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#111 : Science sans conscience...

 

Dans une demeure, sur les collines d’Hollywood, le corps d’un chercheur en informatique est découvert … et des dossiers, contenant des projets secrets du gouvernement sur lesquels il travaillait, ont été supprimés de son ordinateur.

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Titre VO
Sacrifice

Titre VF
Science sans conscience...

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111 - SCIENCE SANS CONSCIENCE

 

 

En ville.

 

     Deux policiers viennent inspecter une maison et découvrent le corps d'un homme alors que l'alarme sonne toujours.

     Peu de temps après, Don et David arrivent sur les lieux. Ils sont accueillis par John Reacher de la sécurité du territoire qui leur explique que la victime (le docteur Hoke) appartient à un de leurs groupes d'études informatique accrédité sécurité nationale. Il leur présente aussi Robert Oliver le président du groupe Lorman pour qui travaillait la victime.

     Deux hommes travaillent sur l'ordinateur de la victime. Don les aperçoit et demande s'il s'agit de techniciens du FBI. Robert Oliver lui répond qu'ils font partie du groupe Lorman. Don est abasourdi de voir que des civils sont présents sur le lieu d'un crime. John Reacher lui dit qu'ils ont une accréditation mais Don n'est pas d'accord et demande à ces 2 personnes de ne plus toucher à rien. John Reacher tente d'expliquer à Don qu'il a l'obligation de sécuriser les données de l'ordinateur du docteur Hoke. Don lui réplique qu'il s'agit de sa scène de crime et que son enquête pour homicide est prioritaire sur les soucis de secret défense de Reacher.

     Il rejoint ensuite David près du corps. David lui apprend que la victime a été poignardée à plusieurs reprises et que selon le médecin légiste il serait mort depuis plusieurs jours. David demande à Don de quoi il parlait avec Reacher. Don lui répond que des personnes du groupe Lorman touchaient à l'ordinateur. David lui dit que d'après ce qu'il a compris quelqu'un avait déjà touché à l'ordinateur et que des fichiers ont été effacés. Don ordonne que l'ordinateur soit mis sous scellé et emporté aux bureaux du FBI.

 

Générique de début.

 

Au bureau du FBI.

 

     Don est avec Charlie et une technicienne informatique au bureau du FBI. La technicienne annonce que celui qui a effacé les données n'en a fait aucune copie. Elle ajoute que celui qui a fait ça savait ce qu'il faisait car les données ont été modifiées des millions de fois. Don ne comprend pas. Charlie lui explique que le langage informatique se résume à un code binaire c'est-à-dire à une succession de zéro et de un. Pour mieux faire comprendre, il compare les données à des pièces ou c'est face ou c'est pile. Effacer revient à retourner quelques pièces ce qui détruit le code et rend l'information inintelligible. Charlie ajoute qu'il doit retrouver la séquence originelle pour pouvoir avoir accès aux informations ce qui est très compliqué puisque les données sont composées d'une multitude de zéros et de un. Don lui demande comment il compte faire. Charlie lui explique alors que le programme utilisé pour détruire les données a laissé une empreinte et que s'il peut la retrouver il pourra alors l'inverser et rétablir la séquence de départ.

     Don rejoint David à son bureau. Ce dernier lui dresse le portrait de la victime : Jonas Hoke, spécialiste en physique appliquée, vivait seul, pas d'enfant. Selon son entourage, il était totalement dévoué à son travail. Il était en pleine procédure de divorce. Ses voisins le décrivent comme un gars calme sans histoire. Don fait remarquer que malgré tout il a finit sauvagement poignardé dans sa propre maison. David pense que ce n'est pas un travail de professionnel à cause du mode opératoire, du saccage de la maison et surtout de l'alarme qui se déclenche. Don s'interroge sur le fait que l'alarme se soit déclenchée le jour où on a découvert le corps et non le jour du meurtre. David revient sur le fait que la maison a été fouillée ce qui laisse à penser que le ou les meurtriers cherchaient quelque chose. Don lui réplique que celui qui a effacé les données savait exactement ce qu'il cherchait. David conclue que la fouille de la maison serait une ruse pour leur faire croire à un amateur. Don est aussi de cet avis. Il charge David d'interroger la femme de Hoke pendant que lui va parler avec Reacher du groupe Lorman.

     David et Madame Hoke sont dans une salle d'interrogatoire. David lui demande comment se passait le divorce. Apparemment, il y avait un conflit financier. Madame Hoke lui explique que son mari ne voulait rien donner à son épouse sauf ce qu'elle avait apporté au moment du mariage. Elle ne l'entendait pas de cette façon car elle a contribué à sa réussite. David lui demande où elle se trouvait au moment du meurtre de son mari. Elle lui répond qu'elle était chez elle en compagnie de Lucas Grodin, un ami.

 

Devant le FBI.

 

     Don discute avec Reacher. Il lui demande sur quoi travaillait exactement le docteur Hoke. Reacher lui dit que Hoke et le groupe Lorman travaillait sur un logiciel d'interprétation des données satellites. Don demande si ce logiciel est intéressant au point de commettre un meurtre. Reacher ne le croit pas.

 

Dans les bureaux du FBI.

 

     Don retrouve Charlie dans un bureau au FBI. Il lui annonce que le Docteur Hoke travaillait sur le logiciel d'interprétation des images satellites. Charlie lui dit qu'il a trouvé un tel programme dans l'ordinateur. Don lui demande pourquoi il ne l'a pas prévenu plutôt. Charlie lui réplique que l'écrasement des données ne visait pas ce logiciel. Don ne comprend pas. Charlie lui fait alors une démonstration. Il écrit un mot sur un bloc et le masque. Il demande à Don de le retrouver. Don tourne la page du cahier et gratte la feuille au crayon à papier. Le mot écrit par Charlie apparaît. Charlie refait la même opération mais masque le mot d'une autre façon. Là impossible de voir le mot. Charlie continue en disant que le logiciel de télédétection a été effacé de façon superficielle, par contre d'autres données l'ont été de manière plus profonde. Il lui dit aussi qu'il a pu retrouver une partie des données. Il s'agit de statistiques de base-ball. D'après ces informations, Hoke élaborait un logiciel d'estimation statistique en fonction de valeurs attribuées à des compétences. Charlie pense que Hoke essayait de prédire les performances en fonction des statistiques. Don se demande pourquoi effacer des données sur le base-ball et surtout pourquoi tuer pour ça.

 

En ville.

 

     Au bureau du docteur Hoke, Don rencontre son assistant de recherche Scott Reynolds qui est en train de consulter l'ordinateur du docteur Hoke.
     Don interroge Scott Reynolds, en présence de Robert Oliver le PDG du groupe, pour savoir où il était quand le meurtre a eu lieu. Il lui répond qu'il était au bureau. Il ajoute qu'il a vu pour la dernière fois le docteur Hoke la veille. Don s'étonne que personne n'ait trouvé anormal que Hoke ne vienne pas pendant deux jours. Selon son assistant, cela arrivait souvent. Il leur demande si le docteur Hoke s'intéressait au base-ball. Ils lui répondent qu'ils ne savent pas.

     Après cette visite au travail de Hoke, Don informe Charlie par téléphone de ses découvertes.

 

Sur le campus.

 

     Larry, qui a entendu la conversation, rejoint Charlie. Ils parlent de l'idée de prédire les performances humaines à partir de statistiques. Pour Larry, c'est inconcevable. Larry demande ensuite pourquoi Don s'intéresse aux statistiques relatives au base-ball. Charlie lui répond qu'un chercheur a été assassiné. Larry le coupe en nommant la victime. Il explique ensuite qu'il le connaissait. Le docteur Hoke et lui ont fait leur thèse en même temps.

 

Au bureau du FBI.

 

     Don et David font un point sur l'enquête. David a découvert que le docteur Hoke a souscrit une assurance vie pour un montant de deux millions de dollars dont le bénéficiaire est sa femme. Il ajoute que Hoke ne voulait rien laisser à sa femme. Pour Don, le mobile est tout trouvé. David continue son rapport avec Lucas Grodin, l'ami de l'épouse de Hoke. Il s'avère que ce dernier a un casier pour coups et blessures.

 

En ville.

 

     Don et David interroge Lucas Grodin sur un de ses chantiers. Ils l'interrogent sur son passé et sur le fait que Madame Hoke et lui ont une liaison.

     Charlie est au bureau du docteur Hoke. Il rencontre Scott Reynolds. Il remarque aussi un carton. Il demande si quelqu'un a touché aux affaires du docteur Hoke. Scott lui répond que ce sont ses affaires. Il explique aussi qu'il va reprendre ses études de thèse sur les statistiques économiques. Charlie lui demande ce qui aurait pu pousser le docteur Hoke à s'intéresser à l'analyse statistique du base-ball. Scott lui répond qu'il n'en a jamais parlé. Charlie lui demande si le docteur Hoke faisait des sauvegardes ou s'il travaillait sur un autre ordinateur. Il lui répond que le docteur travaillait soit sur l'ordinateur de son bureau soit sur celui de sa maison.

 

Dans une église.

 

         Charlie rejoint Larry qui est assis sur un banc et assiste aux funérailles du chercheur. Il n'y a qu'eux. La salle est vide. Ils discutent en chuchotant.

 

Chez les Eppes.

 

     Charlie travaille dans le salon. Son père, voyant les statistiques, lui demande ce que veulent dire tous ces chiffres. Charlie lui répond que les Dodgers ne gagneront pas le championnat cette année. Alan rigole et dit qu'il ne faut pas être matheux pour le savoir. Il parle ensuite avec Charlie du fait que maintenant les épouses sont les premières suspectes dans les affaires de meurtres. Charlie ne comprend pas pourquoi quand dans un couple rien ne va plus, on tuerait l'autre alors qu'il suffit de divorcer. Son père lui répond que parfois l'idée même de divorcer est horrible. Charlie demande à son père si sa mère et lui n'ont jamais pensé à divorcer même si il n'a jamais été témoin de disputes. Alan lui avoue qu'ils y ont pensé quand Charlie est entré à Princeton à l'âge de 13 ans à cause de l'éloignement, des difficultés financières. Mais la question du divorce n'avait jamais été abordée parce qu'ils s'aimaient profondément. Charlie est abasourdi par ce qu'il vient d'entendre surtout qu'il n'en a aucun souvenir. Alan lui explique ensuite que si Don et lui n'ont jamais rien su c'est qu'ils cachaient leurs disputes sous des choses anodines. Ces derniers mots donnèrent à Charlie une idée.

 

Au bureau du FBI.

 

     Charlie trouve des données sous les statistiques du base-ball. Il annonce à Don sa découverte. Ces données concernent les budgets fédéraux, la moyenne des notes dans des établissements scolaires. Charlie pense que Hoke voulait appliquer l'analyse statistique non pas aux athlètes mais à toute la population. Il pense que Hoke fait une analyse du potentiel des personnes selon leur lieu de résidence, leur lieu de naissance...Don et David sont abasourdis par ce qu'ils entendent. Don demande à Charlie si Hoke avait finalisé son projet. Selon Charlie, Hoke n'avait pas fini de développer son équation mais une fois terminé il aurait pu prédire les performances humaines d'après les facteurs environnementaux et géographiques à l'échelle d'un quartier. Autrement dit, Hoke avait conçu un logiciel qui pourrait déterminer où investir et dire qui sera ou ne sera pas un gagnant.

 

En ville.

 

     Don et Charlie vont au travail de Hoke pour savoir si son assistant connaissait l'origine des données retrouvées. Il leur dit qu'il ne connaît pas ces données. Par contre il lui est arrivé de rechercher des données sur la consommation des ménages comme les revenus, le coût du logement, les habitudes d'achats. Mais la semaine avant sa mort, Robert Oliver l'a convoqué pour lui dire que le docteur Hoke n'avait plus le droit d'accéder à ce type d'informations.

 

Au bureau du FBI.

 

     David et Don font un point sur l'enquête. Selon David, Hoke a essayé de doubler le groupe Lorman en mettant au point son propre logiciel. Pour Don, Hoke pouvait aussi essayer de voler ce logiciel. En tout cas c'est pour ça que Robert Oliver était présent le soir de la découverte du corps. David se demande pourquoi cacher le logiciel aussi sur son ordinateur à son domicile. Don avance l'hypothèse que Hoke se sentait espionné.

 

En ville.

