14,9.
Fitchman : Sans rire.
Charlie : W, la votre est de 26,4 et G...votre estimation des risques encourus est de 7,9.
Fitchman: On peut savoir ce que ça veut dire?
Don : Ca veut dire que Mark est celui qui a le plus à perdre à aller en prison.
Charlie: C'est exactement ce que ça veut dire.
Gerth (à Watson) : Les écoutes pas, Mark. Eh, regardes-moi.
Charlie: Mark, c'est la vérité, les mathématiques le prouvent. Vous risquez le plus gros, vous êtes le plus jeune, vous avez vos parents, vous avez su trouver une place dans la société, votre casier est le moins chargé...
Gerth : Economisez votre salive, d'accord?
Charlie (à Watson) : Vous êtes le plus jeune, vous avez le plus fort potentiel à réussir à changer de cap...
Don : Et le plus à y gagner!
Gerth : Mark, les écoutes pas, vieux.
Don : Mark, j'ai parlé à votre père...
Gerth : Mark?
Don :...Pour lui, vous n'êtes pas un gangster, c'est Daryl qui a eu une mauvaise influence sur vous. Mark, prouvez-le lui, c'est votre dernière chance.
Gerth rit.
Watson :Ok, je vais tout vous dire.
Gerth (ne riant plus): Mark?
Watson : T'avais dis qu'on ferait de mal à personne et tu as tué ce type sans aucune raison.
Gerth : Chut! Je te tuerai si tu parles! Je te tuerai...
Don : Eh, (aux agents qui maitrisent Gerth) Sortez-le d'ici.
Fitchman : Eh, moi aussi je parlerai...j'ai eu 14,9, moi, je trouve ça plutôt pas mal...j'ai une chance, non?
Don (à Gerth) : Alors, tu croyais que j'avais pas de plan de secours?
A part, Mark Watson parle.
Watson : Le camion est dans une usine désaffectée dans la 6ème rue.
Terry : J'alerte les équipes de recherches.
Watson : Non, une minute!
Don : Quoi?
Watson : Y'a un mec qui surveille. Il s'appelle Baker, il a fait de la prison avec Gerth, avant.
David(ressortant le dossier de Gerth) : Je l'ai, Carl Baker, un associé de Gerth.
Watson (voyant la photo de Baker): Oui, c'est lui.
Don : Quels sont ses ordres?
Watson : Attendre les instructions de Gerth...
Don : Très bien, on y va.
Devant l'usine de la 6ème rue
Don(à Hauser) : Le camion est ici?
Hauser : On est trop loin pour en savoir plus.
David (regardant avec des jumelles) : Aucun mouvement. La porte de la cabine est ouverte...
Don : Bon, on y va. (à la radio) A toutes les unités on avance. Approchez avec d'extrêmes précautions. Notre objectif premier est de sécuriser les containers.
Agents(par radio) : Bien reçu.
Don(aux agents près de lui) : Tout le monde sait ce qu'il a à faire?
Agent : Oui, monsieur!
Don : Ok, on avance...allez, allez.(devant la porte) Prêts? A mon ordre...Trois, deux, un...en avant.
Avant qu'ils aient pu entrer le camion fonce sur eux.
Don : Ecartez-vous!
Le camion défonce la porte et fini par s'arrêter dehors.
Don : Mains en l'air! Je veux les voir!
Baker : Reculez!
Don : Mains en l'air!
Baker : Reculez ou je les balance!
Don : Ok, calmez-vous!
Baker (actionnant le relevage du camion) : J'ai pas envie de me calmer
Les fûts penchent dangereusement vers le sol.
Don : Calmez-vous, d'accord! (lâchant son arme) : Attendez (aux agents présents) : Reculez, baissez vos armes...(à Baker) Carl, je veux juste qu'on discute.
Baker : Vous allez me laisser partir.
Don : C'est impossible Carl.
Baker : Il le faut.
Don : Non, non, c'est impossible.
Baker : Où est Gerth?
Don : C'est Gerth qui vous a balancé.
Baker : Non!
Don : Si Carl.
Baker : Non, il a rien dit.
Don : Si réfléchissez, comment on aurait pu vous trouver?
Baker se tord de douleur.
Don : Ca va? Vous êtes malade? Hein? Vous vomissez!
Baker : Comment vous le savez?
Don : Ce sont les radiations.
Baker : Ca allait vraiment pas bien avant, mais je vais mieux.
Don : Ecoutez-moi. Vous n'allez pas mieux. Vous devenez un "mort-vivant". Cette saloperie vous tuera si vous refusez de vous soigner. Une équipe médicale va s'occuper de vous.
Terry : Ecoutez ce qu'il vous dit. C'est votre seule chance de sauver votre vie.
Baker arrête le moteur.
Don : C'est ça. Sortez de la cabine doucement. Je veux voir vos mains. (Baker lève ses mains) C'est ça, montrez-moi vos mains. C'est ça continuez comme ça, (Baker descend du camion) Vous allez devoir vous agenouiller (Baker s'écroule) Tenez-le.
Baker : Pitié, il me faut un médecin!
Don : Oui, d'accord Carl, on s'en occupe...On y va. (à Hauser) Il est à vous.
Hauser : Merci milles fois, allons-y.
Devant un restaurant
Don, Charlie et Alan sortent d'un restaurant.
Don : Ah, je t'assure, c'était vachement impressionnant ces trois durs à cuire et Charlie qui gribouillait toutes ses équations hallucinantes.
Charlie : "Hallucinantes"? T'entends ça, papa, des équations hallucinantes! J'ai fait une estimations selon le modèle qu'on utilise dans les banques pour évaluer la prise de risques dans les obligations. C'est ça que j'ai fait!
Don : Attends, c'est un compliment! Le fait est qu'ils y ont cru dur comme fer.
Alan : Don a raison, l'important, c'est d'avoir retrouvé les containers.
Don : Tu devrais être récompensé pour une performance pareille.
Charlie : C'était pas une performance...C'était pas du bluff, mais des maths...
Don : Oh allez!
Charlie : Des maths pures et dures...
Alan : Vous en voulez des maths(sortant son porte-feuilles) Le diner a couté 92 dollars, ça fait 30 chacun.
Don(sortant aussi son porte-feuilles) : Combien? Faut que je passe au distributeur...
Charlie : Désolé, j'ai pas pris mon porte-feuilles...
Alan : Ah c'est du bluff? Moi, j'ai toujours sur moi....
Générique de fin