 

     Ils décident de retourner voir au domicile de Hoke et de rechercher la trace d'un moyen de surveillance. En examinant de plus près l'alarme, David remarque qu'il y avait quelque chose relié à l'alarme. Ils pensent que deux jours après le meurtre quelqu'un est passé pour retirer le dispositif ce qui a provoqué le déclenchement de l'alarme.

     Don retourne au siège du groupe Lorman accompagné de Terry. Ils annoncent à Robert Oliver que quelqu'un a mis le domicile de Hoke sous surveillance. Terry avance l'hypothèse que Hoke travaillait sur un logiciel qui aurait été précieux pour de nombreuses personnes. Oliver réplique que le FBI avait libre accès au logiciel de télédétection. Don lui annonce alors qu'ils ont trouvé un autre logiciel sur l'ordinateur personnel de Hoke, logiciel qui n'a rien à voir avec les images satellites. Oliver semble surpris. Mais Don est convaincu qu'il est au courant. Il lui demande ce qui arriverait si un des consultants développait un logiciel pour son propre compte. Oliver lui répond que tous les chercheurs appartenant au groupe sont sous contrat avec le groupe aussi ce logiciel serait la propriété du groupe. Terry et Don lui exposent leur théorie selon laquelle Robert Oliver se serait introduit chez le docteur Hoke et se serait disputé avec lui car il refusait de lui donner le logiciel. Oliver s'emporte et demande à consulter son avocat. Don lui explique que si la presse apprend que le groupe Lorman fait l'objet d'une enquête criminelle, les contrats avec le gouvernement pourraient être annulés. Oliver décide de tout leur dire. L'idée de prédire la réussite humaine en utilisant l'analyse statistique a été initiée par le groupe. Le docteur Hoke refusait de fournir ses équations s'il n'obtenait pas une part des bénéfices des ventes du logiciel. Oliver a bien sûr refusé car selon lui le logiciel lui appartenait pleinement. Par contre Oliver nie l'avoir mis sous surveillance mais il reconnaît que quand il a appris la mort de Hoke il a voulu récupérer ces données c'est pour cela qu'il a appelé Reacher.

 

Dans les bureaux du FBI.

 

     Don a une discussion avec Reacher. Reacher lui annonce qu'effectivement Oliver a fait appel à lui pour pouvoir récupérer le logiciel. En effet, ce programme permettrait de mieux attribuer les subventions dans des lieux où le potentiel de réussite est le plus fort. Don est stupéfait. Il lui demande alors s'ils ont mis la maison de Hoke sous surveillance. Reacher lui répond que non. Mais Don sait que même si c'était eux il ne lui dirait pas. Reacher demande si les données ont été restituées au groupe Lorman, Don lui réplique que sont des preuves et qu'il n'a pas l'intention de le faire tant que l'enquête n'est pas finie.

     Don rejoint David et un technicien qui examine l'alarme de chez Hoke. Apparemment il n'y a aucune empreinte ou trace d'ADN. Selon le technicien le dispositif a été implanté dans l'alarme elle-même, il pourrait s'agir d'un système audio. En regardant au microscope, David remarque le numéro de série de l'alarme. Cette alarme a été posée par Grodin Constructions, le petit ami de madame Hoke.

 

En ville.

 

     David et Don retournent voir Lucas Grodin et l'interrogent sur la pose d'un système audio de surveillance. Lucas leur dit que l'avocat de Madame Hoke lui a demandé d'accompagner quelqu'un qui a posé quelque chose dans l'alarme. David et Don procèdent à son arrestation.

     David va interroger de nouveau Madame Hoke. Il lui demande pourquoi elle ne leur a pas dit qu'elle avait demandé à Lucas Grodin de poser un système d'écoute chez son mari. Son avocate répond que comme la maison n'a pas encore été attribuée dans le divorce, Madame Hoke était dans son droit. Madame Hoke explique ensuite que c'est elle qui a contribué à la réussite de son mari et qu'il est normal qu'elle ait quelque chose en retour. L'avocat confie à David les bandes de surveillances.

 

Au bureau du FBI.

 

     Don, David, Charlie et la technicienne informatique regarde les bandes de surveillance. Il s'agit d'une vidéo numérique non pas prise par une caméra mais par une antenne de type Van Eck. Charlie leur explique qu'une antenne Van Eck enregistre les ondes électromagnétiques émises par l'écran de l'ordinateur, et, grâce à un décodeur, on peut voir toutes les informations se trouvant sur l'écran. Ils visionnement l'enregistrement et déterminent quand exactement les fichiers ont été effacés. Pour eux il ne fait aucun doute que le tueur connaissait son mot de passe. Don déplore qu'il n'ait laissé aucune empreinte.

     Pour Charlie, c'est faux. Il reconstitue une image de la frappe des touches du clavier sur l'ordinateur personnel de Hoke et une autre sur l'ordinateur du bureau. Il explique aussi que l'on peut distinguer la frappe d'une personne grâce au rythme. En regardant les deux images, Don les trouve identiques. Charlie lui dit que la première image correspond à la frappe du mot de passe de Hoke le jour du meurtre et que la seconde a été enregistrée après son décès. Pour Don, il ne fait aucun doute que le meurtrier est son assistant Scott Reynolds car lui seul avait accès au mot de passe de Hoke au bureau.

 

En ville.

 

     Don et deux agents se rendent dans le bureau où se trouve Scott et l'arrête sachant que c'est lui qui a tué le savant.

     Dehors, Charlie parle avec Scott Reynolds pour comprendre comment il a pu tuer un homme et en plus un collègue pour de l'argent. Scott Reynolds lui répond qu'il ne l'a pas tué pour l'argent ou parce qu'il était jaloux de sa réussite. Il l'a tué à cause de son logiciel car il lui était facile de voir ce qu'il aurait pu advenir de quelqu'un qui, comme lui, a grandi dans un quartier difficile. Il lui explique aussi que les ordinateurs de son lycée lui ont permis de réussir ainsi qu'à beaucoup d'autres personnes. Charlie ne comprend pas en quoi la mort du docteur Hoke va arrêter tout ça. Scott lui dit qu'il a fait cela pour empêcher le docteur Hoke de priver de tout espoir des personnes. Scott lui pose alors une question qui bouleverse Charlie. Il lui demande si le fait de travailler pour la NSA ne le perturbe pas et si ce qu'il fait est toujours utilisé à bon escient.

 

Sur le campus.

 

     Charlie se demande s'il doit continuer le travail de Hoke et terminer l'équation. Larry lui demande pourquoi. Après tout ce n'est que la modélisation d'une prophétie. Charlie ne comprend pas. Larry lui explique que si on utilise cette équation pour choisir ceux qui vont réussir alors ceux qu'ils ne le sont pas n'auront aucune chance. Pour lui ce n'est pas ça la science. Charlie dit alors que pour lui son travail est de concevoir des équations qui seront ensuite utilisées de façon intelligente. Il se demande s'il n'a pas tort. Larry lui explique que toute invention scientifique à un côté positif pour l'homme mais aussi un côté négatif. Il ajoute que la science est la découverte et non l'invention. Selon lui, les vérités sont présentes autour de nous même si nous ne les voyons pas. Larry part manger un morceau laissant Charlie seul face à son équation.

 

Générique de fin.

Science sans conscience

 

Dans une maison sur les hauteurs de Los Angeles, le système d'alarme est déclenché, la sécurité arrive sur les lieux. De l'extérieur, ils aperçoivent du sang et le corps d'un homme.

Garde : Et Pete, y'a eu du grabuge, appelles le central.

Sur les lieux, la Sécurité du Territoire est déjà sur place quand le FBI arrive.

Reacher: Agent Eppes?

Don (serrant la main de Reacher): Oui.
David (serrant la main de Reacher): Agent Sinclair.

Reacher: Enchanté, John Reacher, Sécurité du Territoire. La victime faisait partie d'un de nos groupes d'études informatiques, accrédité par la Sécurité Nationale.
Don(désignant un homme un peu plus loin) :Qui est-ce?
Reacher: Je vous présente Monsieur Robert Oliver, directeur du groupe Lormann.
Don(serrant la main d'Oliver) : Enchanté, Don Eppes, FBI.
Oliver : Bonsoir.

Don : Lormann est un de vos groupes d'études?
Oliver : C'est ça.
Reacher : Lormann est sous contrat avec le gouvernement sur de nombreux projets.
Don(à Oliver) : La victime était un de vos employés.
Oliver : Oui, le Docteur Hoke était un de nos plus éminent chercheur.
David (s'éloignant) : Je vais examiner le corps.
Don : Très bien. (à Oliver) Selon vous, ça pourrait avoir un rapport avec ses recherches?

Oliver : C'est possible.

Don(regardant les hommes qui examinent l'ordinateur de Hoke) : Ce sont des hommes de chez nous?

Oliver : Non, du groupe Lormann.
Don : En quelle honneur? Ce sont des civils.

Reacher : Ils ont une accréditation de la Sécurité.
Don(entrant, aux hommes de Lormann) : Messieurs, écartez-vous de cet ordinateur.
Reacher : Agent Eppes, je peux vous parler? (à part) Je suis dans l'obligation de sécuriser les données de l'ordinateur du Docteur Hoke...
Don : Et moi, je suis dans l'obligation d'ouvrir une enquête pour meurtre et quoi qu'ils fassent, ils contaminent ma scène de crime!

Reacher : Votre scène de crime?
Don : Exactement, jusqu'à nouvel ordre, mon enquête pour homicide est prioritaire sur tous vos soucis de Secrets Défense!

David (près du corps) : Don? (à Don qui s'approche) Il a été poignardé à plusieures reprises, selon le médecin légiste, la mort remonte à plusieurs jours...De quoi vous parliez?
Don : Ces hommes ont touché à l'ordinateur de la victime.
David : Je crois que c'était pas les premiers. D'après ce que j'ai compris des fichiers ont été effacés.
Don : On va commencer par là. Plus personne n'y touche. On l'emmène et on le confie à nos experts.

David : Très bien.



Générique de début.

 

Au siège du FBI

 

Don, Charlie et une technicienne informatique examinent l'ordinateur de Hoke.

Technicienne : Bon, pour commencer, ceux qui ont effacé les données de ce disque dur, n'en ont fait aucune copie.
Don : En êtes vous sûre?

Technicienne : Absolument. L'ordinateur a mémorisé la procédure d'écrasement des données, mais pas leur duplication, et celui qui a lancé cet écrasement, savait très bien ce qui faisait. Les données ont été modifiées des centaines de milliers de fois.
Don : Comment ça "modifiées"?
Charlie : Le langage informatique se résume à un code binaire. Chaque information est codée sous forme de zéros et de uns. Comme des pièces, ou c'est face ou c'est pile. Quand on écrase des données, on ne les efface pas vraiment, on retourne simplement quelques pièces. Ca détruit le code et ça rend les informations pratiquement inintelligible. Il ne faut pas oublier qu'on parle d'un code binaire, composé d'une suite de milliards, de millions de zéros et de uns. Et que pour recréer les données, je dois reconstruire la séquence originale du code.
Don : Tu veux remettre les pièces comme elles étaient à l'origine?

Charlie : Je vais essayer.
Don : Mais tu as dis qu'il y avait des milliards de millions de chiffres.
Charlie : Le programme utilisé pour écraser les données de Hoke a laissé une empreinte derrière lui. Si je peux la retrouver, je réussirais à inverser le programme et a reconstruire la séquence originale.

Don : Tentes le coup, (partant) Tu me tiens au courant.

 

Plus tard au FBI

 

Don (arrivant) : Ca va?
David : Ouais, et toi?...Jonas Hoke, diplômé en physique appliquée, il vivait seul, pas d'enfants et selon les dires de son entourage, entièrement dévoué à son travail. Il était en plein divorce. Sa femme l'avait quitté il y a quelques mois.
Don: Ouais, des antécédents?
David : Aucun rapport de police, aucun appel de détresse et selon ses voisins, un type charmant et sans histoires.

Don : Qui finit poignardé sauvagement dans sa propre maison.

David : Qui a été mise à sac. Plaies multiples à l'arme blanche, alarme qui se déclenche...C'est pas vraiment un travail de professionnel.
Don : Pourquoi l'alarme s'est déclenchée la nuit où on a découvert le corps et pas deux jours avant, au moment où on l'a tué?

David : Aucun indice que le corps ai été déplacé.

Don : Et les voisins n'ont vu personne dans les parages.

David: Le fait que la maison a été fouillée indique qu'on est venu chercher quelque chose.
Don : En tout cas, celui qui a effacé les données savait où les trouver.

David : La fouille de la maison serait une ruse? Pour nous faire croire à un amateur?

Don : Tu interroges la femme, moi je vais parler du groupe Lormann avec Reacher.

Dans une salle d'interrogatoire du FBI

 

David interroge la femme de Hoke, Gail.

David : Mme Hoke, la procédure de votre divorce était compliquée à cause d'un désaccord financier.

Gail : Notre estimation de la valeur du temps passé ensemble était un peu différente. Il éprouvait peut-être encore une certaine rancoeur. Jonas trouvait justifié que je sorte du mariage seulement avec ce que j'y avais apporté en entrant. Je voulais que nos 12 ans de vie commune soient aussi prises en compte.

David : Quand avez-vous parlé à votre mari pour la dernière fois?

Gail : Il y a quelques semaines. Il ne m'avait pas fait parvenir mon chèque. Il lui arrivait d'oublier...et parfois, j'ai pensé que c'était intentionnel.

David : Je suis dans l'obligation de vous demander où vous vous trouviez le jour où il a été assassiné?

Gail : Oui, je comprends. J'étais à la maison ce jour là.

David : Est-ce que quelqu'un peut en témoigner?

Gail : Lukas Grodin...c'est un ami...et je n'attends pas de compréhension de votre part.
David : Je ne vous juge pas, Mme Hoke, je prends seulement votre déposition.

 

Devant l'immeuble du FBI

 

Reacher : Votre expert est sûr que celui qui a effacé les données de Hoke n'en n'a pas fait de copies?
Don : Tout à fait. Il a été écrasé mais pas dupliqué.

Reacher : Mon patron sera ravi de l'apprendre.

Don : Vous êtes incroyable! Dites aussi à votre patron qu'un homme a été poignardé à cause de ces données.
Reacher : Ce n'est pas ce que je voulais dire.

Don : Au fait, que faisait Hoke exactement pour le groupe Lormann?

Reacher : ...Ils ont passé un contrat avec le Ministère de la Défense pour un logiciel, un système d'interprétation des images satellite.
Don : Un logiciel innovant au point d'inciter au meurtre?

Reacher : C'est effectivement un logiciel pointu, mais à ce point là...j'en doute.

 

Au siège du FBI

 

Don retrouve Charlie qui travaille sur les données de Hoke.

Don (arrivant) : Charlie, Hoke travaillait pour le Ministère de la Défense à l'élaboration d'un logiciel d'interprétation des images satellites.

Charlie : La télédétection! C'est un procédé qui scanne les variations magnétiques à la surface de la terre. Il a servit par exemple à retrouver les pistes préhistoriques utilisées par les Incas pour se rendre sur leurs sites sacrés. Hoke devait s'en servir pour localiser les rampes de missiles ou les traces de chars.
Don : Pourquoi tu ne me l'a pas dis?

Charlie : Parce que l'écrasement des données ne visait pas ce logiciel.

Don : C'est à dire? Tu peux être plus clair?

Charlie(écrivant "E=MC2" sur un bloc de papier) : Admettons que je veuilles cacher ce que j'ai écrit.(coloriant la formule avec un feutre noir) Est-ce que je l'ai bien caché?

Don enlève la première feuille du bloc, passe avec un crayon de papier sur la deuxième et retrouve la formule.

Charlie : Exactement, la marque va au-delà de celle que j'ai fait sur la première page. Si je veux vraiment que personne ne puisse le lire, voilà ce que je dois faire.


Charlie recommence l'opération, mais prend le crayon de papier au lieu du feutre pour recouvrir la formule. Quand il refait la même opération que Don sur la deuxième feuille, rien n'apparait.

Charlie : Le logiciel de télédétection a été effacé superficiellement, de façon classique...(montrant une page sur son ordinateur) mais à cet endroit, on a pris soin de tout gommer, jusqu'aux traces elle-même...comme ce que j'ai fait avec le crayon. En surface, ça rend le code incompréhensible (montrant un endroit précis),mais là, il subsiste des ombres magnétiques, des parties de codes encore visibles que j'ai pu reconstituer.

Don: D'accord, dis-moi.

Charlie : Des chiffres! Pour l'essentiel...sur le base-ball...des statistiques.
Don : Du base-ball? Des statistiques?

Charlie : Moyenne de frappe de balles, pourcentage du nombre de bases...Apparemment, Hoke développait un logiciel assez sophistiqué d'estimation statistique en fonction de valeurs numériques attribuées à des compétences...homeruns, lancers, courses...Des tas d'équipes de servent de ce type d'analyse pour savoir quel joueur doit entrer sur le terrain.
Don : Oui! Comment ça s'appelait ce livre?...Y'a eu un livre la dessus...
Charlie : "Moneyball"!

Don : C'est ça "Moneyball".
Charlie : Ouais, sauf que Hoke utilisait les formules dans un tout autre but. Il essayait de prédire les performance en fonctions des statistiques.
Don : Et alors, si ça concernait le base-ball pourquoi effacer le logiciel? Et pourquoi tuer pour ça?

Charlie : Je n'en ai aucune idée...Mais, je peux peut-être retrouver son équation prédictive à partir des données préexistantes...Comme quand on reconstitue un texte à partir des traces laissées en dessous.
Don : Si on pouvait au moins savoir ce qu'ils ont essayé de cacher.

 

 

Au siège du groupe Lormann

 

Don retrouve Robert Oliver.

Oliver : Ca a été un choc d'apprendre ce qui était arrivé à Jonas, de le voir comme ça.
Don : Je n'en doute pas, mes condoléances.
Oliver : On travaillait ensemble depuis ci longtemps.

Don : Je vais avoir besoin d'un spécialiste pour entrer dans son ordinateur.

Oliver : Je n'y vois aucun inconvéniants.

 

Dans le bureau de Jonas Hoke

 

Oliver(entrant dans le bureau) : Voici le bureau du Docteur Hoke.(désignant un jeune homme assis derrière le bureau) Je vous présente Scott Reynolds, son assistant de recherche.
Don : Quelqu'un a touché à quelque chose?
Oliver : Non, l'agent Reacher nous a demandé de tout laisser en place.

Don(à Scott) : Vous faisiez quoi exactement?

Scott : Je consultais les e-mails, logistique de base.
Don : Je vous demanderais d'aller les consulter ailleurs pour l'instant.

Scott : Très bien.
Don : Vous assistiez le Docteur Hoke tous les jours?

Scott : Oui.
Don : Qu'est-ce que vous faisiez le jour où il a été tué?
Scott : C'était un mardi, le 14. Il est parti le lundi soir et je n'ai eu de ses nouvelles que quand Mr Oliver m'a appeler pour m'annoncer que...

Don : Il ne vient pas pendant deux jours et vous trouvez ça normal?

Scott : Bien sûr, il nous arrivait de ne pas le voir pendant 2 ou 3 jours.
Oliver : C'est exact, Jonas pouvait se noyer dans son travail.

Don : Le Docteur Hoke était-il un fan de base-ball?

Oliver : Un fan de base-ball?
Don : Oui.

Oliver : J'en doute fort(regardant Scott).
Scott : Il n'allait jamais voir de matchs si c'est ça que vous voulez dire.

Oliver : Pourquoi cette question?

Don : Simple curiosité. Je vais vous demander de sortir s'il vous plait.

 

En dehors du siège du groupe Lormann

Don (au téléphone) : Apparemment, c'était pas un fan de base-ball. Pas le moindre autographe de joueurs, aucun emblème d'aucune équipe d'aucune sorte. Son intérêt pour ce sport n'avait rien de personnel.
Charlie (au téléphone à la fac) : Peut-être que pour lui, ce n'était qu'un amusement?

Don (au téléphone) : On ne se fait pas poignardé sauvagement pour ça? T'as réussis à recréer ses données?
Charlie(au téléphone) : J'ai copié les fichiers abimés sur mon disque dur et j'ai lancé une série d'algorithmes.
Don (au téléphone) : Dès que tu as quelque chose, tu m'appelles et je voudrais que tu viennes jeter un coup d'oeil sur son ordinateur.

Charlie(au téléphone) : D'accord, je suis sur le point de donner une conférence à la fac, mais j'arrive dès que j'ai terminé. Si je peux être utile.
Don(au téléphone) : C'est génial, merci Charlie.

 

A l'université

 

Larry retrouve Charlie qui raccroche son téléphone.
Larry : Je t'ai bien entendu parler d'analyse systémique du base-ball?
Charlie : Tu sais ce que c'est?
Larry : Bien évidemment que je sais ce que c'est! Le "Moneyball"!

Charlie : J'imagine que tu désapprouves?

Larry : Oh, l'idée même que les performances humaines sur un stade de base-ball puissent être déterminées grâce à une analyse statistique est à mon sens intrinsèquement très problématique.
Charlie : Même sachant que ces performances sont statistiquement mesurables?

Larry : Evidemment Charles! Parce que l'esprit humain échappe à toute mesure. Notre cerveau n'est pas une machine. Il y a des tas de "et" et de "ou" qui entrent en ligne de compte. L'analyse des probabilités est un outil fantastique mais appliquée aux performances humaines, c'est juste une extrapolation du passé.
Charlie : Pourtant de nombreuses équipes de base-ball s'en servent pour définir leurs stratégies.
Larry : Oui, ça évidemment en tant que fan des Dodgers, je ne peux que le déplorer, mais ce qui me console, c'est que l'analyse systémique des Red Sox n'a jamais battu celle des Yankees!

Charlie : Il y a des exceptions à toutes les règles.

Larry : Oui, mais elles en font toute la gloire! Pourquoi Don s'intéresse-t-il justement à l'analyse systémique du base-ball?

Charlie : Un chercheur a été poignardé...
Larry : Ah, là tu es en train de faire allusion à Jonas Hoke?

Charlie : Tu le connaissais?

Larry : Oui, on a fait notre doctorat ensemble...enfin ensemble, je veux dire en même temps. Il était...comment dire...comme dit le vieil adage "la physique appliquée vient de Vénus et la physique théorique...

Charlie : ...veut savoir pourquoi sa rotation est inversée".
Larry : Tu l'as dis. Notre département a été informé de son décès et de la date de son service funèbre.
Charlie : Mes condoléances.
Larry : Tu vois, la science ça n'explique ni ne contrôle tout. Les chiffres ne peuvent pas rendre compte de ce que la vie nous réserve...et si tu ne me crois pas, demandes à Jonas.

 

Au siège du FBI

 

 

Don(arrivant): Du nouveau David?

David : Et toi, ça donne quoi le groupe Lormann?

Don : Hoke n'y allait plus depuis deux jours et ça n'inquiétait personne.

David : Ou c'est navrant ou c'est l'entreprise idéale.
Don : Ah bon? Moi, je trouve ça bizarre.
David: Devines qui avait une assurance vie de deux millions de dollars?

Don : Non? Ce bon docteur Hoke?
David : Hum, hum! Et devines qui est le bénéficiaire?
Don : Pas sa femme?

David : Et si! Et le divorce se passait extrêmement mal...différents majeurs concernant les biens de Hoke. Apparemment, il ne voulait rien lui donner.

Don: Donc, elle l'élimine et elle obtient tout ce qu'elle réclame?

David(montrant le dossier de Lukas Grodin, l'ami de Mme Hoke) : En plus, elle redevient célibataire et libre comme l'air.(donnant le dossier à Don) Voilà son alibi la nuit du meurtre, arrêté en 1984.
Don : Tiens, tiens, coups et blessures.
David : On dirait qu'elle a trouvé que Hoke valait plus mort que vivant.

 

Sur le lieu de travail de Lukas Grodin

 

Grodin : J'avais 20 ans, une bagarre dans un bar. Quatre ans avec sursis, croyez-moi, j'ai compris la leçon.

David : Quelle leçon? Ne jamais laisser de témoin derrière soi?

Grodin : Vous avez trop d'imagination.
Don : Effectivement, et qu'est-ce que vous pensez de ça? Gail Hoke traverse un divorce difficile, apparemment tout va de travers, alors que la mort du mari lui rapporterait deux millions de dollars d'assurance vie!

David : Combien de chantiers comme celui-là pour les gagner?

Grodin : Et le tuer? Qu'est-ce que ça me rapporterais? Peut-être éventuellement une part de l'assurance vie de Gail?
Don : C'est une femme libre maintenant, elle peut se remarier!

Grodin : Tout les deux on s'entend très bien, même peut-être plus que ça...mais, on est encore loin d'envisager le mariage.

Don : Soit, on reste en contact.

David et Don quittent le chantier de Grodin.
David : Gail n'était pas détaché de son ex-mari, ça, ça me semble évident.
Don : Oh, ça n'exclue pas qu'elle l'ai tué.

David : Oui, mais j'ai le sentiment qu'elle n'admettait pas la fin de leur mariage. Elle envisageait de reprendre la vie commune.

Don : Qu'est-ce qui te fais dire ça?

David : Gail me rappelle ma soeur Linda au moment de son divorce. Elle est partie, elle a quitté son mari et elle est restée chez elle à attendre qu'il appelle, au lieu de sortir et de refaire sa vie.
Don : Il a appelé?

David : Oui, et elle est revenue, mais, j'ai toujours pensé que si au moins elle avait tenté sa chance, elle aurait trouvé mieux.
Don : Peut-être.
David : C'est un abruti de première!

 

 

Dans le bureau de Jonas Hoke

 

Scott Reynolds arrive, les bras chargés d'une boite et trouve Charlie installé à examiner l'ordinateur de Hoke.

Scott : Bonjour, je suis navré, mais j'ai reçu des instructions, personne ne doit toucher à cet ordinateur.

Charlie : Oh, désolé, vous devez être Scott?

Scott (posant la boite et serrant la main de Charlie) : C'est ça?
Charlie : Professeur Charlie Eppes...(sortant sa carte) Ah oui, c'est vrai...je travaille comme consultant pour le FBI.

Scott : Ah, c'est vous! On m'avait prévenu de votre visite.

Charlie(désignant la boite de Scott) : Je croyais que personne ne devait toucher aux travaux du Docteur Hoke avant mon arrivée sur les lieux?
Scott : Ce sont mes affaires.
Charlie : Ah bon, vous partez?
Scott : Ouais. En fait...ils vont probablement me proposer un autre poste ici, mais, le Docteur Hoke...était un vrai mentor pour moi et quand on collabore aussi étroitement avec quelqu'un...

Charlie : Je comprends, je suis moi-même très proche des gens avec qui je travaille.

Scott : Il me tannais pour que je reprenne mes études et que je termine ma thèse de doctorat, alors c'est ce que je vais faire.
Charlie : Excellente idée. Vous étudiez quoi?

Scott : Les phénomènes économiques, en particulier les corréllations statistiques.
Charlie(étonné) : Oh!

Scott : C'est exactement ce qu'a dit mon père quand je lui ai annoncé que j'allais emprunter 30.000 dollars par an pour étudiez ça. Il a dit "On ne devient pas riche en étudiant l'argent".
Charlie: Les mathématiques sont bien plus lucratives que l'imagine la plupart des parents.
Scott : C'est vrai, mais, moi ce qui m'intéresse, c'est de changer la vision du monde.

Charlie : Je trouve ça admirable.
Scott : Vous savez, pour la plupart des gens, l'économie traite d'échanges, et de transactions antagonistes et de concurrences où les bénéfices des uns ne sont possibles qu'en fonction des pertes subies par les autres...mais, ce n'est pas une obligation. Il peut y avoir des bénéfices pour tout le monde, vous comprenez?

Charlie : Je veux bien vous croire.
Scott : Je sais que j'ai raison. Tout est dans les chiffres, il suffit juste de regarder.

Charlie : Oui, je crois comprendre ce que vous ressentez.

Scott : Si vous avez besoin de quoi que ce soit, appelez-moi.

Charlie : Scott, qu'est-ce qui aurait pu pousser le Docteur Hoke a s'intéresser à l'analyse systémique du base-ball en particulier?

Scott : Ah oui, l'autre agent du FBI a posé la même question. Pas grand chose, il ne m'en a jamais parlé.

Charlie : Ouais. Il n'a pas de sauvegarde de son disque dur? Il travaillait sur un autre ordinateur que celui-là?

Scott : Non, il avait ses petits rituels pour travailler. (désignant l'ordinateur de Hoke) Toujours sur celui-là ou son portable.

Charlie : Donc, vous n'étiez pas au courant de ses recherches analytiques?

Scott : Vous savez, moi, j'y connais rien en base-ball.

 

Dans l'église où repose le corps de Jonas Hoke

 

Charlie retrouve Larry assis sur un banc.

Charlie : Larry?

Larry : Oh, Charles! Mais qu'est-ce que tu fais ici?
Charlie: Tu avais parlé parlé des funérailles, je savais que tu y serais.

Larry : Ah, d'accord. Ces obsèques sont effroyablement démoralisantes.
L'église est vide à part Charlie et Larry.
Charlie : On est en avance?
Larry : Non, je crois pas...C'est...c'est la physique, une science tellement exigeante qu'elle ne nous laisse ni le temps et encore moins l'énergie pour une quelconque vie sociale.
Charlie : Einstein disait qu'on consacrait sa vie à la science ou à sa famille, mais jamais aux deux.

Larry : Oh, pour moi, ce sont les paroles d'un type qui aurait apprécié qu'on lui vienne en aide.

Charlie : La question que je me pose: c'est si notre travail est la raison de tout ça ou une excuse pour tout ça?

Larry : Voilà une question absolument essentielle. Je suppose que le vrai défit est d'y répondre tant que le jeu en vaux encore la chandelle.

 

Chez les Eppes

Alan : Mais, qu'est-ce qu'elles t'apprennent ces formules?

Charlie : Celles que j'ai reconstituées indiquent que les Dodgers ne gagneront pas le championnat cette année.

Alan : Comme s'il fallait être matheux pour le savoir!

Charlie et Alan rient.
Alan : Dis donc, j'ai cru comprendre que Don avait des soupçons concernant l'épouse de Hoke?

Charlie : C'est vrai.
Alan : Ouais, on commence toujours par les ex. maintenant.
Charlie : Oui, encore un truc qui m'échappe. Quand on se met à haïr son conjoint à ce point, il suffit de divorcer!

Alan : Souvent, même que l'idée du divorce est déjà monstrueuse.

Charlie : Par exemple, maman et toi, vous n'avez jamais pensé a...Jamais, je n'ai vu quoi que ce soit entre vous qui aurait pu...

Alan : Encore heureux, on ne voulait surtout pas...Bon, on y a pensé il y a très longtemps, mais...on a traversé un moment un peu difficile, mais, on l'a surmonté.

Charlie : Comment ça difficile? Je peux savoir?

Alan : Tu avais à peu près 13 ans quand tu es allé à Princeton.
Charlie : Maman est venue avec moi.

Alan : La séparation a été... plutôt dure pour nous deux...Au delà des problèmes d'argent, il y avait...cette jalousie irrationnelle. Quoi qu'il en soit, la question du divorce n'a jamais été abordée, parce qu'on s'aimait profondément.

Charlie : Je n'en ai absolument aucun souvenir...Je ne me souviens même pas vous avoir entendu élever la voix.

Alan : Oh, ça c'est du à ce qu'on voulait pas que Don et toi vous en supportiez les conséquences...C'est comme ça que les parents se comportent devant leurs enfants...ils cachent leurs problèmes sous des choses anodines.

 

 

Au siège du FBI

 


Charlie : Des choses graves sous des choses anodines. Pendant la seconde guerre mondiale, les sous-marins américains étaient équipés de bati-termographes qui leur permettaient de localiser les poches d'eau plus chaudes, parce que les ondes s'y propagent moins bien. Si le sous-marin était caché au bon endroit, les radars ennemis étaient inutiles. Hoke a fait la même chose avec ses données. Il les a caché dans une poche d'eau chaude, l'analyse systémique du base-ball, les statistiques dissimulent ce dont il s'agit vraiment.

David : Comment tu t'en es aperçu?
Charlie : Grâce aux ombres magnétiques laissées sur le disque dur après l'effacement. J'ai lancé une extrapolation de données grâce à une série d'algorithmes assez simples. Une fois terminée, plus de traces du moindre chiffre liés au base-ball. J'ai vu apparaitre d'autres chiffres...alors, j'ai fais de l'épluchage de données.
Don : De l'épluchage?
Charlie : Je suis allé sur internet et j'ai lancé une recherche. J'ai visité tous les sites, un par un, pour trouver les mêmes grilles numériques(pianotant sur son ordinateur) Hoke tenait certaines de ses données du bureau du recensement sur les 10 dernières années, d'autres concernent les budgets fédéraux, la moyenne des écoles publiques, les admissions à l'université...
Don : La moyenne des écoles publiques?
Charlie : Hoke ne travaillait pas du tout sur le base-ball, loin de là. Il voulait adapter le concept d'analyse systémique à tout les types de population, pas aux seuls athlètes.
David : Aux gens comme toi et moi?

Charlie : Certaines professions le font déjà...Il prenait aussi en compte les revenus annuels et le niveau de couverture sociale...Sauf que Hoke ne faisait pas une estimation de l'avenir des gens, mais de leur potentiel..;

Don : Quoi? Tu veux dire leur chance de succès?

Charlie : Oui, en fonction de leur naissance.

David : Oh, c'est impossible!

Charlie : Au base-ball, on utilise les statistiques pour savoir quel joueur faire entrer. Hoke concevait un logiciel capable de déterminer dans quel groupe humain il faut investir.

Don : Impossible de faire ses preuves puisqu'on en a même plus l'opportunité.

Charlie : Appliqué aux écoles, appliqué aux hôpitaux ou aux bibliothèques...Il y a des entreprises que virent les employés qui fument à cause du risque des statistiques représenté par le cancer, d'autres utilisent les tests ADN pour refuser aux leurs la couverture sociale...Les mathématiques, on peut les utilisées à toutes les sauces.

Don : Et selon toi, il était près d'y arriver?

Charlie : Tout ce que je peux dire, c'est qu'il n'avait pas développé son équation, une fois terminée, théoriquement, il aurait pu prédire les performances humaines d'après les facteurs environnementaux et géographiques à l'échelle d'un quartier!

David : Ce qui veut dire " Tu es là où tu vis".
Charlie : Une estimation mathématique de qui sera ou ne sera pas un gagnant!

 

 

Dans les bureaux du groupe Lormann

 

Charlie et Don montrent les fichiers de Hoke à Scott Reynolds

 

Scott(regardant les dossier) : C'est la première fois que je les vois.
Don : Il y a énormément de données. Le Docteur Hoke ne vous a jamais mis à contribution?

Scott : Là dessus non, jamais. Vous savez ce que c'est...il travaillait seul, j'avais un aperçu de ce qu'il faisait sans y être impliqué.
Charlie : Mais, en ce qui concernait ses recherches, vous n'avez jamais préparé des graphiques ou chercher des statistiques qui vous ont semblées étranges, compte tenu de ce sur quoi il travaillait?

Scott : Ben, il m'a demandé de lui trouver des chiffres sur la consommation...

Don : Ouais.
Scott : Mais, rien de très...

Don : Des chiffres sur la consommation?
Scott : Oui, des indices dont s'occupe Lormann.
Don : Quels genres d'indices?

Scott : Les revenus des ménages, les dépenses usuelles, les tendances des achats plaisir...
Don : Le groupe Lormann étudie ce genre de choses?

Scott : Ouais, Hoke en faisait la demande et ensuite Mr Oliver les lui envoyait directement chez lui.

Don : Ca c'est passé quand?

Scott : Y'a une semaine tout c'est arrêté.

Don : Et vous savez pourquoi?
Scott : Suite à sa dernière demande, Mr Oliver m'a convoqué dans son bureau pour me dire que le groupe n'autorisait plus le Docteur Hoke a accéder à ce type d'informations.

Don : Il vous a dit pourquoi?
Scott : Je n'étais en position de lui demander, mais je me souviens que le Docteur Hoke était extrêmement contrarié.

Don : Ah oui? Ok. Je vous remercie, je vous reprend le dossier.
Scott(redonnant le dossier à Don) : Oui, tenez.
Charlie(partant) : Je vous remercie beaucoup Scott.
Scott : Je vous en prie.

 

Au siège du FBI

 

David : Tout indique qu'il essayait de doubler Lormann en développant son propre logiciel.
Don : Ou alors, qu'il essayait de le leur voler.
David : Ce qui expliquerait la présence d'Oliver le soir où on a trouvé le corps.

Don : Il venait récupérer son logiciel.

David : La question est : "Est-il allé jusqu'à la tuer pour ça?"

Don : En tout cas, Hoke se souciait du fait qu'on puisse lui voler son logiciel, sinon, pourquoi le dissimuler sous du base-ball?
David : Et pourquoi à son bureau et aussi sur son ordinateur personnel?

Don : Il devait craindre que sa maison ne soit pas non plus un lieu sûr.

 

Dans la maison de Jonas Hoke

 

Don et David inspectent de nouveau le domicile de Hoke à la recherche d'un système de surveillance. David trouve un fils qui dépasse du boitier de l'alarme.

David : Don? Viens voir.

Don(voyant le fil) : Ah d'accord, y'avait bien quelque chose...Ils n'ont pas du avoir le temps de tout enlever.

David : Y'avait un corps en décomposition à quelques mètres, il fallait qu'ils fassent très vite.

Don(ouvrant le boitier) : C'est ça...ça devait être un système de surveillance

David : Hoke avait des raison d'être parano.

Don : Ca devait être pour ça que l'alarme s'est déclenchée deux jours après.
David : Donc, quelqu'un est venu ici, après le meurtre pour tout enlever.

Don : Pour ne pas se faire piéger.

 

Au siège du groupe Lormann

 

Don : Quelqu'un avait installé un système de surveillance chez le Docteur Hoke.

Oliver : A en juger par votre ton, vous pensez que ce "quelqu'un", c'est moi?

Terry : Hoke travaillait sur un logiciel qui aurait été extrêmement précieux pour beaucoup de gens.

Oliver : Le FBI a pu avoir libre accès à son travail sur les images satellites.
Don : Nous avons trouvé un deuxième logiciel, sur son ordinateur personnel, qui n'a rien à voir avec la télé-détection.
Oliver : Je ne vois pas du tout de quoi vous parlez.
Don : Non? (Oliver fait "non" de la tête) Vous êtes sûr? Qu'est-ce que vous diriez si votre consultant développait ce logiciel pour son compte?

Oliver : Et bien, le groupe Lormann a sous contrat tous les chercheurs qui travaillent pour lui, donc ce sur quoi travaillait le Docteur Hoke, est la propriété de Lormann.

Terry : Sauf si Hoke refusait...
Don :...Alors, vous êtes allez chez lui pour en discuter...
Oliver : Je ne suis allé chez le Docteur Hoke qu'une fois, la nuit où nous y sommes rencontrés.
Terry : Il y a différentes façons de s'introduire chez les gens.
Don : Nous voulons consulter tous vos enregistrements.
Oliver : J'appelle mon avocat.

Don : Vous êtes sûr? Si jamais la presse apprenait que votre groupe fait l'objet d'une enquête criminelle, vos contrats avec le gouvernement seraient plus que sérieusement compromis? Non?
Terry : Les fédéraux n'aiment pas les scandales.
Don : Vous devriez prendre le temps d'y réfléchir...


Oliver réfléchit longuement.
Oliver : Jonas n'avait pas le droit de nous faire ça.

Don : Non?
Oliver : Cette idée! D'utiliser l'analyse statistique pour... prédire les performances humaines a été initiée par cette entreprise.

Don : Mais, il ne voyait pas les choses comme ça?
Oliver : Il refusait de nous remettre ses algorithmes sauf si nous lui accordions un pourcentage du prix de vente du logiciel qu'il avait conçu, une fois qu'il aurait été mis sur le marché.

Terry : Et cette fois, c'est vous qui avez refusé?

Oliver : Je n'ai pas l'intention de me laisser escroquer, ni par Jonas ni par personne.
Don : Donc, vous l'avez mis sous surveillance?
Oliver : Je ne fais pas ce genre de chose...Mais, quand j'ai appris sa mort, j'ai pensé qu'il était de notre droit de récupérer l'ensemble de ses recherches.
Don : Donc, vous avez contacté Reacher?

Oliver : Ecoutez, le principal dans tout ça, c'est que je n'aurais rien voler à ce pauvre Jonas Hoke, son logiciel m'appartenait.

Don : Très bien, on vous recontacte.

 

Au siège du FBI

 

Don interrroge Reacher.


Don : Oliver vous a parlé du travail de Hoke et vous avez amené vos hommes.
Reacher : Selon Oliver, Hoke avait un logiciel déterminant mathématiquement les endroits où les investissements de fonds publics seraient rentables ou non.
Don : Vous vous rendez compte que ça avalise la suppression des subventions pour certaines communes pour les attribuer à d'autres?
Reacher : Au cas où vous ne le sauriez pas, nous avons 10.000 milliards de déficit!
Don : Oui, je sais! Je lis la presse.

Reacher : Pourquoi gaspiller des fonds pour des équipements ultra-modernes pour des enfants sans potentiel?
Don : C'est ça! Pourquoi même leur apprendre à lire?

Reacher : Oliver m'a demandé si ce programme pouvait...intéresser le gouvernement...Je pense que oui.
Don : Vous avez mis la maison de Hoke sous surveillance?

Reacher : Non!

Don : Vous ne me le diriez pas de toute façon?

Reacher : J'ai cru comprendre que vous n'avez pas restitué le logiciel au groupe Lorman.
Don : C'est exact et je n'en ai pas l'intention.

Reacher : Il suffirait que j'appelle mon patron et qu'il appelle le votre. Cette histoire nous dépasse, Eppes.
Don (ouvrant la porte) : Eléments d'une enquête pour homicide, j'ignore quand ils seront disponibles...mais, je vous en prie, passez votre coup de fil.
Reacher : Nous n'avons pas mis le domicile de Hoke sous surveillance!

 

Dans le laboratoire d'analyse du FBI

 

Un technicien examine le dispositif de surveillance retrouvé chez Hoke.

David : Donc, ça ne vient ni des fédéraux, ni des hommes d'Oliver. Alors, qui surveillait Hoke?

Technicien : En tout cas, ils n'ont laissé aucune trace, ni empreintes, ni fragment d'ADN.

Don : Comment ça été installé?

Technicien : L'alarme est reliée directement à la ligne téléphonique. Quel que soit le système utilisé pour espionner Hoke, il a été implanté dans l'alarme elle-même.

Don : Vous pensez à une table d'écoute?

Technicien : Ca serait plutôt un système audio, mais c'est difficile à dire sans l'appareil lui-même.

Le technicien montre en gros plan les détails du système de surveillance, l'image tombe sur un code barre.
David : Une minute, restez là-dessus. Don, regardes. C'est la liste des sous-traitants de la société de surveillance...et ça, (montrant le code barre sur l'écran) c'est le numéro de série de cet appareil, installé chez Hoke. Regardes qui l'a posé.

Don : Grodin constructions...Le petit ami de Gail.

David : Oui.

 

Sur le lieu de travail de Lukas Grodin

 

Grodin(à un de ses ouvriers) : Ca, ça va au quatrième. (à Don et David qui arrivent) Encore vous?
Don : Oui. On a encore quelques questions.
Grodin : Ecoutez, je ne sais plus quoi vous dire.
Don : Vous pourriez nous parler des micros que vous avez installés chez Hoke?

David : Dire que pendant un moment, j'ai cru que Gail était une victime.

Grodin : Je n'ai rien fait de mal.

Don : Ah bon?
Grodin : Non.
David : Ne me dites pas que Gail a tout fait toute seule?
Grodin : Ni Gail, ni moi, nous n'avons rien fait.
Don : On a un cadavre sur les bras et un système d'alarme avec micro. Alarme que vous avez installée.

Grodin : L'avocat de Gail m'a demandé d'accompagner un mec qui lui, a posé un truc chez Jonas, mais c'est tout. Moi, j'ai rien fait!

David (sortant ses menottes) : Allez, tournez-vous.

 

Au cabinet de l'avocate de Gail Hoke

 

David interroge l'ex-femme de Jonas Hoke assistée de son avocate.
David : Lors de notre dernier entretient, vous n'avez pas été très loquasse au sujet de Lukas Grodin?

Avocate : Qu'entendez-vous par "pas très loquace?"

David : Pour commencer, vous auriez pu mentionner que vous lui avez demander d'installer un micro chez votre ex-mari.

Avocate : La maison fait partie des biens qui n'ont pas encore été répartis, donc quoi que ma cliente ai décidé ou pas décidé de faire installer dans sa propre maison, elle en avait parfaitement le droit.

Gail : C'est moi qui ai financé toutes les études de Jonas...
Avocate : Gail!

Gail : ...J'ai été serveuse. J'ai fait n'importe quoi parce que je pensais qu'on avait un avenir ensemble. Vous avez une idée de savoir ce que ça fait d'entendre votre mari dire que votre contribution au mariage est sans valeur?

Avocate : Nous devrions faire une pose.
David : Je n'ai pas fini avec votre cliente, cher maitre.

Avocate : Vous ne pouvez pas prouver que Gail ai fait quoi que se soit.

David : A ce point de mon enquête, il ne manquait que le mobile et votre petit ami vient de me l'apporter sur un plateau. Vous êtes également en possession de preuves et donc inculpée d'entrave à la justice.

Gail : Si Jonas avait été médecin ou avocat, j'aurais eu le droit à la moitié de tout, mais Jonas, lui, avait tout dans la tête. Alors, dites-moi, Agent Sinclair, comment en obtenir la moitié?
David : Alors, vous avez mis la maison sous surveillance pour l'espionner?

Gail : C'était le seul moyen que Jonas me donne ce qui me revenait de plein droit.

David : Je vois. Mais quand vous avez eu les informations désirées, pourquoi le tuer?

Gail : Je ne l'ai pas tué. Je n'aurais jamais fait une chose pareille. Je vous l'ai dit. Je n'avais pas reçu son chèque, alors, je suis allé chez lui et je l'ai trouvé mort.
Avocate : Gail Hoke n'a pas tué son mari.
David : Pardonnez-moi de ne pas vous croire sur parole.

Avocate : Ca ne sera pas nécessaire. La maison était sous surveillance, vous vous souvenez?

 

 

Au siège du FBI

 

Une technicienne examine les données fournies par l'enregistrement installé par Gail Hoke.

 

Don : C'est quoi? Un fichier audio?

Technicienne : Non, c'est de la vidéo-numérique.

David : Ils avaient installés une caméra?
Technicienne : Pas exactement, une antenne plutôt.
Charlie : De type Van Eck...
Technicienne : ...Mais d'un niveau ultra-sophistiqué.

Don : Mais de quoi vous parlez?
Charlie : Le câble que tu as trouvé chez Hoke n'était relié ni à une caméra ni à un micro. Il était relié à une antenne à gain élevé.
Don : Une antenne? Pour quoi faire? Pour capter quoi?

Charlie : Sur un écran LCD, les images sont formées par des cristaux liquides traversés par de l'énergie. L'intensité de la couleur dépend de la quantité d'énergie à laquelle ils sont exposés. Quand cette énergie traverse les cristaux liquides, elle émet des ondes électromagnétiques. Un physicien hollandais, Vin Van Eck, a mis au point une antenne et un système permettant de décoder ces ondes électromagnétiques puis de reconstituer les images qui se trouvent sur l'écran.
David : Ce que tu dis, c'est que cette antenne a pu lire et même transmettre tout ce que Hoke avait sur son écran?

Charlie : Oui! Exactement!

Don : Ca, c'est pas croyable!

Charlie : Hoke avait élaboré des protections contre le piratage classique, pare-feux, détecteurs d'intrusion...mais, contre ça, on ne peut pas lutter.

Don(montrant une donnée sur l'écran) : C'est à peut-près l'heure où il a été tué?

David : Oui!

Ce qui était sur l'écran de Hoke défile sur l'écran du FBI.

Charlie : Là, c'est quand les fichiers ont été effacés...regardez! Vous voyez les zéros et les uns en train de s'inverser?

David : Le tueur connaissait son mot de passe.

Don : Dommage qu'il n'ai pas laissé d'empreintes!

Charlie : En fait...on peut les retrouver.

 

Plus tard, Charlie montre ce qu'il a pu retrouver.Deux images s'affichent sur l'écran.


Don : Tu peux me dire ce qu'on regarde?

Charlie : Une image numérique de la frappe du clavier sur l'ordinateur personnel de Hoke et sur l'ordinateur qui est dans son bureau. Il faut que tu saches que les experts parviennent à distinguer la frappe d'une personne de celle d'une autre.

Don : Grâce au rythme! Comme le Morse!

Charlie : C'est ça! Les employés du télégraphes se reconnaissaient entre eux à la façon que chacun avait de transmettre un code pourtant identique. Comme un pianiste qui joue une partition de musique, qu'elle que soient les notes, la façon de jouer lui est complètement spécifique. Imaginons qu'un autre pianiste joue exactement la même partition...la frappe des touches du clavier, le rythme des impulsions rendraient l'image de leurs deux frappes complètement différentes...Il suffirait de les voir côte à côte pour pouvoir pointer les différences.
Don : Certes, mais quand je regardes ces deux images, pour moi, elles sont identiques.

Charlie : Oui! Parce qu'elles le sont!(pointant la première image) Celle là vient de l'ordinateur personnel de Hoke, c'est la frappe de son mot de passe juste avant la destruction des fichier de son logiciel, tapés juste après qu'on l'ai poignardé.(montrant la deuxième image) Et celle là provient de l'ordinateur de son bureau chez Lormann...tapé lui aussi après son décès.

Don : Donc, la personne qui a tapé ce mot de passe est celle qui a effacé les fichiers.

Au siège du groupe Lormann

 

Accompagné d'autres agents, Don arrive dans le bureau de Jonas Hoke.

 

Don : Scott Reynolds, je vous arrête pour le meurtre de Jonas Hoke.(passant les menottes à Scott) Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous devant un tribunal.(aux agents) Embarquez-le!

Scott se laisse arrêter sans opposer de résistance.

A l'extérieur du bâtiment

 

Charlie attend Scott.
Scott(voyant Charlie): Que voulez-vous?
Charlie : Je veux comprendre comment vous avez pu tuer un homme! Un de vos collègue scientifique pour voler son travail?

Scott : Vous croyez que j'ai tué le Docteur Hoke pour l'argent?

Charlie : Vous n'étiez pas jaloux de sa réussite?

Scott : "Sa réussite"? Pour vous c'est ça la réussite?...J'ai grandi à l'Est de Oakland et tous ceux qui m'ont vu grandir sont morts...ou en prison...ou préparent des hamburgers dans un fast-food. C'est facile de deviner ce que la belle formule de Hoke aurait prédit concernant l'atelier informatique de mon lycée. Pourtant, ses ordinateurs m'ont sauvé la vie et l'année suivante, celle d'un autre.

Charlie : Et tuer le Docteur Hoke, ça change quoi?...Vous croyez que ça va tout arrêter?

Scott : Au siècle dernier, les nazis ont utilisés l'eugénisme pour empêcher les pauvres de se reproduire...de temps à autre, ils se contentaient de tuer les malades...
Charlie : Vous ne pouvez pas comparer!

Scott : Je trouve la comparaison parfaite au contraire! Ce que Hoke voulait, c'était priver certaines personnes de toutes leurs chances...les priver de tout espoir. Et moi, j'ai fais ce qu'il fallait pour l'en empêcher!

Charlie : Ca fait de vous un meurtrier!

Scott : Votre travail ne vous perturbe pas?

Charlie : Comment ça mon travail?

Scott : Vous êtes consultant à la NSA, non?

Charlie ne répond pas.
Scott : Evidemment vous l'êtes! Et vous allez me dire que ce que vous faites pour eux n'a aucune conséquence?
Charlie : Où voulez-vous en venir?

Scott : Vous me demandez comment je vais vivre avec ça? Regardez-vous dans une glace et posez-vous la même question!

Les agents emmènent Scott.

 

Dans un bureau de l'Université

 

Charlie regarde l'équation de Hoke inscrite sur un tableau noir.

 

Charlie : La dernière ligne droite de Hoke!

Larry : Ah oui! Cette équation qui est sensé prédire qu'elles sont les chances de réussite de chacun.

Charlie : Il ne l'a jamais terminé. Je me demande si je dois poursuivre son raisonnement.
Larry : Pourquoi? Dans quel but? Ce travail n'est que la modélisation d'une prophétie.

Charlie : Qu'est-ce que tu veux dire?
Larry : Et bien, si on utilise les nombres pour choisir parmi nous ceux qui auront l'opportunité de pouvoir réussir dans la vie, alors par définition, ceux qui n'ont pas été choisit, n'ont aucune chance! Ca, ce n'est pas de la science...pas de la bonne science. Tu vois, tout les ans, la fédération de football organise un match pour le titre national. Mais, elle utilise l'informatique pour sélectionner les équipes qui joueront...et chaque année, il y a invariablement des équipes stupidement écartées qui pensent que sur le terrain, elles auraient pu gagner si on leur avait laissé au moins la chance d'y entrer.

Charlie : J'ai toujours pensé que mon devoir était de ...développer des outils informatiques...afin que d'autres s'en servent de façon judicieuse...Est-ce que j'ai eu tords?

Larry : Les conséquences de notre savoir sur les particules atomique ont été une horrible bombe qui a transformée le monde a jamais...ainsi qu'une source d'énergie, un moyen de soigner certains malades et de leur sauver la vie et un indispensable outils scientifique...La science...oui, la science(montrant l'équation de Hoke) pas celle-ci, mais la vrai science, c'est la découverte...ce n'est pas l'invention. Les vérités sont autour de nous...que nous les trouvions ou non. J'ai un petit creux, tu viens manger quelque chose avec moi?

Charlie ne répond pas.
Larry : Je vois!

Charlie : Merci!

 

Larry sort et Charlie reste perplexe et indécis devant l'équation.

 

Générique de fin

                              Science without conscience

 

In a house on the hills of Los Angeles, the alarm is triggered, security arrived on the scene. From the outside, they saw blood and body of a man.

Guard : And Pete, there's been trouble, call the center.

At the scene, the security of the territory is already on site when the FBI arrives.

Reacher : Agent Eppes?

Don (shaking hands with Reacher): Yes.


David (shaking hands with Reacher): Agent Sinclair.

Reacher : Nice to meet you, John Reacher, Homeland Security. The victim was part of a group of computer studies, accredited by the National Security.


Don (designating a man a little later): Who is this ?


Reacher : I present to you Mr. Robert Oliver, director of the group Lormann.


Don (Shaking hands with Oliver): Nice, Don Eppes, FBI.


Oliver : Hey.

Don : Lormann is one of your study groups?


Oliver : That's right.


Reacher : Lormann is under contract with the government on many projects.


Don ( to Oliver): The victim was one of your employees.


Oliver : Yes, Dr. Hoke was one of our most eminent researcher.


David (away): I shall examine the body.


Don : Very good. ( to Oliver) Do you think it might be related to his research?

Oliver : That is possible.

Don (watching men that examine the Hoke's computer): These are men of us?

Oliver : No, the group Lormann.


Don : What honor ? They are civilians.

Reacher : They accreditation of Security.


Don (entering, men Lormann): Gentlemen, away from this computer.


Reacher : Agent Eppes, I can tell you about? (aside) I am obliged to secure data from the computer of Dr. Hoke ...


Don : And I am obliged to open an investigation for murder and whatever they do, they contaminate my crime scene!

Reacher : Your crime scene?


Don : Exactly, until my investigation for manslaughter has priority over all your worries of Secret's defense !

David (near the body) : Don ? (Don approaching) It was stabbed several times, according to the coroner, death dates back several days ... What are you talking about?


Don : These men have touched the computer to the victim.


David : I think it was not the first. From what I understand files have been deleted.


Don : We'll start there. Nobody is key. It took him and we entrust our experts.

David : Very well.


                                                  ******* The beginning *******



At the headquarters of the FBI



Don, Charlie and a computer technician examine the Hoke's computer.

Technician : Well, to begin with, those who have erased data from the hard drive, have made no copy.


Don : Are you sure?

Technician : Absolutely. The computer has memorized the procedure for crash data, but no duplication, and the one who launched this crash, knew very well what was. The data was changed hundreds of thousands of times.


Don : How does it "changed"?


Charlie : The language boils down to a binary code. Each information is encoded as ones and zeros. As parts, or face, or it's battery. When it overwrites data, it does not really erase it simply returns a few coins. It destroys the code and information makes it virtually unintelligible. We must not forget that speaks of a binary code, consisting of a sequence of billions of millions of zeros and ones. And to recreate the data, I have to reconstruct the original sequence code.


Don : You want to recover the pieces as they were originally?

Charlie : I will try.


Don : But you say that there were billions of millions of numbers.


Charlie : The program used to overwrite data Hoke left a fingerprint behind. If I can find, I managed to reverse the program and reconstruct the original sequence.

Don : trying, (starting) You want me informed.



Later on the FBI



Don
(arriving): Are you all right ?


David : Yeah, and you? ... Jonas Hoke, a graduate in applied physics, he lived alone, and no children according to him, entirely dedicated to his work. It was in divorce. His wife had left a few months ago.


Don : Yeah, history?


David : No police report, no distress call and in accordance with its neighbors, a kind and charming stories.

Don : Who ends up brutally stabbed in her own home.

David : Who was sacked. Multiple wounds with knives, alarm that ... It's not really a professional.


Don : Why the alarm went off at night where they found the body and not two days before, when he was killed?

David : No indication that the body have been moved.

Don : And the neighbours have seen anyone around.

David : The fact that the house was searched indicates that came to seek something.


Don : In any case, whoever deleted data knew where to find them.

David : The search of the house would be a ruse? For us to believe an amateur?

Don : You interviewed the woman, I will talk with the group Lormann Reacher.



In an interrogation room FBI



David interrogates Hoke's wife, Gail.

David : Ms. Hoke, the procedure for your divorce was complicated because of a financial disagreement.

Gail : Our estimate of the value of time spent together was a little different. It felt maybe even some resentment. Jonah found that justified I kind of marriage only with what I had made on entering. I wanted our 12 years of cohabitation are also taken into account.

David : When you talked to your husband for the last time?

Gail : A few weeks ago. It does not send me my check. He came to forget ... and sometimes I thought it was intentional.

David : I am obliged to ask you where you were the day he was assassinated?

Gail : Yes, I understand. I was at home that day.

David : Does someone can testify?

Gail : Lukas Grodin is a friend ... ... and I do not understand you.


David : I do not judge, Ms. Hoke, I just take your testimony.



Before the FBI building



Reacher : Your expert is sure that he who has erased data Hoke did not have copies?


Don : Absolutely. It was crushed but not duplicated.

Reacher : My boss will be delighted to hear that.

Don : You are unbelievable! Say to your boss that a man was stabbed because of these data.


Reacher : This is not what I meant.

Don : In fact, that was exactly Hoke for the group Lormann?

Reacher : ... They entered into a contract with the Ministry of Defense to software, a system of interpretation of satellite images.


Don : An innovative software at the point of inciting murder?

Reacher : It is indeed specialized software, but at this point there ... I doubt it.



At the headquarters of the FBI



Don finds Charlie who works on data from Hoke.

Don (arriving): Charlie Hoke worked for the Department of Defense to develop a software interpretation of satellite images.

Charlie : The remote! It is a process that scans the magnetic variations on the surface of the earth. He served for example in tracing prehistoric tracks used by the Incas to visit their sacred sites. Hoke should be used to locate the missile ramps or traces of tanks.


Don : Why do you I was not saying?

Charlie : Because the crash data did not support this software.

Don : That's to say? You can be more clear?

Charlie (writing "E = MC2" on a block of paper): Say I want to hide what I wrote. (Coloring formula with a black felt) Do I have hidden?

Don removes the first sheet of the block, going with a pencil on the second and found the formula.

Charlie : Exactly, the mark goes beyond what I did on the first page. If I really want that nobody can read is what I do.


Charlie resumes operation, but takes the pencil instead of felt to cover the formula. When he repeated the same operation that Don on the second sheet, nothing appears.

Charlie : The remote software has been erased superficially, so classic ... (showing a page on his computer) but there was careful to erase any, to trace itself as ... I made with pencil. On the surface, it makes the code incomprehensible (showing a specific location), but now there are shadows magnetic parts of codes still visible as I could recover.

Don : Okay, tell me.

Charlie : Figures! For the most part ... on ... baseball statistics.


Don : From baseball? Stats?

Charlie : Average strike balls, the number of bases ... Apparently, Hoke developed a fairly sophisticated software statistical estimation based on numerical values assigned to skills ... homerun, throws, runs ... Lots teams used this type of analysis to see which player must enter the field.


Don : Yes! How it called this book ... There was a book the above ...


Charlie : "Moneyball"!

Don : That's "Moneyball".


Charlie : Yeah, except that Hoke used the formulas in an entirely different purpose. He was trying to predict the performance in office statistics.


Don : And then, if it involved baseball clear why the software? And why kill for that?

Charlie : I have no idea ... But perhaps I can regain its predictive equation from the data background ... Like when reconstituting a text from the tracks below.


Don : If we could at least know what they tried to hide.



At the headquarters of the group Lormann



Don found Robert Oliver.

Oliver : It was a shock to learn what happened to Jonah, to see him like that.


Don : I have no doubt, my condolences.


Oliver : We worked together for this long.

Don : I need a specialist to enter on his computer.

Oliver : I have no inconveniant.



In the Jonas Hoke's office



Oliver
(within the office): This is the office of Dr. Hoke. (Designating a young man sitting behind the desk) I present to you Scott Reynolds, his research assistant.


Don : Someone hit something?


Oliver : No, Reacher officer asked us to leave everything in place.

Don ( to Scott): What were you doing  exactly ?

Scott : I view e-mail, logistic base.

Don : I would ask them to go elsewhere for now.

Scott : Very well.


Don : You attended Dr. Hoke every day?

Scott : Yes.


Don : What are you doing the day he was killed?


Scott : It was a Tuesday, 14. He left on Monday evening and I had his new when Mr Oliver called me to register that ...

Don : It does not come for two days and you find it normal?

Scott : Of course, we came not to see him for 2 or 3 days.


Oliver : That is correct, Jonas could drown in his work.

Don : Dr. Hoke was he a fan of baseball?

Oliver : A fan of baseball?


Don : Yes.

Oliver : I doubt very much (watching Scott).


Scott : It was never going to see if it matches what you mean.

Oliver : Why this question?

Don : Simple curiosity. I will ask you to leave please.



Outside the headquarters of the group Lormann

 



Don (by phone): Apparently, it was not a fan of baseball. No autograph lesser players, no emblem of any team whatsoever. His interest in the sport was nothing personal.


Charlie (on the phone to college): Maybe for him it was a fun?

Don (by phone): It is not brutally stabbed for that? You have managed to recreate its data?


Charlie (on phone): I have copied the damaged files on my hard drive and I launched a series of algorithms.


Don (by phone): Once you something, you call me and I want you to come take a look on his computer.

Charlie (by phone): Okay, I'm about to give a lecture at the university, but I once I finished. If I can be useful.


Don (by phone): It's great, thank you Charlie.


Larry : Ah, there you are doing referring to Jonas Hoke?

Charlie : You know?

Larry : Yes, it was our doctoral finally all together ... I mean at the same time. It was ... how to say ... as the old adage says' Applied Physics just Venus and theoretical physics ...

Charlie : ... wants to know why his rotation is reversed.


Larry : You have said. Our department was informed of his death and the date of his funeral service.


Charlie : My condolences.


Larry : You see, science or it does not control everything. The figures may not reflect what life has in store ... and if you do not believe me, ask Jonah.

 


At the headquarters of the FBI

 


Don (arriving): New David?

David : And you, it gives the group Lormann what?

Don : Hoke went there for two days and he worry anybody.

David : Or is it sad or the ideal company.


Don : Really? I find it strange.


David : Guess who had a life of two million dollars?

Don : No? The good doctor Hoke?


David : Hum, hum! And guess who is the beneficiary?


Don : Not his wife?

David : What if! And the divorce was going very badly ... different major on the property of Hoke. Apparently, there is nothing to give.

Don : So, it eliminates it and gets everything it claims?

David (showing the file Lukas Grodin, a friend of Ms. Hoke): In addition, it becomes single and free as air. (Giving the file to Don) This is his alibi the night of the murder, arrested in 1984.


Don : Well, well, assault and battery.


David : Looks like she found that Hoke was worth more dead than alive.



In the workplace Lukas Grodin



Grodin :
I was 20, a fight in a bar. Four years suspended, believe me, I understood the lesson.

David : What lesson? Never leave a witness behind?

Grodin : You have too much imagination.


Don : Yes, and what do you think of that? Gail Hoke through a difficult divorce, apparently all goes as planned, while the death of her husband would return two million dollars in life insurance!

David : How many projects like this to win?

Grodin : And kill him? What does it bring me? Perhaps if any part of the life insurance Gail?


Don : This is a free woman now, she can remarry!

Grodin : While there is both very good, perhaps even more than that ... but we are still far from considering marriage.

Don : Either we stay in contact.

David and Don leave the site Grodin.


David : Gail was not detached from her ex-husband, that it seems to me obvious.


Don : Oh, it does not have killed it.

David : Yes, but I feel it did not admit the end of their marriage. She planned to resume living together.

Don : What do you say that?

David : Gail reminds me of my sister Linda at the time of her divorce. She left, she left her husband and she stayed home to wait it calls, rather than go out and rebuild their lives.


Don : He called?

David : Yes, and she came back, but I always thought if it had at least tried his luck, it would have found better.


Don : Maybe.


David : This is a first-jerk!

 


In the Jonas Hoke's office



Scott Reynolds arrives, arms loaded with a box and finds Charlie installed to examine the Hoke's computer.

Scott : Hey, I'm sorry, but I received instructions, no one should touch that computer.

Charlie : Oh, sorry, you must be Scott?

Scott (posing the box and shaking hands with Charlie): That's right?


Charlie : Charlie Eppes Teacher ... (post card) Ah yes, yes ... I worked as a consultant to the FBI.

Scott : Ah, you ! I was accused of your visit.

Charlie (designating the Scott's box): I thought nobody would touch the work of Dr. Hoke before my arrival on the scene?


Scott : This is my business.


Charlie : Yeah, you go?


Scott : Yeah. In fact ... they will probably offer me another job here, but ... Dr. Hoke was a true mentor to me and when we collaborate as closely with someone ...

Charlie : I understand, I myself am very close to the people I work with.

Scott: I Tanning for me to resume my studies and that I finish my doctoral thesis, then that is what I will do.


Charlie : Excellent idea. You study what?

Scott : The economic phenomena, especially statistical correlation.


Charlie (surprised): Oh !

Scott : That's is exactly what my father said when I told him I was going to borrow $ 30,000 a year to study it. He said "It does not become rich in student money.


Charlie : The math is much more lucrative imagine that most parents.


Scott : That's true, but what I'm looking is to change the world view.

Charlie : I find it admirable.


Scott : You know, for most people, the economy deals with trade and transactions and antagonistic competition where the benefits of each are possible depending on the losses suffered by others ... but, is not an obligation. There may be benefits for everyone, you understand?

Charlie : I want believe you.


Scott : I know that I am right. Everything is in the figures, there just watching.

Charlie : Yes, I understand what you feel.

Scott : If you need anything, call me.

Charlie : Scott, what could push Dr. Hoke was interested in systems analysis of baseball in particular?

Scott : Ah yes, another FBI agent asked the same question. Not much, it does me never spoken.

Charlie : Yeah. He did not backup your hard drive? He worked on a different computer than this?

Scott : No, it had its little rituals to work. (designating Hoke's computer) Always on it or his laptop.

Charlie : So you were not aware of its analytical research?

Scott : You know me, I know anything in baseball.

 



In the church where lies the body of Jonas Hoke


Charlie found Larry sitting on a bench.

Charlie : Larry ?

Larry : Oh, Charles! But what are you doing here?


Charlie : You had talked talked funerals, I knew you would be there.

Larry : Ah, ok. These funerals are terribly demoralizing.


The church is empty except Charlie and Larry.


Charlie : We're ahead?


Larry : No, I think so ... It's ... it's physics, a science so demanding that it leaves us no time and even less energy for any society.


Charlie : Einstein said that devoted his life to science or his family, but never both.

Larry : Oh, for me, the words of a guy who appreciated that he would come to help.

Charlie : The question I ask is whether our work is the reason for all this or excuse for all this?

Larry : This is a question absolutely essential. I suppose that the real challenge is to respond until the game still worth the candle.

 


Among Eppes



Alan : But, what they learn these forms?

Charlie : The ones I suggest that the reconstituted Dodgers did not win the championship this year.

Alan : As if he had to be mathematicians to know!

Charlie and Alan laugh.


Alan : Say So, I understand that Don had suspicions about Hoke's wife?

Charlie : That's true.


Alan : Yeah, it always begins with the former. now.


Charlie : Yes, something that still escapes me. When you start to hate her husband so he just divorce!

Alan : Often, even the idea that divorce is already monstrous.

Charlie : For example, Mom and you, you never thought a. .. Never have I seen anything that you could ...

Alan : Still happy, we do not particularly want ... Well, it was thought long ago, but ... we went through a time a little difficult, but we have overcome.

Charlie : How it difficult? I know?

Alan :
You had about 13 years when you went to Princeton.


Charlie : Mom came with me.

Alan : The separation was ... rather hard for both of us ... Beyond the problems of money, there was ... this irrational jealousy. Nevertheless, the issue of divorce was never discussed.

Charlie : I have absolutely no recollection ... I do not even remember you have heard his voice.

Alan : Oh, that's because of what we wanted not that you Don and you bear the consequences ... This is how parents behave in front of their children ... they hide their problems under unimportant things.

 


At the headquarters of the FBI



Charlie : Things serious from trivial things. During the Second World War, American submarines were equipped with built-termographes that enabled them to locate pockets of warmer water because the waves propagate it worse. If the submarine was hidden in the right place, the enemy radars were unnecessary. Hoke was the same with its data. He hid in a pocket of hot water, systems analysis of baseball, the statistics hide what it really is.

David : How are you getting insight?


Charlie : Thanks to the left on shadows magnetic hard drive after the erasure. I launched an extrapolation of data through a series of relatively simple algorithms. Once completed, more traces of any figure related to baseball. I saw other figures appear ... then I do the peeling of data.


Don : From peeling?


Charlie : I went online and I launched a search. I visited all the sites one by one to find the same digital scales (on his computer) Hoke took some of its data from the Census Bureau over the last 10 years, others involving federal budgets, the average public schools, admissions at the University ...


Don : The average public school?


Charlie : Hoke did not work at all on baseball, far away. He wanted to adapt the concept of systems analysis to all types of people, not only athletes.


David : For people like you and me?

Charlie : Some professions are already doing this ... It also took into account annual income and level of coverage ... Except that Hoke was not an estimate of the future of people, but their potential ..

Don : What? You mean their chances of success?

Charlie : Yes, depending on their birth.

David : Oh, it's impossible!

Charlie : In baseball, we use statistics to find out which player to enter. Hoke designing a software that can determine which group of people should be investing.

Don : Unable to prove because in a more timely.

Charlie : When applied to schools, hospitals or applied to libraries ... There are companies that saw employees who smoke because of the risk statistics represented by cancer, others use DNA tests to deny their social security coverage ... Mathematics, can be used at all sauces.

Don : And you think it was about to happen?

Charlie : All I can say is that he had not developed his equation, once completed, theoretically, he could predict human performance based on environmental factors and geographical scale of a neighborhood!

David : That means "You are where you live."


Charlie : A mathematical estimate that may or may be not a winner! 


Charlie and Don show files Hoke Scott Reynolds

Scott (looking at the file): This is the first time I see them


Don : There are a lot of data. Dr. Hoke did you ever engaged ?

Scott : Here it not, ever. You know what it is ... he worked alone, I had a glimpse of what he did without being involved.


Charlie : But in regard to his research, you have never prepared graphs or statistics that look you have blies strange, given what he worked ?

Scott : Well, he asked me to find data on the consumption ...

Don : Yeah.


Scott : But nothing very ...

Don : Figures on consumption ?


Scott : Yes, indices of concern Lormann.


Don : What kinds of clues?

Scott : Household incomes, expenditures usual trends of purchases pleasure ...


Don : The group Lormann studying such things?

Scott : Yeah, Hoke was in demand and Mr Oliver then sent them to him directly home.

Don : It is past when?

Scott : There is a week while it is stopped.

Don : And you know why?


Scott : Following his latest request, Mr Oliver called me into his office to tell me that the group did more Dr. Hoke has access to such information.

Don : You said why?


Scott : I was in a position to ask him, but I remember that Dr. Hoke was extremely upset.

Don : Yeah? Ok Thank you, I resumed the case.


Scott (restoring the file to Don): Yes, keep.


Charlie (from): Thank you very much Scott.


Scott : Please.



At the headquarters of the FBI



David :
Everything indicates he tried to double Lormann developing its own software.


Don : So, he tried to steal them.


David : This would explain the presence of Oliver in the evening where we found the body.

Don : He had recovered its software.

David : The question is: "Is it going to kill her for that?"

Don : In any case, Hoke was reckless because they can be stolen software, otherwise, why hide behind the baseball?


David : And why in his office and on his personal computer?

Don : It was feared that his house is not a safe place.



In the house of Jonas Hoke



Don and David inspect again Hoke's home in search of a monitoring system. David is a son of exceeding the alarm box.

David : Don? Come see.

Don (see the thread): Ah agreement, ther was something ... They do not have the time to remove.

David : There is decomposing body a few meters need to do very quickly.

Don (opening the box): That's right ... it should be a monitoring system

David Hoke had reason to be paranoid.

Don : It must be why the alarm went off two days later.


David : So, someone came here after the murder to remove any.

Don : Not to be trapped.



At the headquarters of the group Lormann

 


Don : Someone had installed an alert system in Dr. Hoke.

Oliver : To judge by your tone, you think that this "someone" is me?

Terry Hoke working on software that would have been extremely valuable for many people.

Oliver : The FBI was able to have free access to its work on satellite images.


Don : We found a second software on his personal computer, which has nothing to do with remote sensing.


Oliver : I do not at all what you mean.


Don : No? (Oliver is "no" to the head) You sure? What would you say if your consultant developed the software for its account?

Oliver : Well, the group has contracted Lormann all researchers who work for him, so what worked Dr. Hoke, is owned by Lormann.

Terry : denied Hoke Unless ...


Don : ... So you go home to discuss ...


Oliver : I do went to Dr. Hoke once, the night we met.


Terry : There are different ways of getting in people.


Don : We want to see all your records.


Oliver : I call my lawyer.

Don : You sure? If the press learned that your group is the subject of a criminal investigation, your contracts with the government that would be seriously compromised? No?


Terry : The federal dislike scandals.


Don : You should take the time to think ...

Oliver thinks length.


Oliver : Jonas had no right of us do that.

Don : No?


Oliver : This idea! Using statistical analysis to ... predict human performance was initiated by the company.

Don : But he did not see things like that?


Oliver : He refused to give us its algorithms unless we give him a percentage of the selling price of the software he had designed, once it had been on the market.

Terry : And this time, you have refused?

Oliver :
I do not intend to let me defraud, or by Jonas or person.


Don : So you've put under surveillance?


Oliver : I do not do this sort of thing ... But when I learned his death, I thought it was our right to recover all of its research.


Don : So you've reached Reacher?

Oliver : Well, the most in all this is that I would not fly at this poor Jonas Hoke, belong me its software.

Don : Very well, you will be contacted.



At the headquarters of the FBI



Don interrroge Reacher.


Don Oliver told you about the work of Hoke and you have brought your men.
Reacher: According to Oliver, Hoke was a software mathematically determining where investment of public funds would be profitable or not.


Don : You realize that it endorses the removal of subsidies for certain municipalities to allocate them to others?


Reacher : If you do not know, we have 10,000 billion deficit!


Don : Yes, I know! I read the press.

Reacher : Why waste money for ultra-modern equipment for children without potential?


Don : That's right! Why even learn to read?

Reacher : Oliver asked if this program could involve the government ... ... I think so.


Don : You put the Hoke's house under alert?

Reacher : No!

Don : You do not say me anyway?

Reacher : I understand that you do not return the software group Lorman.


Don : That is correct and I did not intend.

Reacher : It is sufficient that I call my boss and he calls you. This story transcends us, Eppes.


Don (opening the door): Elements of an investigation for homicide, I do not know when they will be available ... but, please, place your call.


Reacher : We did not put the Hoke's home under alert !



In the laboratory analysis of FBI



A technician examines the tracking device found in Hoke.

David : So it does neither federal nor men of Oliver. So who oversaw Hoke ?


Technician: In any case, they have left no trace, no fingerprints or DNA fragment.

Don : How it was installed?

Technician : The alarm is linked directly to the phone line. Whatever the system used to spy Hoke, it was implanted in the alarm itself.

Don : You think of a table listening?

Technician : It would be a sound system, but it's hard to say without the device itself.

The technician shows close-up details of the monitoring system, the image falls on a bar code.


David : One minute, stay on it. Don, watching. This is the list of subcontractors of the surveillance society ... and this (showing the bar code on the screen) is the serial number of this device, installed at Hoke. Look who has landed.

Don : Grodin buildings ... The boyfriend of Gail.

David : Yes.



In the Lukas Grodin 's workplace



Grodin
(one of his workers): Well, it goes to fourth. (Don and David arriving) Yet you?


Don : Yes. It still has some questions.


Grodin : Well, I do not know what to say.


Don : You could talk microphones that you have installed in Hoke?

David : To say that for a while, I thought Gail was a victim.

Grodin : I did nothing wrong.

Don : Really?


Grodin : No.


David : Do not tell me that Gail has done everything alone?


Grodin : Neither Gail nor I, we did nothing.


Don : It was a corpse on the arm and an alarm system with microphone. Alarm you have installed.

Grodin : The lawyer Gail asked me to accompany him a guy who has raised a trick from Jonas, but that's all. I have done nothing!

David (leaving his handcuffs): Come on, turn.

 


At the firm's lawyer Gail Hoke



David interviews the ex-wife of Jonas Hoke assisted by his lawyer.


David : During our last maintains, you have not been very wreck about Lukas Grodin?

Lawyer : What do you mean by "not very talkative?"

David : For starters, you could have mentioned that you have asked to install a microphone in your ex-husband.

Lawyer : The house is part of the assets that have not yet been distributed, so whatever my client have decided or not decided to install in his own home, she had every right.

Gail : I am the one who funded the studies of Jonas ...


Lawyer : Gail!

Gail : ... I was a waitress. I have done anything because I thought we had a future together. You have an idea what it is to hear your husband say that your contribution to the marriage is worthless ?

Lawyer : We should make a pose.


David : I have not finished with your client, dear master.

Lawyer : You can not prove that Gail have done whatever is possible.

David : At this point in my investigation, only the mobile and your boyfriend just bring me on a platter. You are also in possession of evidence and therefore charged with obstruction of justice.

Gail : If Jonah had been doctor or lawyer, I would have been entitled to half of everything, but Jonas, it was all in the head. So tell me, Officer Sinclair, how to get half?


David : So you put the house under surveillance for the spy?

Gail : It was the only way that Jonas gives me what I was returning from right.

David : I see. But when you have had the desired information, why kill him?

Gail : I have not killed. I would never have done such a thing. As I said. I had not received his check, then I went home and I found him dead.


Lawyer : Gail Hoke did not kill her husband.


David : Forgive me for not believing you on parole.

Lawyer : It will not be necessary. The house was under surveillance, you remember?



At the headquarters of the FBI



A technician examines data provided by the record set by Gail Hoke.

Don : What? An audio file?

Technician : No, it's digital video.

David : They had installed a camera?


Technician : Not exactly an antenna instead.


Charlie : type Van Eck ...


Technician : ... But an ultra-sophisticated level.

Don : But what are you talking about?


Charlie : The cable you find in Hoke was not connected to a camera or a microphone. It was connected to a high gain antenna.


Don : An antenna? For what? To capture what?

Charlie : On an LCD screen, images are formed by liquid crystals crossed by energy. The intensity of color depends on the amount of energy to which they are exposed. When this energy through the liquid crystal, it emits electromagnetic waves. A Dutch physicist, Vin Van Eck, has developed an antenna and a system to decode these electromagnetic waves and then reconstruct images displayed on the screen.


David : What you say is that the antenna could read and transmit all that Hoke was on the screen?

Charlie : Yes! Exactly!

Don :
It is unbelievable!

Charlie : Hoke had developed protections against piracy traditional firewall, intrusion detectors ... but, against that, we can not fight.

Don (showing up on the screen): It is perhaps near the time when he was killed?

David : Yes!

What was on the screen Hoke scrolls on the screen of the FBI.

Charlie : That's when the files were deleted ... look! You see the zeros and each being reversed?

David : The killer knew his password.

Don : Too bad he did not leave fingerprints!

Charlie : Well ... we can find them.

Later, Charlie shows he could retrouver. Images displayed on the screen.

Don : Can you tell me what looks?

Charlie : A digital image of the keyboard typing on the computer personnel Hoke and the computer is in his office. You have to know that experts are able to distinguish the striking of a person from another.

Don : With the pace! As Morse!

Charlie : That's right! Employees of the Telegraph was recognized them in a way that everyone had to pass a code yet the same. As a pianist who plays a musical score, she notes that, how to play it is completely specific. Imagine that another pianist plays exactly the same score ... typing keyboard, the pace of pulses make the image of their two strikes completely different ... It would suffice to see them side by side to the point differences.


Don : Yes, but when I look at these two images, for me, they are identical.

Charlie : Yes! Because they are! (Pointing the first image) This is just the personal computer Hoke is typing his password just before the destruction of its software file, just after it entered 've stabbed. (showing the second image) And this one comes from the computer in its Lormann office ... also typed after his death.

Don : So, the person who typed the password is the one who has deleted files.

 


At the headquarters of the group Lormann



Accompanied by other agents, Don arrives in the office Jonas Hoke.

Don : Scott Reynolds, I stop for the murder of Jonas Hoke. (From handcuffs to Scott) You have the right to remain silent, anything you say can be used against you in court. (Agents) Embark it!

Scott can be arrest without resistance.

 


Outside the building



Charlie Scott expects.


Scott (seeing Charlie): What do you want?


Charlie : I want to understand how you could kill a man! One of your colleague to steal his scientific work?

Scott : You think I killed Dr. Hoke for the money?

Charlie : You were not jealous of his success?

Scott : Its success? For that's the success? ... I grew up in East Oakland and all those who saw me grow are dead or in prison ... ... or prepare hamburgers in a fast - food. It's easy to guess what the beautiful formula Hoke would have predicted on the workshop of my high school. Yet computers have saved his life and the following year, that of another.

Charlie : And Dr. Hoke kill, how things change ... You think it's going to stop?

Scott : In the last century, the Nazis used eugenics to prevent the poor from reproducing ... from time to time, they were content to kill the sick ...


Charlie : You can not compare!

Scott : I find the perfect comparison to the contrary! What Hoke wanted was to deprive some people of all their chances ... deprive them of any hope. And me, I do the right things to prevent it!

Charlie : It makes you a murderer!

Scott : Your work does not disturb you?

Charlie : How's my job?

Scott : You are a consultant to the NSA, right?

Charlie does not.


Scott : Of course you are! And you will tell me what you do to them has no consequences?


Charlie : Where do you come?

Scott : You ask me how I'll live with that? Look in a mirror and ask yourself the same question!

The agents take Scott.



In an office of the University



Charlie looks at the Hoke equation written on a blackboard.



Charlie : The last line of Hoke!

Larry : Oh yes! This equation is that they are supposed to predict the chances of success of each.

Charlie : It has never ended. I wonder if I should continue its reasoning.


Larry : Why? For what purpose? This work is the modeling of a prophecy.

Charlie : What do you mean?


Larry : Well, if we use numbers to choose those among us who will have the opportunity to succeed in life, then by definition, those who have not been chosen, no chance! It is not science ... not good science. You see, every year, the federation organizes a football match for the national title. But she uses the computer to select the teams that play ... and each year there are always teams who think stupidly dismissed on the ground, they could have won if they had left at least a chance to enter.

Charlie : I always thought my duty was to ... develop tools ... so that others use them wisely ... Is it that I was wrong?

Larry : The consequences of our knowledge on atomic particles have been a horrible bomb that has transformed the world has ever ... and a source of energy, a way to treat some patients and save their lives and an essential The scientific tools ... science ... yes, science (showing the Hoke's equation) not agree, but the true science is the discovery ... this is not the invention. The truths are all around us ... that we find or not. I peckish, you just eat something with me?

Charlie does not.


Larry : I see !

Charlie: Thank you !

Larry and Charlie fate remains confused and indecisive in front of the equation.



                                                       End Credits!

Kikavu ?

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Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

CastleBeck, Hier à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

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